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Société coopérative agricole

ZIRNHELD, Jules

  • FDMSP00642
  • Person
  • 1876 - 1940

Né en 1876, Jules Zirnheld était en relation avec Edouard Verdin, un des membres fondateurs du Syndicat des employés de commerce et d'industrie (SECI). Employé comptable en 1891 avant d'intégrer la Banque de France en 1900, Jules Zirnheld est un militant actif au sein du SECI, puisque dès 1896, il est désigné pour être délégué au congrès ouvrier chrétien de Reims. Il a régulièrement publié des articles dans le Bulletin de la SECI, dont il en deviendra le président plus tard. La Première Guerre mondiale porte toutefois un coup d'arrêt aux actions entamées par le SECI.
Tout comme de nombreux syndicalistes, Jules Zirnheld est mobilisé en 1914. De retour de la guerre, il reprendra ses activités au sein de la SECI. Parallèlement à son adhésion à la SECI, Jules Zirnheld dirigeait la Coopérative agricole de l'union des syndicats des agriculteurs de France (CAUSAF). En 1932, il abandonne cette fonction pour celle de l’Agence générale des coopératives agricoles. Il meurt le 28 décembre 1940.

Val-d'Ajol agricole

  • FDMSP00428
  • Corporate body
  • 1924 - ?

Le « Val-d’Ajol agricole » est une société anonyme coopérative à capital et personnel variables, créée en mairie du Val-d’Ajol, le 24 février 1924, par treize membres fondateurs. Les statuts ont été déposés chez Me Moutillard, notaire au Val-d’Ajol, le même jour. La coopérative a connu un rapide succès : près de 900 adhérents à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Union nationale des coopératives agricoles de céréales (UNCAC)

  • FDMSP518
  • Corporate body
  • 1945 - 2001

En 1945, deux unions nationales voient le jour, l'Union nationale des coopératives agricoles de céréales (UNCAC) et l'Union Nationale des Coopératives Agricoles d'Approvisionnement (UNCAA pour l'approvisionnement). Ce sont les deux premières unions de coopératives créées, dites du « boulevard Saint-Germain » où se trouvent leur siège à Paris.

Union nationale des coopératives agricoles d'approvisionnement (UNCAA)

  • FDMSP519
  • Corporate body
  • 1945 - 2001

En 1945, deux unions nationales voient le jour, l'Union nationale des coopératives agricoles de céréales (UNCAC) et l'Union Nationale des Coopératives Agricoles d'Approvisionnement (UNCAA pour l'approvisionnement). Ce sont les deux premières unions de coopératives créées, dites du « boulevard Saint-Germain » où se trouvent leur siège à Paris.

Union des coopératives agricoles InVivo

  • FDMSP520
  • Corporate body
  • 2001 - Présent

Le groupe InVivo est né en 2001 de la fusion des deux premières unions nationales de coopératives, de collecte et d'approvisionnement :

  • Union générale des coopératives agricoles d'approvisionnement (UNCAA) créée en 1945, qui lance en 1977 l'enseigne de distribution nationale Gamm Vert comptant 1050 magasins et devenue enseigne française n° 1 de la distribution verte. En 1992, la division productions animales de l'Union des coopératives agricoles d'aliments du bétail (UCAAB, créée en 1951) intègre l'UNCAA.

  • SIGMA issue de la fusion en 1990 entre l'UGCAF et l'UNCAC. Cette union dans le domaine des céréales et des semences a pour objectif de fédérer les forces coopératives céréalières pour aborder les marchés internationaux. Les activités agrofournitures de l'UGCAF ne sont pas concernées par cette fusion et sont reprises par l'UNCAA.

En octobre 2007, InVivo devient l'actionnaire majoritaire d'Evialis, fabricant d'aliments pour animaux d'élevage, fournisseur de prémix et de services mais aussi de produits de santé et d'hygiène. En juillet 2015, il crée sa filière vin InVivo Wine.

InVivo est en 2017 le premier groupe coopératif français avec un réseau de 220 coopératives sociétaires, 9 200 collaborateurs, 4 pôles d'activités (agriculture, nutrition animale, bétail, vin), une présence internationale dans 31 pays (14 en Europe, 5 sur le continent américain, 2 en Afrique, 10 en Asie) et un chiffre d'affaires de 6,4 milliards d'euros. « Il se donne pour mission de redonner à l'agriculture et à la coopération agricole françaises toute leur place dans la chaîne de valeur alimentaire mondiale, dans le respect de la planète et des hommes. »

Union coopérative agricole de Loir-et-Cher

  • FDMSP00090
  • Corporate body
  • 1955 - 1997

L'histoire de la constitution de l'Union coopérative agricole est un élément crucial pour faciliter la compréhension du fonds . Cette histoire se déroule en deux temps. En 1921, la première association appelée " Union des associations agricoles de Loir-et-Cher " voit le jour. Il s'agit d'une première ébauche de coopérative permettant de rassembler les moyens de production et l'approvisionnement des associations agricoles communales. Dès 1929, l'Union s'installe rue des Fourneaux à Blois. En 1941, une première subdivision apparaît, la loi du 2 décembre 1940 obligeant la séparation des fonctions syndicales et économiques de toutes les associations. Ainsi, L'Union des associations agricoles de Loir-et-Cher se divise en Coopérative d'approvisionnement des associations agricoles de Loir-et-Cher et en Union des associations et coopératives de Loir-et-Cher. Dans un second temps, les agriculteurs du département constituent dès les années trente des associations appelées " Coopératives de vente " afin d'organiser l'écoulement des stocks de production via des magasins et des silos de stockage. Elles sont au nombre de sept : La Coopérative de vente d'Ouzouer-le-Marché, celle du canton de Mer, du Vendômois, du Val-de-Loir, la coopérative meunerie/boulangerie des côtes du Cher et l'Union des producteurs de la Vineuil Saint-Claude. Enfin, la troisième branche qui compose l'Union est celle du Syndicat des producteurs de Semences de Beauce, qui se charge de distribuer les semences aux agriculteurs. C'est de cette dernière structure que l'Union héritera son logo, le Semeur. En 1955, l'ensemble de ces coopératives sont réunies sous l'appellation " Union " pour des raisons d'organisation mais aussi parce qu'elles étaient toutes installées dans un même immeuble, place Jean Jaurès à Blois. La fusion offrait en outre la possibilité de simplifier l'organisation des activités. L'Union, coopérative agricole de Loir-et-Cher (appelée également " Union-Blois ") met en place des sections géographiques, héritées des anciennes coopératives de vente, et des services (appelés ponctuellement secteurs). Ils sont multiples : approvisionnement, matériel, céréales, fruits-légumes-conserves, semences, élevages et aliments du bétail. Ils sont complétés par un service administratif et un service technique et entretien. Avec cette nouvelle structure, l'ensemble de chaîne de production est contrôlée par une seule entité. Très vite après la fusion, les dirigeants de la coopérative ont eu la volonté de diversifier leurs activités, par la constitution de filiales ou bien par le rachat partiel voire total d'autres entreprises. Secteur Approvisionnement : - Achats : 1990 : Sogaimex, Progelati. - Filiales : 1972-1990 : S.I.C.A. Unicentre. Secteur Céréales : - Achats : 1986 : Société Bionnet. 1986 : Société de stockage et de conditionnement du Berry (SCB). 1986 : Établissement Simonneau - Filiales : 1971 : Unigrains, Sofiproteol. Secteur Légumes-Conserverie : - Achats : 1950 : Conserverie Gresle à Contres. 1960-1964 : Conserverie Blondeau à Selles sur Cher. 1960-1966 : Conserverie des Murs à Vendôme. 1992 : Participation au capital de la société anonyme (SA) Maingourd (20%). - Filiales : 1960 : Constitution de " Paysans de France " 1961 : Mise en place de la Société nationale d'études " Uniconserves " qui devient en 1962 la Société d'intérêt collectif agricole (SICA), SA, Société de vente et d'approvisionnement (SAV) " France Uniconserves " (FUC). 1964-1992 : Fusion de la FUC avec l'Union production et vente qui permet de créer la filiale Coopérative générale des conserves (CGC). 1978-1992 : Création des " Conserves du Blaisois " (SICA, SA). Secteur Aliments du bétail et élevages : - Achats : 1968-1980 : Participation à la Sedov. 1978 : Participation à la Secav et à Socapor. 1986 : Participation à la Société Pellé et à Agena. 1989 : Participation à Orléans Viande. - Filiales : 1973-1980 : Constitution d'Avicentre avec la Franciade. Secteur Semences : - Filiales : 1971-1989 : Création du Groupement d'intérêt économique (GIE) France Canada Semences qui devient une Société Anonyme en 1976. 1979-1987 : Mise en place du GIE Épi de Bresse. 1981 : Constitution du Groupe Agricole. 1982 : Création du GIE Épi de France. 1984-1988 : Constitution de la SICA Union-Nickerson (SUN). 1985 : Hybriblé. 1986 : Adhésion au GIE Pollen. 1988 : SA Union Blois Semences (UBS). Après plusieurs secousses, une véritable crise s'abat sur l'Union à la fin des années quatre-vingt. En effet, au cours de l'exercice 1986-1987, l'Union se lance dans un grand programme d'investissement de plus de 71 millions de francs alors que, dans le même temps, les différents secteurs enregistrent des résultats plus que médiocres. De lourdes pertes financières sont enregistrées à la fin de l'année 1987, dans un climat économique peu favorable. Par la suite, la décision prise par Gérard de Coucy, directeur général, de vendre la filiale France Canada Semences entraîne une " crise de confiance " avec les administrateurs de l'Union. Un premier plan de restructuration est alors mis en place en 1987-1988, suivi d'un second en 1992 lors du rachat par la coopérative Le Dunois. Il est intéressant d'observer que les seules photographies d'Assemblée générale et d'Assemblée de section ont été prises à ces deux dates. A partir de 1992, l'Union et la coopérative Le Dunois coexistent ensemble sous le nom de l'Union coopérative Valbeauce. Par la suite, en 1997, lorsque la Franciade fusionne avec cette nouvelle entité, les dirigeants décident de créer Agralys. L'Union et la Franciade composent alors une des filiales d'Agralys, Ligéa.

Triskalia

  • FDMSA00630
  • Corporate body
  • 2010 - 2020

Triskalia est une coopérative agricole bretonne née en octobre 2010 de la fusion de trois coopératives (Coopagri Bretagne qui trouve ses racines en 1911 avec la fondation de l'Office central de Landerneau, la coopérative des agriculteurs du Morbohian née en 1933, l'Union éoylis issue du regroupement en 2003 des coopératives d'Ouphine, d'Ynal et Trieux, créées en 1945, en 1946 et 1950). En fusionnant avec le Groupe d'Aucy en 2020 elle prend le nom d'Eureden.

Syndicat agricole de Prades

  • FDMSA00480
  • Corporate body
  • 1919 - ?

La coopérative du Syndicat agricole de Prades est fondée en le 1er octobre 1919 par Emmanuel Glory et est enregistrée le 3 septembre 1920 au Registre du commerce de la ville. Le siège social du Syndicat est situé à l’origine avenue de la gare à Prades. Il s’agit d’une société de négoce pour l’achat et la vente en commun, entre des propriétaires de Prades, de produits agricoles et engrais. Le Syndicat agricole gère donc les achats, les ventes, les expéditions et les livraisons de marchandises agricoles, notamment les pommes de terre, entre différents propriétaires. Le Syndicat s’intéresse également de près au commerce et à la diffusion de produits phytosanitaires pour les cultures.

Société fruitière du Chaumet

  • FDMSA00381
  • Corporate body
  • Inconnues

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Société fruitière de Menthonnex

  • FDMSA00382
  • Corporate body
  • Inconnues

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Société de coopérative laitière de Lepuix-Delle

  • FDMSP00432
  • Corporate body
  • 1928 - 1973

Victor Sinelet et Xavier Favez, tous deux cultivateurs à Lepuix, créent une société de coopérative agricole le 28 décembre 1928 dont le siège est établi à la mairie de Lepuix. Cette société prend la dénomination de « Société Laitière Coopérative de Lepuix-Delle » et a pour objet la mise en commune du lait fourni par les sociétaires pour la fabrication et la vente du fromage.

Les éléments qui suivent ont été rédigée par monsieur Joseph Favez en 2013 :

Le nombre de sociétés a atteint le maximum de quarante. Les plus petits producteurs n'avaient qu'une ou deux vaches laitières et étaient de ce fait parfois des fournisseurs intermittents.

Avant que soit créée la coopérative, un laitier privé avait construit une fromagerie qui fabriquait du gruyère. Mais quand la vente de lait n'était plus rentable, il mettait son lait sur wagons en gare de Friesen, mais il allait au cabaret et n'était pas toujours rentré pour recevoir la traite du soir. Cet artisan avait un fils, Ernest, qui avec le lait des dissidents, avait créé une fabrication de fromage genre munster qu'il vendait à son domicile ou sur les foires et marchés.

Après 1941, quand la gouvernement de Vichy eut mis en place sa politique, c'est la coopérative qui devait recevoir toute la production de lait. Les combats de la Libération provoquèrent la destruction de plusieurs fermes et la diminution de la production qui mit plusieurs années pour revenir au niveau de 1940.

Lorsque le fromager fut parti en retraite, il ne fut plus possible de recruter une personne compétente pour assurer le service et la coopérative laitière cessa définitivement son activité le 12 novembre 1973.

Société coopérative fruitière chez Corbex

  • FDMSA00385
  • Corporate body
  • Inconnues

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de Toulouse

  • FDMSP00060
  • Corporate body
  • 1907 - 1987

La Société coopérative des producteurs de violettes de Toulouse, née en 1907, est devenue Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de Toulouse-Lalande dans les années 1940. Dès ses débuts, elle mène en parallèle les deux activités, florale et maraîchère. Sa dissolution survient en 1983 et sa liquidation définitive en 1986-1987.

Société coopérative de reconstruction agricole et rurale « La Renaissance agricole »

  • FDMSP00347
  • Corporate body
  • 1946 - 1973

La Société coopérative de reconstruction agricole et Rurale La Renaissance agricole, dont la constitution paraît au Journal officiel le 18 août 1948, est formée entre les sinistrés ayant droit, au titre de la loi du 28 octobre 1946, à indemnité pour réparation de dommages immobiliers de nature agricole ou rurale. Son siège est fixé à Boulogne-sur-Mer au 21, boulevard Auguste-Mariette.
L’article 9 de la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre prévoit que seuls sont indemnisables :

  • les immeubles et locaux d’habitation,
  • leurs dépendances ainsi que les biens meubles d’usage courant ou familial,
  • les biens immeubles et meubles corporels affectés : à un usage agricole, industriel, commercial ou artisanal ou à l’exercice de toute autre profession ; à un usage cultuel, social ou culturel ; à un service public.
    Les sociétaires remplissent un bulletin d’adhésion, contenant la désignation des biens à reconstituer, le cas échéant, le montant des décisions évaluatives qui ont été prises à leur égard et fournissent tous renseignements sur la nature des travaux à exécuter ainsi que sur les sommes dues par eux ou qui leur sont réclamées pour travaux antérieurement effectués.
    Pour les travaux de reconstruction, la Société coopérative de reconstruction travaille en collaboration étroite avec de nombreux architectes :
    Arras
    HUCHEZ Yves
    Avion
    HARDY Pierre
    Berck
    BORD Michel
    MICHEL César
    MONTVILLIER G.
    Boulogne-sur-Mer
    CHEVRIER Yves
    DELCOURT H.J.
    DUTHILLEUL Jean
    GROSBOIS Jean
    HOCHART Georges
    KNOBLOCH Michel
    LALOY Yves
    MERLIN Paul
    MORELLE Adr.
    RENARD Jacques
    SORIN André
    TARDIEU E. M.
    ZIGRAND A.
    Calais
    BOLLART Victor E.
    MALFOIS Albert
    MARTIN René
    SENEZ André
    La Madeleine (59)
    VOLLERY Charles
    Le Portel
    PIERRU
    POISSENOT Roger
    Lille (59)
    FLAVIEN A.
    LEFEBVRE Jean
    Montreuil-sur-Mer
    FACHON Georges
    Wimereux
    BONNARD François
    ROUSSELOT Raymond
    ROYBET Maurice
    TISSIER Marcel
    Wissant
    BRYGOO Raoul
    En 1968, M. Lorgnier du Mesnil, est chargé de liquider la Société Coopérative de Reconstruction Agricole et Rurale La Renaissance agricole à Boulogne-sur-Mer, sous le contrôle du Directeur Départemental de l’Équipement à Arras par M. Perdriau, Ingénieur réviseur de la Construction. Son action durera jusqu’au 27 février 1973, date de sa dissolution.

Société coopérative de la Fruitière vinicole d'Arbois

  • FDMSP00453
  • Corporate body
  • 1905 - Présent

En 1906, alors que le vignoble jurassien se redresse à peine de la crise du phylloxéra, les vins du midi lui assènent le coup de grâce par une concurrence impitoyable. Une grande partie des vignerons arboisiens décident alors d'une historique grève de l'impôt et de la mise en commun de leurs outils de vinification. Ils décident de combattre la mévente et la misère qui s'abat sur eux par la fabrication et la commercialisation communes des produits de leur récolte. Ils fixent ainsi trois objectifs : la rentabilisation de la production par la mise en commun des moyens de fabrication et d'échanges, l'amélioration de cette production par la confrontation des procédés de culture et de vinification, et par l'entraide, afin de pallier les difficultés que subissent certains d'entre eux.

Une Société coopérative civile de production de vins est fondée le 24 décembre 1905, et constituée par acte sous seing privé et assemblée générale le 4 janvier 1906. Ce sont vingt-six vignerons socialistes qui fondent ainsi la Fruitière vinicole d'Arbois, la deuxième coopérative de France. La Fruitière prend en charge l'intégralité de la fabrication des vins des vingt-six sociétaires qui s'engagent à apporter à la coopérative la totalité de leurs récoltes. Elle se charge ensuite de distribuer sur le marché les produits fabriqués et supprime ainsi la concurrence entre les vignerons, et la recherche, souvent désespérée, de nouveaux clients. Les vignerons s'engagent aussi, dans la mesure de leurs moyens, à fournir du matériel dont ils disposent (grands tonneaux, ustensiles de cave). Le personnel nécessaire aux travaux de vinification et de soins de la cave est choisi parmi les sociétaires.

Les membres de la Fruitière définissent de nouvelles normes de culture : le choix des terrains, le rendement à fournir et à ne pas dépasser (40 hectolitres à l'hectare), les procédés de taille et les méthodes de vinification. L'application de ces règlements oblige les vignerons à doter la Fruitière de statuts, d'un règlement intérieur et d'un conseil d'administration. Ce conseil a pour mission de prendre les dispositions nécessaires en vue du bon fonctionnement de la coopérative. Elle répartit les bénéfices entre les sociétaires au prorata des apports en quantité et en qualité. Mais c'est l'assemblée générale des sociétaires qui statue sur l'estimation, par catégorie, des vendanges des sociétaires, et fixe les prix de vente des vins afin d'éviter toute contestation postérieure. En 1912, la Fruitière acquiert la maison dite Maizier (ancienne fabrique de vins mousseux) et ses dépendances, bâties en 1818, afin d'y installer ses bureaux et ses caves de vinification. Le 15 mai 1936, Arbois devient la première AOC française pour ses vins et alcools. Entre 1948 et 1957, la fruitière accroît sa capacité de vinification en faisant installer 18 citernes de 130 hl, puis 8 citernes de 1400 hl. En 1962, elle achète une demeure du XIX e siècle (dite Château Béthanie) sise de l'autre côté de la route, et y transfère ses activités administratives. En 1969, devant l'exiguïté des locaux de production, un nouveau bâtiment servant de chais et de cuverie est construit derrière le château Béthanie. Il sera agrandi en 1974 puis en 1980. Naît la première "cuvée Béthanie" issue du mariage entre Chardonnay et Savagnin. En 1993, sur le site de la première cuverie, dans l'ancienne maison Maizier, en contre-bas du château, est créée la cave à Savagnin pour vin jaune, d'une capacité de 3000 pièces (fûts bourguignons de 228 litres).

En 2000, la création Château Béthanie passe en S.A.S (Société par actions simplifiées). Créée par la loi du 3 janvier 1994, c'est une formule plus souple de société - société de commercialisation des vins de la Fruitière vinicole d'Arbois, 100% filiale du groupe Fruitière. En 2005, la Fruitière vinicole d'Arbois fusionne avec le Caveau des Jacobins (cave coopérative de Poligny). En 2006, est célébré le Centenaire de la Fruitière vinicole d'Arbois. Les vignerons coopérateurs offrent à la ville d'Arbois la colonne "Sans Fin", en contre-bas du château Béthanie; œuvre d'art d’Étienne Bossu. Cent bouteilles seront emmurées dans le caveau du château Béthanie.

Aujourd'hui, la Fruitière Vinicole d'Arbois jouit d'une situation tout à fait privilégiée pour appliquer une politique de sélection des cuvées car elle dispose de volumes importants (plus d'un million de bouteilles sortent chaque année des caves et chais). Tous ses raisins sont récoltés sur l'ensemble de l'aire d'appellation définie par l'Institut National des Appellations d'Origine (INAO). Il n'y a pas de bons coteaux où elle ne soit pas implantée.Aussi, la qualité et la réputation des vins issus du château Béthanie font la fierté des vignerons coopérateurs de la Fruitière vinicole d'Arbois.

Les vignes, la cuverie, la commercialisation

La Fruitière vinicole d'Arbois compte, en 2009, 210 sociétaires qui exploitent 210 hectares en AOC Arbois (communes d'Arbois, Montigny-les-Arsures, Mesnay, Pupillin, Vadans, Villette-les-Arbois). Ce qui fait d'elle le second producteur du Jura et le premier producteur de trousseau (cépage rouge indigène du Jura), et savagnin (cépage du vin jaune). Les différents cépages de la Fruitière vinicole d'Arbois correspondent à :

  • trois vins rouges, le poulsard, sur 55 ha, le trousseau, sur 18 ha et le pinot, sur 14 ha
  • deux vins blancs, le chardonnay, sur 90 ha dont 15ha dédiés aux crémants, le savagnin, sur 35 ha.

Aujourd'hui, les vignerons s'inscrivent dans les contrats territoriaux d'exploitation (CTE). Ils développent des pratiques culturales au respect d'une agriculture raisonnée dans le souci permanent d'améliorer la qualité et la traçabilité des produits. La Fruitière vinicole dispose d'une cuverie d'une capacité de 40 000 hectolitres où sont produits chaque année plus d'un million de bouteilles, et depuis 1993, une cave à savagnin, pouvant contenir plus de 3000 pièces (l'une des plus grandes réserves de vin jaune du Jura).

Les AOC commercialisées par la Fruitière d'Arbois :

  • AOC Arbois blanc, rouge, rosé
  • AOC Côtes du Jura blanc et rouge
  • AOC Macvin du Jura
  • AOC Crémant du Jura
  • AOC Vin de paille

La Fruitière vinicole d'Arbois a toujours participé à un certain nombre de concours, de foires et de salons à travers la France, et jusqu'en Belgique. Ses points de ventes sont non seulement à Arbois, au siège, dans différents magasins d'Arbois et du Jura, mais aussi chez des revendeurs professionnels. La Fruitière vinicole d'Arbois est en effet membre d'une alliance Export dénommée "Vignerons d'en France", composée de caves issues de différentes régions viticoles. Elle vend également sa production par correspondance dans le monde entier.

La Marcotte

En 1968 fut installé, place de la Liberté à Arbois, un bar-restaurant par onze sociétaires, dont neuf vignerons, la Fruitière vinicole, et la Coopérative fromagère d'Arbois. Cette installation faisait suite à l'ouverture d'un premier point de vente en 1961 à Arbois, puis en 1965, au siège de la coopérative. Devant les résultats intéressants enregistrés, la coopérative vinicole envisagea alors de créer cette nouvelle forme de publicité et de vente plus originale. Le but étant de promouvoir les vins et produits dérivés du terroir d'Arbois. C'est avec un capital de 20 000 francs, constitué des 200 parts des sociétaires, dont 98 détenues par la Fruitière vinicole, que l'ouverture de La Marcotte put avoir lieu.Mais suite à un déficit reconnu dans la gestion de la S.A.R.L, La Marcotte dut fermer provisoirement ses portes au cours du mois d'août 1969. Elle continua ensuite d'être gérée sous une tout autre formule, pour permettre de rentabiliser le matériel et ses installations.En 1976, La Marcotte n'était toujours pas radiée du registre du commerce, mais mise simplement "en sommeil".

Société coopérative agricole du bassin laitier d'Avignon (SCALACTA)

  • FDMSP00572
  • Corporate body
  • 1943 – 1986

Depuis la Seconde Guerre mondiale, cette coopérative regroupait une grande partie des producteurs laitiers de la région d'Avignon, elle jouait donc un rôle économique important jusqu'à la fin des années 1970 dans la région. Le 7 février 1973, la Cour de Cassation rejette le pourvoi formé contre l'arrêt rendu du 8 juillet 1971 par la cour d'appel de Nîmes, décidant la cessation des activités de la Société coopérative agricole du bassin laitier d'Avignon (SCALACTA).

Société coopérative agricole d'Eure-et-Loir

  • FDMSP00054
  • Corporate body
  • 1960 - Présent

Le 1er juillet 1886, Louis-Charles Vinet et Charles Egasse, grands propriétaires secondés par quelques personnalités du monde agricole local, s’associent à Charles-Victor Garola, jeune titulaire de la chaire d’agronomie départementale depuis 1882, pour fonder le syndicat agricole de l’arrondissement de Chartres, quelques mois après la création de ceux de l’arrondissement de Dreux et de Châteaudun. Ces notables éclairés s'étaient donné pour but de défendre l'agriculteur contre une pression commerciale toujours plus forte, les poussant à augmenter leur production, notamment à l'aide des engrais alors en pleine expansion. Pour cela, il était donc nécessaire de les former à la compréhension de la nature des sols et à l’emploi des fertilisants afin de produire le meilleur rendement possible pour leurs terres. Le 10 juillet 1909, les syndicats de Chartres et Châteaudun fusionnent et s’étendent à l’arrondissement de Nogent-le-Rotrou. Enfin, en 1928, le syndicat de Dreux les rejoint pour former le Syndicat agricole départemental d’Eure-et-Loir (SADEL). Il s’agit alors d’une part d’un organisme d’étude étroitement lié historiquement à la station agronomique du département et d’autre part d’un organisme de défense des intérêts économiques et agricoles de ses membres. Toujours dirigé par des notables locaux épris de progrès, telle la famille Benoist, le syndicat se démocratise véritablement à cette époque. Il développe le crédit et la mutualité agricole et crée, entre 1932 et 1943, des filiales sous forme de coopératives destinées à la fois à l’achat et à la vente de céréales et de semences, mais aussi à l’achat des engrais et autres matières premières nécessaires à l’agriculture. Dans l’immédiat après-guerre, les intérêts généraux de l’agriculture française sont pris en main par de puissants syndicats nationaux comme la Confédération générale de l’agriculture (1945-1953), rapidement évincée par l’une de ses branches, l’actuelle FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles). Les syndicats locaux recentrent alors leurs activités sur leurs coopératives qui, en Eure-et-Loir, fusionnent progressivement dans les années 1960 pour former, à la fin de cette décennie, la Société coopérative agricole d’Eure-et-Loir (SCAEL). Elle devient alors rapidement l’une des premières coopératives céréalières française. Elle est, en 2020, présente à tous les stades de la filière céréales, de la semence à l’exportation.

Société coopérative agricole de panification de Bernay

  • FDMSP00036
  • Corporate body
  • 1934 - 1988

La société coopérative agricole de panification de Bernay prend cette forme et dénomination en 1934. Son siège social se situe à Bernay, dans les locaux de la société. Son objet est de transformer en pain tout ou partie de la farine du blé fourni par les associés, ainsi que de vendre les blés provenant des exploitations de ces mêmes associés. Le conseil d'administration est composé de six membres nommés pour un an. Il a les pouvoirs de gestion et d'administration, gère d'une façon générale toutes les affaires et pourvoit à tous les intérêts sociaux. On trouve dans les archives de cette société un second livret, vierge, concernant les statuts et imprimé en 1947. La liquidation de la société de panification a eu lieu en 1988, comme le confère le compte-rendu de réunion du 24 mars 1988.

Société coopérative agricole de déshydratation de Berneuil-sur-Aisne

  • FDMSP00335
  • Corporate body
  • 1968 -1976

Créée en 1968, la Société coopérative agricole de déshydratation de Berneuil-sur-Aisne utilise l’unité de déshydratation de la sucrerie de Berneuil pour la luzerne. Elle est dissoute le 14 janvier 1977 suite à la décision de l’assemblée générale extraordinaire du 25 mars 1976.

Société coopérative agricole de culture mécanique betteravière de la région de Berneuil-sur-Aisne

  • FDMSP00334
  • Corporate body
  • 1946 - 1987

Créée en 1946, la Société coopérative agricole de culture mécanique betteravière de la région de Berneuil-sur-Aisne a pour but de faciliter pour ses membres la culture mécanique de la betterave, la mise au point, le contrôle, l’entretien et la répartition de leurs matériels, machines et instruments agricoles. Ses membres doivent être agriculteurs et exploiter des terres dans la circonscription territoriale correspondant au rayon d’approvisionnement de la sucrerie de Berneuil-sur-Aisne et qui s’étend dans les cantons de Compiègne, Attichy, Vic- sur-Aisne, Villers-Cotterêts et Coucy-le-Château. La société est dissoute en 1987.

Office Central

  • FDMSP00628
  • Corporate body
  • 1911 - 1960

Dès la fin du XIXe siècle, les agriculteurs prennent conscience du besoin d’une organisation
professionnelle : qu’il s’agisse de s’assurer contre les risques, de mieux acheter ou de mieux vendre et de mieux financer leurs travaux. L’aristocratie foncière participe à ce mouvement dans le but de mieux organiser les campagnes.
L’Office Central des œuvres mutuelles agricoles naît en 1911, à Landerneau : c’est une coopérative
aux multiples services. Par le biais de syndicats et de « dépôts » locaux, il approvisionne les agriculteurs en grains, semences et matériel, proposant en outre de nombreux services tels que mutuelles contre l’incendie, contre la mortalité du bétail et les accidents du travail, caisses d’assurances sociales et de
crédit mutuel. L’esprit coopératif a toujours été prépondérant, solidarité et mutualisme sont les principes qui se retrouvent dans la devise de l’Office Central : « Unir, Servir, Défendre ». L’Office Central accompagne les programmes scolaires afin de donner aux enfants le goût d’un métier. Il contribue également à la création de l’école d’agriculture du Nivot à Lopérec.
Son siège s’installe à Landerneau car la ville occupe une position centrale et se trouve à la jonction des lignes de chemin de fer Quimper-Brest et Brest-Morlaix. C’est également une ville de foires et de marchés, un lieu de rencontre de la ville et de la campagne. En 1911, le Conseil d’Administration de l’Office Central se réunit dans la salle de l’Hôtel Raould, quai de Léon à Landerneau. Quelques mois plus tard, les réunions ont lieu dans un nouvel immeuble sur les bords de l’Élorn. Le bâtiment est appelé Ty Kenta, ce qui signifie la Maison Première.
Les personnages qui jalonnent l’histoire de l’Office Central sont nombreux mais seulement cinq hommes
ont présidé à sa destinée :

  • Augustin de Boisanger
  • Hervé Budes de Guébriant
  • Hyacinthe Belbléoc’h
  • René de Foucaud
  • Jos Le Breton
    Figure emblématique, Hervé Budes de Guébriant (1880-1972) assure la présidence de l’Office Central pendant 37 ans, de 1919 à 1956. Il est également président de la Chambre d’Agriculture du Finistère de 1924 à 1958 et premier président de l’Union Centrale des syndicats des agriculteurs de France en 1933. Originaire de Saint-Pol-de-Léon, cet ingénieur agronome est un fervent militant du catholicisme social. Il fonde une caisse d’assurance agricole dans sa ville natale avant de présider l’Office Central, après la Première Guerre mondiale. Incarnation du corporatisme paysan de la première moitié du XXe siècle, il en fait un des organismes agricoles les plus puissants du pays. Au terme de son mandat de président, il y conserve néanmoins une influence déterminante jusqu’à sa mort. Les piliers de son idéologie se résument en trois points : mutualité, coopération, développement. Le fonds conservé aux archives de Landerneau comprend une part très importante de la correspondance du comte de Guébriant.
    À la fin de la Première Guerre mondiale, l’Office Central organise avec le soutien de l’Église, le
    déplacement massif et l’installation de milliers de ruraux en manque de terres et leur installation dans d’autres régions. 2 500 familles, soit 15 000 personnes, émigrent entre les deux guerres et jusque 1950. L’exode s’avère difficile pour les Bretons. En effet, la Dordogne est le pays du métayage, du maïs, de la vigne et du tabac, alors que la Bretagne est une région de fermage et de blé. Hervé de Guébriant se rend à de multiples reprises en Dordogne à la rencontre de ces Bretons.
    Dès 1927, l’Office Central entreprend une action de formation et d’information permanente envers ses adhérents. Pour cela, il publie un bulletin bi-mensuel « Ar Vro Goz » qui se traduit par « Le Vieux Pays ». Créé à l’occasion de la fusion des unions syndicales du Finistère et des Côtes-du-Nord, il devient le plus important journal syndical de France, en 1937. Il diffuse les nouvelles lois ou circulaires administratives concernant l’agriculture et toute l’actualité économique et sociale. Son successeur après la Libération est le journal « Le Paysan breton ». Depuis 1976, chaque organisation de l’Office Central y a une ou plusieurs pages. Le fonds conservé à la Ville de Landerneau conserve une collection quasi-complète de ce journal jusque 1994. Si le nom d’Office Central est désormais moins connu, les noms des grandes sociétés qui en sont issues nous sont familiers et sont attachés à cette histoire tels que : Euredenn, le Crédit Mutuel de Bretagne, Groupama et la MSA.

Minoterie coopérative agricole de Riolet-Saujon

  • FDMSP00035
  • Corporate body
  • 1929 - ?

Moulin à blé appartenant à la famille Plisson, vendu en 1921 à la coopérative agricole de Saujon. Cette dernière le fait reconstruire et le transforme en minoterie en 1929, avec une capacité d'environ 110 quintaux par jour. La cessation d'activité remonte aux environs de 1960, et les bâtiments ont été par la suite transformés en auberge, puis en logements.

MARTIN, Maurice

  • FDMSP00211
  • Person
  • 1865 - 1943

La famille Martin
Depuis 1782, la famille Martin est établie à Busy, petite commune située à 12 km au sud–ouest de Besançon, dans le canton de Boussières. Jacques Martin, plus tard cofondateur du comice agricole de Busy, s’y marie en 1801 avec Louise Guignard, fille d’un maître de poste, qui y possède alors un relais de chevaux. Agriculteur éclairé (dès 1795, il entreprend de semer de la luzerne à Busy), il loue à partir de 1805, sur le plateau qui domine le village, la ferme de la Grange–Rouge. Il en fait rapidement une exploitation réputée. Plus tard, au moment de la construction de la RN 83 allant de Strasbourg à Lyon, il construit un peu plus bas, à proximité de la route, une maison, où il installe un véritable relais de poste. Cette auberge, ouverte en 1839, par la suite appelée « le Comice », est toujours visible au bord de la nationale au lieu–dit du même nom. Il meurt le 31 août 1845. Son fils, Antoine Auguste Martin, né en 1815, épouse Irma Monique Mourot. De cette alliance naissent trois enfants, dont le plus jeune, Maurice, succède à son père à la tête de l’exploitation agricole. L’essentiel du présent fonds est composé des archives de ce dernier.

Maurice Martin (1865-1943)
Tout comme son père et son grand-père, il est, lui aussi, un passionné et un adepte du progrès en matière agricole. Il tient ainsi pendant plus de quarante ans une place importante dans les différents milieux agricoles, cumulant les responsabilités en matière d’associations et de mutuelles agricoles tant au niveau local que régional. Pionnier de l’organisation corporative en Franche-Comté, il est lui-même à l’origine, comme on le voit dans le tableau ci-dessous, d’un certain nombre d’associations locales voire régionales ; il continue certes à gérer l’exploitation familiale au Vernois, secondé à partir de 1914 pas ses fils, Jacques, puis André, qui la prennent progressivement en main, mais son intérêt se porte essentiellement sur les affaires publiques (commune, conseil paroissial, caisse régionale incendie, mutualité, Banque de France, etc.)

Les fruitières des Bornes

  • FDMSA00380
  • Corporate body
  • 2004 - Présent

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Laiterie de Fontbouillant à Montguyon

  • FDMSP00031
  • Corporate body
  • 1903 - ?

Cette laiterie était située à Fontbouillant dans la commune de Montguyon, arrondissement de Jonzac en Charente-Maritime.

Cette société coopérative a été fondée en 1903 ; elle a pris la dénomination de laiterie coopérative de Fontbouillant ; elle avait pour objet la fabrication du beurre avec le lait provenant exclusivement des exploitations de ses adhérents et la vente de tous les produits et sous-produits du même lait.

Sa cessation d'activité date des années 1960 après son rachat par la laiterie coopérative de Baignes (Charente).

Laiterie coopérative de Saint-Martin-de-la-Coudre

  • FDMSP00029
  • Corporate body
  • 1890 - ?

Cette laiterie était située à Saint-Martin-de-la-Coudre, dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély en Charente-Maritime.

Cette société coopérative a été fondée le 25 février 1890 ; elle a pris la dénomination de laiterie coopérative de Saint-Martin-de-la-Coudre ; elle a pour objet la fabrication du beurre avec le lait provenant exclusivement des exploitations de ses adhérents et la vente de tous les produits et sous-produits du même lait.

Laiterie coopérative de Landes

  • FDMSP00028
  • Corporate body
  • 1903 - ?

Cette laiterie était située à Landes dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély en Charente-Maritime.

Cette société coopérative a été fondée en 1903 ; elle a pris la dénomination de laiterie coopérative de Landes ; elle a pour objet la fabrication du beurre avec le lait provenant exclusivement des exploitations de ses adhérents et la vente de tous les produits et sous-produits du même lait.

La première laiterie de Charente-Maritime a été créée à Chaillé en 1888 par Eugène Biraud.

HAVARD, Paul

  • FDMSP00204
  • Person
  • 1924 - Présent

Originaire de Dourdain.
C'est par l'intermédiaire de M. Havard que le Département a reçu en dépôt les archives de la Fédération nationale des CUMA (127 J, convention de dépôt du 1er décembre 2000) et de Fédération départementales d¿Ille-et-Vilaine des CUMA (128 J, convention de dépôt du 24 janvier 2001).

GUEBRIANT de, Hervé Budes

  • FDMSA00629
  • Person
  • 1880 - 1972

Figure emblématique, Hervé Budes de Guébriant (1880-1972) assure la présidence de l’Office Central pendant 37 ans, de 1919 à 1956. Il est également président de la Chambre d’Agriculture du Finistère de 1924 à 1958 et premier président de l’Union Centrale des syndicats des agriculteurs de France en1933. Originaire de Saint-Pol-de-Léon, cet ingénieur agronome est un fervent militant du catholicisme social. Il fonde une caisse d’assurance agricole dans sa ville natale avant de présider l’Office Central, après la Première Guerre mondiale. Incarnation du corporatisme paysan de la première moitié du XXe siècle, il en fait un des organismes agricoles les plus puissants du pays. Au terme de son mandat de
président, il y conserve néanmoins une influence déterminante jusqu’à sa mort. Les piliers de son 5 idéologie se résument en trois points : mutualité, coopération, développement. Le fonds conservé aux archives de Landerneau comprend une part très importante de la correspondance du comte de
Guébriant.

GLORY, François

  • FDMSP00479
  • Person
  • 1894 - 1988

François Glory est né le 31 août 1894 à Corbères-les-Cabanes dans les Pyrénées-Orientales. Il s’engage politiquement auprès de René Manaut, député de gauche radicale à partir des années 1920. Il suit et prépare les différentes campagnes électorales de ce dernier dans le département et à Prades. Il exerce ensuite la fonction de chargé de mission au Cabinet du sous-secrétaire d’État à l’Intérieur par arrêté ministériel du 17 janvier 1930 jusqu’au mois de décembre de la même année, poste durant lequel il est l’attaché de René Manaut. François Glory fait carrière au sein de l’administration publique française. Il obtient un poste d’Inspecteur départemental des assurances sociales des Pyrénées-Orientales par arrêté ministériel du 15 avril 1931. François Glory décède à Perpignan le 15 mai 1988.

GLORY, Emmanuel

  • FDMSP00478
  • Person
  • 1864 - 1936

Emmanuel Joseph Jacques Glory est né le 8 octobre 1864 à Rodès dans les Pyrénées-Orientales. Il est le fils de François Glory, cultivateur dans la même localité et de Marie Guiry. Il épouse Martine Verdaguer le 21 mai 1893 à Corbère-les-Cabanes. Il poursuit une carrière d’officier d’administration dans le génie militaire, avant d’exercer différentes fonctions dans le milieu agricole à Prades. Il fonde le Syndicat agricole de Prades en 1919 et y exerce la fonction de directeur jusqu’à sa démission en 1933, période à partir de laquelle il s’installe à son propre compte en tant que négociant en produits agricoles en créant l’entreprise du « Service d’écoulement des produits du sol ». Emmanuel Glory décède le 15 octobre 1936 à Prades.

GAY (Famille)

  • FDMSP00386
  • Person
  • Inconnues

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Quatre sociétés fruitières, fondées par la famille Gay, se sont succédé à Vulbens. La première, créée le 16 mai 1811 par Pierre-François Gay, prend place dans un bâtiment de la ferme du château. La deuxième, toujours au château, est fondée le 30 janvier 1847 par le fils du précédent, François-Antoine Gay. Elle cesse son activité le 25 mars 1851. La troisième, constituée par Bernard Gay le 10 mai 1858, s'installe dans des locaux acquis par ce dernier. L'homme est également à l'initiative de la quatrième société le 9 janvier 1876. À la fin de cette année se termine la construction d'une fruitière et d'un poids public. Une porcherie est également annexée. La société semble fonctionner jusqu'en 2003.

Bernard Gay créé également une fruitière à Menthonnex-sous-Clermont le 27 février 1889. Elle est mise en service le 1er mai de la même année. Elle est vendue après la Première Guerre mondiale.

Fruitière de chez Pralet

  • FDMSA00384
  • Corporate body
  • Inconnues

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Fruitière d’Arbusigny

  • FDMSA00383
  • Corporate body
  • Inconnues

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Fédération viticole de Saône-et-Loire

  • FDMSP00369
  • Corporate body
  • Inconnues

La coopérative viticole en pleine expansion malgré les contingentements d'après guerre s'est largement structurée et fédérée depuis 1935-1937. Les caves coopératives et les distilleries coopératives ont joué un rôle capital en ce qui concerne la qualité des vins. Elles ont contribué par le biais de leurs fédérations à la résistance devant la mévente et les baisses de prix, par l'échelonnement des ventes et de la distillation, soulageant un marché encombré (métropole et Algérie). Pendant et après la deuxième guerre mondiale, les interventions tenaces et répétées de leurs responsables professionnels auprès du monde politique à tous les niveaux ont permis à ceux-ci de devenir des partenaires obligés et influents pour la défense des intérêts de la profession tant sur le plan matériel (contingentements) social que pour la fixation des prix.

Fédération nationale de la coopération agricole

  • FDMSA00095
  • Corporate body
  • Inconnues

Dans les années 1970, suivant l'exemple de tentatives embryonnaires réalisées avant la seconde guerre mondiale, est créé, dans l'ouest de la France, un réseau de coopératives salicoles de base qui couvre les secteurs de la presqu'île guérandaise et du Morbihan, l'île de Noirmoutier, le littoral vendéen, la Charente-Maritime ; ces coopératives sont regroupées au sein de la Fédération nationale des coopératives de producteurs de sel de l'Atlantique, elle-même affiliée à la Fédération nationale de la coopération agricole et au Comité des salines de France et d'outre-mer. Ce dernier, avec l'appui du ministère de l'Agriculture et de ces différents organismes professionnels, prend vite une autorité considérable et une place importante sur le marché du sel

Fédération des caves coopératives du Var

  • FDMSP00412
  • Corporate body
  • Inconnues

"La Fédération des Caves Coopératives du Var représente les 42 caves coopératives du département, qui regroupent 3521 vignerons coopérateurs.
Elle est composée d'une équipe administrative de 3 salariées et d'un conseil d'administration.
La Fédération a pour but de premier de défendre les intérêts des caves coopératives en tenant compte de leurs spécificités :

  • Une gouvernance démocratique : un homme = 1 voix,
  • Le mutualisme,
  • La solidarité intergénérations,
  • Des statuts juridiques propres,
  • La coopérative est le prolongement de l'exploitation de chaque adhérent.
    Au niveau local, la Fédération représente un interlocuteur privilégié des différentes administrations et sert également d'intermédiaire entre ces dernières et les caves. Ce faisant, elle harmonise les actions des caves du département pour avancer ensemble vers toujours plus de qualité et d'innovation dans le respect de l'environnement.
    Au niveau national, l'avenir des droits de plantation est menacé. Si rien n'est fait au 1er janvier 2016, ils seront libéralisés. Toute la production viticole française s'est rassemblée pour défendre cet outil de régulation.
    Si c'est surtout par le biais de la structure nationale que la Fédération a pris part au débat, une action a été menée au niveau local. De nombreuses caves ont sollicité leur mairie pour que des délibérations soient votées en faveur du maintien des droits de plantation. Il est à souhaiter que toute cette mobilisation permettra d'éviter ce tournant libéral, qui serait dramatique pour l'avenir de la viticulture.
    En parallèle de son travail d'accompagnement, la Fédération propose des formations sur diverses thématiques : social, cahier des charges d'appellation, sécurité en cave, économie. Cela permet aux caves de remettre à jour régulièrement leurs connaissances mais aussi d'acquérir de nouvelles compétences.
    La Fédération suit de très près les évolutions juridiques et sociales afin de permettre aux caves coopératives de se mettre en conformité le plus rapidement. Tout au long de l'année, elle répond aux nombreuses questions des caves et organise des formations sur ces thèmes.
    L'environnement est également au cœur des préoccupations des caves et nous travaillons en collaboration avec la Chambre d'Agriculture sur ce sujet. Des aires de rinçage collectives pour les pulvérisateurs seront ainsi prochainement mises en place.
    D'autres grandes actions sont menées de front telles que la mise en place d'indicateurs économiques afin que les caves puissent évaluer leurs performances.
    Avec les professionnels du tourisme et l'ensemble des acteurs de la filière vin, la Fédération s'est impliquée dans le projet oenotouristique de la Routes des Vins de Provence: un exemple de réussite pour la filière.
    En collaboration avec la Chambre d'Agriculture, la Fédération a travaillé sur le développement de la signature Terres du Var, qui vise à promouvoir des produits locaux de qualité. Le réseau des caveaux des coopératives servira de relais pour distribuer les produits Terres du Var.
    Pour promouvoir plus spécifiquement la coopération, la Fédération organise chaque année une opération de communication estivale entre le 1er juillet et le 31 août, pour mettre en avant les valeurs de la coopération. " (texte tiré du site de la Fédération des Caves Coopératives du Var sur www.lescavescoopduvar.fr/?)

Fédération des caves coopératives de Saône-et-Loire

  • FDMSP00370
  • Corporate body
  • Inconnues

La coopérative viticole en pleine expansion malgré les contingentements d'après guerre s'est largement structurée et fédérée depuis 1935-1937. Les caves coopératives et les distilleries coopératives ont joué un rôle capital en ce qui concerne la qualité des vins. Elles ont contribué par le biais de leurs fédérations à la résistance devant la mévente et les baisses de prix, par l'échelonnement des ventes et de la distillation, soulageant un marché encombré (métropole et Algérie). Pendant et après la deuxième guerre mondiale, les interventions tenaces et répétées de leurs responsables professionnels auprès du monde politique à tous les niveaux ont permis à ceux-ci de devenir des partenaires obligés et influents pour la défense des intérêts de la profession tant sur le plan matériel (contingentements) social que pour la fixation des prix.

Entente laitière et agricole du Centre

  • FDMSP00104
  • Corporate body
  • 1970 - ?

Les premières coopératives laitières sont créées dans le Loiret dès avant la Première Guerre mondiale (les coopératives de Fay-aux-Loges, Lorcy et Ladon sont fondées entre 1909 et 1911), répondant ainsi au besoin de mise en commun des moyens de collecte et de transformation du lait.
L'explosion des créations de coopératives se situe cependant dans l'entre-deux-guerres : Boiscommun (1920), Mer (Loir-et-Cher) et Courtenay (1927), « Val-d'Or » à Saint-Aignan-des-Gués (1930), Poilly-lez-Gien et Bonny-sur-Loire (1932), Mareau-aux-Prés (1933), CALOR à Orléans (1941).
Ces coopératives doivent assurer aux éleveurs adhérents le ramassage du lait, d'abord en bidon, puis en tanks ou citernes à partir des années 1950 au gré des évolutions technologiques auxquelles elles s'adaptent plus ou moins vite. Certaines d'entre elles n'effectuent que la seule collecte du lait, comme la coopérative de vente de la vallée du Beuvron (Loir-et-Cher), qui en confie la transformation à la coopérative de Mer.
Les coopératives effectuent ensuite la transformation du lait : pasteurisation/stérilisation, embouteillage (puis conditionnement Tetra Pack), transformation en beurre, fromage ou yaourts, etc. Ici encore, chaque coopérative s'adapte plus ou moins rapidement aux changements (technologiques, évolution des normes d'hygiène, etc.) qui apparaissent pour l'essentiel à la fin des années 1940. Certaines d'entre elles tendent à se spécialiser afin de rationaliser leurs coûts de production.
Enfin, certaines coopératives assurent la commercialisation de leurs produits. Plusieurs ouvrent des magasins de vente directe, comme la coopérative de Saint-Aignan-des-Gués à Sully-sur-Loire, ou l'Union des coopératives laitières de l'Orléanais place du Châtelet à Orléans.
Pour mieux répondre à la concurrence industrielle et aux nouveaux enjeux (politique agricole nationale puis européenne, restructuration du monde paysan, augmentation de la production laitière, etc.) les coopératives laitières loirétaines cherchent à unir leurs forces dès les années 1940.
La principale expérience de collaboration entre coopératives est celle de l'Union des coopératives agricoles laitières de l'Orléanais (UCALO) de 1948 à 1966. Créée à l'initiative des coopératives laitières de Mareau-aux-Prés et de Fay-aux-Loges, cette union a pour but premier de spécialiser les usines des coopératives adhérentes dans certains types de fabrications afin de rationaliser les coûts, chaque coopérative restant toutefois théoriquement indépendante. Elle prend vite de l'ampleur par de multiples adhésions : coopératives de Boiscommun et Saint-Aignan-des-Gués (1949), coopérative agricole laitière de Sologne à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher) (1954), coopératives de Bonny-sur-Loire et Poilly-lez-Gien (1956), coopérative de Mer (Loir-et-Cher) (1963), coopératives de Rians (Cher) et Saint-Viâtre (Loir-et-Cher), etc. Néanmoins, les coopératives adhérentes ne parviennent pas à s'entendre sur la gestion de l'UCALO et sur leur mode de relation. L'union est finalement dissoute en 1966.
Une autre expérience, légèrement différente, est menée de 1952 à 1957 entre les coopératives de Bonny-sur-Loire et de Poilly-lez-Gien, l'union ayant cette fois-ci pour objectif d'aider au redressement de cette dernière. Les deux coopératives finissent par fusionner en 1957.
La solution de la fusion-absorption est en définitive celle qui se révélera être la plus efficace pour permettre aux coopératives d'assurer leur avenir.
C'est la coopérative CALOR d'Orléans, qui ne faisait pourtant pas partie de l'UCALO, qui rassemble les coopératives autour d'elle : fusion avec Boiscommun et Mer en 1965 (devenant ainsi la CLAIOR, Coopérative agricole laitière de l'Orléanais), avec la vallée du Beuvron en 1967 et Fay-aux-Loges en 1968.
Le rapprochement de la CLAOIR avec la coopérative de Bonny-sur-Loire et du Giennois conduit, le 1er janvier 1970, à la création de l'Entente laitière et agricole du Centre (ELAC), dont le siège est fixé à Fleury-les-Aubrais.
De leur coté, les coopératives de Lorcy-Corbeilles et Ladon fusionnent avec la coopérative du « Val-d'Or » de Saint-Aignan-des-Gués en 1968. La nouvelle coopérative adhère finalement à l'ELAC en 1976.

Distillerie coopérative d'Ornaisons

  • FDMSP00010
  • Corporate body
  • 1920 - ?

Historique
À l’origine, cette distillerie, créée en 1886, appartenait à deux familles d'Ornaisons, les familles Bes et Barsalou. Ce n’est que le 15 juin 1920 que cette société se constitua en coopérative, à la suite d’une condamnation des propriétaires pour « fraude » douanière, condamnation qui les avait contraints à vendre. Tout apport de produits viniques devait en effet être assorti de laissez-passer et de numéros d’apport délivrés par la recette locale dont les propriétaires dépendaient (cf. ci-dessous « fonctionnement »). La distillerie avait alors pour seul objet l’utilisation ou la vente des marcs, lies et tous les sous-produits de la vinification, ainsi que la distillation des vins provenant exclusivement de la récolte des adhérents. Le capital initial fut fixé à la somme de 812 700 francs et divisé en 32 508 parts de 25 francs chacune. Jusqu’en 1970, les parts sociales sur la distillerie étaient nominatives. A l’origine, la distillerie d’Ornaisons avait pour membres des coopératives, mais aussi des propriétaires issus des communes de Montseret, Cruscades, Luc sur Orbieu, Boutenac et Névian. Dans les années 70, elle intégra les distilleries de Tuchan puis de Capendu - cette dernière ne demeurant que fugitivement partenaire - mais surtout s’enrichit du GICV de Bagnouls/Port-Vendres, qui étoffa la production d’Ornaisons d’un nouveau produit : l’eau de vie. Dans les années 1980, la distillerie d’Ornaisons se voit rejoindre par Saint André de Roquelongue et Durban, elle-même absorbée par Tuchan. La particularité de la distillerie d’Ornaisons est d’avoir vu le jour avant la cave coopérative qui la jouxte, puisque cette dernière n’a été créée que le 30 avril 1933. Elle s’est bien évidemment modernisée : là où il fallait 35 hommes pour nettoyer la cuve à la fourche, il n’en faut aujourd’hui que deux avec du matériel adapté.
Administration
En 1920, le conseil d’administration, composé de seize membres issus des sociétaires et nommés par l’assemblée générale pour trois ans, est renouvelable par tiers, chaque année (les deux premières séries sont « désignées par le sort »). Son bureau est composé d’un président, de deux vice-présidents, d’un trésorier et d’un secrétaire. Un directeur, salarié, est chargé par délégation du président de tout ce qui est nécessaire à la bonne marche des services, de la comptabilité, du salaire des ouvriers et des répartitions dues aux propriétaires. Les parts sociales conditionnent le déroulement du vote : de 1 à 75 parts : 1 voix ; de 76 à 150 parts : 2 voix ; de 151 à 250 parts : 3 voix ; de 251 à 350 parts : 4 voix ; à partir de 351 parts et quel qu’en soit le nombre : 5 voix. Une part sociale représente alors un apport correspondant à cinq hectolitres de vin.
Fonctionnement
Le marc doit être porté à la coopérative dès sa sortie du pressoir. Chaque chargement de marc doit être accompagné d’un laissez-passer, en fait une déclaration de récolte à la douane qui détermine sa « prestation vinique ». Cette prestation vinique, réglementaire, a pour objet le contrôle qualitatif et quantitatif du vin mais vise également le respect de contraintes environnementales. Les conducteurs, sitôt arrivés à la distillerie, doivent se présenter à l’employé de service chargé du pont-bascule et se soumettre à une nouvelle pesée de leur chargement, rarement en adéquation avec les quantités énoncées sur les laisser-passer. Cette formalité accomplie, un ticket stipulant le poids net est remis au conducteur. Tous les marcs apportés sont décomptés non seulement en tenant compte de leur poids net, mais également de leur richesse alcoolique, déterminée par une analyse en laboratoire. Le degré trouvé est porté au compte de l’adhérent, en même temps que le poids. En fin de campagne, il est fait pour l’ensemble des propriétaires la moyenne du degré des marcs. Le produit du tonnage par la moyenne du degré donne le chiffre servant de base pour la répartition des bénéfices à appliquer à chaque adhérent. En cas de contestation, le différend est tranché par le directeur de la station œnologique de l’Aude, qui a le pouvoir de refuser des marcs visiblement altérés.

Distillerie coopérative agricole de Saint-Pierre-de-Maillé

  • FDMSP00402
  • Corporate body
  • 1942 - 1973

La distillerie coopérative agricole de Saint-Pierre-de-Maillé est fondée en 1942 par Fernand d'Hardivilliers et d'autres exploitants du secteur. Elle est implantée dans le bas bourg le long de la Gartempe, l'eau étant indispensable pour le lavage de la matière première et le refroidissement des colonnes de distillation.

La distillerie produit de l'alcool par le traitement de betteraves et de topinambours, jusqu'alors destinées à l'alimentation du bétail. Le flegme (l'alcool pur qui est produit), est destiné à être mélangé avec de l'essence et du benzol pour obtenir un carburant appelé Ternaire, réservé aux véhicules de l’État et des administrations. Après la guerre, le flegme produit par la distillerie est destiné à un usage industriel.

L'alcool est produit uniquement par le traitement des betteraves et topinambours provenant des exploitations des sociétaires (appelés "planteurs"). La distillerie soutient cette production par des opérations de culture mécanique, directement ou par la mise à disposition de matériel, par la mise à disposition de personnel spécialisé pour l'arrachage ou le transport. L'adhésion à la coopérative impose au sociétaire/planteur qu'il livre la totalité de sa récolte conformément au contrat de culture souscrit. L'usine compta jusqu'à 1 200 sociétaires sur une circonscription territoriale comprenant les cantons du nord est de la Vienne, des cantons du sud ouest de l'Indre-et-Loire et un canton de l'Indre.

Dans les années 1960, la production de betteraves augmente grâce à l'amélioration des rendements agricoles. Toutefois, la production d'alcool est très contingentée, ce qui ne permet pas l'accroissement des rendements de l'usine. La distillerie rencontre alors des difficultés financières puis ferme définitivement le 31 mars 1973.

L'usine de Saint-Pierre de Maillé est l'une des dernières distilleries construites en Poitou-Charentes (une vingtaine à partir de 1860) et la seule dans la Vienne, à l'exception de celle qui avait été installée à la fin du 19e siècle au-dessus de l'ancien haut fourneau des forges de Verrières. Alors que la plupart des autres établissements cessèrent de fonctionner assez tôt et furent ainsi très vite démantelés, la fermeture tardive de la distillerie de Saint-Pierre de Maillé a facilité sa préservation. Jusqu'en 1999, l'usine est une friche industrielle, le lieu est occupé, vandalisé et pillé. Un promoteur immobilier tente de la racheter dans le but de la démolir et de créer un lotissement d'habitations. Le projet échoue mais le propriétaire, pensant que la destruction serait inévitable, se sépare des dernières machines, dont la machine à vapeur Dujardin de 1912. Heureusement, celle-ci est récupérée et restaurée par l'association "Mémoire du pays chartrain" qui souhaite l'intégrer à la réhabilitation des fours à chaux du site de Lormandière, sur la commune de Chartres-de-Bretagne, en Ille-et-Vilaine.

Pour sa part, la distillerie de Saint-Pierre-de-Maillé est finalement vendue en 2002 : un collectif d'artistes et de techniciens du spectacle fait l'acquisition de l'ensemble du site et ouvre la voie à sa préservation durable.

Coopérative viticole « La Clairvoyante »

  • FDMSP00408
  • Corporate body
  • 1923 - 1988

Fondée en 1923, la coopérative viticole de la commune de Mazaugues verra son activité péricliter avant de s’éteindre définitivement en 1988.

Coopérative laitière dite « La Varenne » à Preigney

  • FDMSP00367
  • Corporate body
  • 1926 - 1976

La coopérative laitière agricole de Preigney dite "la Varenne" est fondée le 20 octobre 1926 avec 41 membres, 27 membres en 1963, 12 en 1975.
Le capital social de ladite société se constitue par tête de bétail en 1926 pour être réparti entre les sociétaires proportionnellement aux apports de lait en 1963. Le 1er mars 1976, elle fusionne avec la coopérative laitière "la Plaine" de Cintrey, par absorption de cette dernière.

Coopérative laitière de la vallée de l'Ougeotte

  • FDMSP00363
  • Corporate body
  • 1931 - 1988

La coopérative de la vallée de l'Ougeotte est fondée le 19 février 1931. Cette société compte 46 adhérents des deux Chauvirey. Son siège social est établi à Chauvirey-le-Châtel. En 1933, 30 cultivateurs de Vitrey rejoignent la coopérative suivis de 17 de Montigny-le-Cherlieu, en 1934 et 6 de la fromagerie Hubacher de Montigny en 1948. En 1972, fusion avec la coopérative de Vernois-sur-Mance, la plus ancienne de Haute-Saône (1852), puis avec "la Montagnarde" de Montigny et Noroy en 1980.
De grandes modifications sont apportées au niveau de la fabrication sous vide et pressage en 1971 ainsi que l'installation de tanks à lait à la ferme et ramassage en citerne en 1973.
L'évolution du milieu rural, les charges d'exploitation, les quotas ont eu raison de cette société qui a fusionné avec Aboncourt-Gésincourt en 1988.

Coopérative laitière de la vallée de la Rigotte

  • FDMSP00364
  • Corporate body
  • 1926 - ?

La coopérative de la vallée de la Rigotte a été fondée le 31 janvier 1926. Son siège social était établi à Bourguignon-lès-Morey, la fromagerie à Channes-Saint-Valbert. Cette société avait pour objet la production de crème, beurre, fromage et vente de lait de consommation. Elle a été transformée en coopérative de vente de lait en 1986. Les établissements Milleret, de Charcenne, collectent le lait depuis le 1er janvier 1987.

Coopérative laitière de la vallée de la Mance

  • FDMSP00368
  • Corporate body
  • 1934 - 1988

La coopérative de la vallée de la Mance est fondée en 1934. Elle regroupe les communes de Rosières-sur-Mance, où est établi son siège social, et de Saint-Marcel. Son nombre le plus élevé d'adhérents est de 48 en 1963. Nous ne pouvons affirmer si cette société a fusionné ou s'est éteinte vraisemblablement en 1988.

Coopérative laitière de « La Plaine » à Cintrey

  • FDMSP00366
  • Corporate body
  • 1925 - 1988

La coopérative de "la Plaine" est fondée le 15 mars 1925. Sa circonscription territoriale comprend les communes de Cintrey, la Rochelle, la Quarte et les communes limitrophes. Son siège social est établi à Cintrey. Cette société a pour objet toutes opérations concernant la vente des produits agricoles laitiers provenant exclusivement des exploitations des associés. En 1931, elle compte 70 sociétaires. En 1976, elle fusionne avec la coopérative "la Varenne", de Preigney par absorption de cette dernière. La coopérative de "la Plaine" est dissoute par fusion avec la coopérative laitière d'Aboncourt-Gésincourt le 30 juin 1988.

Coopérative laitière de « La Montagnarde » de Montigny-lès-Cherlieu

  • FDMSP00365
  • Corporate body
  • 1957 - 1980

La coopérative "la Montagnarde" est fondée le 20 août 1957. Cette société compte 59 adhérents de Montigny-lès-Cherlieu et Noroy-lès-fussey. Son siège social est établi à Montigny-lès-Cherlieu.
Elle a pour objet d'effectuer ou de faciliter toute opération concernant la production, la transformation, la conservation et la vente des produits laitiers des coopérateurs et de ses sous-produits.
La coopérative "la Montagnarde" est dissoute par fusion avec la coopérative "de la vallée de l' Ougeotte et de la Mance" le 1er janvier 1980.

Coopérative La Franciade

  • FDMSP00091
  • Corporate body
  • Inconnues

La création de la Franciade en 1883, à l'initiative de Jules Tanviray, est une première du genre en France (8 mois avant la loi sur les syndicats professionnels), elle sera suivie par la création de la caisse locale de Crédit agricole de Loir-et-Cher par Alphonse Riverain puis d'une mutuelle d'assurances.

Coopérative des producteurs de marrons « Marrons du Luc »

  • FDMSP00410
  • Corporate body
  • 1950 - 2011

La constitution de la société a été réalisée suivant un acte reçu par Maître Long, notaire à Grimaud, le 18 avril 1950 et enregistré à Saint-Tropez, le 21 avril suivant.
Ont été établis les statuts d'une coopérative agricole qui prend la dénomination de : "Coopérative des producteurs de marrons de la Garde-Freinet".
Sa circonscription territoriale comprend la commune de La Garde-Freinet et les quartiers limitrophes du Débat et de Cargue dépendant de la commune du Cannet-des-Maures.
Son siège social est à La Garde-Freinet et elle a pour objet d'effectuer ou de faciliter toutes les opérations concernant la conservation ou la vente des marrons provenant exclusivement des exploitations des sociétaires.
Sa durée est fixée à 50 années, à dater du jour de sa constitution définitive, sauf prorogation ou dissolution anticipée.
La coopérative a fermé ses portes en 2011.

Coopérative des artisans et paysans de la Lozère

  • FDMSP00107
  • Corporate body
  • 1958 - 2003

La Coopérative des artisans et paysans de la Lozère, originellement dénommée Société d'intérêt collectif des ateliers agricoles lozèriens, a été créée en 1958 à l'instigation de Janine Maurin, épouse de François Brager, président du Conseil général de la Lozère de 1994 à 1998. Cette coopérative a pour but « de collecter et d'assurer l'écoulement des objets et ouvrages réalisés par les agriculteurs des régions de montagne, au cours des périodes hivernales » (statuts de 1963). Devant son succès, la Coopérative achète en 1962 un local Rue de l'Ange à Mende pour servir de lieu de stockage et d'exposition, puis en 1967 décide d'ouvrir un magasin à Paris : ce sera la « Maison de la Lozère », rue de Hautefeuille dans le sixième arrondissement de Paris. Une période faste s'ouvre alors pour la Coopérative jusqu'à la crise des années 1980 qui amorce son déclin et ce, malgré la collaboration fructueuse avec l'architecte-designer Jean-Michel Wilmotte. En 2003, la liquidation de la Coopérative est prononcée.

Coopérative Agricole Linière du Nord de Caen (CALNC)

  • FDMSP00015
  • Corporate body
  • 1962 - ?

La coopérative a été créée en 1962. Elle comptait 21 salariés en 1996.

Présidents : Paul Lemarinier, 1962-1972 ; André Barbot, 1973-1993 ; Jean-Paul Vermes, en mars 1993.

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