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Authority record

Coopérative de l’école de garçons de Janneyrias

  • FDMSP00083
  • Corporate body
  • 1952 - ?

La coopérative de l’école de garçons de Janneyrias est créée en 1952, entre les élèves et les anciens élèves. Elle porte le n° 1686 des associations déclarées en sous-préfecture de Vienne. Le siège est à l’école. La coopérative adhère à la section départementale de l’Isère de l’Office central de la coopération à l’école. La coopérative a pour objet (article 2 des statuts), « sous l’autorité permanente de l’instituteur :
a) De prendre soin de l’école et de la rendre agréable de façon à la faire aimer ;
b) D’entretenir et d’améliorer la bibliothèque, le musée scolaire, le matériel de jeux et le cinéma ;
c) D’organiser des fêtes scolaires et sportives, voyages d’études et excursions ;
d) De resserrer les liens de solidarité entre l’école et les familles par des œuvres de mutualité et d’entraide.
Cette association a pour but de prolonger l’œuvre scolaire en promouvant l’éducation populaire, notamment par l’organisation de loisirs culturels et de permettre ainsi l’émancipation civique, culturelle, sociale et technique des sociétaires. »

Coopérative centrale du pays minier

  • FDMSP529
  • Corporate body
  • 1945 - 1986

C'est entre les années 1942 et 1944 que la Coopérative Centrale du Personnel des Mines du Nord-Pas-de-Calais (CCPM) tire ses origines, au départ pour succéder au service d'approvisionnement des houillères (SAH dissous en 1941). La CCPM est d'abord une association civile de type 1901 dont les statuts ont été déposés le 20 janvier 1945 et c'est alors un simple organisme de distribution, mais elle se transforme rapidement après la fin du ravitaillement afin de devenir une coopérative de consommation interentreprises anonyme à personnel et capital variables le 14 avril 1947 (249 500 actions de 100 francs sont mises en vente). Les statuts de la CCPM sont une nouvelle fois modifiés lors de l'assemblée générale extraordinaire du 9 juillet 1955. La Coopérative Centrale du Personnel des Mines devient Coopérative Centrale du Pays Minier, c'est-à-dire qu'elle ne s'adresse plus uniquement aux mineurs mais à l'ensemble des consommateurs qui sont à l'époque admis dans les magasins sociaux. Cette modification change le statut du personnel de la coopérative qui ne peut plus cotiser à la Caisse Autonome Nationale car la coopérative ne satisfait plus à la condition d'être régulièrement constituée dans le cadre de la profession minière.

La CCPM a connu une implantation plutôt houleuse dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, en effet de nombreuses coopératives de consommation étaient déjà implantées dans la région et l'arrivée de ce nouvel organisme est vue d'un mauvais œil par la concurrence d'autant plus que la CCPM est accusée d'avoir profité de la situation particulière de la guerre pour se développer tandis que la plupart des autres coopératives qui existaient déjà avant la guerre ont vu leur activité largement réduite, voir totalement démantelée à la même époque. Cet accueil plus que mitigé s'explique par plusieurs facteurs. Entre 1947 et 1949 la CCPM ouvre plus de soixante magasins qui sont en concurrence directe avec ceux d'autres coopératives allant parfois jusqu'à occuper des locaux qui ont dû être abandonnés au début de la guerre : comme à Billy-Montigny en 1948 où la CCPM a dû restituer des locaux utilisés pour la distribution du ravitaillement à la coopérative de Courrières propriétaire des lieux. De plus la CCPM refuse de rentrer dans la fédération nationale des coopératives de consommation (FNCC) ce qui l'obligerait à respecter les règles de concurrence imposées par l'organisme central et dont sont membres les autres coopératives de consommation de la région. En fait une demande d'adhésion a bien été formulée le 2 janvier 1948 mais les démarches ont été abandonnées assez rapidement, finalement la CCPM n'adhérera à la FNCC qu'en 1979. Dans le même temps, la CCPM connaît un développement très rapide et très important avec un chiffre d'affaire et un nombre de sociétaires supérieurs à ceux de toutes les autres coopératives existantes même si ce succès peut être nuancé puisque la CCPM a connu quelques difficultés au début des années 1950 après des débuts tonitruants (le chiffre d'affaire passe de 300 millions de francs en 1946-47 à 185 millions de francs en 1951, contre les 220 millions de francs initialement prévus et on parle à l'époque d'une petite crise).

La CCPM est une coopérative marquée par une forte empreinte communiste et elle est caractérisée, pour ses fondateurs et dirigeants, Auguste Lecoeur, Victor Foulon, par une idéologie progressiste qui vise à l'émancipation ouvrière par l'accès à une contre-culture à l'opposé de l'atmosphère de l'époque et c'est pourquoi on retrouve dans ce fonds des documents liés à La Maison du Peuple, librairie coopérative fondée par la CCPM et qui sera cédée par la suite au Syndicat des Mineurs Cégétistes, ainsi que quelques traces (diapositives) de colonies de vacances qui ont été organisées par la coopérative en partenariat avec L'Entr'aide Sociale du personnel des HBNPC (par exemple dans la villa d'Acq à Villers-au-Bois dans le Pas-de-Calais).

Une part très importante du fonds est en fait constituée par les archives de L'Ouvrière d'Avion, coopérative de consommation fondée en juillet 1898 et qui s'est retrouvée en grande difficultés au cours des années 1950. La CCPM lui a alors soumis une proposition de fusion et le 29 juin 1955 L'Ouvrière lui cède le bail de ses biens immobiliers et ne garde que son service boulangerie sous sa gestion. On trouve également d'autres sous-fonds, de moindre importance matérielle : les archives de L'union Seclinoise, coopérative basée à Seclin et fondée en 1919 et qui contiennent elles-mêmes le sous-fonds de la société musicale La Prolétarienne, ainsi que le sous-fonds de la Société d'Achats et de Manufacture des Matières Textiles (SAMAT), une entreprise basée à Hénin-Liétard et qui est fournisseur de textile de la CCPM.

La CCPM reste en activité jusqu'en 1985, année au cours de laquelle elle est mise en règlement judiciaire le 18 septembre puis en liquidation des biens le 25 novembre à la suite de grosses difficultés financières. C'est sous la direction de Gaston Filiot, dernier président directeur général de la coopérative, que celle-ci cesse définitivement son activité le 14 février 1986.

Coopérative artisanale de maréchalerie « La Maréchalerie »

  • FDMSP00407
  • Corporate body
  • 1949 - ?

Héritière du Syndicat agricole de Draguignan, la coopérative agricole d’approvisionnement dracénoise dite « La Dracénoise » verra le jour en 1945 ( 39 J 1). Riche de l’engagement de ses fondateurs, elle connaîtra cependant à la fin des années 50 de graves difficultés financières en particulier dues au désengagement d’une grande partie de ses sociétaires. Malgré la volonté de son président et ses nombreux efforts, la situation économique conduira à sa dissolution en 1969.
Créée quatre années plus tard, en 1949 (39 J 11) la coopérative artisanale de maréchalerie, dite « La Maréchalerie » connaîtra un sort solidaire et hélas semblable à la coopérative agricole.

Coopérative Alsthom

  • FDMSP00431
  • Corporate body
  • 1955 - 2008

Le 5 décembre 1955, se tient l'assemblée générale constitutive de la coopérative Coop-Alsthom. La Coop-Alsthom n'est plus une activité sociale du comité d'établissement puisqu'elle possède sa forme juridique propre et sa propre gestion. Cependant, elle reste liée au comité d'entreprise avec son conseil d'administration de douze membres, élus pour moitié par l'assemblée des sociétaires et pour l'autre moitié désignée par le comité d'établissement, au prorata des audiences syndicales.
Durant les années 1960, la coopérative bénéficie du soutien de la direction de l'usine qui lui avance la trésorerie, finance sur son propre terrain la construction du magasin en 1967 puis met du terrain à sa disposition pour un nouvel agrandissement en 1970.
L'intérêt des salariés pour leur coopérative est fort et le nombre des sociétaires ne cesse de croître. Ils ne sont pourtant pas tous salariés ou anciens salariés de l'usine belfortaine avec une clientèle qui vient de tout le département et même de Suisse.
A partir de 1970, la Coop-Alsthom est la première « grande surface » du département avec 3 000 m de surface de vente sur deux niveaux. Les produits vendus passent de l'alimentation à l'électroménager, au bricolage et au jardinage. Sans oublier les pommes de terre et le bois de chauffage livrés à domicile. La Coop-Alsthom est devenue propriétaire d'une forêt dans la vallée de Fresse.
Dans les années 1970, l'apparition des hypermarchés modifie le paysage. Ces établissements sont plus efficaces en matière financière, commerciale et publicitaire. Ils pratiquent une concurrence redoutable à la Coop-Alsthom, avec des prix plus attractifs.
A partir de 1977, le compte d'exploitation devient déficitaire et entraîne la cessation d'activités en juin 1981. Une partie du personnel est reprise par Alsthom et une autre partie par la société Ravi. Mais en 1988, Coop-Alsthom disparaît sous sa forme juridique pour être remplacée par Coop-Alsthom-Service, une autre coopérative, sans magasin, pratiquant la vente par correspondance jusqu'en 2006. Cette fois, la liquidation officielle intervient en 2008.
En 2008, le magasin d'origine existe toujours, rue Charles Bohn, avec la partie épicerie. L'enseigne, après être passée de Ravi à Casino puis Leclerc, est devenue Champion.

Coopérative Agricole Linière du Nord de Caen (CALNC)

  • FDMSP00015
  • Corporate body
  • 1962 - ?

La coopérative a été créée en 1962. Elle comptait 21 salariés en 1996.

Présidents : Paul Lemarinier, 1962-1972 ; André Barbot, 1973-1993 ; Jean-Paul Vermes, en mars 1993.

Coopérative agricole des producteurs forestiers d'Ille-et-Vilaine et de Bretagne

  • FDMSP00074
  • Corporate body
  • 1945 - ?

La Coopérative agricole des producteurs forestiers d'Ille-et-Vilaine et de Bretagne a été créée par l'Association des propriétaires forestiers d'Ille-et-Vilaine lors de son assemblée générale du 3 décembre 1945. Elle a pour objet l'activité de la forêt et de ses produits, du reboisement jusqu'à la transformation, du transport et la vente des produits bruts finis et dérivés ; sa circonscription territoriale comprend les départements bretons et les départements limitrophes.

Coopérative agricole de Saint-Germain-des-Prés et de Gy-les-Nonains

  • FDMSP00105
  • Corporate body
  • 1946 - 1988

La Coopérative agricole de Saint-Germain-des-Prés et de Gy-les-Nonains a été créée le 25 janvier 1946. Elle comptait à l'origine 39 adhérents, tous cultivateurs, et couvrait un territoire comprenant, outre Saint-Germain-des-Prés et Gy-les-Nonains, diverses communes limitrophes, en particulier Amilly, Saint-Firmin-des-Bois, Château-Renard et la Selle-en-Hermois.
L'objectif principal de cette coopérative était de procurer à ses membres les produits, marchandises, outils ou machines nécessaires au bon fonctionnement de leur exploitation. Elle était également susceptible d'assurer le stockage, la conservation et la vente des récoltes des exploitations de ces mêmes adhérents. Au fil du temps, son activité s'est spécialisée dans la vente d'engrais, de produits de défense des végétaux et de semences, ainsi que de fournitures diverses.
Son activité déclinante au gré du temps, la coopérative est dissoute le 9 décembre 1988.
Informations sur les modalités d'entrée

Coopérative agricole d’approvisionnement « La Dracénoise »

  • FDMSP00406
  • Corporate body
  • 1945 - 1969

Héritière du Syndicat agricole de Draguignan, la coopérative agricole d’approvisionnement dracénoise dite « La Dracénoise » verra le jour en 1945 ( 39 J 1). Riche de l’engagement de ses fondateurs, elle connaîtra cependant à la fin des années 50 de graves difficultés financières en particulier dues au désengagement d’une grande partie de ses sociétaires. Malgré la volonté de son président et ses nombreux efforts, la situation économique conduira à sa dissolution en 1969.
Créée quatre années plus tard, en 1949 (39 J 11) la coopérative artisanale de maréchalerie, dite « La Maréchalerie » connaîtra un sort solidaire et hélas semblable à la coopérative agricole.

Coopérative agricole Agralys-Ligéa

  • FDMSP00217
  • Corporate body
  • Inconnues

Agralys-Ligea, coopérative agricole française, fusion de Ligea (elle-même fusion de la Franciade et l’Union) et de la Coopérative Dunois.

Coopérative agricole « La Brie »

  • FDMSP00396
  • Corporate body
  • 1931 - ?

Fondée en 1931, la Coopérative agricole, par ses annexions successives, collecte une grande partie de la production céréalière de la Brie centrale.

Coopérative « La Brie »

  • FDMSP00396
  • Corporate body
  • 1931 - ?

Fondée en 1931, la Coopérative agricole, par ses annexions successives, collecte une grande partie de la production céréalière de la Brie centrale.

Coopérative « L’Union » de Basse-sur-le-Rupt

  • FDMSP00419
  • Corporate body
  • 1919 - 1990

La coopérative « L’Union » de Basse-sur-le-Rupt, plus connue localement sous le nom de « Kopet », est née le 25 novembre 1919 et débute son activité officiellement l’année suivante. Cette société anonyme est une société de consommation à capital variable. Son siège social, situé à Basse-sur-le-Rupt, comprenait les bureaux, les magasins de vente et de réserve. Le logement du gérant était situé au village de Planois, commune de Basse-sur-le-Rupt, dans une maison appartenant à Célestin Adam, président de 1921 à 1933, et dont la société fit l’acquisition dès sa constitution définitive.
Cette société avait pour but principal d’ouvrir à Planois, soit par création, soit par reprise d’un établissement existant, des magasins pour la vente au détail de marchandises achetées en gros, notamment de denrées alimentaires (pain, viandes, épiceries, vins, bières.), la vente d’articles de mercerie, bonneterie, draperie, chaussures, pièces de confection, papeterie, librairie, chapellerie, de produits pour l’alimentation du bétail, ainsi que de l’outillage agricole et des engrais. Il est également tenu dans le bâtiment constituant le siège social un débit pour la vente au détail de boissons. La coopérative développa enfin le tabac, la distribution d’essence et le dépôt de bouteilles de gaz.
Depuis l’origine, les gérants successifs ont soutenu fortement l’existence de cette coopérative, désireux que les services rendus soient appréciés par ses clients, en proposant notamment l’ouverture de la coopérative les dimanches et jours fériés. Bien que les prix de la « Kopet » ne soient pas ceux d’un supermarché, nombre de clients sont restés fidèles. Son fonctionnement était basé sur le système A & O, (« after sales & onsite services »), à savoir, l’exploitation maximum d’un service de proximité.
La société était administrée par un conseil d’administration élu pour trois ans en assemblée générale et composé de vingt sociétaires. Le conseil d’administration désignait son président, son vice-président, son secrétaire et son caissier. Il avait les pouvoirs les plus étendus pour la gestion des affaires de la société. Le capital social était fixé à 35 000 francs divisés en actions nominatives détenues par les sociétaires.
Le gérant de la coopérative était choisi par le conseil d’administration, qui fixait sa rétribution et déterminait les clauses de son engagement. Le gérant avait cependant le droit d’embaucher du personnel dont il devait assurer le salaire. Il avait pour mission l’achat et la vente des marchandises. Il tenait la caisse, les écritures et les livres de commerce prévus par la loi et devait établir chaque trimestre un état sommaire de la situation de la société et deux fois par an, procéder à l’inventaire du magasin.
La « Kopet » a tenu pendant soixante-dix ans mais face à la concurrence des supermarchés proposant des prix plus attractifs et un choix beaucoup plus important, la coopérative « L’Union » ferme ses portes le 4 novembre 1990, après décision en assemblée générale et clôture définitive des comptes.

Coopération granitière « L'Avenir »

  • FDMSP00073
  • Corporate body
  • Inconnues

L'Avenir, société coopérative de production à capital et personnel variables est devenue la société coopérative granitière de l'Ouest (Louvigné-du-Désert)

Coopérateurs de Flandre et d'Artois

  • FDMSP516
  • Corporate body
  • 1931 - 1987

Fondée en 1919 sous le nom "Union des coopérateurs d'Hondschoote", la société fusionne avec d'autres coopératives et prend son nom de Coopérateurs de Flandre et d'Artois (CFA) en 1931. Avant la guerre de 1939, CFA est l'une des premières coopératives de consommation en France. CFA est liquidée définitivement en 1987, après une tentative de fusion avec la Coopérative régionale du Nord (CRN).

COOP

  • FDMSP00353
  • Corporate body
  • 1902 - 2014

Quelques dates clés sur l’histoire de la Coop :
1902 : fondation du Konsumverein für Strassburg und Umgegend. La Coop acquiert en 1911 un terrain au Port du Rhin où le siège est inauguré en mai 1912.
1920 : adhésion à la Fédération nationale des coopératives de France.
1923 : modernisation de la boulangerie et acquisition d’espaces supplémentaires au Port du Rhin. Elle y bâtit un garage, des caves à vin, une fabrique de pâtes alimentaires.
1952 : fusion de la Coopé avec la société coopérative indépendante d’Illkirch.
1967 : fusion de la Coop avec l’Union des coopérateurs de Mulhouse qui donne naissance à l’Union des coopérateurs d’Alsace à laquelle se greffe en 1972 les Coopérateurs de Colmar.
1976 : ouverture d’un entrepôt à Reichstett et du premier « Rond Point » à Wintzenheim.
1981 : naissance des Point Coop.
Années 1980 : effondrement du mouvement coopératif national.
1990 : attaque du marché discount par le biais de l’enseigne Mutant.
2009 : intégration du Rond Point et des centres Maxi au groupe Leclerc.
2013 : la Coop cède ses 28 grandes surfaces à Val Expansion, filiale du groupe Leclerc.
2014 : 128 succursales sur 144 vendues à Carrefour.

Constructions d'Armor

  • FDMSA00582
  • Corporate body
  • 1956 – 1994

Installée primitivement à Ty Roux en Penhars puis au 205 Route de Douarnenez, la société coopérative ouvrière du bâtiment va participer à un très grand nombre de chantiers quimpérois (bâtiments publics, grands immeubles de la ZUP de Kermoysan, lotissements de maisons individuelles, etc&) au cours des années d'essor urbain que connait la ville de Quimper entre 1960-1980 à la suite de la création du Grand Quimper. La société cessera finalement son activité à la suite d'un jugement du tribunal de commerce de décembre 1984 et sera mise en liquidation quelques années plus tard.

CONSIDÉRANT, Victor

  • FDMSP505
  • Person
  • 1808 - 1893

Victor Prosper Considerant (1808-1893) naît le 12 octobre 1808 à Salins, dans le département du Jura. Élève de son père au collège de Salins, il s'y lie d’amitié avec Paul Émile Vigoureux (1812-?). Bachelier à seize ans, il prépare le concours d’entrée à Polytechnique au collège de Besançon de 1824 à 1826. Pendant cette période, Clarisse Vigoureux (1789-1865), qui est sa correspondante, l’initie au fouriérisme comme elle-même le fut par Just Claude Muiron (1787-1881). En 1826, reçu à l’école Polytechnique, V. Considerant s’installe à Paris où il lit la Théorie des quatre mouvements et des destinées générales et le Traité de l’association domestique-agricole, ou attraction industrielle de Charles François Marie Fourier (1772-1837). En 1828, il entre à l’École d’application de l’artillerie et du génie située à Metz. Propagandiste du fouriérisme, il donne des conférences afin d’exposer les théories du penseur. Son premier article intitulé « Le Nouveau monde industriel et sociétaire de M. Ch. Fourier » parait dans le journal Mercure du dix-neuvième siècle, en 1830.

Le 1er juin 1832, débute la parution du journal La Réforme industrielle ou Le Phalanstère (qui s’achève le 28 février 1834). Le comité de direction est notamment composé par trois gérants (C. Fourier, J. Muiron et P. Vigoureux) et deux directeurs : Jules André Louis Lechevalier Saint-André (1806-1862) et V. Considerant. En 1833, il participe au premier essai de commune sociétaire à Condé-sur-Vesgre. En 1834, parait le premier volume de son ouvrage Destinée sociale (deuxième volume en 1838 et troisième en 1844), condamné par le pape Grégoire III le 22 septembre 1836, qui lui permet d’asseoir son rôle de chef de file des fouriéristes. Le 18 juillet 1836, commence la parution d’un nouveau journal dont il est le fondateur, La Phalange. Ce même été, il démissionne de l'armée et publie la brochure Nécessité d’une dernière débâcle politique en France qui marque son entrée dans la vie politique, et est source de protestations au sein du mouvement sociétaire. Il s’agit pour V. Considerant de façonner le fouriérisme en « un mouvement de pensée agissant » et de mette en œuvre les théories fouriéristes afin de résoudre la question sociale.

En 1837, à la mort de C. Fourier, il devient le chef du mouvement et l’un des principaux animateurs de l’école sociétaire. Il contribue alors à donner une interprétation modérée des doctrines fouriéristes, s’efforçant d’en écarter les parties les plus controversées, comme celles sur la liberté sexuelle ou sur la suppression de la famille, et tente d’inscrire le fouriérisme dans la vie politique. En 1838, il épouse Julie Vigoureux (1812-1880), fille de Clarisse Vigoureux et fouriériste convaincue comme sa mère. Sa dot lui permet d'entrer en politique et de financer ses campagnes électorales ; Julie et Victor n'ont pas eu d'enfants. Battu aux élections législatives en 1839 à Montbéliard et à Colmar, il est élu, en 1843, conseiller général de la Seine, et, la même année il fonde un nouveau journal, La Démocratie pacifique, d'inspiration monarchique qui marque l’approfondissement de son engagement en politique et la scission avec d’autres fouriéristes. Le manifeste du premier numéro débute par une critique de la société capitaliste et milite pour la reconnaissance du droit au travail, pour l’organisation de l’industrie sur la base de l’association du capital, du travail et du talent, pour le suffrage universel, etc. Au moment de la restauration de la République en 1848, il est élu député de Montargis. Il siège à l'extrême-gauche et précise la notion de droit au travail qui devient une des idées fortes des socialistes français de 1848. En juin 1848, il est le seul député à proposer le droit de vote pour les femmes.

Élu député de Paris en mai 1849, il participe à la journée du 13 juin 1849 contre Louis-Napoléon Bonaparte et est décrété d’arrestation. Il s’exile en Belgique, puis aux États-Unis. Le 14 décembre 1852, il débarque à New-York pour effectuer un voyage exploratoire afin de rencontrer des fouriéristes locaux et de réfléchir à l’idée de fonder une colonie fouriériste. Le 14 septembre 1854 est fondée la Société européenne de colonisation du Texas, avec l'appui financier de Jean-Baptiste André Godin, et le 7 août 1855, la société de Réunion, qui sous sa direction doit prendre en charge l’exploitation du domaine acquis dans le comté de Dallas. Suite à l’échec de cette colonie, V. Considerant cherche à en fonder une nouvelle dans les cañons d’Uvalde. Ce projet reste sans suite et il passe plusieurs années dans la ville de San Antonio.

Amnistié en 1869, il regagne Paris où il adhère à l’Association Internationale des Travailleurs (Ière Internationale), section du Panthéon et soutient la Commune de 1871. Il refuse ensuite de s'engager dans la vie politique et préfère commencer de nouvelles études. En 1880, son épouse décède. Lui s’éteint en 1893 : son cortège funèbre jusqu’au cimetière du père Lachaise est suivi par de nombreux communards et socialistes dont, parmi ces derniers, Jean Jaurès (1859-1914).

Confédération générale des sociétés coopératives ouvrières de production (CGSCOP)

  • FDMSA00715
  • Corporate body
  • 1884 - Présent

Fin 1884, sur les conseils de Pierre Waldeck-Rousseau, parlementaire à l'initiative de la loi sur les syndicats, et à la faveur d'une libéralisation de la législation sur les associations de travailleurs, les coopérateurs créent la Chambre consultative des AOP (Associations ouvrières de production). Cet événement est majeur car il permet de tourner la page du bannissement des mouvements communards de 1870 et des premières tentatives de fédération des associations ouvrières réprimées lors de la Révolution de 1848.
En 1884, la Chambre consultative enregistre déjà 29 adhésions sur les 51 existantes, parmi lesquelles la toute première AOP des Bijoutiers en doré qui avait été créée en 1834 et de nombreux groupements d'artisans et ouvriers. L'objectif était de regrouper les forces des membres coopérateurs pour mettre en commun des moyens soutenant leur développement, et appuyer leur représentation auprès des pouvoirs publics. C'est cette Chambre consultative des AOP qui deviendra plus tard la Confédération générale des Scop.
Aujourd'hui, la Confédération générale des Scop et des Scic coordonne le mouvement des Scop (Sociétés coopératives et participatives) et des Scic (Sociétés coopératives d'intérêt collectif) en France. C'est une instance de représentation nationale qui fonctionne sur libre adhésion des coopératives. Elle siège dans un certain nombre de structures institutionnelles comme le Conseil supérieur de la Coopération et le Conseil économique, social et environnemental (CSE), et représente aussi ses adhérents à la Commission et au Parlement européens.En somme, elle porte la parole des 81 000 salariés des Scop et des Scic françaises auprès des pouvoirs publics, et participe activement à l'élaboration des textes législatifs et règlementaires qui concernent le droit coopératif.

Comsertot

  • FDMSA00563
  • Corporate body
  • Inconnues

Société coopérative ouvrière de production formée par Daniel Carrière.

Compagnie des Salines du Midi et de l’Est

  • FDMSA00099
  • Corporate body
  • Inconnues

Dans les années 1970, suivant l'exemple de tentatives embryonnaires réalisées avant la seconde guerre mondiale, est créé, dans l'ouest de la France, un réseau de coopératives salicoles de base qui couvre les secteurs de la presqu'île guérandaise et du Morbihan, l'île de Noirmoutier, le littoral vendéen, la Charente-Maritime ; ces coopératives sont regroupées au sein de la Fédération nationale des coopératives de producteurs de sel de l'Atlantique, elle-même affiliée à la Fédération nationale de la coopération agricole et au Comité des salines de France et d'outre-mer. Ce dernier, avec l'appui du ministère de l'Agriculture et de ces différents organismes professionnels, prend vite une autorité considérable et une place importante sur le marché du sel

Compagnie des chemins de Paris à Lyon et à la Méditerranée (P.L.M)

  • FDMSA00574
  • Corporate body
  • 1857 – 1938

La Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, communément désignée sous le nom de Paris-Lyon-Méditerranée ou son sigle PLM, est l'une des plus importantes compagnies ferroviaires privées françaises entre sa création en 1857 et sa nationalisation en 1938, lors de la création de la SNCF.

Compagnie d’études industrielles et d’aménagement du territoire (CINAM)

  • FDMSP481
  • Corporate body
  • 1957 - 1996

La CINAM est créée en mai 1957 dans la mouvance d’Économie et humanisme, une association d’origine catholique fondée en 1941 par le père Louis-Joseph Lebret afin de mener des études sur le développement, les politiques et pratiques sociales, l’emploi, la coopération et la solidarité internationales. Elle prend la forme d’une SARL, gérée par Georges Célestin ; y participent d’autres personnalités, souvent “ disciples ” du père Lebret, comme Raymond Delprat, Paul Cornière, André Kerspern, Jean Labasse, Jean Morisot, Jean Queneau, Georges Séjourné, Max Stern ou André Chomel.

Le développement de ses missions de prospection et de conseil dans le domaine du développement et de la coopération conduit en 1962 à transformer la CINAM en coopérative de travail (SCOP), afin d’augmenter le capital disponible et de rendre la Compagnie éligible aux prêts du Crédit coopératif. A la fin des années 1960, la CINAM a des activités importantes en France et à l’étranger, dans les pays en voie de développement : elle contribue à des études sociologiques, à la création d’entreprises, et collabore avec l’ONU. Mais la difficile maîtrise de la croissance de ses effectifs, la réduction du marché des études en France, contribuent à la mettre en difficulté ; en 1970, elle est en situation de faillite. Elle liquide alors son établissement en France pour se concentrer sur ses missions internationales. A partir des années 1980, elle connaît un lent déclin de ses activités. L’assemblée générale tenue en septembre 1996 décide de déposer le bilan et de liquider définitivement la société.

Comité ouvrier du logement, dit "Les Castors"

  • FDMSP00720
  • Corporate body
  • 1948 - 1978

La Seconde Guerre mondiale laisse la France dévastée : les infrastructures, les usines, les exploitations agricoles et les villes sont très fortement touchées. La pénurie de logement empêche les familles modestes de se loger dignement. L’État se lance alors dans un programme national de reconstruction sans précédent. La tâche est à la mesure du désastre et le problème de l'habitat, posé principalement en terme d'indemnisation, ne tient pas compte des besoins en logement. Des millions de personnes sont mal logées, vivent dans des bidonvilles ou des habitations insalubres et le retard de la France en matière d'accès à l'eau et d'hygiène est très important. C'est face à la défaillance des pouvoirs publics et avec le soutien de syndicats que le premier Comité ouvrier du logement (COL) est fondé en 1948 à Pessac en Gironde. Il sera surnommé «Les Castors», en référence à cet animal connu pour ses constructions et sa sociabilité. Les Castors s'inspirent de mouvements collectifs d'auto-construction tels que celui de Lyon de la fin du 19e siècle ou des « cottages sociaux » de l'Entre-deux-guerres, fondés sur le principe de l'apport travail. L'organisation du chantier et la quasi totalité des travaux sont effectués par les membres du collectif pendant leur temps libre, l'apport travail se substituant ainsi à l'apport financier et permettant à des familles modestes de financer la construction de leur logement. Une décision ministérielle du 5 mai 1949 permet la reconnaissance officielle du principe de l'auto-construction et par conséquent l'octroi d'aides financières et de prêts de l’État à la construction. Ce soutien des pouvoirs publics permet alors l'essor des coopératives «Castors». En novembre 1949 en France, six groupes de castors sont constitués. Ils fondent l'année suivante l'Union nationale des Castors qui sera chargée de coordonner l'action des différents regroupements, les conseiller administrativement et juridiquement, les soutenir financièrement et techniquement. A Poitiers, en 1949, quelques ouvriers, qui n'ont d'autre possibilité pour disposer d'un logement que d'en assurer eux même la construction, décident de tenter l'expérience. Leur projet est ambitieux puisqu'il porte sur un ensemble de 150 maisons individuelles en moellons apparents sur un terrain 15 hectares de la commune de Buxerolles. Un appel est lancé dans la presse locale pour recruter les volontaires prêts à les rejoindre, et en peu de temps, fin janvier 1950, l'objectif des 150 candidats est atteint. Dès février, la pierre qui n'a pas pu être récupérée sur place comme prévu est extraite de la carrière de Lavoux et transportée à Buxerolles. Les conditions de travail sont difficiles, chaque jour des Castors sont présents à la carrière pour trier et charger les moellons.La construction de la voirie commence en août 1950 et se poursuit jusqu'à la fin de l'hiver suivant. A la fin de l'année 1950, 8 000 mètres cubes de pierre sont disponibles sur le chantier, un baraquement est installé ainsi qu'un bureau, un entrepôt et un réfectoire. Le projet architectural a été confié à l'architecte André Serreau et son assistant Paul Bonnin. Il comporte, en première ébauche, des bâtiments collectifs répartis autour d'un espace vert, des terrains de sport, des promenades, une piscine et un « théâtre de verdure ». Il sera réorienté pour une prédominance de maisons individuelles et des espaces verts mieux répartis. Ce projet propose une alliance entre l'intimité de chaque habitation et la circulation intérieure de la cité, des formes architecturales modernes et des matériaux de qualité : il est adopté par les Castors le 18 janvier 1951. Les Castors versent une cotisation mensuelle de mille francs chacun et s'engagent à consacrer vingt-quatre heures par mois au chantier. Les travaux des fondations des logements de la première tranche de 50 logements sont creusées à partir de janvier 1951 et la maçonnerie commence en septembre. Une commission a été créée pour constater l'état des logements des personnes demandeuses : 50 familles ont été retenues et un tirage au sort effectué afin de placer en priorité les plus mal logés. Le sable et les graviers sont tirés d'une sablière achetée près de Dissay et les Castors s'approvisionnent en tuiles de Roumazières. En février 1952, soit 2 ans après le début des travaux, les Castors bénéficient enfin de subventions et d'un prêt de la sécurité sociale en attendant le versement de la Caisse des dépôts et des consignations. Les quatre premières maisons sont occupées en septembre 1952. En juin 1953, les 50 maisons de la première tranche sont habitables, le terrassement est terminé pour 50 autres, la viabilité du terrain est réalisée en totalité et 380 arbres et arbustes sont plantés. Pour accélérer la construction, les Castors font appel à un personnel qualifié et des entreprises pour le gros œuvre. A la fin de l'année 1954, 90 bâtiments sont occupés, 54 autres sont en cours d'achèvement et le Centre commercial et social construit. En 1955, le programme est terminé. Outre la réalisation de 144 logements, ce projet permet la construction d'équipements collectifs : une école ouverte début 1954, une salle des fêtes construite en 1957 et 1960-1961 et une coopérative commerciale créée dès 1954 proposant divers commerces tels que : une boulangerie, une pharmacie, une boucherie… L'église du Planty s'ajoute à l'ensemble en 1962. Le Comité ouvrier du logement prononce sa liquidation lors d'une assemblée tenue le 27 octobre 1978 dans la salle des Castors. Dès ses débuts, le projet a des conséquences sur le quartier et son aménagement, donc sur les décisions que la municipalité de Buxerolles est alors amenée à prendre. Le 23 avril 1950, le conseil municipal demande le classement en chemin vicinal ordinaire du chemin rural de la Voie Romaine, anticipant la circulation intense que va engendrer le chantier. Le 2 octobre, alors que les travaux sont sur le point de commencer, le conseil municipal décide d'étendre son réseau d'adduction d'eau pour le relier à celui de la future cité. Plus tard, le 14 avril 1951, le conseil municipal accepte d'intégrer à la voirie communale les rues créées par les Castors. Le financement est assuré par les recettes des loyers versés par les membres du COL (en plus de l'apport travail), par les importantes subventions de la commune de Buxerolles, et par les aides de l'Etat, le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, Eugène Claudius-Petit, mettant alors en oeuvre son plan national d'aménagement du territoire. Les Castors reçoivent des prêts à taux réduits accordés par la Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d'épargne et le Crédit foncier, et des aides de la Caisse d'allocations familiales et de l’Éducation Nationale. Les réalisations des Castors ont permis à 144 familles modestes d'être logées et ont marqué un tournant dans l'histoire de la commune de Buxerolles qui est aujourd'hui la troisième commune du département avec plus de 10 000 habitants.

Comité des salines de France

  • FDMSA00096
  • Corporate body
  • Inconnues

Dans les années 1970, suivant l'exemple de tentatives embryonnaires réalisées avant la seconde guerre mondiale, est créé, dans l'ouest de la France, un réseau de coopératives salicoles de base qui couvre les secteurs de la presqu'île guérandaise et du Morbihan, l'île de Noirmoutier, le littoral vendéen, la Charente-Maritime ; ces coopératives sont regroupées au sein de la Fédération nationale des coopératives de producteurs de sel de l'Atlantique, elle-même affiliée à la Fédération nationale de la coopération agricole et au Comité des salines de France et d'outre-mer. Ce dernier, avec l'appui du ministère de l'Agriculture et de ces différents organismes professionnels, prend vite une autorité considérable et une place importante sur le marché du sel

Comité des fêtes de la Maison du Peuple (Saint-Claude)

  • FDMSP00661
  • Corporate body
  • 1913 - 1973

Au mois de mai 1919, le conseil d'administration de La Fraternelle adopte un « projet d'organisation de ses sections d'éducation et d'agrément ». Les enfants du peuple, La chorale, Le cercle musical, la section gymnique et le groupe littéraire sont désormais sous l'égide d'une administration générale dirigée par le président de La Fraternelle et composée de six membres du conseil d'administration de La Fraternelle ainsi que des directeurs, secrétaires et trésoriers de chacun des groupes. Dès 1921, cette organisation prend le nom de Comité des fêtes de la Maison du peuple. Le Comité des fêtes cordonne les activités des groupes culturels et récréatifs de la Maison du peuple, il prépare et organise les bals, concerts et spectacles donnés par les groupes d'agrément et gère les questions matérielles et logistiques. Il est également chargé de la gestion financière des groupements. Le comité sert aussi d'intermédiaire dans les relations des groupements avec la coopérative et les organisations extérieures. Les activités culturelles et récréatives cessent durant la seconde guerre mondiale et le Comité n'a plus lieu d'être.

CHOMEL, André

  • FDMSP00718
  • Person
  • 1924 - 2021

André Chomel a effectué l’essentiel de sa carrière au Crédit coopératif. Il a notamment dirigé la Revue des études coopératives qu’il a transformé en Revue des études coopératives, mutualistes et associatives (Recma), la seule revue théorique de l’ESS en France.

CHAMPAIN, Louis

  • FDMSP00669
  • Person
  • 1919 - 2007

Champain Louis est né en 1919 à Luçon en Vendée. Il a participé après son apprentissage à l'imprimerie Pacteau, à la création, à Lyçon, d'un syndicat du Livre CFTC, avant d'en devenir le secrétaire adjoint. En 1937, il prend la tête de la JOC puis la fédération jociste de Vendée entre 1941 et 1943.
Après la Seconde guerre mondiale, Louis Champain a réintégré l'UD CFDT de Vendée en tant que secrétaire général, lui permettant, de la représenter lors élections à la Caisse primaire de Vendée dans les années 50. Il en devient premier vice président (1947-1962), puis président (1962-1967) de la Caisse primaire d’assurance maladie de Vendée. Il cumule également le poste d'administrateur de la Caisse régionale de Nantes de 1947 à 1968 et de la Caisse d’allocations familiales de 1950 à 1968.
A partir des années 50, une crise du logement apparaît à La Roche-sur-Yon. Doté de multiples expérience, Louis Champain, accompagné des familles locales, s’immisce dans le mouvement de construction Castors. Par ce fait, il fonde des coopératives d'habitation comme « Le foyer coopératif », transformée après 1965, en société anonyme d’HLM, sous la dénomination « Le foyer vendéen ». A partir de 1965 jusqu'à 1987, il siège au conseil d’administration de la Fédération nationale des sociétés coopératives d’HLM (FNSCHLM). Il meurt en 2007.

Chambre syndicale des ouvriers diamantaires de Saint-Claude

  • FDMSP00666
  • Corporate body
  • 1884 - 1995

La Chambre syndicale des ouvriers diamantaires de Saint-Claude (CSOD) est créée officiellement en 1884 lorsque la loi Waldeck Rousseau légalise les organisations syndicales. La CSOD est un regroupement syndical formé dans le but de maintenir des conditions de vie respectables aux ouvriers diamantaires, de défendre leurs droits par une homogénéisation des conditions de travail des différents ateliers présents à Saint-Claude et dans la région. Elle a aussi la volonté d’améliorer le niveau moral des ouvriers par l’éducation. Les ouvriers diamantaires syndiqués contrôlent son action lors des assemblées générales. Chaque ouvrier diamantaire à la possibilité de faire partie du syndicat en formulant sa demande par écrit et en payant une cotisation. Un conseil d’administration, formé de 27 membres, gère les décisions du syndicat. On trouve dans ce conseil, un président, un secrétaire et un trésorier qui occupent des postes clés dans le fonctionnement quotidien du syndicat. En outre, à l’intérieur de la CSOD, les ouvriers syndiqués sont différenciés selon leur appartenance à une catégorie de travail particulière : ils peuvent être bruteurs , polisseurs, scieurs, sertisseurs et ils n’hésitent pas à s’unir pour créer une section restreinte du métier (section des sertisseurs) afin de protéger leurs intérêts dans la CSOD. Le syndicat diamantaire de Saint-Claude est un pivot dans un réseau syndical ramifié. La CSOD entretient des relations avec des syndicats de portée géographique plus importance car elle fait partie de l’Union Nationale des Syndicats Ouvriers Diamantaires Français (UNSODF) qui est créée en 1922. Celle-ci est une section de l’Alliance Universelle des Ouvriers Diamantaires (AUOD) créée en 1905. La CSOD a également des relations avec toutes les sections locales qui la composent dans la région. Elle possède donc des liens sur un plan hiérarchique avec l’UNSODF, l’AUOD et les différentes sections locales. Mais elle entretient aussi des liens sur un plan d’égalité avec les autres chambres syndicales affiliées l’UNSODF. Elle correspond également avec les autres syndicats affiliés aux fédérations tel la Fédération nationale de la bijouterie, orfèvrerie, horlogerie (FNBOH), qui est une importante organisation regroupant les métiers artisanaux luxueux (lapidaires, diamantaires, horlogers, ouvriers du métal). En effet, la CSOD adhérait à la FNBOH et par conséquent, un ouvrier syndiqué à a CSOD est affilié à toutes les organisations auxquelles la CSOD est fédérée. La CSOD n’a pas été dissoute (il n’y a aucun document le prouvant dans les archives) : son activité a décru jusqu’aux années 1970 (dates des documents les plus récents). Une lettre reçue en 1995 et restée sans réponse, met en valeur le fait qu’il n’y a plus de syndicat diamantaire actif à cette date

Cercle ouvrier de Saint-Claude

  • FDMSP00655
  • Corporate body
  • 1878 - 1884

Le Cercle ouvrier de Saint-Claude est fondé en 1878, par des fabricants de l'Article de Saint-Claude, sous la présidence d'Honoré Colin. Les membres du Cercle, à majorité petits artisans et petits patrons, se réunissent mensuellement dans la salle du Cercle, située rue du Pré à Saint-Claude, au dessus d'un café. Les activités sont variées : discussions, chorale, lecture (bibliothèque), abonnement à des journaux. Le Cercle acquiert un buste de la République en 1879 et des livres (un Littré et un atlas de géographie de Cortambert). La coopérative La Fraternelle, créée en 1881, est une émanation du Cercle ouvrier. Celui-ci est supprimé en 1884.

Cercle du travail de Saint-Claude

  • FDMSP00663
  • Corporate body
  • 1892 - 1902

Le Cercle du Travail a été crée le 22 septembre 1892. Il découle d'un désaccord entre les démocrates de la Fédération démocratique. Cette Fédération avait été constituée en 1888 pour lutter contre le boulangisme lors des élections municipales de 1889. Or, après des oppositions idéologiques au sein du groupe, les socialistes quittèrent la Fédération démocratique et fondèrent le Cercle du travail. Celui-ci, composé de socialistes, précède la constitution d'une Fédération socialiste du Jura (octobre 1892). Il fut le foyer d'action du mouvement ouvrier haut-jurassien pendant 10 ans, jusqu'en 1902 où sa dissolution fut décidée suite aux discussions intestines qui minaient le groupe.

Centre Dramatique de l’Ouest

  • FDMSB00207
  • Corporate body
  • 1949 - Présent

Historique de la dénomination :
Centre dramatique de l'Ouest (Rennes) [1949-1956]
Comédie de l'Ouest (Rennes) [1957-1974]
Théâtre du Bout du Monde (Rennes) [1975-1980]
Comédie de Rennes (Rennes) [1981-1985]
Le Grand Huit (Rennes) [1986-1989]
Théâtre national de Bretagne (Rennes) [1990..]

Cave coopérative vinicole de Baule

  • FDMSP00106
  • Corporate body
  • 1938 - 1988

La Cave coopérative de Baule est fondée en novembre 1938. Elle fut la troisième coopérative d'importance dans l'Orléanais avec celles de Mareau-aux-Prés (fondée en 1931) et d'Olivet (fondée en 1933). Sa création répondait au besoin exprimé par les viticulteurs d'une meilleure organisation de la profession et au souci d'assurer leur avenir dans un cadre collectif, de mise en commun des moyens de production (pour les étapes de vinification) et de vente.
Ainsi, les statuts de la coopérative révisés en 1975 lui donnent pour objectif de "faire et faciliter toutes les opérations concernant la production, la transformation, la conservation, le conditionnement, l'écoulement et la vente des vendanges, marcs et tous autres produits, sous-produits provenant exclusivement des exploitations des sociétaires" dans la circonscription du canton de Beaugency.
Les vignerons sociétaires (chacun étant détenteur de parts sociales) sont donc tenus de livrer toute leur récolte à la coopérative. On y trouve essentiellement les cépages caractéristiques de l'Orléanais pour cette époque : gris meunier, hybride, auvernat, pinot. La coopérative se charge ensuite de la vinification, de la chaptalisation (enrichissement en sucre des moûts concentrés afin d'augmenter le degré d'alcool), de la mise en bouteille et de la vente.
Après une période d'apogée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, s'ensuivent des années de crise des ventes et de baisse de la production, particulièrement à partir des années 1970 (8000 hectolitres sont produits en 1944, 1718 hl en 1983 et seulement 1283 hl en 1984). Malgré les efforts pour soutenir la profession (obtention en 1951 de la qualification Vins délimités de qualité supérieure - VDQS), la cave coopérative de Baule, sous la houlette de son dernier président Robert Huguet, devant la baisse du nombre de producteurs (130 sociétaires en 1950, 73 en 1986), doit progressivement cesser son activité. Après une dernière année de vinification en 1985, la dissolution est décidée en assemblée générale extraordinaire du 21 février 1986 et la liquidation devient effective en 1988. L'essentiel des derniers vignerons sociétaires est alors réorienté vers la Cave coopérative de Mareau-aux-Prés.

Cave coopérative vinicole « Les Vignerons de Poussan »

  • FDMSP00072
  • Corporate body
  • 1936 - [Début des années 2000]

La cave coopérative vinicole "Les Vignerons de Poussan", fondée en 1936, rassemble des viticulteurs poussanais. Elle absorbe en 1974 la cave coopérative de Bouzigues. En 1979, elle vinifie 62 912 hectolitres de vins de table pour le compte de 570 viticulteurs (820 hectares en production) ; elle cesse son activité au début des années 2000.

Cave coopérative de vinification de Villelongue-de-la-Salanque

  • FDMSP00477
  • Corporate body
  • 1911 - 1982

Créée en 1911, la cave est dissolue en 1982 pour fusionner avec celle du Mas Llaro dans une nouvelle coopérative appelée « Société coopérative agricole de vinification Perpignan - Côte radieuse ».
Selon le témoignage du président de la cave d’Argelès, vers 1985 cette société coopérative de Perpignan - Côte radieuse a elle-même fusionné avec la cave coopérative d’Argelès-sur-Mer pour former la société « Les vignerons de Perpignan - Côte vermeille », qui devenait propriétaire du bâtiment de l’ancienne cave coopérative de Villelongue.

Cave coopérative de Villepinte

  • FDMSP00007
  • Corporate body
  • 1939 - 1992

La cave coopérative de vinification de Villepinte a été créée en 1939.
En 1969, la cave de Villepinte a l'initiative de créer l'Union des caves coopératives de l'ouest audois et du Razès (U.C.C.O.A.R.), organisme commercial regroupant les caves d'Arzens, Montréal, Routier et Villepinte. Cet organisme commercialise une partie de la production.
En 1987, la cave d'Arzens absorbe la cave de Villepinte. Actuellement, la cave d'Arzens regroupe les caves d'Alzonne, Arzens, Moussoulens, Ventenac et Villepinte.
Au début des années 1990, la flavescence dorée est à l'origine du déclin de la viticulture dans la région de Villepinte. Par la suite, on a procédé à une reconversion du vignoble. La convergence des deux éléments est à l'origine de la cessation d'activité de la cave de Villepinte en 1992.

Cave coopérative de Paziols

  • FDMSP545
  • Corporate body
  • 1913 - ?

La cave coopérative de Paziols est fondée le 22 décembre 1913. Le Conseil d’administration de la cave est alors présidé par Dieudonné Cartade, assisté de son vice-président, Rustique Chaluleau, qui est à l'origine du projet de création de la cave. Ce dernier est ingénieur agronome et inspecteur principal des Eaux-et-Forêts.
Le conseil d'administration charge Jules-Pierre Reverdy de la construction du bâtiment. Les travaux commencent en 1914 mais sont stoppés par la déclaration de guerre : les murs sont terminés mais aucune cuve n'est achevée avant 1916. Ce n'est qu'en 1917 que, sous l'impulsion
de Chaluleau venu en permission, le conseil réunit les fonds nécessaires pour faire couvrir le bâtiment avec une toiture en fer. Cette cave, labellisée par la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites en 2013, est proposée depuis pour une inscription aux Monuments Historiques.
La cave s’agrandit plusieurs fois : en 1920, en 1940 et en 1964. On compte alors 8000 hl de cuverie auxquels viennent s’ajouter 11 000 hl en 1976. Dans les années 1980, la cave réunit plus de 230 adhérents. En 1993, la coopérative du Mont-Tauch à Tuchan fusionne avec la coopérative de Paziols, le village voisin.

Cave coopérative de Cogolin

  • FDMSP00411
  • Corporate body
  • 1912 - 2002

Création en 1912. Les vignerons de Cogolin regroupent une centaine de vignerons, vinifient et commercialisent 14000HL de Côtes de Provence et de vin de Pays du Var. Le vignoble est situé sur des coteaux, les derniers contre-forts du massif des Maures qui viennent mourir sur les bords du golfe de Saint-Tropez.

Cave coopérative de Camps-la-Source

  • FDMSP00456
  • Corporate body
  • 1906 - 1993

La cave de Camps-la-Source, fondée en 1906, est la plus ancienne cave coopérative vinicole du Var. Elle ferma en 1993 et en 2006 les derniers coopérateurs ont fait cession de la coopérative à la commune pour un euro symbolique.

Cave coopérative « Les Trois Lis »

  • FDMSP00006
  • Corporate body
  • 1924 - ?

La cave coopérative « l'Abri », devenue « Les Trois Lis » est créée le 19 avril 1924, à l'instigation d’Édouard Babou, propriétaire - viticulteur à Lézignan-Corbières. Elle attire très rapidement de nombreux adhérents et doit s'agrandir à la fin des années 1920. Cet important mouvement d'adhésions se poursuit jusqu'en 1940. Dans les années 1960, avec l'entrée massive des vins du Maghreb en France, la cave obligée de stocker ses vins doit à nouveau s'agrandir.

CARRIÈRE, Daniel

  • FDMSP00562
  • Person
  • 1936 - ?

Daniel Carrière est né à Millau en 1936. Scout protestant dans sa jeunesse, il assiste à l’arrestation de son grand-père par le Gestapo qui succombe à la mort sous la torture. A la suite de cet événement traumatisant, Daniel Carrière ne supporte plus la violence et s’insurge contre l’usage de cette pratique. Ainsi, il fait parti de mouvements pour l’indépendance de l’Algérie et participe à la rédaction d’écrits interdits puis rejoints les porteurs de valise du Front de Libération National. Il fait ses études à Nîmes où il obtient un diplôme de chimiste. Il commence sa carrière dans le groupe industriel Peychiney, puis il quitte l’entreprise pour former une société coopérative ouvrière de production qui investit dans la réhabilitation des logements à Drancy appelée Comsertot. Il publie dans ce cadre plusieurs articles d’expertise dans le journal « Entente Communautaire ». Ensuite, il commence à travailler dès 1963 en Algérie et contribue, avec son Bureau d’étude et de réalisation algérienne à la construction du palais d’exposition à Alger et à l’absorption du bidonville d’Oran. Chef de chantier dans le projet, il participe à la création de deux centres médicaux, de routes, d’écoles, d’habitats, d’égouts, etc. Ce projet aide à la diminution de la mortalité infantile. Il contribue également à la construction de la première forge industrielle d’Algérie à Annaba. Deux coopératives françaises s’implantent en Algérie et emploient 3000 chômeurs. Accusé à tord d’être un espion par le Tribunal militaire algérien, il retourne travailler en France et rejoint sa famille à Drancy. Il rencontre le président du développement de l’Organisation de coopération et de développement économique International (OCDE) Paul-Marc Henry qui se dit très concerné par les problèmes de l’immigration et du transfert de technologie des pays développés aux pays en voie de développement. Il devient alors consultant pour l’OCDE. Une réunion est organisée à Vienne avec l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI) où le vice-président évoque la plaquette élaborée par Daniel Carrière. Cela lui permet d'assister à une grande réunion avec l'Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) sur l'automobile dans les pays développés et dans les pays en voie de développement. Daniel Carrière en fait le rapport introductif. Il anime différents séminaires dans le cadre de l’OCDE et de l’ONUDI ainsi qu’à l’École nationale d’administration sur les problèmes de transferts de technologie. A son arrivée à Marseille, il fonde l’association Échanges méditerranée en 1976, qui aboutit aux premiers accords d’amitié et économiques entre Marseille et Alger. Il est également une des personnes à l’origine du projet Euroméditerranée et devient conseiller technique auprès du directeur de la Mission de préfiguration d’Euroméditerranée. Il est ensuite délégué régional du Fonds d’action sociale durant onze ans. Fondé en 1991 à Marseille sous forme associative, l'Observatoire social méditerranéen a d'abord rassemblé le Fonds d'action sociale pour les travailleurs migrants et leurs famille de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Caisse d'allocations familiales et la Direction des interventions sociales et sanitaires du département des Bouches-du-Rhône, pour ensuite s'ouvrir à des services extérieurs de l’État, à des collectivités territoriales, et à des organismes publics et privés (instituts de formation, associations spécialisées...). L'association a servi de support à la mission de Daniel Carrière auprès du Préfet de région de 1996 à 1998. L'activité de l'Observatoire social méditerranéen s'est poursuivie jusqu'en 2002-2003 en tant qu’outil d'analyse de l'impact des politiques sociales dans les départements de la façade méditerranéenne et d'aide à la décision. Retraité, Daniel Carrière est membre de l’association 3CI (association pour le conseil à la création d’entreprise et à la coopération internationale) ainsi que du collectif Medcoop (collectif d’associations pour le développement de la coopération décentralisée en Méditerranée). Il est aussi membre de la Commission française coopération-développement en tant que président de l’association Initiative pour la coopération internationale décentralisée et le vice-président d’Échanges méditerranée. Il est également un sympathisant de l’association régionale pour le Développement de la coopération industrielle internationale. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture.

Caisse nationale du Crédit agricole

  • FDMSA00576
  • Corporate body
  • 1926 - 2001

Afin de donner plus d’autonomie à ce qui n’est alors qu’une direction du ministère de l’Agriculture et pour créer un organisme central de compensation entre les caisses régionales, la loi du 5 août 1920 institue l’Office national du Crédit Agricole. Celui-ci prend en 1926 le nom de Caisse nationale de Crédit Agricole. Cet établissement public est le sommet de la « pyramide » institutionnelle du Crédit Agricole.
La crise des années 30 n’épargne cependant pas les caisses locales et régionales et les plus exposées sont soutenues par la Caisse nationale. Celle-ci renforce ses missions de contrôle et un fonds commun de garantie des dépôts est créé en 1935.
En 1966, la Caisse nationale de crédit agricole obtient son autonomie financière : sa collecte ne passe plus par le Trésor. Durant les années 1970, le Crédit Agricole continue d’élargir son champ de compétence, tant géographiquement que financièrement. C’est également à cette époque que sont créées les premières filiales pour lui permettre de proposer ses services à plus de secteurs (agroalimentaire, PME-PMI…).
La loi de mutualisation de 1988 permet aux caisses régionales de crédit agricole de racheter la Caisse nationale. Transformée en société anonyme, celle-ci est désormais totalement indépendante de l’Etat. Elle est introduite en bourse en 2001 et prend le nom de Crédit Agricole S.A.

Caisse des dépôts et consignations

  • FDMSA00579
  • Corporate body
  • 1816 - Présent

La Caisse des dépôts et consignations (CDC), parfois simplement appelée Caisse des dépôts est une institution financière publique française créée en 1816 par Louis XVIII3.

Son directeur est nommé par décret en Conseil des ministres du président de la République.

Le directeur est placé sous le contrôle permanent d'une commission de surveillance rendant compte au Parlement francais, devant valider ses grandes décisions, et avec le pouvoir de le démettre.

La CDC exerce des activités d'intérêt général pour le compte de l'État et des collectivités territoriales ainsi que des activités concurrentielles.

Elle emploie à la fois des fonctionnaires et du personnel de droit privé sous le régime des conventions collectives.

Son siège se situe dans le 7e arrondissement de Paris.

Caisse centrale de Crédit coopératif

  • FDMSP515
  • Corporate body
  • 1938 - Présent

La Caisse centrale de Crédit coopératif (4C) est créée par un décret-loi du 17 juin 1938 pour soutenir et encourager le développement des coopératives ouvrières de production et des coopératives de consommation par l'attribution de crédits d'investissements auparavant accordés par l'État. Dès 1939, un nouveau décret vient étendre sa compétence aux coopératives artisanales. La 4C poursuit son expansion après la guerre en intervenant progressivement en faveur de toutes les formes coopératives (à l'exception des coopératives agricoles), des associations, des mutuelles, des syndicats. À partir de 1947-1948, le Crédit maritime est placé sous son contrôle. La 4C diversifie dans le même temps ses activités et devient l'organe central d'un groupe d'établissements coopératifs affiliés, compétents pour un secteur, une région ou un produit. Elle reprend en 1969 une ancienne banque coopérative qui devient la Banque française de Crédit coopératif. La transformation profonde du paysage bancaire qu'entraînent les grandes réformes de 1983-1985 conduit à la restructuration du Groupe, désormais groupe de crédit à vocation universelle.

Le Crédit coopératif compte deux à trois personnes en 1938 et dix en 1952. Le véritable décollage du Crédit coopératif vers 1958-1960 se caractérise par une hausse rapide des effectifs et un développement relativement anarchique de sa structure. À titre d'exemple, il n'y a pas eu, pendant longtemps, de véritable service du personnel. Par la suite, on assiste à la mise en place d'une structure plus fonctionnelle.

Jusqu'en 1974, les organes essentiels de fonctionnement du Crédit coopératif sont constitués par le conseil d'administration, jumelé pour les décisions de prêts avec un conseil de crédit comprenant des représentants des ministères de tutelle (Finances, Travail, Industries et commerce) ainsi que des représentants de la Banque de France, du Crédit national et du Crédit populaire. Un commissaire du Gouvernement est chargé du contrôle des opérations.

Le Crédit coopératif comprend la Caisse centrale de Crédit coopératif, organe central depuis 1983, et l'ensemble des établissements affiliés. Le Groupe stricto sensu ne comprend que le Crédit coopératif et les affiliés gérés. L'Union du Crédit coopératif (UCC) a été, avant les années 1980, l'association représentative de l'ensemble des affiliés.

Le Crédit coopératif remplit quatre fonctions principales assumées par la 4C. Il octroie des prêts à moyen et long termes aux coopératives et à leurs adhérents. Chaque secteur coopératif dispose d'un organisme de crédit spécialisé ; une centrale d'épargne mutuelle recueille les fonds stables et procure des placements à long terme aux coopératives, à leurs sociétaires et à leurs organismes sociaux ; une équipe de contrôle et de gestion ainsi que des conseils financiers apprécient les risques en fonction des garanties offertes par les coopératives, mais surtout en fonction de la compétence estimée de leurs dirigeants ; un bureau est chargé de l'étude et de la promotion des nouvelles structures coopératives.

Le financement de la 4C provient de ses ressources propres (capital, réserves, fonds de garantie, fonds de dotation), des avances du Trésor, des emprunts obligataires, des créances mobilisables auprès du Crédit national, du Crédit foncier et de la Banque de France.

Elle assure le financement des investissements et la collecte des capitaux à moyen et long termes. Afin de faire face au développement des coopératives, ont été mis au point des modes d'intervention spécifiques, reposant à la fois sur une analyse très poussée de la gestion des coopératives et sur l'organisation systématique de leur encadrement.

Dans la pratique, la 4C utilise des modes d'intervention assez spécifiques. Elle pallie la faiblesse des sûretés réelles et des capitaux propres des demandeurs de prêts par une connaissance approfondie des entreprises, la personnalisation du crédit et enfin par un encadrement coopératif. Ce dernier résulte d'une collaboration active avec les organismes centraux des divers mouvements pour la surveillance et - le cas échéant - pour le redressement des gestions.

La 4C est à l'initiative de la création d'une série d'organismes spécialisés, ou y a participé activement. Ces établissements coopératifs de crédit ou de financement à vocation très spécialisée ont pour but d'ouvrir aux coopératives de nouvelles possibilités en matière de financement et de crédit. Il s'agit du Crédit maritime mutuel (CMM), de Coop-habitat-crédit (CHC), de l'Union intercoopérative pour le crédit au logement (UICL), du Crédit d'équipement coopératif (CEC), de l'Union coopérative de Crédit ménager (UCCM), de la Société coopérative pour la rénovation et l'équipement du commerce (SOCOREC), de la Société d'équipement des détaillants coopérateurs (SEDECO), de la Société d'équipement de l'Union des négociants de l'alimentation (EQUIPUNA), d'INTER-COOP, de COOPAMAT, de SICOMI-COOP, de la Société coopérative d'équipement (SCE), de l'Union coopérative équipement-loisirs, etc. Le groupement de ces organismes permet d'organiser la fonction de représentation et l'assistance technique à ses sociétés, ainsi que de répondre aux exigences de la coordination et de l'intercoopération.

La particularité et l'intérêt des archives du Crédit coopératif tiennent à la spécificité même du champ d'intervention de l'établissement. Celui-ci s'adresse aux coopératives, aux mutuelles, aux associations, aux collectivités locales, qui constituent une part importante du tissu économique et social de la France, mais dont les initiatives sont souvent mal connues, faute d'archives conservées. Au-delà de l'histoire générale de la banque, l'occasion est donnée, grâce à ces archives, d'écrire l'histoire de ceux qui contribuent à leur manière au développement de la vie économique et sociale locale. Diverses pistes sont exploitables :

  • l'évolution des coopératives à travers leur composition : emploi de membres de la famille proche (père, frère, conjoint, enfants) ; leur capacité d'adaptation : modernisation des moyens de production, recherche de nouveaux marchés et débouchés ; leur stratégie de développement (fusion-absorption, regroupement au sein d'une fédération, etc.) ; leur transmission : faillite, succession, reprise de la société par la veuve, les enfants, les anciens ouvriers ;

  • la multiplication des établissements spécialisés à la suite de l'extension de la coopération à tous les secteurs de la vie des consommateurs (proportion des produits non alimentaires en hausse, logement, loisirs, etc.) ; de l'extension de la coopération à de nouvelles professions (médecin, architecte, etc.) ;

  • les conditions de travail des artisans (moyens de production, installation, etc.) à travers les nombreux croquis des ateliers présents dans les dossiers de demande de prêts présentés par l'intermédiaire de la Société d'achat de matériel (SAMAT) ;

  • l'étude des noms données aux coopératives (L'espérance, Le travail, La laborieuse, L'économe, La prolétarienne, L'émancipatrice, La prévoyante, La prospérité, L'indépendant, La revanche, etc.) est possible grâce au nombre important de dossiers. Le nom est le reflet de la mentalité des coopérateurs, de l'importance donnée au travail (un droit et une vertu : L'effort, Le progrès, L'avenir, La courageuse, etc.) ou encore des liens qui unissent les coopérateurs les uns aux autres (La solidarité, La fraternelle, L'entraide, L'union, etc.).

Les dossiers de prêts ont également une forte valeur secondaire et représentent souvent les seules traces que l'on a gardé de petites coopératives, qui n'ont pas laissé d'archives par ailleurs.

CABANON, Philippe

  • FDMSA00636
  • Person
  • ? - 2009

Philippe Cabanon était président directeur général de BATICOOP-Cognac N°2. Il est décédé en 2009.

BURETTE, François

  • FDMSP528
  • Person
  • 1903 - ?

François Burette est né à Denain en 1903. En 1920, il est entré à l'Union des coopérateurs de Denain comme comptable, puis a gravi les échelons jusqu'à devenir président-directeur-général en 1940. Lors de la fusion entre l'Union des coopérateurs de Sin-le-Noble-Denain et les Coopérateurs d'Escaut et Sambre de Caudry en 1984, il devient directeur de la Coopérative régionale du Nord (CRN) ainsi formée.
François Burette a également été président de la FNCC (Fédération nationale des coopératives de consommation) de 1969 à 1973.
A côté de ses activités de coopérateur, François Burette a exercé des responsabilités politiques : il a été adjoint au maire de Denain entre 1935 et 1940 et conseiller technique au cabinet d'Augustin Laurent, ministre d’État de l’Économie et des finances, en 1946-1947.

Bureau des syndicats (direction des relations du travail)

  • FDMSP494
  • Corporate body
  • 1976 - 1983

Ce bureau, dont les compétences s'étendent à tous les problèmes relatifs aux syndicats, est composé de trois sections :

  • La première section s'intéresse aux statuts des

  • La première section s'intéresse aux statuts des organisations syndicales et à l'exploitation des résultats aux élections professionnelles.

  • La deuxième section se consacre à l'analyse des positions syndicales, à la formation syndicale et à l'encouragement à cette formation.

  • La troisième section s'intéresse à l'exercice des droits syndicaux dans l'entreprise et à la protection des délégués syndicaux.

Bureau de l'organisation économique (ministère de l'Agriculture)

  • FDMSP509
  • Corporate body
  • 2008 - Présent

Créé par l'arrêté du 30 juin 2008, le BOE dépend du service de la stratégie agroalimentaire et du développement durable, sous-direction de l’organisation économique, des industries agroalimentaires et de l’emploi, situé au sein de la direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires (DGPAAT).

Le bureau de l'organisation économique est la nouvelle appellation du bureau de l'organisation des filières (BOF), créé en 1999, par fusion entre le bureau de la coopération agricole et des investissements et le bureau des groupements de producteurs.

Le BOE reprend les mission de l'ancien bureau de l’organisation des filières. Il "élabore, met en œuvre et évalue les politiques et les instruments visant à favoriser l’organisation des filières agricoles et agro-alimentaires, notamment en matière de coopération agricole, de groupements et d’organisations des producteurs, d’organisations interprofessionnelles. Il assure l’expertise des questions relatives aux liens entre politiques agricole, de filières, d’entreprise et politique de la concurrence. Il anime la politique d’incitation au développement de relations contractuelles entre les différents partenaires de la production, de la transformation, du commerce et de la distribution des produits agricoles et agro-alimentaires. Il assure le secrétariat de la commission nationale technique du Conseil supérieur d’orientation agricole. Il assure la tutelle du haut Conseil de la coopération agricole ».

Le BOF assure le suivi et la gestion des différents types de coopératives, depuis la demande d'agrément accordée ou non par arrêté ministériel, jusqu'à son retrait.

Bureau de l'organisation des filières (ministère de l'Agriculture)

  • FDMSP508
  • Corporate body
  • 1999 - 2008

Le bureau de l'organisation des filières (BOF)est créé en 1999, par fusion entre le bureau de la coopération agricole et des investissements et le bureau des groupements de producteurs. Ce bureau dépend du service des stratégies agricoles et industrielles, sous-direction de la qualité, de l'organisation économique et des entreprises, situés au sein de la direction générale des politiques économique, européenne et internationale (DGPEI). Cette direction a « des compétences qui s'étendent sur l'ensemble des filières végétales et animales, de la production à la transformation. Dans les domaines qui relèvent de la compétence du ministère, elle a vocation à coordonner les négociations européennes et internationales ». Elle intervient directement dans l'élaboration et l'application de la réglementation communautaire.

Les missions du bureau de l'organisation des filières

« Le bureau de l’organisation des filières élabore, met en œuvre et évalue les politiques et les instruments visant à favoriser l’organisation des filières agricoles et agro-alimentaires, notamment en matière de coopération agricole, de groupements et d’organisations des producteurs, d’organisations interprofessionnelles. Il assure l’expertise des questions relatives aux liens entre politiques agricole, de filières, d’entreprise et politique de la concurrence. Il anime la politique d’incitation au développement de relations contractuelles entre les différents partenaires de la production, de la transformation, du commerce et de la distribution des produits agricoles et agro-alimentaires. Il assure le secrétariat de la commission nationale technique du Conseil supérieur d’orientation agricole. Il assure la tutelle du haut Conseil de la coopération agricole ».

Le bureau de l'organisation des filières participe à la rédaction du code rural pour tout ce qui concerne la coopération agricole, notamment pour définir le statut des différents types de coopératives et des SICA. Il en assure le suivi et la gestion (jusqu'au 31 décembre 2006 pour les coopératives), depuis la demande d'agrément accordée ou non par arrêté ministériel, jusqu'à son retrait.

Des commissions consultatives l'aident dans cette tâche en instruisant les dossiers de demande d'agrément (Commission centrale d'agrément pour les coopératives [CCA], Commission nationale d'agrément pour les SICA [CNAS].). Le BOF est également chargé d'agréer les fédérations de révision, dont la mission est de contrôler le fonctionnement des coopératives agricoles (les SICA ne sont, elles, pas révisées).

BRUNELLIÈRE, Charles

  • FDMSP483
  • Person
  • 1947 - 1917

Fils de commerçant, Charles Brunellière est né le 22 octobre 1847 à Nantes (Loire-Atlantique). Après divers emplois, il entre comme employé chez un courtier maritime. A partir de 1877 il devient armateur associé, et crée en 1883, à Nantes, avec son frère cadet Fernand, une société d'armement puis il organise le mouvement syndical et coopératif nantais. Il fonde le parti ouvrier nantais en 1888. Il est élu municipal en 1881 et nommé adjoint au maire de Nantes de 1885 à 1908.

Charles Brunellière est également secrétaire général de la fédération socialiste de Loire-Inférieure [Loire-Atlantique] et de la fédération de Bretagne. En 1879, il entre dans la franc-maçonnerie, et plus tard devient membre de la Chevalerie du Travail française (CTF).

Sous le pseudonyme d'Yves Marcas, ou sous son nom de naissance, il publie divers articles ou brochures. Charles Brunellière décède à Nantes le 12 février 1917.

BRUNAUT

  • FDMSP00607
  • Person
  • Inconnues

La famille Brunaut est rattachée au groupement des Castors de la ville de Landerneau et à une société coopérative de construction.

BRICOUT, René

  • FDMSP524
  • Person
  • Inconnues

René Bricout a été président des Coopérateurs d'Escaut-Sambre de 1950 environ à 1984, date de la fusion avec Sin-le-Noble pour former la Coopérative régionale du Nord, dont il devient alors le président.

Il a été également membre du Comité exécutif et vice-président de la Planification moderne de 1970 jusqu'à sa dissolution.

BRETTE, Jean

  • FDMSP530
  • Person
  • 1906 - ?

Jean Brette, né en 1906, fut administrateur de la France d'outre-mer au Togo et au Cameroun, chef du Service des contrôles des coopératives et sociétés de prévoyance puis directeur des Affaires économiques et du Plan.

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