Diamants

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Alliance universelle des ouvriers diamantaires

  • FDMSP00652
  • Corporate body
  • 1890 - 1960

L' Alliance universelle des ouvriers diamantaires (AUOD) créée en 1905, est un syndicat international regroupant les organisations ouvrières des différents centres de l'industrie diamantaire. En France, il s'agit des Chambres syndicales des ouvriers diamantaires de Saint-Claude et de Paris. On peut compter des 1913, plus de 15 000 membres adhérents à l'AUOD dont la majorité pour la blanche néerlandaise et belge. L'AUOD a pour objectif de syndiquer l'ensemble des ouvriers participant à la taille et au façonnage du diamant. La volonté de ce syndicat est de permettre d'offrir les mêmes conditions de vie aux ouvriers diamantaires de tous les pays. Ces idées fleurissent et se développent fortement durant la Première guerre mondiale. Cependant, à partir des années 30, l'AUOD connaît une période de crise qui touche également le secteur diamantaire. Cela ne s'arrange pas avec l'arrivée de la Seconde guerre mondiale, mettant un terme aux activités de l'AUOD et où une partie des archives de celles disparaissent sous l'occupation des nazis. C'est pourquoi, les archives actuelles ne permettent pas d'étudier l'histoire de l'AUOD au-delà des années 46. En 2000, ce syndicat fusionne avec la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l’énergie, des mines et des industries diverses.

Cercle ouvrier de Saint-Claude

  • FDMSP00655
  • Corporate body
  • 1878 - 1884

Le Cercle ouvrier de Saint-Claude est fondé en 1878, par des fabricants de l'Article de Saint-Claude, sous la présidence d'Honoré Colin. Les membres du Cercle, à majorité petits artisans et petits patrons, se réunissent mensuellement dans la salle du Cercle, située rue du Pré à Saint-Claude, au dessus d'un café. Les activités sont variées : discussions, chorale, lecture (bibliothèque), abonnement à des journaux. Le Cercle acquiert un buste de la République en 1879 et des livres (un Littré et un atlas de géographie de Cortambert). La coopérative La Fraternelle, créée en 1881, est une émanation du Cercle ouvrier. Celui-ci est supprimé en 1884.

Chambre syndicale des ouvriers diamantaires de Saint-Claude

  • FDMSP00666
  • Corporate body
  • 1884 - 1995

La Chambre syndicale des ouvriers diamantaires de Saint-Claude (CSOD) est créée officiellement en 1884 lorsque la loi Waldeck Rousseau légalise les organisations syndicales. La CSOD est un regroupement syndical formé dans le but de maintenir des conditions de vie respectables aux ouvriers diamantaires, de défendre leurs droits par une homogénéisation des conditions de travail des différents ateliers présents à Saint-Claude et dans la région. Elle a aussi la volonté d’améliorer le niveau moral des ouvriers par l’éducation. Les ouvriers diamantaires syndiqués contrôlent son action lors des assemblées générales. Chaque ouvrier diamantaire à la possibilité de faire partie du syndicat en formulant sa demande par écrit et en payant une cotisation. Un conseil d’administration, formé de 27 membres, gère les décisions du syndicat. On trouve dans ce conseil, un président, un secrétaire et un trésorier qui occupent des postes clés dans le fonctionnement quotidien du syndicat. En outre, à l’intérieur de la CSOD, les ouvriers syndiqués sont différenciés selon leur appartenance à une catégorie de travail particulière : ils peuvent être bruteurs , polisseurs, scieurs, sertisseurs et ils n’hésitent pas à s’unir pour créer une section restreinte du métier (section des sertisseurs) afin de protéger leurs intérêts dans la CSOD. Le syndicat diamantaire de Saint-Claude est un pivot dans un réseau syndical ramifié. La CSOD entretient des relations avec des syndicats de portée géographique plus importance car elle fait partie de l’Union Nationale des Syndicats Ouvriers Diamantaires Français (UNSODF) qui est créée en 1922. Celle-ci est une section de l’Alliance Universelle des Ouvriers Diamantaires (AUOD) créée en 1905. La CSOD a également des relations avec toutes les sections locales qui la composent dans la région. Elle possède donc des liens sur un plan hiérarchique avec l’UNSODF, l’AUOD et les différentes sections locales. Mais elle entretient aussi des liens sur un plan d’égalité avec les autres chambres syndicales affiliées l’UNSODF. Elle correspond également avec les autres syndicats affiliés aux fédérations tel la Fédération nationale de la bijouterie, orfèvrerie, horlogerie (FNBOH), qui est une importante organisation regroupant les métiers artisanaux luxueux (lapidaires, diamantaires, horlogers, ouvriers du métal). En effet, la CSOD adhérait à la FNBOH et par conséquent, un ouvrier syndiqué à a CSOD est affilié à toutes les organisations auxquelles la CSOD est fédérée. La CSOD n’a pas été dissoute (il n’y a aucun document le prouvant dans les archives) : son activité a décru jusqu’aux années 1970 (dates des documents les plus récents). Une lettre reçue en 1995 et restée sans réponse, met en valeur le fait qu’il n’y a plus de syndicat diamantaire actif à cette date

Coopérative diamantaire ADAMAS

  • FDMSP00653
  • Corporate body
  • 1892 - ?

A l'origine de la fondation de la coopérative diamantaire ADAMAS, il y a deux coopératives d'ouvriers diamantaires.
La première, la Société coopérative des ouvriers diamantaires de Saint-Claude (Michaud, Latour et Compagnie) est constituée en 1892 au Martinet, commune de Villard-Saint-Sauveur. Ce sont 23 ouvriers, qui, à la suite d'une grève dans un atelier patronal, vont constituer une société en louant des places dans une usine diamantaire au Martinet. En 1893, ils sont rejoints par d'autres ouvriers diamantaires grévistes de la diamanterie David.
La seconde coopérative est la Société coopérative des ouvriers diamantaires d'Avignon (Jeantet, Saint-Oyant et Cie) qui fut fondée en 1891 lorsque Eugène Goudard, un diamantaire parisien, cesse ses activités. Il propose alors à ses ouvriers d'Avignon-les-Saint-Claude de se regrouper en coopérative. En 1898, ils fusionnent avec la société coopérative des ouvriers diamantaires de Saint-Claude.
La nouvelle coopérative diamantaire formée prend alors la dénomination de Société coopérative des ouvriers diamantaires d'Avignon et Saint-Claude (Michaud-David et Cie).
En 1912, la dénomination sociale de la société est modifiée et devient : ADAMAS.
Le siège social d'Adamas est situé à La Serre, quartier de Saint-Claude, dans une usine diamantaire rachetée au patron diamantaire Charles Roulina en 1894. A Avignon-les-Saint-Claude, les ouvriers louent l'usine d'Eugène Goudard6. D'autres ateliers d'Adamas sont présents dans les environs de Saint-Claude : une usine est construite à Chassal par la coopérative en 1922, un atelier est loué à Chaumont à partir de 1906, un autre est loué à Cinquétral entre 1916 et 1922 dans l'usine de pipe La fabrique.

Coopérative ouvrière de production La pipe (Saint-Claude)

  • FDMSP00654
  • Corporate body
  • 1906 - 1975

En 1906, 3 associés dont Arsène Gros, militant socialiste, mutualiste, coopérateur, député de la SFIO du Jura, décident de fonder la coopérative ouvrière de production « La Pipe ». Il est en devenu le directeur jusqu'en 1928 où il est élu à la chambre des députés. L'entreprise a été confrontée à différentes crises : l'affaire des créances pendantes d'Australie, la crise de l'industrie pipière en 1909 et l'arrivée de la Grande guerre. L'usine ferme ses portes pendant 4 mois puis reprend ses activités jusqu'en 1918 avec 72 sociétaires. La société agrandi ses locaux en 1923 en adoptant des locaux plus modernes car le nombre de sociétaires dépassent les 100.

Union franco-suisse des ouvriers diamantaires

  • FDMSP00665
  • Corporate body
  • 1914 - 1922

L'Union franco-suisse des ouvriers diamantaires précédait l'Union nationale des syndicats ouvriers diamantaires français (UNSODF). Elle est née en 1914 d’un regroupement entre les ouvriers diamantaires français et les ouvriers diamantaires suisses (Genève et Bienne).

Union nationale des syndicats ouvriers diamantaires français

  • FDMSP00664
  • Corporate body
  • 1922 - Inconnue

L’Union nationale des syndicats ouvriers diamantaires français (UNSODF) est créée en 1922. Elle succède à une première association de diamantaires qui se nommait l’Union franco-suisse des ouvriers diamantaires. Cette dernière était née en 1914 d’un regroupement entre les ouvriers diamantaires français et les ouvriers diamantaires suisses (Genève et Bienne). Toutefois, il existe en 1896 une Fédération diamantaire régionale, qui semble être un des prémices du regroupement syndical des diamantaires dans la région. L’UNSODF qui prend sa suite, regroupe alors les chambres syndicales diamantaires françaises qui sont présentes sur tout le territoire. Elle unit moralement et matériellement les différentes branches de l’industrie du diamant. Son but est de maintenir les salaires, procurer du travail aux ouvriers, homogénéiser les différents centres diamantaires, soutenir les intérêts professionnels et élever le niveau moral des ouvriers par l’éducation. Tout centre diamantaire peut entrer dans l’UNSODF en faisant une demande écrite précisant les conditions de travail, le nombre d’ateliers, le nom des employeurs, les salaires et les tarifs appliqués, le taux de la cotisation syndicale et l’état nominatif des adhérents du centre diamantaire postulant. L’adhésion à l’Alliance universelle des ouvriers diamantaires (AUOD) est obligatoire lors de l’adhésion à l’UNSODF. L’administration quotidienne du syndicat se fait par un comité administratif qui est composé d’un délégué suppléant de chaque organisation adhérente de l’UNSODF. Ce conseil gère matériellement et financièrement l’UNSODF grâce à un président, un trésorier et un secrétaire. Un Conseil Général, formé des délégués directs des organisations locales, délibère sur les ordres du jour (qui ont été votés auparavant dans les assemblées locales). Les décisions du conseil sont souveraines et immédiates. Elles entraînent toutes les organisations locales sauf dans le cas de décisions graves : ce sont alors des référendums locaux qui sont organisés. Le Conseil Général ne se réunit que lorsqu’il y a besoin de déterminer un mouvement d’ensemble. Une Commission de contrôle permet de vérifier la viabilité financière de l’UNSODF et d’assurer l’information de l’état financier aux différents centres adhérents par la publication annuelle d’un rapport moral et financier. L’UNSODF entretient des liens avec chaque chambre syndicale adhérente. On trouve des centres diamantaires dans l’Ain (Gex, Nantua), dans la Creuse (Felletin), dans le Jura (Saint-Claude), en Haute-Savoie (Taninges), en Seine et Marne (Nemours) et dans la Seine (Paris). Au niveau international, l’UNSODF fait partie de l’AUOD. Elle a donc des relations avec des syndicats diamantaires situés à l’étranger : en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis, aux Pays-Bas et en Suisse. L’activité du syndicat se poursuit durant le XXème siècle jusqu’en 1968 (dernières archives). Il n’existe pas de date de dissolution du syndicat.