Caves et distilleries

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Cave coopérative « Les Trois Lis »

  • FDMSP00006
  • Corporate body
  • 1924 - ?

La cave coopérative « l'Abri », devenue « Les Trois Lis » est créée le 19 avril 1924, à l'instigation d’Édouard Babou, propriétaire - viticulteur à Lézignan-Corbières. Elle attire très rapidement de nombreux adhérents et doit s'agrandir à la fin des années 1920. Cet important mouvement d'adhésions se poursuit jusqu'en 1940. Dans les années 1960, avec l'entrée massive des vins du Maghreb en France, la cave obligée de stocker ses vins doit à nouveau s'agrandir.

Cave coopérative de Camps-la-Source

  • FDMSP00456
  • Corporate body
  • 1906 - 1993

La cave de Camps-la-Source, fondée en 1906, est la plus ancienne cave coopérative vinicole du Var. Elle ferma en 1993 et en 2006 les derniers coopérateurs ont fait cession de la coopérative à la commune pour un euro symbolique.

Cave coopérative de Cogolin

  • FDMSP00411
  • Corporate body
  • 1912 - 2002

Création en 1912. Les vignerons de Cogolin regroupent une centaine de vignerons, vinifient et commercialisent 14000HL de Côtes de Provence et de vin de Pays du Var. Le vignoble est situé sur des coteaux, les derniers contre-forts du massif des Maures qui viennent mourir sur les bords du golfe de Saint-Tropez.

Cave coopérative de Paziols

  • FDMSP545
  • Corporate body
  • 1913 - ?

La cave coopérative de Paziols est fondée le 22 décembre 1913. Le Conseil d’administration de la cave est alors présidé par Dieudonné Cartade, assisté de son vice-président, Rustique Chaluleau, qui est à l'origine du projet de création de la cave. Ce dernier est ingénieur agronome et inspecteur principal des Eaux-et-Forêts.
Le conseil d'administration charge Jules-Pierre Reverdy de la construction du bâtiment. Les travaux commencent en 1914 mais sont stoppés par la déclaration de guerre : les murs sont terminés mais aucune cuve n'est achevée avant 1916. Ce n'est qu'en 1917 que, sous l'impulsion
de Chaluleau venu en permission, le conseil réunit les fonds nécessaires pour faire couvrir le bâtiment avec une toiture en fer. Cette cave, labellisée par la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites en 2013, est proposée depuis pour une inscription aux Monuments Historiques.
La cave s’agrandit plusieurs fois : en 1920, en 1940 et en 1964. On compte alors 8000 hl de cuverie auxquels viennent s’ajouter 11 000 hl en 1976. Dans les années 1980, la cave réunit plus de 230 adhérents. En 1993, la coopérative du Mont-Tauch à Tuchan fusionne avec la coopérative de Paziols, le village voisin.

Cave coopérative de Villepinte

  • FDMSP00007
  • Corporate body
  • 1939 - 1992

La cave coopérative de vinification de Villepinte a été créée en 1939.
En 1969, la cave de Villepinte a l'initiative de créer l'Union des caves coopératives de l'ouest audois et du Razès (U.C.C.O.A.R.), organisme commercial regroupant les caves d'Arzens, Montréal, Routier et Villepinte. Cet organisme commercialise une partie de la production.
En 1987, la cave d'Arzens absorbe la cave de Villepinte. Actuellement, la cave d'Arzens regroupe les caves d'Alzonne, Arzens, Moussoulens, Ventenac et Villepinte.
Au début des années 1990, la flavescence dorée est à l'origine du déclin de la viticulture dans la région de Villepinte. Par la suite, on a procédé à une reconversion du vignoble. La convergence des deux éléments est à l'origine de la cessation d'activité de la cave de Villepinte en 1992.

Cave coopérative de vinification de Villelongue-de-la-Salanque

  • FDMSP00477
  • Corporate body
  • 1911 - 1982

Créée en 1911, la cave est dissolue en 1982 pour fusionner avec celle du Mas Llaro dans une nouvelle coopérative appelée « Société coopérative agricole de vinification Perpignan - Côte radieuse ».
Selon le témoignage du président de la cave d’Argelès, vers 1985 cette société coopérative de Perpignan - Côte radieuse a elle-même fusionné avec la cave coopérative d’Argelès-sur-Mer pour former la société « Les vignerons de Perpignan - Côte vermeille », qui devenait propriétaire du bâtiment de l’ancienne cave coopérative de Villelongue.

Cave coopérative vinicole « Les Vignerons de Poussan »

  • FDMSP00072
  • Corporate body
  • 1936 - [Début des années 2000]

La cave coopérative vinicole "Les Vignerons de Poussan", fondée en 1936, rassemble des viticulteurs poussanais. Elle absorbe en 1974 la cave coopérative de Bouzigues. En 1979, elle vinifie 62 912 hectolitres de vins de table pour le compte de 570 viticulteurs (820 hectares en production) ; elle cesse son activité au début des années 2000.

Cave coopérative vinicole de Baule

  • FDMSP00106
  • Corporate body
  • 1938 - 1988

La Cave coopérative de Baule est fondée en novembre 1938. Elle fut la troisième coopérative d'importance dans l'Orléanais avec celles de Mareau-aux-Prés (fondée en 1931) et d'Olivet (fondée en 1933). Sa création répondait au besoin exprimé par les viticulteurs d'une meilleure organisation de la profession et au souci d'assurer leur avenir dans un cadre collectif, de mise en commun des moyens de production (pour les étapes de vinification) et de vente.
Ainsi, les statuts de la coopérative révisés en 1975 lui donnent pour objectif de "faire et faciliter toutes les opérations concernant la production, la transformation, la conservation, le conditionnement, l'écoulement et la vente des vendanges, marcs et tous autres produits, sous-produits provenant exclusivement des exploitations des sociétaires" dans la circonscription du canton de Beaugency.
Les vignerons sociétaires (chacun étant détenteur de parts sociales) sont donc tenus de livrer toute leur récolte à la coopérative. On y trouve essentiellement les cépages caractéristiques de l'Orléanais pour cette époque : gris meunier, hybride, auvernat, pinot. La coopérative se charge ensuite de la vinification, de la chaptalisation (enrichissement en sucre des moûts concentrés afin d'augmenter le degré d'alcool), de la mise en bouteille et de la vente.
Après une période d'apogée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, s'ensuivent des années de crise des ventes et de baisse de la production, particulièrement à partir des années 1970 (8000 hectolitres sont produits en 1944, 1718 hl en 1983 et seulement 1283 hl en 1984). Malgré les efforts pour soutenir la profession (obtention en 1951 de la qualification Vins délimités de qualité supérieure - VDQS), la cave coopérative de Baule, sous la houlette de son dernier président Robert Huguet, devant la baisse du nombre de producteurs (130 sociétaires en 1950, 73 en 1986), doit progressivement cesser son activité. Après une dernière année de vinification en 1985, la dissolution est décidée en assemblée générale extraordinaire du 21 février 1986 et la liquidation devient effective en 1988. L'essentiel des derniers vignerons sociétaires est alors réorienté vers la Cave coopérative de Mareau-aux-Prés.

Coopérative viticole « La Clairvoyante »

  • FDMSP00408
  • Corporate body
  • 1923 - 1988

Fondée en 1923, la coopérative viticole de la commune de Mazaugues verra son activité péricliter avant de s’éteindre définitivement en 1988.

Distillerie coopérative agricole de Saint-Pierre-de-Maillé

  • FDMSP00402
  • Corporate body
  • 1942 - 1973

La distillerie coopérative agricole de Saint-Pierre-de-Maillé est fondée en 1942 par Fernand d'Hardivilliers et d'autres exploitants du secteur. Elle est implantée dans le bas bourg le long de la Gartempe, l'eau étant indispensable pour le lavage de la matière première et le refroidissement des colonnes de distillation.

La distillerie produit de l'alcool par le traitement de betteraves et de topinambours, jusqu'alors destinées à l'alimentation du bétail. Le flegme (l'alcool pur qui est produit), est destiné à être mélangé avec de l'essence et du benzol pour obtenir un carburant appelé Ternaire, réservé aux véhicules de l’État et des administrations. Après la guerre, le flegme produit par la distillerie est destiné à un usage industriel.

L'alcool est produit uniquement par le traitement des betteraves et topinambours provenant des exploitations des sociétaires (appelés "planteurs"). La distillerie soutient cette production par des opérations de culture mécanique, directement ou par la mise à disposition de matériel, par la mise à disposition de personnel spécialisé pour l'arrachage ou le transport. L'adhésion à la coopérative impose au sociétaire/planteur qu'il livre la totalité de sa récolte conformément au contrat de culture souscrit. L'usine compta jusqu'à 1 200 sociétaires sur une circonscription territoriale comprenant les cantons du nord est de la Vienne, des cantons du sud ouest de l'Indre-et-Loire et un canton de l'Indre.

Dans les années 1960, la production de betteraves augmente grâce à l'amélioration des rendements agricoles. Toutefois, la production d'alcool est très contingentée, ce qui ne permet pas l'accroissement des rendements de l'usine. La distillerie rencontre alors des difficultés financières puis ferme définitivement le 31 mars 1973.

L'usine de Saint-Pierre de Maillé est l'une des dernières distilleries construites en Poitou-Charentes (une vingtaine à partir de 1860) et la seule dans la Vienne, à l'exception de celle qui avait été installée à la fin du 19e siècle au-dessus de l'ancien haut fourneau des forges de Verrières. Alors que la plupart des autres établissements cessèrent de fonctionner assez tôt et furent ainsi très vite démantelés, la fermeture tardive de la distillerie de Saint-Pierre de Maillé a facilité sa préservation. Jusqu'en 1999, l'usine est une friche industrielle, le lieu est occupé, vandalisé et pillé. Un promoteur immobilier tente de la racheter dans le but de la démolir et de créer un lotissement d'habitations. Le projet échoue mais le propriétaire, pensant que la destruction serait inévitable, se sépare des dernières machines, dont la machine à vapeur Dujardin de 1912. Heureusement, celle-ci est récupérée et restaurée par l'association "Mémoire du pays chartrain" qui souhaite l'intégrer à la réhabilitation des fours à chaux du site de Lormandière, sur la commune de Chartres-de-Bretagne, en Ille-et-Vilaine.

Pour sa part, la distillerie de Saint-Pierre-de-Maillé est finalement vendue en 2002 : un collectif d'artistes et de techniciens du spectacle fait l'acquisition de l'ensemble du site et ouvre la voie à sa préservation durable.

Distillerie coopérative d'Ornaisons

  • FDMSP00010
  • Corporate body
  • 1920 - ?

Historique
À l’origine, cette distillerie, créée en 1886, appartenait à deux familles d'Ornaisons, les familles Bes et Barsalou. Ce n’est que le 15 juin 1920 que cette société se constitua en coopérative, à la suite d’une condamnation des propriétaires pour « fraude » douanière, condamnation qui les avait contraints à vendre. Tout apport de produits viniques devait en effet être assorti de laissez-passer et de numéros d’apport délivrés par la recette locale dont les propriétaires dépendaient (cf. ci-dessous « fonctionnement »). La distillerie avait alors pour seul objet l’utilisation ou la vente des marcs, lies et tous les sous-produits de la vinification, ainsi que la distillation des vins provenant exclusivement de la récolte des adhérents. Le capital initial fut fixé à la somme de 812 700 francs et divisé en 32 508 parts de 25 francs chacune. Jusqu’en 1970, les parts sociales sur la distillerie étaient nominatives. A l’origine, la distillerie d’Ornaisons avait pour membres des coopératives, mais aussi des propriétaires issus des communes de Montseret, Cruscades, Luc sur Orbieu, Boutenac et Névian. Dans les années 70, elle intégra les distilleries de Tuchan puis de Capendu - cette dernière ne demeurant que fugitivement partenaire - mais surtout s’enrichit du GICV de Bagnouls/Port-Vendres, qui étoffa la production d’Ornaisons d’un nouveau produit : l’eau de vie. Dans les années 1980, la distillerie d’Ornaisons se voit rejoindre par Saint André de Roquelongue et Durban, elle-même absorbée par Tuchan. La particularité de la distillerie d’Ornaisons est d’avoir vu le jour avant la cave coopérative qui la jouxte, puisque cette dernière n’a été créée que le 30 avril 1933. Elle s’est bien évidemment modernisée : là où il fallait 35 hommes pour nettoyer la cuve à la fourche, il n’en faut aujourd’hui que deux avec du matériel adapté.
Administration
En 1920, le conseil d’administration, composé de seize membres issus des sociétaires et nommés par l’assemblée générale pour trois ans, est renouvelable par tiers, chaque année (les deux premières séries sont « désignées par le sort »). Son bureau est composé d’un président, de deux vice-présidents, d’un trésorier et d’un secrétaire. Un directeur, salarié, est chargé par délégation du président de tout ce qui est nécessaire à la bonne marche des services, de la comptabilité, du salaire des ouvriers et des répartitions dues aux propriétaires. Les parts sociales conditionnent le déroulement du vote : de 1 à 75 parts : 1 voix ; de 76 à 150 parts : 2 voix ; de 151 à 250 parts : 3 voix ; de 251 à 350 parts : 4 voix ; à partir de 351 parts et quel qu’en soit le nombre : 5 voix. Une part sociale représente alors un apport correspondant à cinq hectolitres de vin.
Fonctionnement
Le marc doit être porté à la coopérative dès sa sortie du pressoir. Chaque chargement de marc doit être accompagné d’un laissez-passer, en fait une déclaration de récolte à la douane qui détermine sa « prestation vinique ». Cette prestation vinique, réglementaire, a pour objet le contrôle qualitatif et quantitatif du vin mais vise également le respect de contraintes environnementales. Les conducteurs, sitôt arrivés à la distillerie, doivent se présenter à l’employé de service chargé du pont-bascule et se soumettre à une nouvelle pesée de leur chargement, rarement en adéquation avec les quantités énoncées sur les laisser-passer. Cette formalité accomplie, un ticket stipulant le poids net est remis au conducteur. Tous les marcs apportés sont décomptés non seulement en tenant compte de leur poids net, mais également de leur richesse alcoolique, déterminée par une analyse en laboratoire. Le degré trouvé est porté au compte de l’adhérent, en même temps que le poids. En fin de campagne, il est fait pour l’ensemble des propriétaires la moyenne du degré des marcs. Le produit du tonnage par la moyenne du degré donne le chiffre servant de base pour la répartition des bénéfices à appliquer à chaque adhérent. En cas de contestation, le différend est tranché par le directeur de la station œnologique de l’Aude, qui a le pouvoir de refuser des marcs visiblement altérés.

Fédération départementale des caves coopératives de l'Aude

  • FDMSP00011
  • Corporate body
  • 1929 – Présent

La Fédération des caves coopératives de l’Aude, appelée aussi « Union des coopérateurs audois », est créée en 1929. Elle est l’aboutissement à l’échelle départementale d’un mouvement coopératif initié en 1907. Tout d’abord association de loi 1901, elle est régie depuis 1970 par le statut syndical loi 1884.
Aujourd’hui, elle regroupe la totalité des 70 caves coopératives du département. Son bureau se compose de 22 membres élus parmi les présidents de ces dernières. Chaque mois, il se réunit avec une partie des dirigeants de caves en conseil d’administration, sous l’égide du président, choisi parmi ses membres. Des assemblées générales sont organisées annuellement. En tant qu’organisme syndical, la Fédération des caves coopératives de l’Aude a pour mission de défendre les intérêts de ses adhérents dans tous les domaines.
Elle joue également un rôle de conseil et d’aide des caves sur différents plans :
 administratif, par une cellule nommée BUROCOP, chargée d’aider les caves dans leur gestion quotidienne et par le biais d’une campagne d’informatisation ;
 technique, grâce à l’offre de formations, de voyages d’étude et de publications diverses, par la création de l'UCATREVA (Union Coopérative d’Assistance Technique pour la Rénovation du Vignoble Audois) qui a permis de mettre en place une politique départementale d’arrachage et de restructuration raisonnée du vignoble ;
 juridique, par une veille sur la législation en vigueur sur le droit social, viti-vinicole ou en matière commerciale (marché français, européen), comme en témoigne l’abondante documentation réglementaire du fonds ;
 commercial par la mise en place de campagnes promotionnelles à visée nationale comme la création de la marque DARNAGA dans les années soixante-dix ou bien par l’organisation de concours des vins de l’Aude et la représentation à des salons nationaux et internationaux ;
 économique par le suivi des investissements des caves coopératives, par l’attention portée à la gestion des stocks, aux fusions ou restructurations de caves, par la création d’un groupement d’achat de matériel nommé APPROCOP qui offre aux adhérents de la Fédération la possibilité de profiter de prix négociés en gros. Enfin, la Fédération par son envergure départementale est un acteur dans la mise en œuvre de plans de développement à portée départementale, régionale et nationale ainsi qu’un interlocuteur des divers organismes viti-vinicoles.

Fédération des caves coopératives de Saône-et-Loire

  • FDMSP00370
  • Corporate body
  • Inconnues

La coopérative viticole en pleine expansion malgré les contingentements d'après guerre s'est largement structurée et fédérée depuis 1935-1937. Les caves coopératives et les distilleries coopératives ont joué un rôle capital en ce qui concerne la qualité des vins. Elles ont contribué par le biais de leurs fédérations à la résistance devant la mévente et les baisses de prix, par l'échelonnement des ventes et de la distillation, soulageant un marché encombré (métropole et Algérie). Pendant et après la deuxième guerre mondiale, les interventions tenaces et répétées de leurs responsables professionnels auprès du monde politique à tous les niveaux ont permis à ceux-ci de devenir des partenaires obligés et influents pour la défense des intérêts de la profession tant sur le plan matériel (contingentements) social que pour la fixation des prix.

Fédération des caves coopératives du Var

  • FDMSP00412
  • Corporate body
  • Inconnues

"La Fédération des Caves Coopératives du Var représente les 42 caves coopératives du département, qui regroupent 3521 vignerons coopérateurs.
Elle est composée d'une équipe administrative de 3 salariées et d'un conseil d'administration.
La Fédération a pour but de premier de défendre les intérêts des caves coopératives en tenant compte de leurs spécificités :

  • Une gouvernance démocratique : un homme = 1 voix,
  • Le mutualisme,
  • La solidarité intergénérations,
  • Des statuts juridiques propres,
  • La coopérative est le prolongement de l'exploitation de chaque adhérent.
    Au niveau local, la Fédération représente un interlocuteur privilégié des différentes administrations et sert également d'intermédiaire entre ces dernières et les caves. Ce faisant, elle harmonise les actions des caves du département pour avancer ensemble vers toujours plus de qualité et d'innovation dans le respect de l'environnement.
    Au niveau national, l'avenir des droits de plantation est menacé. Si rien n'est fait au 1er janvier 2016, ils seront libéralisés. Toute la production viticole française s'est rassemblée pour défendre cet outil de régulation.
    Si c'est surtout par le biais de la structure nationale que la Fédération a pris part au débat, une action a été menée au niveau local. De nombreuses caves ont sollicité leur mairie pour que des délibérations soient votées en faveur du maintien des droits de plantation. Il est à souhaiter que toute cette mobilisation permettra d'éviter ce tournant libéral, qui serait dramatique pour l'avenir de la viticulture.
    En parallèle de son travail d'accompagnement, la Fédération propose des formations sur diverses thématiques : social, cahier des charges d'appellation, sécurité en cave, économie. Cela permet aux caves de remettre à jour régulièrement leurs connaissances mais aussi d'acquérir de nouvelles compétences.
    La Fédération suit de très près les évolutions juridiques et sociales afin de permettre aux caves coopératives de se mettre en conformité le plus rapidement. Tout au long de l'année, elle répond aux nombreuses questions des caves et organise des formations sur ces thèmes.
    L'environnement est également au cœur des préoccupations des caves et nous travaillons en collaboration avec la Chambre d'Agriculture sur ce sujet. Des aires de rinçage collectives pour les pulvérisateurs seront ainsi prochainement mises en place.
    D'autres grandes actions sont menées de front telles que la mise en place d'indicateurs économiques afin que les caves puissent évaluer leurs performances.
    Avec les professionnels du tourisme et l'ensemble des acteurs de la filière vin, la Fédération s'est impliquée dans le projet oenotouristique de la Routes des Vins de Provence: un exemple de réussite pour la filière.
    En collaboration avec la Chambre d'Agriculture, la Fédération a travaillé sur le développement de la signature Terres du Var, qui vise à promouvoir des produits locaux de qualité. Le réseau des caveaux des coopératives servira de relais pour distribuer les produits Terres du Var.
    Pour promouvoir plus spécifiquement la coopération, la Fédération organise chaque année une opération de communication estivale entre le 1er juillet et le 31 août, pour mettre en avant les valeurs de la coopération. " (texte tiré du site de la Fédération des Caves Coopératives du Var sur www.lescavescoopduvar.fr/?)

Fédération viticole de Saône-et-Loire

  • FDMSP00369
  • Corporate body
  • Inconnues

La coopérative viticole en pleine expansion malgré les contingentements d'après guerre s'est largement structurée et fédérée depuis 1935-1937. Les caves coopératives et les distilleries coopératives ont joué un rôle capital en ce qui concerne la qualité des vins. Elles ont contribué par le biais de leurs fédérations à la résistance devant la mévente et les baisses de prix, par l'échelonnement des ventes et de la distillation, soulageant un marché encombré (métropole et Algérie). Pendant et après la deuxième guerre mondiale, les interventions tenaces et répétées de leurs responsables professionnels auprès du monde politique à tous les niveaux ont permis à ceux-ci de devenir des partenaires obligés et influents pour la défense des intérêts de la profession tant sur le plan matériel (contingentements) social que pour la fixation des prix.

Société coopérative de la Fruitière vinicole d'Arbois

  • FDMSP00453
  • Corporate body
  • 1905 - Présent

En 1906, alors que le vignoble jurassien se redresse à peine de la crise du phylloxéra, les vins du midi lui assènent le coup de grâce par une concurrence impitoyable. Une grande partie des vignerons arboisiens décident alors d'une historique grève de l'impôt et de la mise en commun de leurs outils de vinification. Ils décident de combattre la mévente et la misère qui s'abat sur eux par la fabrication et la commercialisation communes des produits de leur récolte. Ils fixent ainsi trois objectifs : la rentabilisation de la production par la mise en commun des moyens de fabrication et d'échanges, l'amélioration de cette production par la confrontation des procédés de culture et de vinification, et par l'entraide, afin de pallier les difficultés que subissent certains d'entre eux.

Une Société coopérative civile de production de vins est fondée le 24 décembre 1905, et constituée par acte sous seing privé et assemblée générale le 4 janvier 1906. Ce sont vingt-six vignerons socialistes qui fondent ainsi la Fruitière vinicole d'Arbois, la deuxième coopérative de France. La Fruitière prend en charge l'intégralité de la fabrication des vins des vingt-six sociétaires qui s'engagent à apporter à la coopérative la totalité de leurs récoltes. Elle se charge ensuite de distribuer sur le marché les produits fabriqués et supprime ainsi la concurrence entre les vignerons, et la recherche, souvent désespérée, de nouveaux clients. Les vignerons s'engagent aussi, dans la mesure de leurs moyens, à fournir du matériel dont ils disposent (grands tonneaux, ustensiles de cave). Le personnel nécessaire aux travaux de vinification et de soins de la cave est choisi parmi les sociétaires.

Les membres de la Fruitière définissent de nouvelles normes de culture : le choix des terrains, le rendement à fournir et à ne pas dépasser (40 hectolitres à l'hectare), les procédés de taille et les méthodes de vinification. L'application de ces règlements oblige les vignerons à doter la Fruitière de statuts, d'un règlement intérieur et d'un conseil d'administration. Ce conseil a pour mission de prendre les dispositions nécessaires en vue du bon fonctionnement de la coopérative. Elle répartit les bénéfices entre les sociétaires au prorata des apports en quantité et en qualité. Mais c'est l'assemblée générale des sociétaires qui statue sur l'estimation, par catégorie, des vendanges des sociétaires, et fixe les prix de vente des vins afin d'éviter toute contestation postérieure. En 1912, la Fruitière acquiert la maison dite Maizier (ancienne fabrique de vins mousseux) et ses dépendances, bâties en 1818, afin d'y installer ses bureaux et ses caves de vinification. Le 15 mai 1936, Arbois devient la première AOC française pour ses vins et alcools. Entre 1948 et 1957, la fruitière accroît sa capacité de vinification en faisant installer 18 citernes de 130 hl, puis 8 citernes de 1400 hl. En 1962, elle achète une demeure du XIX e siècle (dite Château Béthanie) sise de l'autre côté de la route, et y transfère ses activités administratives. En 1969, devant l'exiguïté des locaux de production, un nouveau bâtiment servant de chais et de cuverie est construit derrière le château Béthanie. Il sera agrandi en 1974 puis en 1980. Naît la première "cuvée Béthanie" issue du mariage entre Chardonnay et Savagnin. En 1993, sur le site de la première cuverie, dans l'ancienne maison Maizier, en contre-bas du château, est créée la cave à Savagnin pour vin jaune, d'une capacité de 3000 pièces (fûts bourguignons de 228 litres).

En 2000, la création Château Béthanie passe en S.A.S (Société par actions simplifiées). Créée par la loi du 3 janvier 1994, c'est une formule plus souple de société - société de commercialisation des vins de la Fruitière vinicole d'Arbois, 100% filiale du groupe Fruitière. En 2005, la Fruitière vinicole d'Arbois fusionne avec le Caveau des Jacobins (cave coopérative de Poligny). En 2006, est célébré le Centenaire de la Fruitière vinicole d'Arbois. Les vignerons coopérateurs offrent à la ville d'Arbois la colonne "Sans Fin", en contre-bas du château Béthanie; œuvre d'art d’Étienne Bossu. Cent bouteilles seront emmurées dans le caveau du château Béthanie.

Aujourd'hui, la Fruitière Vinicole d'Arbois jouit d'une situation tout à fait privilégiée pour appliquer une politique de sélection des cuvées car elle dispose de volumes importants (plus d'un million de bouteilles sortent chaque année des caves et chais). Tous ses raisins sont récoltés sur l'ensemble de l'aire d'appellation définie par l'Institut National des Appellations d'Origine (INAO). Il n'y a pas de bons coteaux où elle ne soit pas implantée.Aussi, la qualité et la réputation des vins issus du château Béthanie font la fierté des vignerons coopérateurs de la Fruitière vinicole d'Arbois.

Les vignes, la cuverie, la commercialisation

La Fruitière vinicole d'Arbois compte, en 2009, 210 sociétaires qui exploitent 210 hectares en AOC Arbois (communes d'Arbois, Montigny-les-Arsures, Mesnay, Pupillin, Vadans, Villette-les-Arbois). Ce qui fait d'elle le second producteur du Jura et le premier producteur de trousseau (cépage rouge indigène du Jura), et savagnin (cépage du vin jaune). Les différents cépages de la Fruitière vinicole d'Arbois correspondent à :

  • trois vins rouges, le poulsard, sur 55 ha, le trousseau, sur 18 ha et le pinot, sur 14 ha
  • deux vins blancs, le chardonnay, sur 90 ha dont 15ha dédiés aux crémants, le savagnin, sur 35 ha.

Aujourd'hui, les vignerons s'inscrivent dans les contrats territoriaux d'exploitation (CTE). Ils développent des pratiques culturales au respect d'une agriculture raisonnée dans le souci permanent d'améliorer la qualité et la traçabilité des produits. La Fruitière vinicole dispose d'une cuverie d'une capacité de 40 000 hectolitres où sont produits chaque année plus d'un million de bouteilles, et depuis 1993, une cave à savagnin, pouvant contenir plus de 3000 pièces (l'une des plus grandes réserves de vin jaune du Jura).

Les AOC commercialisées par la Fruitière d'Arbois :

  • AOC Arbois blanc, rouge, rosé
  • AOC Côtes du Jura blanc et rouge
  • AOC Macvin du Jura
  • AOC Crémant du Jura
  • AOC Vin de paille

La Fruitière vinicole d'Arbois a toujours participé à un certain nombre de concours, de foires et de salons à travers la France, et jusqu'en Belgique. Ses points de ventes sont non seulement à Arbois, au siège, dans différents magasins d'Arbois et du Jura, mais aussi chez des revendeurs professionnels. La Fruitière vinicole d'Arbois est en effet membre d'une alliance Export dénommée "Vignerons d'en France", composée de caves issues de différentes régions viticoles. Elle vend également sa production par correspondance dans le monde entier.

La Marcotte

En 1968 fut installé, place de la Liberté à Arbois, un bar-restaurant par onze sociétaires, dont neuf vignerons, la Fruitière vinicole, et la Coopérative fromagère d'Arbois. Cette installation faisait suite à l'ouverture d'un premier point de vente en 1961 à Arbois, puis en 1965, au siège de la coopérative. Devant les résultats intéressants enregistrés, la coopérative vinicole envisagea alors de créer cette nouvelle forme de publicité et de vente plus originale. Le but étant de promouvoir les vins et produits dérivés du terroir d'Arbois. C'est avec un capital de 20 000 francs, constitué des 200 parts des sociétaires, dont 98 détenues par la Fruitière vinicole, que l'ouverture de La Marcotte put avoir lieu.Mais suite à un déficit reconnu dans la gestion de la S.A.R.L, La Marcotte dut fermer provisoirement ses portes au cours du mois d'août 1969. Elle continua ensuite d'être gérée sous une tout autre formule, pour permettre de rentabiliser le matériel et ses installations.En 1976, La Marcotte n'était toujours pas radiée du registre du commerce, mais mise simplement "en sommeil".