Syndicat CFDT de la coopérative d'Elle-et-Vire et de l'Union laitière de Normandie
- FDMSP00110
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Syndicat CFDT de la coopérative d'Elle-et-Vire et de l'Union laitière de Normandie
Bureau des syndicats (direction des relations du travail)
Ce bureau, dont les compétences s'étendent à tous les problèmes relatifs aux syndicats, est composé de trois sections :
La première section s'intéresse aux statuts des
La première section s'intéresse aux statuts des organisations syndicales et à l'exploitation des résultats aux élections professionnelles.
La deuxième section se consacre à l'analyse des positions syndicales, à la formation syndicale et à l'encouragement à cette formation.
La troisième section s'intéresse à l'exercice des droits syndicaux dans l'entreprise et à la protection des délégués syndicaux.
Alliance universelle des ouvriers diamantaires
L' Alliance universelle des ouvriers diamantaires (AUOD) créée en 1905, est un syndicat international regroupant les organisations ouvrières des différents centres de l'industrie diamantaire. En France, il s'agit des Chambres syndicales des ouvriers diamantaires de Saint-Claude et de Paris. On peut compter des 1913, plus de 15 000 membres adhérents à l'AUOD dont la majorité pour la blanche néerlandaise et belge. L'AUOD a pour objectif de syndiquer l'ensemble des ouvriers participant à la taille et au façonnage du diamant. La volonté de ce syndicat est de permettre d'offrir les mêmes conditions de vie aux ouvriers diamantaires de tous les pays. Ces idées fleurissent et se développent fortement durant la Première guerre mondiale. Cependant, à partir des années 30, l'AUOD connaît une période de crise qui touche également le secteur diamantaire. Cela ne s'arrange pas avec l'arrivée de la Seconde guerre mondiale, mettant un terme aux activités de l'AUOD et où une partie des archives de celles disparaissent sous l'occupation des nazis. C'est pourquoi, les archives actuelles ne permettent pas d'étudier l'histoire de l'AUOD au-delà des années 46. En 2000, ce syndicat fusionne avec la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l’énergie, des mines et des industries diverses.
Union nationale des syndicats ouvriers diamantaires français
L’Union nationale des syndicats ouvriers diamantaires français (UNSODF) est créée en 1922. Elle succède à une première association de diamantaires qui se nommait l’Union franco-suisse des ouvriers diamantaires. Cette dernière était née en 1914 d’un regroupement entre les ouvriers diamantaires français et les ouvriers diamantaires suisses (Genève et Bienne). Toutefois, il existe en 1896 une Fédération diamantaire régionale, qui semble être un des prémices du regroupement syndical des diamantaires dans la région. L’UNSODF qui prend sa suite, regroupe alors les chambres syndicales diamantaires françaises qui sont présentes sur tout le territoire. Elle unit moralement et matériellement les différentes branches de l’industrie du diamant. Son but est de maintenir les salaires, procurer du travail aux ouvriers, homogénéiser les différents centres diamantaires, soutenir les intérêts professionnels et élever le niveau moral des ouvriers par l’éducation. Tout centre diamantaire peut entrer dans l’UNSODF en faisant une demande écrite précisant les conditions de travail, le nombre d’ateliers, le nom des employeurs, les salaires et les tarifs appliqués, le taux de la cotisation syndicale et l’état nominatif des adhérents du centre diamantaire postulant. L’adhésion à l’Alliance universelle des ouvriers diamantaires (AUOD) est obligatoire lors de l’adhésion à l’UNSODF. L’administration quotidienne du syndicat se fait par un comité administratif qui est composé d’un délégué suppléant de chaque organisation adhérente de l’UNSODF. Ce conseil gère matériellement et financièrement l’UNSODF grâce à un président, un trésorier et un secrétaire. Un Conseil Général, formé des délégués directs des organisations locales, délibère sur les ordres du jour (qui ont été votés auparavant dans les assemblées locales). Les décisions du conseil sont souveraines et immédiates. Elles entraînent toutes les organisations locales sauf dans le cas de décisions graves : ce sont alors des référendums locaux qui sont organisés. Le Conseil Général ne se réunit que lorsqu’il y a besoin de déterminer un mouvement d’ensemble. Une Commission de contrôle permet de vérifier la viabilité financière de l’UNSODF et d’assurer l’information de l’état financier aux différents centres adhérents par la publication annuelle d’un rapport moral et financier. L’UNSODF entretient des liens avec chaque chambre syndicale adhérente. On trouve des centres diamantaires dans l’Ain (Gex, Nantua), dans la Creuse (Felletin), dans le Jura (Saint-Claude), en Haute-Savoie (Taninges), en Seine et Marne (Nemours) et dans la Seine (Paris). Au niveau international, l’UNSODF fait partie de l’AUOD. Elle a donc des relations avec des syndicats diamantaires situés à l’étranger : en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis, aux Pays-Bas et en Suisse. L’activité du syndicat se poursuit durant le XXème siècle jusqu’en 1968 (dernières archives). Il n’existe pas de date de dissolution du syndicat.
Union franco-suisse des ouvriers diamantaires
L'Union franco-suisse des ouvriers diamantaires précédait l'Union nationale des syndicats ouvriers diamantaires français (UNSODF). Elle est née en 1914 d’un regroupement entre les ouvriers diamantaires français et les ouvriers diamantaires suisses (Genève et Bienne).
Coopérative des travailleurs syndiqués de Saint-Laurent-de-Cerdans
La coopérative du Syndicat agricole de Prades est fondée en le 1er octobre 1919 par Emmanuel Glory et est enregistrée le 3 septembre 1920 au Registre du commerce de la ville. Le siège social du Syndicat est situé à l’origine avenue de la gare à Prades. Il s’agit d’une société de négoce pour l’achat et la vente en commun, entre des propriétaires de Prades, de produits agricoles et engrais. Le Syndicat agricole gère donc les achats, les ventes, les expéditions et les livraisons de marchandises agricoles, notamment les pommes de terre, entre différents propriétaires. Le Syndicat s’intéresse également de près au commerce et à la diffusion de produits phytosanitaires pour les cultures.
Cercle du travail de Saint-Claude
Le Cercle du Travail a été crée le 22 septembre 1892. Il découle d'un désaccord entre les démocrates de la Fédération démocratique. Cette Fédération avait été constituée en 1888 pour lutter contre le boulangisme lors des élections municipales de 1889. Or, après des oppositions idéologiques au sein du groupe, les socialistes quittèrent la Fédération démocratique et fondèrent le Cercle du travail. Celui-ci, composé de socialistes, précède la constitution d'une Fédération socialiste du Jura (octobre 1892). Il fut le foyer d'action du mouvement ouvrier haut-jurassien pendant 10 ans, jusqu'en 1902 où sa dissolution fut décidée suite aux discussions intestines qui minaient le groupe.
Chambre syndicale des ouvriers diamantaires de Saint-Claude
La Chambre syndicale des ouvriers diamantaires de Saint-Claude (CSOD) est créée officiellement en 1884 lorsque la loi Waldeck Rousseau légalise les organisations syndicales. La CSOD est un regroupement syndical formé dans le but de maintenir des conditions de vie respectables aux ouvriers diamantaires, de défendre leurs droits par une homogénéisation des conditions de travail des différents ateliers présents à Saint-Claude et dans la région. Elle a aussi la volonté d’améliorer le niveau moral des ouvriers par l’éducation. Les ouvriers diamantaires syndiqués contrôlent son action lors des assemblées générales. Chaque ouvrier diamantaire à la possibilité de faire partie du syndicat en formulant sa demande par écrit et en payant une cotisation. Un conseil d’administration, formé de 27 membres, gère les décisions du syndicat. On trouve dans ce conseil, un président, un secrétaire et un trésorier qui occupent des postes clés dans le fonctionnement quotidien du syndicat. En outre, à l’intérieur de la CSOD, les ouvriers syndiqués sont différenciés selon leur appartenance à une catégorie de travail particulière : ils peuvent être bruteurs , polisseurs, scieurs, sertisseurs et ils n’hésitent pas à s’unir pour créer une section restreinte du métier (section des sertisseurs) afin de protéger leurs intérêts dans la CSOD. Le syndicat diamantaire de Saint-Claude est un pivot dans un réseau syndical ramifié. La CSOD entretient des relations avec des syndicats de portée géographique plus importance car elle fait partie de l’Union Nationale des Syndicats Ouvriers Diamantaires Français (UNSODF) qui est créée en 1922. Celle-ci est une section de l’Alliance Universelle des Ouvriers Diamantaires (AUOD) créée en 1905. La CSOD a également des relations avec toutes les sections locales qui la composent dans la région. Elle possède donc des liens sur un plan hiérarchique avec l’UNSODF, l’AUOD et les différentes sections locales. Mais elle entretient aussi des liens sur un plan d’égalité avec les autres chambres syndicales affiliées l’UNSODF. Elle correspond également avec les autres syndicats affiliés aux fédérations tel la Fédération nationale de la bijouterie, orfèvrerie, horlogerie (FNBOH), qui est une importante organisation regroupant les métiers artisanaux luxueux (lapidaires, diamantaires, horlogers, ouvriers du métal). En effet, la CSOD adhérait à la FNBOH et par conséquent, un ouvrier syndiqué à a CSOD est affilié à toutes les organisations auxquelles la CSOD est fédérée. La CSOD n’a pas été dissoute (il n’y a aucun document le prouvant dans les archives) : son activité a décru jusqu’aux années 1970 (dates des documents les plus récents). Une lettre reçue en 1995 et restée sans réponse, met en valeur le fait qu’il n’y a plus de syndicat diamantaire actif à cette date
Emmanuel Joseph Jacques Glory est né le 8 octobre 1864 à Rodès dans les Pyrénées-Orientales. Il est le fils de François Glory, cultivateur dans la même localité et de Marie Guiry. Il épouse Martine Verdaguer le 21 mai 1893 à Corbère-les-Cabanes. Il poursuit une carrière d’officier d’administration dans le génie militaire, avant d’exercer différentes fonctions dans le milieu agricole à Prades. Il fonde le Syndicat agricole de Prades en 1919 et y exerce la fonction de directeur jusqu’à sa démission en 1933, période à partir de laquelle il s’installe à son propre compte en tant que négociant en produits agricoles en créant l’entreprise du « Service d’écoulement des produits du sol ». Emmanuel Glory décède le 15 octobre 1936 à Prades.
Syndicat CFDT Agroalimentaire Loire-Atlantique
François Glory est né le 31 août 1894 à Corbères-les-Cabanes dans les Pyrénées-Orientales. Il s’engage politiquement auprès de René Manaut, député de gauche radicale à partir des années 1920. Il suit et prépare les différentes campagnes électorales de ce dernier dans le département et à Prades. Il exerce ensuite la fonction de chargé de mission au Cabinet du sous-secrétaire d’État à l’Intérieur par arrêté ministériel du 17 janvier 1930 jusqu’au mois de décembre de la même année, poste durant lequel il est l’attaché de René Manaut. François Glory fait carrière au sein de l’administration publique française. Il obtient un poste d’Inspecteur départemental des assurances sociales des Pyrénées-Orientales par arrêté ministériel du 15 avril 1931. François Glory décède à Perpignan le 15 mai 1988.
Syndicats des ouvriers lapidaires
« La fondation de la Chambre syndicale des ouvriers lapidaires du Jura et de l'Ain remonte à 1897. Elle est formée d'ouvriers lapidaires, sans distinction d'âge, de sexe ni de nationalité. Son siège est fixé à la Bourse du Travail de Saint-Claude à partir de 1905. Elle a pour but de défendre les intérêts de ses membres, de veiller à ce que leurs salaires soient décents. Elle prend l'initiative des réformes pouvant améliorer le sort de ses membres, résister à l’avilissement des salaires, ainsi qu'à la dépréciation de l'industrie lapidaire. La chambre syndicale ne s’arrête pas à une simple action de préservation et de défense. Dans son sein les travailleurs apprennent à se connaître, et étudient les questions ouvrières (projet de loi, refonte de loi existante, traité de commerce). En raison de l'isolement des ouvriers lapidaires qui sont dans l'impossibilité de se rencontrer dans une même réunion, l'organisation syndicale crée des sections syndicales lorsque cela est nécessaire pour englober tous les ouvriers lapidaires de la région. Dans chaque centre de lapidaire, les ouvriers constituent une section syndicale. Les sections sont autonomes et s'administrent elles-mêmes. Elles sont rattachées au syndicat général administré par un conseil composé de délégués de chacune des sections. Les sections s'occupent de tout ce qui peut intéresser la corporation, se renseignent sur les prix, la qualité du travail, l'exploitation patronale, les procédés employés envers les ouvriers... et transmettent régulièrement ces renseignements ainsi que les observations, propositions et délibérations au bureau général du syndicat. La Chambre syndicale est rattachée à la Confédération générale du travail, en adhérant à la Fédération nationale de professions similaires » (extraits des statuts).
Le travail de l'article de Saint-Claude
Syndicat ouvrier formé avant 1891 à Saint-Claude sous la dénomination : Le travail de l'article de Saint-Claude et parties similaires. En 1929, il prend la dénomination de syndicat « le travail unitaire». Ce syndicat ne comprend que des ouvriers et a pour but de défendre les intérêts de ses membres, de tenir lieu de bureau de placement (pour le travail ou l'apprentissage), d'informer ses membres du point de vue des lois et des réformes du travail grâce à sa volonté de créer une bibliothèque professionnelle et scientifique. Le syndicat veille sur les conditions de travail (horaires appliqués, travail en usine et non à domicile, hygiène) et le développement de l'industrie (apprentissage). Il soutient les ouvriers lors des grèves (1906 et 1929). Il sert de lien entre les ouvriers et les pouvoirs publics, les patrons. Il est dirigé par un conseil et différentes sections locales permettent de relayer les informations du bureau principal situé à la Maison du Peuple de Saint-Claude (voir liste dans la correspondance): ces sections sont surtout utiles pour les admissions (prises de timbre...) et pour garder le lien avec les ouvriers indépendants, éloignés de Saint-Claude. Il existe également des sections de monteurs, polisseurs et employés, pour chaque étape du métier de pipier. Dans ses statuts de 1921, le syndicat Le travail adhère à la Fédération nationale de l'industrie du sciage, de la tabletterie et parties similaires et à l'Union régionale des syndicats ouvriers du Jura. Le syndicat est également membre de la Confédération générale du travail. Des caisses de solidarité sont établies pour venir en aide à ses adhérents : une caisse de chômage et un sou du soldat sont mis en place. Le travail est le syndicat des ouvriers pipiers. Il est en collaboration et parfois opposition avec le syndicat des patrons pipiers dont le nom est la Chambre syndicale des fabricants de Saint-Claude.
Né en 1876, Jules Zirnheld était en relation avec Edouard Verdin, un des membres fondateurs du Syndicat des employés de commerce et d'industrie (SECI). Employé comptable en 1891 avant d'intégrer la Banque de France en 1900, Jules Zirnheld est un militant actif au sein du SECI, puisque dès 1896, il est désigné pour être délégué au congrès ouvrier chrétien de Reims. Il a régulièrement publié des articles dans le Bulletin de la SECI, dont il en deviendra le président plus tard. La Première Guerre mondiale porte toutefois un coup d'arrêt aux actions entamées par le SECI.
Tout comme de nombreux syndicalistes, Jules Zirnheld est mobilisé en 1914. De retour de la guerre, il reprendra ses activités au sein de la SECI. Parallèlement à son adhésion à la SECI, Jules Zirnheld dirigeait la Coopérative agricole de l'union des syndicats des agriculteurs de France (CAUSAF). En 1932, il abandonne cette fonction pour celle de l’Agence générale des coopératives agricoles. Il meurt le 28 décembre 1940.