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Société coopérative agricole de culture mécanique betteravière de la région de Berneuil-sur-Aisne

  • FDMSP00334
  • Corporate body
  • 1946 - 1987

Créée en 1946, la Société coopérative agricole de culture mécanique betteravière de la région de Berneuil-sur-Aisne a pour but de faciliter pour ses membres la culture mécanique de la betterave, la mise au point, le contrôle, l’entretien et la répartition de leurs matériels, machines et instruments agricoles. Ses membres doivent être agriculteurs et exploiter des terres dans la circonscription territoriale correspondant au rayon d’approvisionnement de la sucrerie de Berneuil-sur-Aisne et qui s’étend dans les cantons de Compiègne, Attichy, Vic- sur-Aisne, Villers-Cotterêts et Coucy-le-Château. La société est dissoute en 1987.

Société coopérative agricole de déshydratation de Berneuil-sur-Aisne

  • FDMSP00335
  • Corporate body
  • 1968 -1976

Créée en 1968, la Société coopérative agricole de déshydratation de Berneuil-sur-Aisne utilise l’unité de déshydratation de la sucrerie de Berneuil pour la luzerne. Elle est dissoute le 14 janvier 1977 suite à la décision de l’assemblée générale extraordinaire du 25 mars 1976.

Société coopérative agricole de panification de Bernay

  • FDMSP00036
  • Corporate body
  • 1934 - 1988

La société coopérative agricole de panification de Bernay prend cette forme et dénomination en 1934. Son siège social se situe à Bernay, dans les locaux de la société. Son objet est de transformer en pain tout ou partie de la farine du blé fourni par les associés, ainsi que de vendre les blés provenant des exploitations de ces mêmes associés. Le conseil d'administration est composé de six membres nommés pour un an. Il a les pouvoirs de gestion et d'administration, gère d'une façon générale toutes les affaires et pourvoit à tous les intérêts sociaux. On trouve dans les archives de cette société un second livret, vierge, concernant les statuts et imprimé en 1947. La liquidation de la société de panification a eu lieu en 1988, comme le confère le compte-rendu de réunion du 24 mars 1988.

Société coopérative agricole d'Eure-et-Loir

  • FDMSP00054
  • Corporate body
  • 1960 - Présent

Le 1er juillet 1886, Louis-Charles Vinet et Charles Egasse, grands propriétaires secondés par quelques personnalités du monde agricole local, s’associent à Charles-Victor Garola, jeune titulaire de la chaire d’agronomie départementale depuis 1882, pour fonder le syndicat agricole de l’arrondissement de Chartres, quelques mois après la création de ceux de l’arrondissement de Dreux et de Châteaudun. Ces notables éclairés s'étaient donné pour but de défendre l'agriculteur contre une pression commerciale toujours plus forte, les poussant à augmenter leur production, notamment à l'aide des engrais alors en pleine expansion. Pour cela, il était donc nécessaire de les former à la compréhension de la nature des sols et à l’emploi des fertilisants afin de produire le meilleur rendement possible pour leurs terres. Le 10 juillet 1909, les syndicats de Chartres et Châteaudun fusionnent et s’étendent à l’arrondissement de Nogent-le-Rotrou. Enfin, en 1928, le syndicat de Dreux les rejoint pour former le Syndicat agricole départemental d’Eure-et-Loir (SADEL). Il s’agit alors d’une part d’un organisme d’étude étroitement lié historiquement à la station agronomique du département et d’autre part d’un organisme de défense des intérêts économiques et agricoles de ses membres. Toujours dirigé par des notables locaux épris de progrès, telle la famille Benoist, le syndicat se démocratise véritablement à cette époque. Il développe le crédit et la mutualité agricole et crée, entre 1932 et 1943, des filiales sous forme de coopératives destinées à la fois à l’achat et à la vente de céréales et de semences, mais aussi à l’achat des engrais et autres matières premières nécessaires à l’agriculture. Dans l’immédiat après-guerre, les intérêts généraux de l’agriculture française sont pris en main par de puissants syndicats nationaux comme la Confédération générale de l’agriculture (1945-1953), rapidement évincée par l’une de ses branches, l’actuelle FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles). Les syndicats locaux recentrent alors leurs activités sur leurs coopératives qui, en Eure-et-Loir, fusionnent progressivement dans les années 1960 pour former, à la fin de cette décennie, la Société coopérative agricole d’Eure-et-Loir (SCAEL). Elle devient alors rapidement l’une des premières coopératives céréalières française. Elle est, en 2020, présente à tous les stades de la filière céréales, de la semence à l’exportation.

Société coopérative agricole du bassin laitier d'Avignon (SCALACTA)

  • FDMSP00572
  • Corporate body
  • 1943 – 1986

Depuis la Seconde Guerre mondiale, cette coopérative regroupait une grande partie des producteurs laitiers de la région d'Avignon, elle jouait donc un rôle économique important jusqu'à la fin des années 1970 dans la région. Le 7 février 1973, la Cour de Cassation rejette le pourvoi formé contre l'arrêt rendu du 8 juillet 1971 par la cour d'appel de Nîmes, décidant la cessation des activités de la Société coopérative agricole du bassin laitier d'Avignon (SCALACTA).

Société coopérative automobiles Peugeot Mulhouse

  • FDMSP00688
  • Corporate body
  • 1978 - [1983]

La première trace d'une participation des automobiles Peugeot dans une coopérative remonte à 1867. C'était dans la région franc-comtoise qui a toujours manifesté un fort intérêt pour le mouvement coopératif. La création patronale de la Fraternelle de Valentigney comptait une large majorité d'actionnaires ouvriers des usines Peugeot. Ces derniers vont écarter les automobiles Peugeot en 1917 afin de conserver les bénéfices de la prospérité de la coopérative en leur sein . Dans ce contexte, l’entreprise Peugeot réactive son dispositif de ravitaillement des établissements Peugeot dans le Pays de Montbéliard ébauché dès le début de la Grande Guerre. Les RAVI sont constitués en 1921 en société coopérative. Ils perdront ce statut après la Seconde Guerre mondiale. Sur d’autres territoires, les automobiles Peugeot fondent également des sociétés coopératives de consommation (au niveau du groupe dès 1943). A Mulhouse, les archives indiquent une création de société coopérative de consommation en 1978. L'histoire des coopératives du personnel des automobiles Peugeot dont les archives sont diffusées sur le portail collections.maison-salins.fr est à écrire. Jamais étudiées, les coopératives du personnel d'entreprises (Peugeot, Michelin, Renault, Crédit lyonnais, etc.) ont sans doute participé à la diffusion des idées du mouvement coopératif.

Société coopérative automobiles Peugeot Vesoul

  • FDMSP00689
  • Corporate body
  • 1978 -  [1982]

La première trace d'une participation des automobiles Peugeot dans une coopérative remonte à 1867. C'était dans la région franc-comtoise qui a toujours manifesté un fort intérêt pour le mouvement coopératif. La création patronale de la Fraternelle de Valentigney comptait une large majorité d'actionnaires ouvriers des usines Peugeot. Ces derniers vont écarter les automobiles Peugeot en 1917 afin de conserver les bénéfices de la prospérité de la coopérative en leur sein . Dans ce contexte, l’entreprise Peugeot réactive son dispositif de ravitaillement des établissements Peugeot dans le Pays de Montbéliard ébauché dès le début de la Grande Guerre. Les RAVI sont constitués en 1921 en société coopérative. Ils perdront ce statut après la Seconde Guerre mondiale. Sur d’autres territoires, les automobiles Peugeot fondent également des sociétés coopératives de consommation (au niveau du groupe dès 1943). A Mulhouse, les archives indiquent une création de société coopérative de consommation en 1978. L'histoire des coopératives du personnel des automobiles Peugeot dont les archives sont diffusées sur le portail collections.maison-salins.fr est à écrire. Jamais étudiées, les coopératives du personnel d'entreprises (Peugeot, Michelin, Renault, Crédit lyonnais, etc.) ont sans doute participé à la diffusion des idées du mouvement coopératif.

Société coopérative boulangère « La Nouvelle Égalitaire »

  • FDMSP00336
  • Corporate body
  • 1912 - 1963

La Société coopérative boulangère « La Nouvelle Égalitaire » est une société coopérative de consommation anonyme fondée en 1912 par plusieurs entrepreneurs ou entreprises de Cuise- la-Motte, Berneuil-sur-Aisne et Trosly-Breuil parmi lesquels figure la sucrerie de Berneuil- sur-Aisne. Elle a pour objet de fournir à ses adhérents un pain de bonne qualité et aux meilleures conditions possibles. Son siège social est établi à Cuise-la-Motte. Elle est dissoute le 27 mai 1963.

Société coopérative de boulangerie de Villeneuve-sur-Bellot

  • FDMSP00395
  • Corporate body
  • 1914 - ?

Cette coopérative a été fondée en 1914, son siège était à Villeneuve-sur-Bellot. Ses statuts ont été adoptés par l’assemblée générale du 23 juin 1914. La société coopérative a pour but « la fabrication et la vente du pain de première qualité, d’abord aux associés et ensuite au public dans les conditions les plus favorables, de qualité et de bon marché ».

Société coopérative de consommation du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme

  • FDMSP00103
  • Corporate body
  • 1945 - 1968

La « coopérative de consommation » de la délégation départementale du Loiret du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme est une société anonyme à capital variable, dont les statuts sont déposés le 27 septembre 1945. Son siège social est situé, 1 place Gambetta à Orléans. La « société a pour objet de répartir à ses seuls sociétaires les objets de consommation qu'elle achète ou produit, soit elle-même, soit en s'unissant avec d'autres sociétés coopératives de consommation » (art. 2 des statuts, 472 J 1).
Dans l'immédiat après-guerre où les restrictions alimentaires sont encore grandes, il s'agit pour la coopérative de vendre à ses actionnaires des produits alimentaires et d'entretien à des prix modérés. La société coopérative est ouverte aux agents de la délégation départementale du Loiret du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme ainsi qu'à ceux de l'association de remembrement d'Orléans, puis à partir de 1955, aux membres du personnel en activité ou en retraite des services départementaux du Loiret du ministère de la reconstruction et du logement, et de l'association syndicale de remembrement et de reconstruction d'Orléans.
La coopérative cesse ses activité en 1968, en raison des difficultés à obtenir des « prix compétitifs » et de l'absence de « local pour fonctionner » à la suite du déménagement des services de l’Équipement à la caserne de Coligny (472 J 2).

Société coopérative de la Fruitière vinicole d'Arbois

  • FDMSP00453
  • Corporate body
  • 1905 - Présent

En 1906, alors que le vignoble jurassien se redresse à peine de la crise du phylloxéra, les vins du midi lui assènent le coup de grâce par une concurrence impitoyable. Une grande partie des vignerons arboisiens décident alors d'une historique grève de l'impôt et de la mise en commun de leurs outils de vinification. Ils décident de combattre la mévente et la misère qui s'abat sur eux par la fabrication et la commercialisation communes des produits de leur récolte. Ils fixent ainsi trois objectifs : la rentabilisation de la production par la mise en commun des moyens de fabrication et d'échanges, l'amélioration de cette production par la confrontation des procédés de culture et de vinification, et par l'entraide, afin de pallier les difficultés que subissent certains d'entre eux.

Une Société coopérative civile de production de vins est fondée le 24 décembre 1905, et constituée par acte sous seing privé et assemblée générale le 4 janvier 1906. Ce sont vingt-six vignerons socialistes qui fondent ainsi la Fruitière vinicole d'Arbois, la deuxième coopérative de France. La Fruitière prend en charge l'intégralité de la fabrication des vins des vingt-six sociétaires qui s'engagent à apporter à la coopérative la totalité de leurs récoltes. Elle se charge ensuite de distribuer sur le marché les produits fabriqués et supprime ainsi la concurrence entre les vignerons, et la recherche, souvent désespérée, de nouveaux clients. Les vignerons s'engagent aussi, dans la mesure de leurs moyens, à fournir du matériel dont ils disposent (grands tonneaux, ustensiles de cave). Le personnel nécessaire aux travaux de vinification et de soins de la cave est choisi parmi les sociétaires.

Les membres de la Fruitière définissent de nouvelles normes de culture : le choix des terrains, le rendement à fournir et à ne pas dépasser (40 hectolitres à l'hectare), les procédés de taille et les méthodes de vinification. L'application de ces règlements oblige les vignerons à doter la Fruitière de statuts, d'un règlement intérieur et d'un conseil d'administration. Ce conseil a pour mission de prendre les dispositions nécessaires en vue du bon fonctionnement de la coopérative. Elle répartit les bénéfices entre les sociétaires au prorata des apports en quantité et en qualité. Mais c'est l'assemblée générale des sociétaires qui statue sur l'estimation, par catégorie, des vendanges des sociétaires, et fixe les prix de vente des vins afin d'éviter toute contestation postérieure. En 1912, la Fruitière acquiert la maison dite Maizier (ancienne fabrique de vins mousseux) et ses dépendances, bâties en 1818, afin d'y installer ses bureaux et ses caves de vinification. Le 15 mai 1936, Arbois devient la première AOC française pour ses vins et alcools. Entre 1948 et 1957, la fruitière accroît sa capacité de vinification en faisant installer 18 citernes de 130 hl, puis 8 citernes de 1400 hl. En 1962, elle achète une demeure du XIX e siècle (dite Château Béthanie) sise de l'autre côté de la route, et y transfère ses activités administratives. En 1969, devant l'exiguïté des locaux de production, un nouveau bâtiment servant de chais et de cuverie est construit derrière le château Béthanie. Il sera agrandi en 1974 puis en 1980. Naît la première "cuvée Béthanie" issue du mariage entre Chardonnay et Savagnin. En 1993, sur le site de la première cuverie, dans l'ancienne maison Maizier, en contre-bas du château, est créée la cave à Savagnin pour vin jaune, d'une capacité de 3000 pièces (fûts bourguignons de 228 litres).

En 2000, la création Château Béthanie passe en S.A.S (Société par actions simplifiées). Créée par la loi du 3 janvier 1994, c'est une formule plus souple de société - société de commercialisation des vins de la Fruitière vinicole d'Arbois, 100% filiale du groupe Fruitière. En 2005, la Fruitière vinicole d'Arbois fusionne avec le Caveau des Jacobins (cave coopérative de Poligny). En 2006, est célébré le Centenaire de la Fruitière vinicole d'Arbois. Les vignerons coopérateurs offrent à la ville d'Arbois la colonne "Sans Fin", en contre-bas du château Béthanie; œuvre d'art d’Étienne Bossu. Cent bouteilles seront emmurées dans le caveau du château Béthanie.

Aujourd'hui, la Fruitière Vinicole d'Arbois jouit d'une situation tout à fait privilégiée pour appliquer une politique de sélection des cuvées car elle dispose de volumes importants (plus d'un million de bouteilles sortent chaque année des caves et chais). Tous ses raisins sont récoltés sur l'ensemble de l'aire d'appellation définie par l'Institut National des Appellations d'Origine (INAO). Il n'y a pas de bons coteaux où elle ne soit pas implantée.Aussi, la qualité et la réputation des vins issus du château Béthanie font la fierté des vignerons coopérateurs de la Fruitière vinicole d'Arbois.

Les vignes, la cuverie, la commercialisation

La Fruitière vinicole d'Arbois compte, en 2009, 210 sociétaires qui exploitent 210 hectares en AOC Arbois (communes d'Arbois, Montigny-les-Arsures, Mesnay, Pupillin, Vadans, Villette-les-Arbois). Ce qui fait d'elle le second producteur du Jura et le premier producteur de trousseau (cépage rouge indigène du Jura), et savagnin (cépage du vin jaune). Les différents cépages de la Fruitière vinicole d'Arbois correspondent à :

  • trois vins rouges, le poulsard, sur 55 ha, le trousseau, sur 18 ha et le pinot, sur 14 ha
  • deux vins blancs, le chardonnay, sur 90 ha dont 15ha dédiés aux crémants, le savagnin, sur 35 ha.

Aujourd'hui, les vignerons s'inscrivent dans les contrats territoriaux d'exploitation (CTE). Ils développent des pratiques culturales au respect d'une agriculture raisonnée dans le souci permanent d'améliorer la qualité et la traçabilité des produits. La Fruitière vinicole dispose d'une cuverie d'une capacité de 40 000 hectolitres où sont produits chaque année plus d'un million de bouteilles, et depuis 1993, une cave à savagnin, pouvant contenir plus de 3000 pièces (l'une des plus grandes réserves de vin jaune du Jura).

Les AOC commercialisées par la Fruitière d'Arbois :

  • AOC Arbois blanc, rouge, rosé
  • AOC Côtes du Jura blanc et rouge
  • AOC Macvin du Jura
  • AOC Crémant du Jura
  • AOC Vin de paille

La Fruitière vinicole d'Arbois a toujours participé à un certain nombre de concours, de foires et de salons à travers la France, et jusqu'en Belgique. Ses points de ventes sont non seulement à Arbois, au siège, dans différents magasins d'Arbois et du Jura, mais aussi chez des revendeurs professionnels. La Fruitière vinicole d'Arbois est en effet membre d'une alliance Export dénommée "Vignerons d'en France", composée de caves issues de différentes régions viticoles. Elle vend également sa production par correspondance dans le monde entier.

La Marcotte

En 1968 fut installé, place de la Liberté à Arbois, un bar-restaurant par onze sociétaires, dont neuf vignerons, la Fruitière vinicole, et la Coopérative fromagère d'Arbois. Cette installation faisait suite à l'ouverture d'un premier point de vente en 1961 à Arbois, puis en 1965, au siège de la coopérative. Devant les résultats intéressants enregistrés, la coopérative vinicole envisagea alors de créer cette nouvelle forme de publicité et de vente plus originale. Le but étant de promouvoir les vins et produits dérivés du terroir d'Arbois. C'est avec un capital de 20 000 francs, constitué des 200 parts des sociétaires, dont 98 détenues par la Fruitière vinicole, que l'ouverture de La Marcotte put avoir lieu.Mais suite à un déficit reconnu dans la gestion de la S.A.R.L, La Marcotte dut fermer provisoirement ses portes au cours du mois d'août 1969. Elle continua ensuite d'être gérée sous une tout autre formule, pour permettre de rentabiliser le matériel et ses installations.En 1976, La Marcotte n'était toujours pas radiée du registre du commerce, mais mise simplement "en sommeil".

Société coopérative de reconstruction agricole et rurale « La Renaissance agricole »

  • FDMSP00347
  • Corporate body
  • 1946 - 1973

La Société coopérative de reconstruction agricole et Rurale La Renaissance agricole, dont la constitution paraît au Journal officiel le 18 août 1948, est formée entre les sinistrés ayant droit, au titre de la loi du 28 octobre 1946, à indemnité pour réparation de dommages immobiliers de nature agricole ou rurale. Son siège est fixé à Boulogne-sur-Mer au 21, boulevard Auguste-Mariette.
L’article 9 de la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre prévoit que seuls sont indemnisables :

  • les immeubles et locaux d’habitation,
  • leurs dépendances ainsi que les biens meubles d’usage courant ou familial,
  • les biens immeubles et meubles corporels affectés : à un usage agricole, industriel, commercial ou artisanal ou à l’exercice de toute autre profession ; à un usage cultuel, social ou culturel ; à un service public.
    Les sociétaires remplissent un bulletin d’adhésion, contenant la désignation des biens à reconstituer, le cas échéant, le montant des décisions évaluatives qui ont été prises à leur égard et fournissent tous renseignements sur la nature des travaux à exécuter ainsi que sur les sommes dues par eux ou qui leur sont réclamées pour travaux antérieurement effectués.
    Pour les travaux de reconstruction, la Société coopérative de reconstruction travaille en collaboration étroite avec de nombreux architectes :
    Arras
    HUCHEZ Yves
    Avion
    HARDY Pierre
    Berck
    BORD Michel
    MICHEL César
    MONTVILLIER G.
    Boulogne-sur-Mer
    CHEVRIER Yves
    DELCOURT H.J.
    DUTHILLEUL Jean
    GROSBOIS Jean
    HOCHART Georges
    KNOBLOCH Michel
    LALOY Yves
    MERLIN Paul
    MORELLE Adr.
    RENARD Jacques
    SORIN André
    TARDIEU E. M.
    ZIGRAND A.
    Calais
    BOLLART Victor E.
    MALFOIS Albert
    MARTIN René
    SENEZ André
    La Madeleine (59)
    VOLLERY Charles
    Le Portel
    PIERRU
    POISSENOT Roger
    Lille (59)
    FLAVIEN A.
    LEFEBVRE Jean
    Montreuil-sur-Mer
    FACHON Georges
    Wimereux
    BONNARD François
    ROUSSELOT Raymond
    ROYBET Maurice
    TISSIER Marcel
    Wissant
    BRYGOO Raoul
    En 1968, M. Lorgnier du Mesnil, est chargé de liquider la Société Coopérative de Reconstruction Agricole et Rurale La Renaissance agricole à Boulogne-sur-Mer, sous le contrôle du Directeur Départemental de l’Équipement à Arras par M. Perdriau, Ingénieur réviseur de la Construction. Son action durera jusqu’au 27 février 1973, date de sa dissolution.

Société coopérative de reconstruction de Chassemy

  • FDMSP00002
  • Corporate body
  • 1920 - 1930

La société coopérative de reconstruction de Chassemy a été créée le 30 octobre 1920, en application de la loi du 15 août 1920 et du décret du 9 octobre suivant.

Cette société a pour objet de favoriser la reconstruction du village en aidant ses adhérents à préparer les dossiers de demandes de dommages de guerre, établir les plans de reconstruction, surveiller le bon avancement des travaux. Sa durée est au départ fixée à 7 ans. Elle prend la suite d'une première société qui avait vu le jour le 13 août 1919. La société est administrée par un conseil d'administration comptant huit membres, son président est Gonzalve La Flize.

Cette société est dissoute le 19 octobre 1930 en assemblée générale extraordinaire.

Société Coopérative de Reconstruction de Munster "La Munstérienne"

  • FDMSP00641
  • Corporate body
  • 1921 - ?

Après la Première Guerre mondiale, l’arrêté du commissaire général sur les conditions de fonctionnement des coopératives en Alsace-Lorraine (10 septembre 1919), l’instruction sur l’évaluation rapide et sommaire des dommages de guerre (15 janvier 1920) et le vote le 15 août 1920 d’une loi fondatrice, portant « fixation du régime légal des sociétés coopératives de reconstruction formées par les sinistrés en vue de la reconstitution des immeubles détruits par les événements de guerre » ont favorisé la création des sociétés coopératives de reconstruction. Dans ce contexte, une société à vocation supra communale voit le jour le 21 décembre 1921. Dénommée « La Munstérienne », elle propose de prendre en charge les immeubles situés non seulement dans la ville de Munster (qui compte déjà une société propre depuis le mois de juillet 1921) mais aussi dans les villages environnants du canton. L'administration collabore avec elles afin de représenter au mieux les sinistrés. Bien que les sociétés coopératives de la Vallée de Munster réussissent à bâtir à nouveau de nouvelles constructions après la guerre, elles n'échappent pas à leur liquidation à partir des années 1930 (31 mars 1929 dissolution de la commission d’évaluation de l’arrondissement de Colmar). Durant leurs quatorze années d'activités, elles rénovent un peu plus de 213 bâtiments professionnels et privés.

Société coopérative de reconstruction de Roville-aux-Chênes

  • FDMSP00424
  • Corporate body
  • 1920 - 1931

La Société coopérative de reconstruction de Roville-aux-Chênes a été créée en 1920. Elle a pour objet de procéder et faire procéder, pour le compte de ses adhérents, à toutes les opérations relatives à la reconstruction immobilière, notamment à la préparation des dossiers, à l’évaluation des dommages, à l’établissement des plans, devis descriptifs et marchés, à l’exécution, à la surveillance et au paiement des travaux de déblaiement, de réparation ou de reconstitution et au remploi des avances et acomptes prévus par la loi du 17 avril 1919.
La durée de la société est fixée à cinq années ; elle pourra être prolongée par son assemblée générale. La société est administrée par un conseil d’administration, composé de 8 membres élus par l’assemblée générale. Cette société, élevée en régie, est structurée par la loi du 15 août 1920 et par le décret du 9 octobre 1920.
Son siège est fixé à Roville-aux-Chênes.
Les premières communes adhérentes furent : Doncières, Romont, Roville-aux-Chênes et Saint-Maurice-sur-Mortagne.
La société fut dissoute le 7 février 1931 en assemblée générale.

Société coopérative de reconstruction des édifices religieux sinistrés de la Moselle

  • FDMSP00325
  • Corporate body
  • 1948 - 1963

En décembre 1948, suivant les instructions de la Fédération nationale des groupements d'églises et édifices religieux sinistrés de France, le Groupement départemental des propriétaires et usagers d'édifices religieux sinistrés du département de la Moselle, -association constituée en 1946 et présidée par le vicaire général M Louis, créa une société coopérative de reconstructions des édifices religieux sinistrés de la Moselle.
Agréée par décisions ministérielles en février 1949, la société coopérative, dont le
directeur-gérant fut le chanoine Lucien Thomas, un des secrétaires de l'évêché comprenait en fait deux organismes, juridiquement distincts, mais fonctionnant en commun, la société coopérative de reconstruction immobilière des édifices religieux sinistrés de la Moselle et la société coopérative de reconstruction mobilière des édifices religieux sinistrés de la Moselle.
La coopérative mobilière fut dissoute en novembre 1961 et la coopérative immobilière en novembre 1963.

Société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin

  • FDMSP00471
  • Corporate body
  • 1949 - 1966

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Etat priorise la reconstruction des industries et des bâtiments d’habitation. Cependant, « pour organiser au mieux la reconstruction des églises, tant au point de vue administratif que financier et pratique, l’Etat suscite la création d’organismes relais, les associations syndicales ou les coopératives de reconstruction » Céline Frémeaux, « La construction d’églises dans la seconde moitié du xxe siècle : une affaire d’État ? », dans Robert Vandenbussche (dir.), De Georges Clemenceau à Jacques Chirac : l’État et la pratique de la loi de Séparation, Lille, IRHiS-CEGES-Université Lille III, 2008, p. 168.. C’est dans ce cadre que s’inscrivent la naissance et le fonctionnement de la Société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin.
Cette association, de statut laïc, est étroitement liée à l’Eglise. En 1945 est créée l’Œuvre des églises dévastées, qui devint ensuite le Groupement des églises et édifices religieux sinistrés du diocèse de Strasbourg. Le groupement fut ensuite divisé en deux coopératives, pour chacun des départements alsaciens. La Société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin, présidée par Jules Billing, a reçu l’agrément du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme le 13 mai 1949, en application de la loi 48-975 du 16 juin 1948 instituant les coopératives de reconstruction.
La coopérative avait pour but de « relever de leurs ruines matérielles nos églises et édifices culturels pour apporter ainsi [sa] part au redressement et au relèvement spirituel de notre pays » La reconstruction des églises dans le Bas-Rhin : société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin, Strasbourg, 1971, p. 7. et de décharger les communes et fabriques d'église des modalités techniques et financières de la Reconstruction.
Les ressources financières dont disposait la société coopérative avaient une triple origine :

  • les indemnités et dommages de guerre alloués par le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, pour la part la plus importante ;
  • les fonds de trois emprunts nationaux réalisés pour les églises par le Groupement emprunteur de reconstitution ;
  • les versements de propriétaires pour les travaux exécutés à leur demande et dépassant le montant de l’indemnité allouée.
    Pour le compte de ses membres, la société coopérative procédait à toutes les opérations liées à la reconstruction des églises et édifices religieux sinistrés, notamment :
  • la préparation des dossiers administratifs et techniques;
  • l’évaluation des dommages;
  • l’établissement des projets des travaux de réparation et/ou de reconstruction;
  • la surveillance des chantiers et le paiement des travaux.
    Le 27 avril 1966, la société coopérative célébrait son assemblée de clôture. En tout, 104 églises, 22 presbytères et 48 autres bâtiments (chapelles, maisons de sœurs, salles des fêtes, instituts, orphelinats, écoles) ont été partiellement ou entièrement reconstruits.

Société coopérative de reconstruction immobilière des églises et édifices religieux sinistrés de la Seine-Maritime

  • FDMSP00394
  • Corporate body
  • 1948 - ?

Après la fin de la deuxième guerre mondiale, la France dut organiser la reconstruction des bâtiments détruits par les bombardements. Le département de la Seine-Maritime, comme la plupart des départements sinistrés, organisa, en 1948, deux coopératives pour les églises et édifices religieux sinistrés, l’une pour la reconstruction des immeubles, l’autre pour la reconstitution du mobilier. Chacune avait pour but de préparer les dossiers administratifs et techniques, d’évaluer les dommages, d’établir des projets de travaux de réparation et de reconstruction, d’exécuter, de surveiller et de payer ces travaux (cf. statuts 111 J 1). Ces coopératives travaillaient en étroite relation avec divers ministères : Ministère de la construction, Ministère de la reconstruction et de l’Urbanisme, Ministère de la Reconstruction et du Logement.

Société coopérative des employés des Chemins de Fer de Dole

  • FDMSP547
  • Corporate body
  • 1948 - 1992

La Société Coopérative des Employés de Chemin de Fer de Dole, dont le siège a toujours été au 12, rue A. Brun, a été inscrite au registre du commerce en 1948. Cette Société était la succession de la Société Coopérative de Consommation des Employés de Chemin de Fer P.L.M (Paris-Lyon-Marseille), créée en 1906.

Après plusieurs difficultés financières et économiques, une première liquidation judiciaire eut lieu en 1971, pour cesser définivement son activité au mois de mars 1992.

Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de Toulouse

  • FDMSP00060
  • Corporate body
  • 1907 - 1987

La Société coopérative des producteurs de violettes de Toulouse, née en 1907, est devenue Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de Toulouse-Lalande dans les années 1940. Dès ses débuts, elle mène en parallèle les deux activités, florale et maraîchère. Sa dissolution survient en 1983 et sa liquidation définitive en 1986-1987.

Société coopérative d'habitations à bon marché « Le Foyer »

  • FDMSP00433
  • Corporate body
  • 1912 - 2000

En 1912 naît Le Foyer, Société Coopérative d'Habitations à Bon Marché de Belfort et du Territoire (voir brochure Le Foyer : chronique d'une coopérative de construction, 1993, 33 p. (106 J 3) ; à signaler : photographies et annexes). Le siège social se trouve alors à l'Hôtel de Ville de Belfort. La société Le Foyer adhère dès sa fondation à la Fédération Nationale des Coopératives dont le siège est à Paris et qui l'informe de tous les changements qui peuvent survenir dans l'organisation, les orientations et la gestion des sociétés. Cette coopérative de construction fonctionne selon le principe de la location-attribution.

Les activités d'achat de terrains et de construction de maisons individuelles commencent en 1913, sont interrompues en 1914 par la Première Guerre mondiale, et reprennent en 1921. La loi Loucheur (13 juillet 1928) confère à la Société Le Foyer une nouvelle ampleur. A partir de 1934, les assemblées générales ne se tiennent plus à l'Hôtel de Ville mais dans une des salles de la Maison du Peuple. Les constructions cessent en 1940 mais le Conseil d'administration continue l'attribution définitive des maisons pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les dommages de guerre entraînent une remise en état dès 1946 et les mises en chantier reprennent en 1950. En 1958, le bureau du Foyer, qui a fonctionné jusqu'ici dans une pièce de la maison du secrétaire M. Gardey, puis dans une annexe construite près de sa maison, s'installe dans le premier bloc du quartier des Résidences, 1, rue Soufflot. Le bureau est composé d'une pièce où sont reçus les sociétaires, d'une salle de réunion et d'une salle d'archives.

L'évolution du mouvement coopératif est rapide durant les années 1960. D'où l'intérêt de l'adhésion du Foyer à l'Union des coopératives H.L.M. de Bourgogne-Franche-Comté : les rencontres annuelles permettent de mettre à jour les informations. Des contacts sont approfondis en particulier avec la Bourguignonne, les Castors de Dijon et la coopérative H.L.M. de Chalon-sur-Saône qui sont toutes des sociétés plus importantes et plus structurées. D'abord, l'année 1963 est marquée par l'arrêté ministériel du 28 décembre qui bouleverse l'attribution des prêts dans la mesure où Le Foyer doit gérer désormais un capital d'attribution ancien régime et un capital nouveau régime : les nouveaux sociétaires obtiennent des prêts moins avantageux (durée raccourcie et taux d'intérêts plus élevés). Ensuite, deux ans plus tard, un décret du 22 novembre 1965 oblige Le Foyer à changer ses statuts puisque les nouveaux sociétaires ne peuvent demander une attribution anticipée avant un délai de 10 ans. Par ailleurs, un décret du Ministère de l’Équipement modifie en 1968 la vocation de l'ensemble des coopératives : alors qu'elles peuvent se consacrer à trois types d'activités parallèles (location-attribution, location simple telle qu'elle existe dans les Offices H.L.M. et location coopérative où le logement, partiellement financé par le souscripteur, lui est loué indéfiniment sans jamais lui être attribué), il est désormais interdit de mener de pair ces trois formules. Quoi qu'il en soit, la Société Le Foyer n'est pas concernée car elle s'est toujours cantonnée à la location-attribution. En outre, les comités départementaux H.L.M. prennent de plus en plus d'importance puisque ce sont eux qui procèdent à l'attribution des crédits. Enfin, le nouveau régime économique dit Chalandon apparaît en 1970.

Mais les lois de 1971, inspirées par un rapport du sous-secrétaire d’État Raymond Barre, transforment le Code de l'urbanisme et de l'équipement et bouleversent les structures H.L.M. dans la mesure où les coopératives existantes doivent se reconvertir. Désormais, il convient de distinguer les coopératives dites de programme et celles dites de production. Les premières établissent des projets de construction, reçoivent les crédits et gèrent leur patrimoine tandis que les secondes réalisent concrètement les projets établis en contactant les architectes, les entrepreneurs, les artisans, en surveillant les travaux et en suscitant d'autres coopératives de programme. Autrement dit, si Le Foyer devient une coopérative de production, elle doit susciter une coopérative de programme pour chaque lotissement. Or, une coopérative de programme nécessite la constitution d'un capital, d'un conseil d'administration, l'inscription au registre du commerce, les insertions, le greffe, et le notaire. Par ailleurs, d'autres réformes interviennent quant aux quorums exigés pour la validité des assemblées et une limite d'âge est fixée pour le président. Finalement, il est décidé lors de la séance du conseil d'administration du 18 avril 1974 qua la Société Le Foyer renonce à se reconvertir en coopérative de production : elle gère le capital existant jusqu'à extinction des prêts. C'est en 2000 qu'intervient la dernière attribution. Lors de la dévolution de la Société, le capital restant est rétrocédé à l'Office départemental des H.L.M. avec lequel il n'y a jamais eu de relation même s'ils ont accompli le même travail et se sont montrés complémentaires.

Société coopérative du personnel du groupe Peugeot

  • FDMSP00690
  • Corporate body
  • 1952 - 1982

La première trace d'une participation des automobiles Peugeot dans une coopérative remonte à 1867. C'était dans la région franc-comtoise qui a toujours manifesté un fort intérêt pour le mouvement coopératif. La création patronale de la Fraternelle de Valentigney comptait une large majorité d'actionnaires ouvriers des usines Peugeot. Ces derniers vont écarter les automobiles Peugeot en 1917 afin de conserver les bénéfices de la prospérité de la coopérative en leur sein . Dans ce contexte, l’entreprise Peugeot réactive son dispositif de ravitaillement des établissements Peugeot dans le Pays de Montbéliard ébauché dès le début de la Grande Guerre. Les RAVI sont constitués en 1921 en société coopérative. Ils perdront ce statut après la Seconde Guerre mondiale. Sur d’autres territoires, les automobiles Peugeot fondent également des sociétés coopératives de consommation (au niveau du groupe dès 1943). A Vesoul et Mulhouse, les archives indiquent une création de société coopérative de consommation en 1978. L'histoire des coopératives du personnel des automobiles Peugeot dont les archives sont diffusées sur le portail collections.maison-salins.fr est à écrire. Jamais étudiées, les coopératives du personnel d'entreprises (Peugeot, Michelin, Renault, Crédit lyonnais, etc.) ont sans doute participé à la diffusion des idées du mouvement coopératif.

Société coopérative fromagère de Grignoncourt et de Bousseraucourt

  • FDMSP00420
  • Corporate body
  • 1928 - ?

La société coopérative fromagère de Grignoncourt (Vosges) et de Bousseraucourt (Haute-Saône) a été créée le 1er mars 1928. Son siège social était à Grignoncourt dans une salle de la mairie. Cette société avait pour but la fabrication et la vente de tous les produits qui dérivent du lait, fourni par les membres de l’association. Les modalités d’entrée étaient strictes. La demande devait être adressée au président de l’association. Elle était ensuite instruite en conseil d’administration qui l’acceptait ou non et qui fixait un droit d’entrée. Le retrait de l’association se fait uniquement au bout de six ans sauf en cas de force majeure.
Chaque sociétaire s’engageait formellement à livrer à la société coopérative, le lait de ses vaches, sous réserve de ce qui lui était nécessaire pour son usage familiale. Il était interdit de fournir du lait à des personnes extérieures de la société. Le lait ne devait pas provenir de vaches malades, de vaches fraîchement vêlées ayant pris bœuf et ramenée d’une foire. Le lait devait être livré très propre et subir des contrôles réguliers.
La société était administrée par un bureau, composé du président, d’un vice président et d’un secrétaire-trésorier. Le conseil d’administration et la commission de contrôle fixaient le traitement annuel du fromager selon le prix du lait au litre.
En 1938, une demande d’agrément a été instruite et les statuts ont été modifiés selon le décret du 13 août 1936 sur l’organisation et la gestion des sociétés coopératives agricoles.
La société coopérative fromagère a cessé toute activité, en raison à son endettement.

Société coopérative fruitière chez Corbex

  • FDMSA00385
  • Corporate body
  • Inconnues

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Société coopérative immobilière et mobilière de reconstruction et de reconstitution des églises et édifices religieux sinistrés dans les Vosges

  • FDMSP00426
  • Corporate body
  • ? - 1967

Lors de la Reconstruction, deux sociétés coopératives jumelées sont créées pour permettre la reconstruction des édifices cultuels appartenant au diocèse de Saint-Dié-des-Vosges. L'une, dédiée aux biens meubles, a son siège à Saint-Dié ; l'autre, pour le patrimoine immobilier, est située à Épinal. Les deux coopératives permettent aux municipalités de déléguer l'administration et la répartition des dommages de guerre en vertu de principes ayant déjà prévalu après la Grande Guerre. Les travaux se dérouleront entre 1945 et 1967 sauf pour les églises d’Anould et de Saulcy-sur-Meurthe, qui seront suivies directement par les municipalités responsables. La coopérative est dissoute en 1967.

Société coopérative "La Famille" (Morez)

  • FDMSP00727
  • Corporate body
  • 1897-1965

En 1897, une société est formée sous le titre d'Association d'alimentation, de production, de prévoyance, de secours et de retraite La Famille. Son siège se situe à Morez (Jura). Elle a pour but « l'approvisionnement, l'exploitation ou la vente de tous les objets de consommation, d'habillement etc. et la production de tous les articles, l'institution de tous les services de solidarité qu'elle jugera bon d'entreprendre ». Une partie des bénéfices est répartie entre les caisses de retraite (à partir de 1914) et de secours (à partir de 1901). La Famille de Morez fusionne avec La Fraternelle de Saint-Claude et La Fourmi de Cuiseaux en 1965 pour former Les Coopérateurs du Jura.

Société coopérative "La Ménagère"

  • FDMSP00728
  • Corporate body
  • 1907-1957

En 1907, une coopérative de consommation portant le nom de La Ménagère est créée à Bellegarde (Ain) entre des sociétaires ayant souscrit des actions de la coopérative. Elle a pour objet de répartir à ses sociétaires et à tous consommateurs les objets de consommation qu'elle achète ou fabrique, soit elle-même, soit en s'unissant avec d'autres sociétés de consommation. Une partie des bénéfices est redistribuées à des œuvres sociales. La Ménagère de Bellegarde fusionne avec La Fraternelle en 1957 par apport par voie de concentration (des actions de la Fraternelle sont données à la Ménagère en échange d'un apport en nature).

Société coopérative "L'avenir du bâtiment de Saint-Claude"

  • FDMSP00725
  • Corporate body
  • 1910-1960

L'Avenir du bâtiment de Saint-Claude est une coopérative des plâtriers-peintres ayant pour objet l'entreprise générale des travaux de plâtrerie, peinture, tenture, vitrerie, miroiterie, dorure et décoration et de tous les travaux se rattachant directement ou indirectement à l'entreprise du bâtiment. Elle a créée en 1910. La moitié de ses bénéfices est réservée pour les œuvres de solidarité et de philanthropie. L'Avenir du bâtiment fait partie de la coopérative La Fraternelle par apports par voie de concentration en 1958 (attribution d'actions de la coopérative en rémunération des apports en nature).

Société coopérative "L'union des familles"

  • FDMSP00726
  • Corporate body
  • 1903-1919

En 1903, une société civile de consommation à capital et personnel variables ayant pour titre Association d'alimentation, secours et retraite : L'Union des Familles est formée à Moirans (Jura). Elle a pour but l'approvisionnement, l'exploitation ou la vente de tous les objets de consommation, d'habillement, etc. Tous les bénéfices nets réalisés sont intégralement versés à la caisse sociale. L'Union des Familles fusionne avec La Fraternelle en 1919.

Société coopérative Maurice Bonneau

  • FDMSP00580
  • Corporate body
  • 1970 – 1980

Constitution d'une société civile coopérative d'habitation à capital et personnel variable pour la construction de 25 maisons secteur J de la ZUP des Gibjoncs, entre 1970 et 1980.

Société coopérative ouvrière Cadreclair

  • FDMSP00050
  • Corporate body
  • 1951 - 1982

L'école d'horlogerie fondée en 1949 sous l'égide de l'organisation internationale des réfugiés et parrainée par la communauté Boimondau, est à l'origine des communautés de travail Centralor, Cadreclair, Rhonex et Mecanhor. Cadreclair, créée en 1951, avait pour objet la fabrication des cadrans de montres. La communauté cesse d'exister en 1982.

Société coopérative ouvrière Centralor

  • FDMSP00051
  • Corporate body
  • 1951 - 1982

L'école d'horlogerie fondée en 1949 sous l'égide de l'organisation internationale des réfugiés et parrainée par la communauté Boimondau, est à l'origine des communautés de travail Centralor, Cadreclair, Rhonex et Mecanhor. Centralor, créée en 1951, avait pour objet la fabrication des boîtiers en or, et, par la suite, des boîtiers en plaqué-or également. La communauté cesse d'exister en 1982.

Société coopérative ouvrière de tailleurs de diamants « Le Diamant »

  • FDMSP00085
  • Corporate body
  • 1898 - 1983

L'origine de l'activité de taille de diamant dans le Jura

A la Révocation de l'Édit de Nantes, des juifs et des protestants chassés de Paris, lapidaires et bimbelotiers de la rue du Temple, partirent se réfugier en Suisse, dans le quartier de Montbrillant à Genève. Poussés par la crise économique - qui atteignait aussi la Suisse - certains lapidaires et diamantaires s'installèrent dans le Pays de Gex, puis dans le Jura, attirés par la force motrice naturelle des cours d'eau.

Vers 1878, une première taillerie mécanique, aménagée par MM. Goudard et Grosfilley, deux ouvriers diamantaires parisiens, s'ouvre à Villard-Saint-Sauveur, au hameau de la Patinerie, prenant peu après le nom de Montbrillant, occupant rapidement quatre vingt tailleurs de diamants. Grâce à une main d'œuvre déjà habituée à un travail minutieux avec la sculpture sur bois et la taille des pierres fines, l'industrie se développa rapidement dans la région de Saint-Claude.

Le principe de la coopération [1]

La première coopérative est fondée le 3 septembre 1891 [2] par un groupe d'ouvriers diamantaires à Avignon-lès-Saint-Claude, sous le nom de Jeantet Saint-Oyant et Cie. Cette coopérative fusionne en 1898 avec la Société Michaud-David, qui devient La Société coopérative des ouvriers diamantaires de Saint-Claude et d'Avignon. Celle-ci achète l'usine, fondée en 1892, à la veuve d'Eugène Goudard. Cette société s'installe ensuite à Saint-Claude, au lieu-dit à la Serre, pour prendre le nom dans les années 1920 de Société Adamas [3] . Elle faisait la taille et le négoce du diamant. Elle avait son représentant à Londres où était, et se trouvait encore en 1982, le siège de la Diamond Trading Compagnie, comptoir unique de vente de la quasi-totalité de la production diamantifère mondiale. Le marché du taillé y était tout aussi important.

Le 16 janvier 1897, après le congrès diamantaire international, une vingtaine d'ouvriers, travailleurs à domicile, s'unissent pour créer la Coopérative ouvrière des diamantaires du Jura et de l'Ain, Reffay-Fournier et Cie, qui deviendra en 1910, la Coopérative ouvrière diamantaire du Jura et de l'Ain, Le Diamant. Son siège social est au 24, route de Genève à Saint-Claude. Son capital, de 39 890 F, est constitué par des actions nominales de 50 francs. Tous les ouvriers sont actionnaires. La Société Le Diamant façonne sans être productrice, c'est-à-dire que l'entreprise travaille à façon, par la transformation des diamants bruts, des diamants de joaillerie confiés par des clients étrangers, américains en particulier, à des tarifs fixés par le donneur d'ouvrage. La S.C.O.P (Société coopérative ouvrière de production) Le Diamant travaille en sous-traitance. Le diamant brut se paye d'avance à l'achat, et le diamant taillé se vend à 60 et 90 jours fin de mois.

L'évolution de la coopérative

Avant la guerre de 1914, la société Le Diamant a jusqu'à 500 ouvriers, tailleurs de diamant ou Maîtres de la Lumière, comme on les appelait autrefois, parce que le secret du diamant réside dans la lumière. Les facettes du dessous se reflètent dans celles du dessus, l'inclinaison permet de capter la lumière, de la renvoyer, de jouer avec elle au gré des facettes. Plus les facettes sont nombreuses, plus les reflets sont nombreux. Pour la région, qui s'étendait de Saint-Germain-de-Joux, Septmoncel, Nantua, Revigny, Conliège, Foncine-le-Haut, Sellières, Nozeroy, et jusqu'à la frontière suisse, on comptait 4 500 ouvriers diamantaires. Le conflit de 1914 provoque une véritable régression. Le nombre de sociétaires diminue considérablement. De 400, il descend à 340 en 1919. 27 sociétaires furent tués pendant la guerre, et 40 étaient encore mobilisés en 1919. Pendant toute la durée de la guerre, la Société continua de verser le sou du soldat à tous les mobilisés.

Lors de la crise de 1929, qui affecte gravement l'économie mondiale, on compte encore 2 000 ouvriers du diamant dans le Jura, alors qu'en Belgique le nombre d'ouvriers atteignait 30 000.

En 1930, la Coopérative Le Diamant acquière de la Société Le Jura diamantaire, dont le siège est rue de la Poyat à Saint-Claude, une usine située à Foncine-le-Haut (elle l'a revendra en 1951 à Micro-Rubis). A cette période, le Jura était considéré comme le principal centre diamantaire français, avec ses usines de Saint-Claude, Clairvaux, Foncine-le-Haut, Avignon-les-Saint-Claude, Chaumont, Chassal, pour ne citer que les principales.

En 1932, la Coopérative Le Diamant diversifie ses activités et crée avec d'autres entreprises de Saint-Claude, par souscription, une nouvelle Société, La Pendulette San-Claudienne qui deviendra La Pendulette Sancley.

En 1936, l'activité reprend malgré la disparition de nombreuses entreprises. Seule l'industrie diamantaire française se trouve dans un marasme économique, avec un taux de chômage élevé, face à la concurrence étrangère. Deux diamantaires, de renom, notamment M. Torczymer d'Anvers, et M. Stern d'Allemagne, essaient de la sauver par une restructuration, grâce à l'intervention de personnalités locales : Félix Mermet, de la Coopérative, Jules Mermet, maire de Saint-Claude, mais surtout l'infatigable député de Saint-Claude, Arsène Gros, qui effectue de nombreuses démarches, tant politiques qu'industrielles pour trouver de nouveaux débouchés. Après 1939, un nouveau centre diamantaire est créé en Israël, qui devient un des principaux concurrents, et qui comptait encore en 1975 plusieurs milliers d'ouvriers.

En 1951, l'usine de Foncine-le-Haut, qui était une succursale de la Coopérative, est vendue le 25 juillet 1951, à la Société Micro-Rubis, manufacture de pierres fines pour horlogerie et industrie.

Le 5 octobre 1954, la refonte des statuts modifie le nom de la Société pour devenir la Coopérative ouvrière diamantaire Le Diamant.

En septembre 1955, une firme de New York, Harry Winston [4], propose alors du travail à façon à la Coopérative. Ce sont 96 % à 98 % de la production totale de la Coopérative qui partent à l'exportation. La facturation se fait en dollars et il était alors de notoriété publique que le plus grand joaillier au monde, Harry Winston, faisait tailler ses plus beaux diamants par la Coopérative Le Diamant de Saint-Claude. Cela durera jusqu'en 1975.

En 1959, cinq cent ouvriers diamantaires se trouvent en chômage partiel.

En septembre 1961, la fermeture de la Coopérative Adamas oblige la Coopérative Le Diamant à reprendre provisoirement trente deux ouvriers de cette Société pour éviter leurs licenciements. La société Adamas, créée en 1892, qui achetait, taillait et revendait les diamants, était devenue l'une des plus grosses firmes diamantaires de France. Elle avait des bureaux à New York, Londres et Paris.

En 1962, vingt huit employeurs diamantaires existaient encore à Saint-Claude. Mais la réévaluation de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) établie par le Marché Commun, et la concurrence déloyale de l'industrie diamantaire belge, due à la diminution de leurs charges, obligèrent nombre d'hommes politiques jurassiens à intervenir, tant auprès du gouvernement que des différents ministères, pour essayer de faire baisser les charges à l'exportation. Edgar Faure, Jacques Duhamel, Louis Jaillon, Laurent Thouverey et Pierre Jeambrun, pour ne citer qu'eux, furent de ceux-là. En 1964, le chiffre d'affaires global de la Coopérative était de 1 062 158 F dont 1 024 729 F en exportation, et en 1966, 1 370 932 F de chiffre d'affaires global pour 1 341 836 F à l'exportation.

En 1965, la Coopérative rachète l'usine de Sellières. Elle met alors en place un réseau social et verse une allocation de vacances aux enfants des sociétaires qui partent en colonie de vacances ou qui sont placés en garderies. Elle crée des logements sociaux (vingt huit logements à loyers modestes), une école d'apprentissage, avec des cours techniques donnés par les moniteurs de la Coopérative, le tout entièrement à la charge de La Coopérative.

En 1967, elle travaille à 100% pour la maison Winston à New York, et compte 117 ouvriers, 1 cadre et 7 employés. En 1968, la Coopérative Le Diamant traite 120 000 pierres pour 33 000 carats, soit 7 kilos de diamants.

En 1971, la Coopérative créée un secteur lunetterie - qui fonctionnera jusqu'en 1983 -, dans lequel une dizaine de personnes y sont employées. Le travail consiste en l'assemblage de montures de lunettes en plaqué or. Le travail de la lunette avait été choisi pour trois raisons principales : la facilité de recherche de travail, une industrie en plein essor en 1972, une affinité dans les deux genres de travail demandant dextérité et minutie.

En 1973, la Coopérative, dans sa spécialité, est la plus importante de France. Elle occupe 140 tailleurs, d'une moyenne d'âge de 40 ans, travaillant uniquement pour la Maison américaine, la Société Harry Winston, avec une production de 40 000 carats bruts par an, soit sept kilogrammes de diamants, donnant environ 95 000 pierres taillées. Mais la maison Winston exige l'exclusivité de la marchandise travaillée - celle-ci n'acceptant aucune autre marchandise étrangère, travaillée dans les ateliers de la Coopérative - et pour la Coopérative cette situation devient de plus en plus difficile, à cause de la concurrence sans cesse accrue dans la taillerie du diamant de joaillerie et des prix difficiles à maintenir. Devant ces difficultés la société s'oriente vers une nouvelle activité, celle du diamant industriel.
La Maison Winston restera en retrait, n'émettant pas d'obstacle dans la tentative de cette nouvelle expérience. Mais en remplaçant "au pied levé" un donneur d'ouvrage de cette importance, cela devenait utopique, tant sur le plan des capitaux que du point de vue commercial.

Au début de l'année 1974, la Coopérative entre alors des machines à tailler produites par la Diamond Trading Company de Londres. Elle est la première entreprise française, et l'une des quinze premières à travers le monde, comme à Anvers, à utiliser ce matériel. Mais ces machines ne peuvent travailler qu'une certaine qualité et grosseur de pierres. En voulant diversifier sa clientèle pour se sortir de ses difficultés, en achetant ses propres marchandises pour les travailler et les commercialiser, la Coopérative connaît un nouvel échec. Elle se limite à occuper une vingtaine d'ouvriers sans savoir que faire des quatre vingt dix autres. La Maison Winston cesse alors tout envoi de brut à la Coopérative.

En 1975, 80 % du personnel est au chômage technique. Il ne reste plus que trois entreprises diamantaires encore en activité à Saint-Claude. La Coopérative décide alors de redonner l'exclusivité de son travail à Harry Winston. Cette situation aurait pu durer encore s'il n'y avait eu la crise économique mondiale. Pour compléter ce tableau sombre, les tailleries belges qui travaillaient exclusivement pour Harry Winston leur consentent une baisse de leurs tarifs d'environ 20 %. Dans ces conditions, la Coopérative Le Diamant envisage à brève échéance la disparition de la société. Sur les 93 salariés, 65 étaient des sociétaires actifs. Pierre Monnier, directeur de la Coopérative, intervint auprès du gouvernement, par l'intermédiaire du président de l'Assemblée Nationale, Edgar Faure, pour demander une aide financière.

Au début de 1977, il est créé une nouvelle activité : le moulage de pièces en plastique stratifié, sous le nom de S.J.P (Société jurassienne des plastiques). Un atelier mécanique effectuait des travaux en prestation de services (l'usinage pour moule à injection). La Coopérative est, en 1977, une société anonyme de 400 000 francs dont Le Diamant est actionnaire pour 2 106 parts de 100 francs chacune. La Coopérative occupe 61 salariés répartis entre plusieurs secteurs d'activité :
● la taille du diamant de joaillerie qui comptait 38 personnes et 3 contrôleurs (elle restait encore à cette époque, avec 38 diamantaires, la première taillerie de diamants en France)
● le département de lunetterie, créé en 1971, qui occupait, en 1977, 14 personnes et consistait en des travaux de sous-traitance (soudage et assemblage de branches et de cercles de lunettes
● la fabrication d'outils de diamant qui occupait 3 personnes, dont 2 tailleurs et un mécanicien, en plus de 2 représentants, dont un exclusif et l'autre V.R.P.

En décembre 1977, la fusion avec la Société Les Lunetiers réunis fut de courte durée due à de nombreuses difficultés rencontrées, financières, matérielles, de rendement et de main d'œuvre. Parce qu'il fallait beaucoup investir, créer un réseau commercial, sans l'assurance d'un résultat, il fut décidé la cessation de ce département « lunetterie » au 1er février 1978.

Le début de la crise

A partir des années 1970, la Société avait beaucoup de mal à tenir un rythme normal d'activité, à cause d'une concurrence des tailleurs belges (Anvers), puis d'Israël (Tel-Aviv [5] ), et en 1977, celle des Indes, avec des salaires très bas et des charges sociales inexistantes. En effet, pour la Coopérative, le pourcentage de main d'œuvre était d'environ 24 % sur le prix de revient d'un carat taillé, en Inde, il était de 4 %. . Pour la continuité de l'entreprise en tant que taillerie, la seule solution possible restait le négoce. A la suite de nombreuses démarches la Coopérative fut admise, comme acheteur, par la De Beers de Londres. L'entreprise obtenait, ce que bien des diamantaires pouvaient lui envier, des marchandises brutes de la De Beers. La revente des marchandises finies s'effectuait soit par la Société, soit avec le concours de deux entreprises diamantaires San-Claudienne, ce qui laissait espérer un nouvel avenir pour la société Le Diamant.

En 1972 [6], la Coopérative façonnait 39 000 carats de diamants bruts, pour un total de 120 000 pierres fines, donnant 420 000 dollars à l'exportation. En 1973, la Coopérative employait 115 salariés, dont 50 % de personnel féminin. En 1979, il ne restait que 60 diamantaires sur les 140 que comptait, quelques années auparavant, la Coopérative.

En 1982, on ne comptait même pas une centaine d'ouvriers dans les quatre principales entreprises de Saint-Claude. La baisse de 20 % des prestations de la Coopérative et une autre baisse de 10 % sur les salaires, de la direction au concierge, créèrent une hémorragie importante du personnel. L'effectif de la S.C.O.P Le Diamant était de cinquante personnes dont seulement trente diamantaires. Le restant du personnel étant réparti dans des activités diverses, telle que le montage de lunettes, et la fabrication d'outils diamantés. Activités créées depuis quelques années seulement, pour pallier la baisse du secteur "taille diamants joaillerie" et occuper les ouvriers qui risquaient d'être au chômage. Devant les difficultés rencontrées il fut mis en place sous l'égide de l'A.F.P.A (Association de formation professionnelle des adultes), une reconversion du personnel diamantaire. Le but était de donner une spécialisation en tailles diverses, ajustage et calibrage sur œuvres.

En 1983, malgré l'intervention du député Alain Brune pour trouver une solution viable -qui ne fut pas retenue- en soumettant un allègement des charges, la Coopérative Le Diamant dut cesser toute activité. Elle fut mise en liquidation judiciaire en juillet 1983.

La formation des tailleurs de diamants

Avant 1914, l'apprentissage était réglementé et il fallait payer une forte somme pour entrer dans le métier. En effet, les plus faibles salaires étaient encore bien supérieurs à ceux de toutes les autres professions. Lorsque le traitement mensuel d'un fonctionnaire était de 100F, un ouvrier du diamant gagnait 350 F par mois. Saint-Claude était à ce moment là le troisième centre diamantaire après Amsterdam et Anvers. Ce salaire compensait très largement le long et coûteux apprentissage que devaient supporter à l'époque les postulants qui payaient eux-mêmes le moniteur qu'ils avaient choisi.

Après 1918, la Coopérative ouvrit dans l'usine, puis au collège de Saint-Claude, une école professionnelle. Il y avait obligation pour tous les apprentis qui étaient admis à partir du 1er janvier 1920 - année de l'ouverture de l'école par la Coopérative -, sauf pour les personnes mariées, de suivre d'une façon régulière les cours professionnels institués gratuitement au collège. La Coopérative fut alors exonérée de la taxe d'
apprentissage par le Comité départemental de l'Enseignement technique.

Le 5 août 1931, au cours d'une réunion à la mairie de Saint-Claude, un projet fut discuté pour l'établissement d'une École d'apprentissage et de perfectionnement, sous l'égide et le contrôle de l'Enseignement technique et en annexe de l'École pratique, destinée à l'industrie diamantaire. En 1932, le rapport du directeur de l'École pratique de Saint-Claude concluait en disant que : "cette école suivait sa route ascendante.".

Le 21 novembre 1936, afin d'obtenir une école plus grande et indépendante, une école professionnelle -annexe de l'École technique du Collège de Saint-Claude- fut créée. Cependant, elle ne put pas maintenir son activité, car elle devint progressivement, entièrement à la charge de la Coopérative et cessa de fonctionner en raison des difficultés rencontrées au sein de l'industrie du diamant. L'école ferma le 1er mars 1945. Le 26 mars 1946, il fut décidé que le matériel (sauf le moteur) et l'outillage seraient conservés et destinés à l'usage d'une autre école.

L'apprentissage se poursuivit toutefois dans l'École professionnelle de la Coopérative qui fonctionnait avec ses propres deniers, sans subvention de l'État. En 1949, elle affichait complet. Cette école des diamantaires fut supprimée en 1967.

C'est à partir de 1966 que l'apprentissage fut plutôt orienté vers la formation professionnelle des adultes (F.P.A). Les entreprises diamantaires furent appelées à constituer un organisme, dénommé Le Travail du diamant, conforme à la loi de 1901, fondé en 1966, afin que celui-ci passe une convention avec l'A.F.P.A (Association pour la formation professionnelle des adultes).Une section diamantaire, détachée du Centre F.P.A de Besançon, fut créée à Saint-Claude. Elle ouvrit le 3 septembre 1968 dans un local de la Coopérative Le Diamant, avec douze stagiaires instruits par un moniteur et un aide moniteur. Les stagiaires, rémunérés au SMIG pendant onze mois de stage, passaient à l'issue de ce stage leur C.A.P. Un contrat était passé entre le stagiaire et l'employeur que l'élève lui-même choisissait. Par ce contrat, l'employeur s'engageait à fournir à l'école les diamants à travailler par le stagiaire, et à le garder pendant une année encore à sa sortie de l'école. En 1972, la convention passée avec l'association Le Travail du diamant fut résilié pour être remplacée, en 1973, par une convention diamantaire conventionnée pour un Centre de formation professionnelle.

[1] Le principe coopératif stipule que le personnel devient actionnaire à 100 %. Mais quel que soit le nombre d'actions que possède un actionnaire, celui-ci n'a droit qu'à une voix, en cas de vote aux assemblées générales, ordinaires ou extraordinaires. La Société est administrée par un Conseil d'administration de cinq membres nommés au scrutin secret par l'Assemblée générale. Les administrateurs devant être employés à la société. Le Conseil d'administration élit parmi ses membres un président qui assume la direction générale de la Société.
[2] Archives départementales du Jura, U 200.
[3] Le diamant occupe depuis fort longtemps le premier rang parmi les pierres précieuses, déjà les Grecs avaient donné à cette gemme le nom " adamas", qui signifie indomptable, en raison de son extrême dureté. Ils saluaient en lui un fils de Jupiter, comme le soleil dont il empruntait les feux. Hercule selon Hésiode, portait d'ailleurs un casque de diamants. Se reporter à la revue Les Amis du Vieux Saint-Claude, 1998, N° 18, A.D.J, Per 290.
[4] Fondé en 1932, Harry Winston est un des bijoutiers diamantaires de marque les plus prestigieux du monde, fournissant la haute joaillerie diamantaire et des montres haut de gamme. Baptisé "Le roi du diamant ", Harry Winston est une des marques de luxe les plus brillantes du monde. Aujourd'hui, le nom est synonyme de pierres précieuses et de conceptions joaillières les plus belles du monde, notamment, le Diamant de l'espoir, le Diamant Jonker, et le Diamant Taylor- Burton.
[5] En 1982, Tel-Aviv comptait 8 000 ouvriers diamantaires.
[6] Extrait de la revue Réalités franc-comtoises, de mai 1973, N° 155, p. 198, A.D.J, Per 728.

Société Copéport Marée SA SCOP

  • FDMSP00434
  • Corporate body
  • 2007 - 2010

La société Copéport Marée SA SCOP est créée en  juin 2007 pour l'exploitation d'un fonds de commerce de mareyage et de transformation de produits de la mer à Port-en-Bessin. Elle était issue de la société Copéport marée OPBN, transformée en SCOP. Présente sur l'ensemble des criées de Basse-Normandie pour l'exploitation de diverses espèces de poissons et fruits de mer pêchés dans la Manche, elle comptait parmi ses clients des enseignes de la grande distribution comme Carrefour, Système U et Casino mais aussi toute une clientèle de grossistes, poissonniers, restaurateurs et industries agro-alimentaires. Elle est adhérente du Groupement qualité des marins pêcheurs, criées et mareyeur de Basse-Normandie dénommée "Normandie Fraîcheur Mer" qui délivre le label de qualité "Label Rouge" sur les coquilles Saint-Jacques de Normandie. La société entre en procédure de liquidation dès 2010, elle employait 74 salariés.

Société de coopérative laitière de Lepuix-Delle

  • FDMSP00432
  • Corporate body
  • 1928 - 1973

Victor Sinelet et Xavier Favez, tous deux cultivateurs à Lepuix, créent une société de coopérative agricole le 28 décembre 1928 dont le siège est établi à la mairie de Lepuix. Cette société prend la dénomination de « Société Laitière Coopérative de Lepuix-Delle » et a pour objet la mise en commune du lait fourni par les sociétaires pour la fabrication et la vente du fromage.

Les éléments qui suivent ont été rédigée par monsieur Joseph Favez en 2013 :

Le nombre de sociétés a atteint le maximum de quarante. Les plus petits producteurs n'avaient qu'une ou deux vaches laitières et étaient de ce fait parfois des fournisseurs intermittents.

Avant que soit créée la coopérative, un laitier privé avait construit une fromagerie qui fabriquait du gruyère. Mais quand la vente de lait n'était plus rentable, il mettait son lait sur wagons en gare de Friesen, mais il allait au cabaret et n'était pas toujours rentré pour recevoir la traite du soir. Cet artisan avait un fils, Ernest, qui avec le lait des dissidents, avait créé une fabrication de fromage genre munster qu'il vendait à son domicile ou sur les foires et marchés.

Après 1941, quand la gouvernement de Vichy eut mis en place sa politique, c'est la coopérative qui devait recevoir toute la production de lait. Les combats de la Libération provoquèrent la destruction de plusieurs fermes et la diminution de la production qui mit plusieurs années pour revenir au niveau de 1940.

Lorsque le fromager fut parti en retraite, il ne fut plus possible de recruter une personne compétente pour assurer le service et la coopérative laitière cessa définitivement son activité le 12 novembre 1973.

Société de panification de Soulignonne

  • FDMSP00037
  • Corporate body
  • Inconnues

La panification est l'ensemble des opérations qui permettent d'obtenir du pain à partir de farine, d'eau, de sel et de levure ou de levain.

Une société de panification est par conséquent un groupement de professionnels qui mettent en commun leurs différentes compétences dans un but commercial.

Société des mines de Champagnac

  • FDMSP00020
  • Corporate body
  • 1885 - 1959

L'exploitation des mines du bassin de Saignes-Champagnac ne connut un caractère systématique et industriel qu'avec la constitution de la société anonyme des houillères de Champagnac (puis société des mines de Champagnac en 1895) et la mise en service de la ligne Eygurande-Largnac en 1884. L'essor de l'entreprise fut régulier jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (700 salariés en 1936, dont de nombreux Polonais). Nationalisée en 1946, l'entreprise fut intégrée aux Houillères du bassin d'Auvergne (Charbonnages de France), mais devint régulièrement déficitaire dans les années 1950. Dès 1953 la mine de Vendes avait été fermée ; on passa de 576 salariés le 1er janvier 1955 à 344 en février 1959 ; l'exploitation cessa le 15 juillet 1959. Le filon allait être épuisé.

Société électrique de la sidérurgie lorraine (SESL)

  • FDMSP00338
  • Corporate body
  • 1920 - 1947

1920 : naissance de la Société électrique de la sidérurgie lorraine (SESL)

C'est entre 1900 et 1920 que les sidérurgistes se sont préoccupés de récupérer les calories contenues dans les gaz de haut-fourneau et de cokerie, considérés jusque-là comme fumées sans valeur. La première utilisation du gaz de haut-fourneau fut le réchauffage du vent dans les cowpers ; les premiers moteurs à gaz apparurent ensuite pour actionner des soufflantes. L'expérience acquise dans la construction de ces moteurs les rendit aptes à entraîner des générateurs électriques. Les usines sidérurgiques furent dès lors progressivement dotées de centrales électriques.

Cependant, la production de ces gaz est soumise aux aléas du fonctionnement du haut-fourneau. Le gaz récupéré est affecté par priorité aux utilisations intervenant dans l'élaboration du métal et seuls les excédents sont transformés en énergie électrique. Il en résulte que la production d'électricité varie très fortement. Apparaissent ainsi, successivement, des excédents par rapports aux besoins de l'usine et des déficits d'énergie qu'il faut résorber par des délestages de consommation ou l'utilisation de combustibles d'appoint. En outre, l'alimentation électrique des mines de fer ne pouvait se réaliser dans de bonnes conditions techniques à partir des réseaux publics de distribution existants. Aussi, dès 1918, les usines d'Auboué, Homécourt et Rombas s'associèrent pour desservir, au moyen d'un réseau électrique à 17,5 kV, les mines leur appartenant.

C'est dans ces conditions que les sociétés sidérurgiques créèrent la Société électrique de la sidérurgie lorraine constituant ainsi un groupement mettant en commun ses disponibilités en énergie. La société concessionnaire fut chargée de construire et d'exploiter, avec des fonds mis à sa disposition par le groupement, un réseau spécialisé reliant les usines et les mines de fer de ses adhérents. Cette société excluait de son programme la vente à des tiers autres que les sidérurgistes et ne devait pas concurrencer les sociétés de transport et de distribution existantes. Par convention en date du 26 janvier 1924 (décret du 3 mai 1924), la SESL obtenait de l'État la concession de distribution d'énergie aux services publics des départements de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et de la Moselle.

1946 : le monopole d'Électricité de France

Le 8 avril 1946 fut votée en France la loi de nationalisation conférant à Électricité de France (EDF) le monopole de la production, du transport et de la distribution d'énergie électrique. La totalité des biens appartenant à la SESL (lignes, postes, bâtiments, équipements de toute nature) furent transférés à EDF tandis que le personnel se vit offrir son reclassement dans l'entreprise publique. Chaque usine sidérurgique et chaque mine de fer devenait individuellement client d'EDF. Tout échange d'énergie entre tiers étant illicite, le groupement disparut.

Société fruitière de Menthonnex

  • FDMSA00382
  • Corporate body
  • Inconnues

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Société fruitière du Chaumet

  • FDMSA00381
  • Corporate body
  • Inconnues

Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.

Société immobilière économique de Saint-Claude

  • FDMSP00729
  • Corporate body
  • 1919-1957

La Société immobilière économique de l'arrondissement de Saint-Claude a été fondée en 1919. Elle a pour but d'acquérir une propriété rue du Pré à Saint Claude (propriété des Religieuses) et de l'exploiter (par bail ou autre moyen). Mais elle peut également faire l'acquisition, la location d'immeubles bâtis ou non bâtis dans l'étendue de l'arrondissement de Saint-Claude ; l'ameublement et l'installation de locaux divers ; la revente, l'échange, la location ou la sous-location de ces immeubles. La société poursuit en outre un but philanthropique, en usant des moyens dont elle dispose créer des organes régulant les prix dans le commerce ; elle favorise la création d'organes éducateurs du peuple, sociétés de gymnastique et d'études, associations scientifiques, etc. En 1957, elle fait partie de La Fraternelle par apports par voie de concentration (attribution d'actions de la coopérative en rémunération des apports en nature effectués par la Société immobilière économique).

Société minière de l'Amiante de Canari

  • FDMSP00041
  • Corporate body
  • 1941 - 1965

L'amiante a fait l'objet d'une exploitation artisanale et intermittente en Corse depuis plus d'un siècle. La création de la Société minière de l'Amiante est l'aboutissement d'un long processus de mobilisation des industriels autour de ce produit et de son exploitation. La création d'une telle usine dans le Cap Corse à Canari constitue une des plus grandes aventures industrielles de ces dernières années. La Société a été créée en 1941 à Paris avec des capitaux provenant essentiellement de la Société ETERNIT. Deux usines ont été successivement construites sur le site de Canari, l'une de 1947 à 1949 dite de 6000 tonnes, la seconde de 12000 tonnes de 1951 à 1953. Au début des années 1960, le site de Canari est l'un des derniers gisements d'amiante exploités en Europe. L'effectif du personnel employé dépasse 350 et la production atteint 20% des besoins français en amiante. En 1961, la production représente 27900 tonnes soit quatre fois moins que celle du Canada, premier producteur mondial. L'usine qui paraît rentable fait vivre presque un millier de personnes. Toutefois de graves problèmes existent, parmi eux celui de la pollution par le rejet en mer des stériles qui entraîne la fermeture de l'exploitation en juin 1965. La disparition de la mine provoque aussi le licenciement de plus de 300 personnes, ce qui posera pendant plusieurs années le délicat problème humain du reclassement des ouvriers de Canari.

Société mutualiste du logement familial

  • FDMSA00603
  • Corporate body
  • 1953 - 1979

Société mutualiste s'inscrivant dans le Mouvement Castor, créée sous le nom de Mutuelle nationale des cités coopératives ouvrières (MNCCO) par les membres de la Fédération nationale des cités coopératives ouvrières (FNCCO), notamment par Roger Blanc (1923-2018), dont il fut le président de 1953 à 1979. Il s'agit d'une caisse d'assurance décès qui devient en 1958 la Société mutualiste du mouvement familial qui élargit son champ d'action. Elle stoppe ses activités en 1979 par manque d'effectif.

Société Nice Athénée

  • FDMSP00003
  • Corporate body
  • 1951 - 1997

Créée en 1951 à Nice, la Société Nice Athénée a pour but de réaliser la construction d'appartements à loyer modéré, en location- attribution, en vue de leur acquisition. Elle réalise des chantiers à Nice (Lubonis, Parc Impérial, Arènes, Grosso) et Antibes.

Sociétés coopératives et mutualistes de Cesseras

  • FDMSP00065
  • Corporate body
  • Inconnues

L’ensemble des sociétés coopératives et mutualistes de Cesseras est composé de la Distillerie coopérative de Cesseras, de la Société mutuelle des anciens combattants de Cesseras, de la section locale de Cesseras de la Confédération générale des vignerons, de la section locale de Cesseras de la Caisse d'allocations familiales, du Groupe de théâtre de l'Entente sportive Cesseras Hérault et de plusieurs mouvements d'action catholique du canton d'Olonzac.

Sollac

  • FDMSA526
  • Corporate body
  • 1948 - 2007

Sollac, acronyme de SOciété Lorraine de LAminage Continu, est une filiale d'Usinor créée par le plan Marshall. Dès 1946, le plan Monnet prévoyait une importante croissance de la demande d'aciers, notamment des aciers plats pour l'industrie automobile et l'électro-ménager. Pour répondre à ces besoins, un groupement de sidérurgistes décida la réalisation d'une grande usine fabriquant exclusivement des tôles minces, d'une capacité d'un million de tonnes par an. Cette décision fut prise en 1948 par les sociétés suivantes :
• de Wendel
• aciéries et forges de Rombas
• UCPMI Hagondange
• hauts fourneaux et aciéries de Longwy
• Compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt
• Forges et aciéries de Gueugnon
• JJ Carnaud et Forges de Basse-Indre
• Hauts fourneaux et aciéries de Dilling dans la Sarre.

Appelés les « adhérents », ces derniers choisirent les sites de Serémange et d'Ebange, dans la vallée de la Fensch en Moselle, pour l'implantation de la Sollac. C'est un ingénieur, Louis Dherse, polytechnicien venu d'une grande société nationale, qui sera le président de la nouvelle société.

L'originalité de Sollac est qu'elle fonctionne en coopérative, n'achetant ni ne vendant rien. Chaque adhérent fournissant la matière première, la fonte liquide, transformée par Sollac en aciers plats, et revendus sur le marché par ces mêmes adhérents. C’est le leader européen des aciers plats. Elle fournit tous les grands secteurs industriels : automobile, bâtiment, emballage, électroménager.

En 1981, Sollac a été nationalisé.
En 1986, elle prend le nom de Sollac Florange.
En 1990, elle est absorbée par Usinor.
En 1995, Usinor-Sacilor est privatisé.
En 1999, Sollac prend le nom de Sollac Groupe Usinor, de Sollac Lorraine Groupe Usinor en 2000, de Sollac Lorraine Groupe Arcelor en 2002 et enfin Arcelor-Mittal Atlantique et Lorraine à la fin des années 2000.

Sucrerie de Berneuil-sur-Aisne

  • FDMSP00333
  • Corporate body
  • 1852 - 1996

La sucrerie de betteraves de Berneuil-sur-Aisne est fondée en 1852 par Ferdinand Mils.
Constituée sous la forme d’une entreprise en commandite par actions en 1854, elle devient société anonyme sous le nom de société anonyme Sucrière de Berneuil-sur-Aisne en 1868. Elle rachète la sucrerie d’Attichy en 1910, celle de Pierrefonds en 1956, celle de Coudun en 1966 et récupère à leur fermeture tout ou partie des quotas de betteraves d’autres sucreries. En 1991 elle devient une filiale du groupe des Sucreries et distilleries de l’Aisne (SDA) issue de
la fusion des coopératives d’Origny-Sainte-Benoîte et de Vic-sur-Aisne, avant de cesser son activité à la fin de la campagne 1996.
L’usine est desservie par une voie navigable, par un embranchement ferroviaire en 1897, par des chemins de fer à voie de 0,60 m sur les plateaux de Moranval et de Pouy à partir de 1910 et par un transbordeur aérien. Elle subit des dégâts et dégradations au cours des deux guerres mondiales.
La sucrerie possède des équipements annexes tels que la râperie de Pouy (Aisne, commune de Mortefontaine) ou des bascules à proximité des zones de production betteravière. Pour garantir ses approvisionnements, elle exploite à partir des années 1920 plusieurs fermes et terres situées à Berneuil-sur-Aisne, Tracy-le-Mont, Jaulzy et Moranval (territoires d’Attichy et de Saint-Crépin-aux-Bois). Elle dispose également de logements qu’elle loue gratuitement
à une partie de son personnel. L’activité habituelle de l’usine se répartit en deux périodes : les mois d’octobre à décembre correspondent à la période de fabrication du sucre, les autres mois de l’année à la période d’entretien dite intercampagne. Aux ouvriers permanents qui occupent souvent deux fonctions selon qu’ils sont en campagne ou en intercampagne s’ajoute du personnel saisonnier pendant la période de production sucrière.

Syndicat agricole de Prades

  • FDMSA00480
  • Corporate body
  • 1919 - ?

La coopérative du Syndicat agricole de Prades est fondée en le 1er octobre 1919 par Emmanuel Glory et est enregistrée le 3 septembre 1920 au Registre du commerce de la ville. Le siège social du Syndicat est situé à l’origine avenue de la gare à Prades. Il s’agit d’une société de négoce pour l’achat et la vente en commun, entre des propriétaires de Prades, de produits agricoles et engrais. Le Syndicat agricole gère donc les achats, les ventes, les expéditions et les livraisons de marchandises agricoles, notamment les pommes de terre, entre différents propriétaires. Le Syndicat s’intéresse également de près au commerce et à la diffusion de produits phytosanitaires pour les cultures.

Syndicats des ouvriers lapidaires

  • FDMSP00659
  • Corporate body
  • 1897 - ?

« La fondation de la Chambre syndicale des ouvriers lapidaires du Jura et de l'Ain remonte à 1897. Elle est formée d'ouvriers lapidaires, sans distinction d'âge, de sexe ni de nationalité. Son siège est fixé à la Bourse du Travail de Saint-Claude à partir de 1905. Elle a pour but de défendre les intérêts de ses membres, de veiller à ce que leurs salaires soient décents. Elle prend l'initiative des réformes pouvant améliorer le sort de ses membres, résister à l’avilissement des salaires, ainsi qu'à la dépréciation de l'industrie lapidaire. La chambre syndicale ne s’arrête pas à une simple action de préservation et de défense. Dans son sein les travailleurs apprennent à se connaître, et étudient les questions ouvrières (projet de loi, refonte de loi existante, traité de commerce). En raison de l'isolement des ouvriers lapidaires qui sont dans l'impossibilité de se rencontrer dans une même réunion, l'organisation syndicale crée des sections syndicales lorsque cela est nécessaire pour englober tous les ouvriers lapidaires de la région. Dans chaque centre de lapidaire, les ouvriers constituent une section syndicale. Les sections sont autonomes et s'administrent elles-mêmes. Elles sont rattachées au syndicat général administré par un conseil composé de délégués de chacune des sections. Les sections s'occupent de tout ce qui peut intéresser la corporation, se renseignent sur les prix, la qualité du travail, l'exploitation patronale, les procédés employés envers les ouvriers... et transmettent régulièrement ces renseignements ainsi que les observations, propositions et délibérations au bureau général du syndicat. La Chambre syndicale est rattachée à la Confédération générale du travail, en adhérant à la Fédération nationale de professions similaires » (extraits des statuts).

TARDY, Louis

  • FDMSP537
  • Person
  • 1875 - 1961

« Né le 4 janvier 1875 à Coulon (Deux-Sèvres), mort le 6 mai 1961 à Paris ; ingénieur agronome.

Fils d’un petit propriétaire, Louis Tardy devint licencié ès sciences et ingénieur agronome. En 1898, il fut nommé rapporteur de la section agricole du Musée social. Il fonda la Caisse régionale de crédit agricole en 1901 et en fut le premier directeur. En 1904, il fut désigné comme inspecteur du crédit agricole au ministère de l’Agriculture. Chef du service de l’Inspection générale des associations agricoles et des institutions de cet ordre, puis chef de service du crédit, de la coopération et de la mutualité agricole, il inspira la loi du 5 août 1920, base de l’organisation du crédit agricole mutuel en France. On l’appela le « Père » du crédit agricole.

Louis Tardy devint maire de Coulon, président de la Caisse régionale de crédit agricole mutuel des Deux-Sèvres et de la Caisse de réassurance mutuelle agricole des Charentes et Poitou, président de la Chambre d’agriculture des Deux-Sèvres. Professeur d’économie rurale et de comptabilité à l’Institut national économique et à l’Institut d’agronomie de France et d’Outre-Mer, il faisait dans ses cours une large place à la coopération sous toutes ses formes et notamment à la coopération de consommation. Louis Tardy fut membre du conseil d’administration de l’Institut français d’études coopératives et membre de la commission aux comptes de la banque des sociétés de consommation après la chute de la Banque. Il assista à de nombreux congrès de la FNCC et internationaux. En 1938, il fit partie avec Gaston Prache* d’une importante délégation coopérative en Bulgarie.

Membre du Conseil national économique 1936-1949 (18e section professionnelle), du Conseil économique 1947-1958, du Conseil économique et social 1959-1961, Louis Tardy avait été président de l’Académie d’agriculture et correspondant de l’Institut de France. Franc-maçon, il avait appartenu aux loges « Droit et Justice » de Paris et « Amis bienfaisants et Vrais amis réunis » (Grand Orient de France, Journal Officiel du 26 septembre 1942). »

https://maitron.fr/spip.php?article132002, notice TARDY Louis par Jean Gaumont, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.

Théâtre du Gros Caillou

  • FDMSP00016
  • Corporate body
  • 1979 - 1992

Le Théâtre du Gros Caillou a été un théâtre professionnel fondé en1979 par Yves Graffey. Celui-ci fut, de 1969 à1972, chargé par Jo Tréhard, directeur de la Comédie de Caen, de créer et d'animer la "section Théâtre des jeunes spectateur" à la Comédie de Caen. La structure prend dès son origine la forme juridique et administrative d'une société coopérative (SCOP). Et le nom fut proposé par un groupe d'enfants. Dès sa fondation, le Théâtre du Gros Caillou est chargé du "Théâtre-Enfance et Jeunesse" au Théâtre municipal de Caen jusqu'en 1991. Dans le cadre de la politique de sectorisation du Théâtre municipal, initiée par la Ville de Caen. Monsieur Girault étant Maire et Madame Rivière, Maire adjointe à la Culture. Le TGC en 1979 obtient le label de Centre Dramatique National Enfance et Jeunesse (CDNEJ). En 1982 ce théâtre rénove un local, rue de l'Arquette à Caen où sont regroupés services administratifs et techniques, une salle de répétition pouvant se transformer en salle de représentations d'une capacité de 150 places.
Le Théâtre du Gros Caillou a élaboré le projet artistique et culturel suivant :

Création de spectacles et représentations pour les jeunes spectateurs (de la petite enfance à l'adolescence).

Création de textes par des auteurs contemporains (commandes d'écritures, résidences).

Accueil de spectacles crées par d'autres compagnies.

Organisation d'actions culturelles diversifiées auprès des jeunes publics (ateliers de jeu dramatique, d'expression théâtrale, animations en milieu scolaire).

Interventions au sein de stages de formation à destination des enseignants du 1er et 2nd degré.

L'action artistique du Théâtre du Gros Caillou est menée en priorité sur les 3 départements : Calvados, Manche, Orne, même s'il lui arrive, en fonction des opportunités de faire tourner ses spectacles sur l'ensemble du territoire national voire international (Italie, Grande-Bretagne).
Le Ministère de la Culture en 1991 décidant de ne pas lui renouveler son contrat triennal, Yves Graffey est contraint de liquider juridiquement la structure Théâtre du Gros Caillou en 1992.
Yves GRAFFEY

Théâtre populaire jurassien

  • FDMSP550
  • Corporate body
  • 1967 - ?

Le Théâtre populaire jurassien (T.P.J) est une troupe de théâtre fondée par André Bénichou à Lons-le-Saunier en 1967, sous la forme d'une société coopérative ouvrière de production.

TINAYRE, Noël

  • FDMSA00638
  • Person
  • Inconnues

Noël Tinayre créa l'Atelier du Roure (coopérative de production artistique).

Tournerie ouvrière (S.C.O.P) de Lavans-les-Saint-Claude

  • FDMSP548
  • Corporate body
  • 1903 - 1980

La tournerie de Lavans-les-Saint-Claude a été créée en 1903 par les artisans tourneurs de la région de Saint-Claude, soucieux de trouver des débouchés à leur production.

Dans les années 1980, ses principales fabrications étaient les luminaires, bougeoirs, lampes de chevet, lampes de tables et de salon, lampadaires, lustres et appliques. Les articles étaient en bois verni ou laqué.

Devant des difficultés économiques, la Tournerie Ouvrière cessa son activité la première semaine du mois d'octobre 1980. Et par jugement rendu le 3 octobre 1980, le Tribunal de commerce de Lons-le-Saunier prononça la liquidation judiciaire des biens de la Société Coopérative.

Triskalia

  • FDMSA00630
  • Corporate body
  • 2010 - 2020

Triskalia est une coopérative agricole bretonne née en octobre 2010 de la fusion de trois coopératives (Coopagri Bretagne qui trouve ses racines en 1911 avec la fondation de l'Office central de Landerneau, la coopérative des agriculteurs du Morbohian née en 1933, l'Union éoylis issue du regroupement en 2003 des coopératives d'Ouphine, d'Ynal et Trieux, créées en 1945, en 1946 et 1950). En fusionnant avec le Groupe d'Aucy en 2020 elle prend le nom d'Eureden.

Unicité

  • FDMSP00442
  • Corporate body
  • 1972 - 1984

En 1972, CPDF et Dynadia, en proie à une forte concurrence, disparaissent progressivement. De son côté, Canal 10 reste une structure éphémère car, pour répondre aux règles de la profession et obtenir une carte de producteur et distributeur, la structure doit se transformer en société à responsabilité limitée (SARL). Ceci est fait officiellement le 21 juin 1972. Le PCF décide alors de créer UNI/CI/TE (Unité, cinéma, télévision) : société d'exportation et d'importation de films. Du fait de son statut juridique, Unicité dut donc respecter des règles de professionnalisation : relations indispensables avec le Centre National de la Cinématographie (CNC), obtention de la carte de producteur et de diffuseur, salarisation des professionnels, attribution de cartes professionnelles, cotisations aux caisses de retraite. En tant que SARL, elle a donc un fonctionnement autonome et doit s'autofinancer, mais les liens avec le PCF sont certains. Le représentant officiel est Jean Diard, mais c'est Jacques Bidou, attaché au secteur propagande du parti communiste, qui en est le responsable effectif. La SARL Unicité est située dans les mêmes locaux que la société Canal 10 et fonctionne désormais avec des salariés, tous militants du PCF.

La création d'Unicité permet au PCF de se doter d'une structure active de production audiovisuelle. À cette fin, quatre secteurs distincts sont créés : la production, la diffusion, la recherche et la formation, nouveau secteur qui devient vite indispensable. Un cinquième secteur viendra s'ajouter au milieu des années 1970, celui des archives, sous l'impulsion de Claude Thiébaut. En 1979, le secteur archives d'Unicité signe une convention avec le CNC et les Archives nationales du film de Bois d'Arcy pour démarrer des opérations de restauration et un dépôt de films antérieurs à 1952 qui présentaient un danger et risquaient de disparaître à cause de leur support nitrate. À partir de cette politique de dépôt, Unicité décide la mise en sommeil du secteur archives. Enfin, un secteur administratif chargé de la gestion et de tout ce qui touche aux questions juridiques (droits d'auteurs) et des rapports avec le CNC. Chaque secteur a son responsable, mais dans la mesure où il n'y a pas plus de deux personnes par secteur, les responsabilités sont largement partagées. La direction est collective : les décisions importantes touchant aux grandes directions du travail, sont prises au cours d'une réunion hebdomadaire, où tous les secteurs se retrouvent.

Unicité réalise et produit un à deux films par an, la majorité répondant à des commandes du PCF. Les réalisations portent sur des sujets divers : les élections, les municipalités (actualités municipales filmées), l'international (des réalisateurs partent pour le Vietnam, l'Espagne, les pays de l'Est), luttes et mouvement sociaux et bien entendu la propagande communiste. Les jeunes cinéastes d'Unicité savent s'approprier les évolutions des techniques telles que le Super 8, le format léger (caméras portatives légères) et la vidéo. Si la diffusion est étroitement liée à la production d'Unicité, elle ne se limite pas à ses seuls « produits ». Le secteur diffusion est chargé de prospecter et de recueillir tous les films en lien avec les idées défendues par le parti. Le catalogue d'Unicité propose de multiples films étrangers (des pays socialistes notamment) qui témoignent des guerres de libération nationale. La diffusion se fait en premier lieu dans les circuits du parti (les sections, cellules et municipalités) mais également dans les « organisations démocratiques et syndicales » : terme global désignant des syndicats (CGT et SNES), des comités d'entreprise, des maisons de la culture.

Outre la production et la diffusion de films, Unicité se pose aussi en réalisateur d'émissions télévisées, répondant au dessein du PCF d'accéder progressivement à la télévision par le biais des émissions politiques qui se déploient dans la décennie 1970. Unicité s'occupe ainsi de l'exécution de films courts destinés à la télévision, notamment pour l'émission « La parole aux grands partis politiques », mais aussi des émissions qui prennent ordinairement la forme d'un débat ou d'un entretien entre un représentant du PCF et un autre interlocuteur politique ou un journaliste : « À armes égales », « L'Événement », « Tribune Libre », programmées par les trois chaînes de télévision (TF1, Antenne 2 et FR3), mais également par Radio France.

Unicité réalise, également, différents types de produits audiovisuels pour le parti et les « organisations démocratiques ». La majorité de la production provient néanmoins des commandes du PCF : tant du comité central pour l'organisation de meetings ou des congrès que des échelons locaux (fédérations, sections) et des municipalités à majorité communiste. Les techniciens et créateurs d'Unicité développent des supports variés tels que les murs d'images et les journaux muraux, le disque souple, les circuits de télévisions locales, appelés « circuits fermés de télévision» ou « télé-distribution ».

Enfin, autre activité, la location de films ou de cassettes vidéo à divers organismes : le parti en est le principal utilisateur avec 31% des locations effectuées par ses fédérations.

En 1975, Unicité est entièrement intégrée au système de propagande du parti, comme en témoigne, à la fin de l'année, le changement de gérant en la personne de Pierre Éloire, collaborateur du secteur propagande du PCF. Début 1976, Unicité quitte la ville de Bagnolet pour le 112 boulevard de la Villette à Paris (19e arrondissement), tout proche du siège du PCF, sis place du Colonel Fabien. L'arrivée de Pierre Juquin, membre du comité central, comme responsable adjoint du secteur propagande à la suite du XXIIe congrès du PCF de 1976, consolide davantage la mainmise du parti sur Unicité, avec l'ambition de faire une propagande moderne reposant sur les moyens audiovisuels. Le volume de ses activités baisse manifestement puisque celles ci dépendent désormais uniquement du rythme politique du PCF. En revanche, le secteur formation se développe. Cette activité n'étant pas rémunérée, Unicité est endettée, et ceci se traduit par une diminution du nombre de ses salariés, qui passe de quinze en 1976 à neuf en 1978. La structure continue à produire des films, mais se focalise désormais sur la production pour la télévision. Elle fonctionne de manière intégrée au secteur propagande, et est désormais l'un des rouages de l'appareil de communication du PCF.

Union coopérative agricole de Loir-et-Cher

  • FDMSP00090
  • Corporate body
  • 1955 - 1997

L'histoire de la constitution de l'Union coopérative agricole est un élément crucial pour faciliter la compréhension du fonds . Cette histoire se déroule en deux temps. En 1921, la première association appelée " Union des associations agricoles de Loir-et-Cher " voit le jour. Il s'agit d'une première ébauche de coopérative permettant de rassembler les moyens de production et l'approvisionnement des associations agricoles communales. Dès 1929, l'Union s'installe rue des Fourneaux à Blois. En 1941, une première subdivision apparaît, la loi du 2 décembre 1940 obligeant la séparation des fonctions syndicales et économiques de toutes les associations. Ainsi, L'Union des associations agricoles de Loir-et-Cher se divise en Coopérative d'approvisionnement des associations agricoles de Loir-et-Cher et en Union des associations et coopératives de Loir-et-Cher. Dans un second temps, les agriculteurs du département constituent dès les années trente des associations appelées " Coopératives de vente " afin d'organiser l'écoulement des stocks de production via des magasins et des silos de stockage. Elles sont au nombre de sept : La Coopérative de vente d'Ouzouer-le-Marché, celle du canton de Mer, du Vendômois, du Val-de-Loir, la coopérative meunerie/boulangerie des côtes du Cher et l'Union des producteurs de la Vineuil Saint-Claude. Enfin, la troisième branche qui compose l'Union est celle du Syndicat des producteurs de Semences de Beauce, qui se charge de distribuer les semences aux agriculteurs. C'est de cette dernière structure que l'Union héritera son logo, le Semeur. En 1955, l'ensemble de ces coopératives sont réunies sous l'appellation " Union " pour des raisons d'organisation mais aussi parce qu'elles étaient toutes installées dans un même immeuble, place Jean Jaurès à Blois. La fusion offrait en outre la possibilité de simplifier l'organisation des activités. L'Union, coopérative agricole de Loir-et-Cher (appelée également " Union-Blois ") met en place des sections géographiques, héritées des anciennes coopératives de vente, et des services (appelés ponctuellement secteurs). Ils sont multiples : approvisionnement, matériel, céréales, fruits-légumes-conserves, semences, élevages et aliments du bétail. Ils sont complétés par un service administratif et un service technique et entretien. Avec cette nouvelle structure, l'ensemble de chaîne de production est contrôlée par une seule entité. Très vite après la fusion, les dirigeants de la coopérative ont eu la volonté de diversifier leurs activités, par la constitution de filiales ou bien par le rachat partiel voire total d'autres entreprises. Secteur Approvisionnement : - Achats : 1990 : Sogaimex, Progelati. - Filiales : 1972-1990 : S.I.C.A. Unicentre. Secteur Céréales : - Achats : 1986 : Société Bionnet. 1986 : Société de stockage et de conditionnement du Berry (SCB). 1986 : Établissement Simonneau - Filiales : 1971 : Unigrains, Sofiproteol. Secteur Légumes-Conserverie : - Achats : 1950 : Conserverie Gresle à Contres. 1960-1964 : Conserverie Blondeau à Selles sur Cher. 1960-1966 : Conserverie des Murs à Vendôme. 1992 : Participation au capital de la société anonyme (SA) Maingourd (20%). - Filiales : 1960 : Constitution de " Paysans de France " 1961 : Mise en place de la Société nationale d'études " Uniconserves " qui devient en 1962 la Société d'intérêt collectif agricole (SICA), SA, Société de vente et d'approvisionnement (SAV) " France Uniconserves " (FUC). 1964-1992 : Fusion de la FUC avec l'Union production et vente qui permet de créer la filiale Coopérative générale des conserves (CGC). 1978-1992 : Création des " Conserves du Blaisois " (SICA, SA). Secteur Aliments du bétail et élevages : - Achats : 1968-1980 : Participation à la Sedov. 1978 : Participation à la Secav et à Socapor. 1986 : Participation à la Société Pellé et à Agena. 1989 : Participation à Orléans Viande. - Filiales : 1973-1980 : Constitution d'Avicentre avec la Franciade. Secteur Semences : - Filiales : 1971-1989 : Création du Groupement d'intérêt économique (GIE) France Canada Semences qui devient une Société Anonyme en 1976. 1979-1987 : Mise en place du GIE Épi de Bresse. 1981 : Constitution du Groupe Agricole. 1982 : Création du GIE Épi de France. 1984-1988 : Constitution de la SICA Union-Nickerson (SUN). 1985 : Hybriblé. 1986 : Adhésion au GIE Pollen. 1988 : SA Union Blois Semences (UBS). Après plusieurs secousses, une véritable crise s'abat sur l'Union à la fin des années quatre-vingt. En effet, au cours de l'exercice 1986-1987, l'Union se lance dans un grand programme d'investissement de plus de 71 millions de francs alors que, dans le même temps, les différents secteurs enregistrent des résultats plus que médiocres. De lourdes pertes financières sont enregistrées à la fin de l'année 1987, dans un climat économique peu favorable. Par la suite, la décision prise par Gérard de Coucy, directeur général, de vendre la filiale France Canada Semences entraîne une " crise de confiance " avec les administrateurs de l'Union. Un premier plan de restructuration est alors mis en place en 1987-1988, suivi d'un second en 1992 lors du rachat par la coopérative Le Dunois. Il est intéressant d'observer que les seules photographies d'Assemblée générale et d'Assemblée de section ont été prises à ces deux dates. A partir de 1992, l'Union et la coopérative Le Dunois coexistent ensemble sous le nom de l'Union coopérative Valbeauce. Par la suite, en 1997, lorsque la Franciade fusionne avec cette nouvelle entité, les dirigeants décident de créer Agralys. L'Union et la Franciade composent alors une des filiales d'Agralys, Ligéa.

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