Mouvement Castors

Taxonomy

Code

Scope note(s)

Source note(s)

Display note(s)

Hierarchical terms

Mouvement Castors

Equivalent terms

Mouvement Castors

Associated terms

Mouvement Castors

20 Authority record results for Mouvement Castors

Only results directly related

Association des Castors de Margny-lès-Compiègne.

  • FDMSP00594
  • Corporate body
  • 1953 – ?

Développement du mouvement en France à partir de 1945 (https://les-castors.fr/notre-histoire/)
Le terme Castor semble apparaître à la fin de la Seconde guerre mondiale. On voit alors des familles se regrouper dans différentes villes de France autour d’expériences d’auto-construction coopérative fondées sur le principe de l’apport-travail : le travail collectif, effectué pendant les heures de loisirs, vient pallier l’incapacité des personnes ainsi associées à financer l’achat ou la construction d’un logement.
Ces regroupements ont été une réponse militante de différents mouvements politiques et sociaux à la crise du logement. Bien que la part de l’aspect communautaire varie suivant les opérations, il a joué un rôle dans l’essor et l’organisation du mouvement, en favorisant les rencontres des membres et les échanges entre les regroupements.

Le mouvement des castors de Margny
Des aspirants à la propriété par l’auto-construction se sont réunis en assemblée générale le 6 mai 1953 et se sont constitués en association. L’association prend le nom de « Les Castors de Margny ». Son but est de coordonner l’ensemble des efforts en vue de la construction de maisons d’habitation, construction réalisée pour partie par les futurs aspirants à la propriété. Le premier président est Aimé DENNEL [qui fut ensuite maire de la commune de mars 1971 à septembre 1981]. Les constructions ont été réalisées dans le quartier des Longues Raies / Les Étangs [rue Louis Barthou, Rue André Royer, Square Concorde, rue de la Paix et rue Jeanne d’Arc notamment]. Aucun document n’indique une éventuelle dissolution de l’Association.

Association "Les Castors des Ponts-et-Chaussées de Montpellier. Groupement autonome, 2e tranche"

  • FDMSP00719
  • Corporate body
  • 1960 - 1970

L'association "Les Castors des Ponts-et-Chaussées de Montpellier. Groupement autonome, 2e tranche" est créée en juin 1960 (déclaration en Préfecture de l'Hérault le 19 juillet 1960) afin d'acquérir et de viabiliser des parcelles de terrain nécessaires à la construction de logements que les membres de l'association se proposent de construire à leur profit.L'association s'inscrit dans le mouvement d'autoconstruction coopérative né en France après la Seconde guerre mondiale, connu sous la dénomination des "Castors".

BELLEC

  • FDMSP00612
  • Person
  • Inconnues

La famille Bellec était rattachée au groupement des Castors de Landerneau et à une société coopérative de construction.

BODENEZ

  • FDMSP00608
  • Person
  • Inconnues

La famille Bodenez est rattachée au groupement des Castors de la ville Landerenau et a participé à une société coopérative de construction.

BRUNAUT

  • FDMSP00607
  • Person
  • Inconnues

La famille Brunaut est rattachée au groupement des Castors de la ville de Landerneau et à une société coopérative de construction.

CHAMPAIN, Louis

  • FDMSP00669
  • Person
  • 1919 - 2007

Champain Louis est né en 1919 à Luçon en Vendée. Il a participé après son apprentissage à l'imprimerie Pacteau, à la création, à Lyçon, d'un syndicat du Livre CFTC, avant d'en devenir le secrétaire adjoint. En 1937, il prend la tête de la JOC puis la fédération jociste de Vendée entre 1941 et 1943.
Après la Seconde guerre mondiale, Louis Champain a réintégré l'UD CFDT de Vendée en tant que secrétaire général, lui permettant, de la représenter lors élections à la Caisse primaire de Vendée dans les années 50. Il en devient premier vice président (1947-1962), puis président (1962-1967) de la Caisse primaire d’assurance maladie de Vendée. Il cumule également le poste d'administrateur de la Caisse régionale de Nantes de 1947 à 1968 et de la Caisse d’allocations familiales de 1950 à 1968.
A partir des années 50, une crise du logement apparaît à La Roche-sur-Yon. Doté de multiples expérience, Louis Champain, accompagné des familles locales, s’immisce dans le mouvement de construction Castors. Par ce fait, il fonde des coopératives d'habitation comme « Le foyer coopératif », transformée après 1965, en société anonyme d’HLM, sous la dénomination « Le foyer vendéen ». A partir de 1965 jusqu'à 1987, il siège au conseil d’administration de la Fédération nationale des sociétés coopératives d’HLM (FNSCHLM). Il meurt en 2007.

Comité ouvrier du logement, dit "Les Castors"

  • FDMSP00720
  • Corporate body
  • 1948 - 1978

La Seconde Guerre mondiale laisse la France dévastée : les infrastructures, les usines, les exploitations agricoles et les villes sont très fortement touchées. La pénurie de logement empêche les familles modestes de se loger dignement. L’État se lance alors dans un programme national de reconstruction sans précédent. La tâche est à la mesure du désastre et le problème de l'habitat, posé principalement en terme d'indemnisation, ne tient pas compte des besoins en logement. Des millions de personnes sont mal logées, vivent dans des bidonvilles ou des habitations insalubres et le retard de la France en matière d'accès à l'eau et d'hygiène est très important. C'est face à la défaillance des pouvoirs publics et avec le soutien de syndicats que le premier Comité ouvrier du logement (COL) est fondé en 1948 à Pessac en Gironde. Il sera surnommé «Les Castors», en référence à cet animal connu pour ses constructions et sa sociabilité. Les Castors s'inspirent de mouvements collectifs d'auto-construction tels que celui de Lyon de la fin du 19e siècle ou des « cottages sociaux » de l'Entre-deux-guerres, fondés sur le principe de l'apport travail. L'organisation du chantier et la quasi totalité des travaux sont effectués par les membres du collectif pendant leur temps libre, l'apport travail se substituant ainsi à l'apport financier et permettant à des familles modestes de financer la construction de leur logement. Une décision ministérielle du 5 mai 1949 permet la reconnaissance officielle du principe de l'auto-construction et par conséquent l'octroi d'aides financières et de prêts de l’État à la construction. Ce soutien des pouvoirs publics permet alors l'essor des coopératives «Castors». En novembre 1949 en France, six groupes de castors sont constitués. Ils fondent l'année suivante l'Union nationale des Castors qui sera chargée de coordonner l'action des différents regroupements, les conseiller administrativement et juridiquement, les soutenir financièrement et techniquement. A Poitiers, en 1949, quelques ouvriers, qui n'ont d'autre possibilité pour disposer d'un logement que d'en assurer eux même la construction, décident de tenter l'expérience. Leur projet est ambitieux puisqu'il porte sur un ensemble de 150 maisons individuelles en moellons apparents sur un terrain 15 hectares de la commune de Buxerolles. Un appel est lancé dans la presse locale pour recruter les volontaires prêts à les rejoindre, et en peu de temps, fin janvier 1950, l'objectif des 150 candidats est atteint. Dès février, la pierre qui n'a pas pu être récupérée sur place comme prévu est extraite de la carrière de Lavoux et transportée à Buxerolles. Les conditions de travail sont difficiles, chaque jour des Castors sont présents à la carrière pour trier et charger les moellons.La construction de la voirie commence en août 1950 et se poursuit jusqu'à la fin de l'hiver suivant. A la fin de l'année 1950, 8 000 mètres cubes de pierre sont disponibles sur le chantier, un baraquement est installé ainsi qu'un bureau, un entrepôt et un réfectoire. Le projet architectural a été confié à l'architecte André Serreau et son assistant Paul Bonnin. Il comporte, en première ébauche, des bâtiments collectifs répartis autour d'un espace vert, des terrains de sport, des promenades, une piscine et un « théâtre de verdure ». Il sera réorienté pour une prédominance de maisons individuelles et des espaces verts mieux répartis. Ce projet propose une alliance entre l'intimité de chaque habitation et la circulation intérieure de la cité, des formes architecturales modernes et des matériaux de qualité : il est adopté par les Castors le 18 janvier 1951. Les Castors versent une cotisation mensuelle de mille francs chacun et s'engagent à consacrer vingt-quatre heures par mois au chantier. Les travaux des fondations des logements de la première tranche de 50 logements sont creusées à partir de janvier 1951 et la maçonnerie commence en septembre. Une commission a été créée pour constater l'état des logements des personnes demandeuses : 50 familles ont été retenues et un tirage au sort effectué afin de placer en priorité les plus mal logés. Le sable et les graviers sont tirés d'une sablière achetée près de Dissay et les Castors s'approvisionnent en tuiles de Roumazières. En février 1952, soit 2 ans après le début des travaux, les Castors bénéficient enfin de subventions et d'un prêt de la sécurité sociale en attendant le versement de la Caisse des dépôts et des consignations. Les quatre premières maisons sont occupées en septembre 1952. En juin 1953, les 50 maisons de la première tranche sont habitables, le terrassement est terminé pour 50 autres, la viabilité du terrain est réalisée en totalité et 380 arbres et arbustes sont plantés. Pour accélérer la construction, les Castors font appel à un personnel qualifié et des entreprises pour le gros œuvre. A la fin de l'année 1954, 90 bâtiments sont occupés, 54 autres sont en cours d'achèvement et le Centre commercial et social construit. En 1955, le programme est terminé. Outre la réalisation de 144 logements, ce projet permet la construction d'équipements collectifs : une école ouverte début 1954, une salle des fêtes construite en 1957 et 1960-1961 et une coopérative commerciale créée dès 1954 proposant divers commerces tels que : une boulangerie, une pharmacie, une boucherie… L'église du Planty s'ajoute à l'ensemble en 1962. Le Comité ouvrier du logement prononce sa liquidation lors d'une assemblée tenue le 27 octobre 1978 dans la salle des Castors. Dès ses débuts, le projet a des conséquences sur le quartier et son aménagement, donc sur les décisions que la municipalité de Buxerolles est alors amenée à prendre. Le 23 avril 1950, le conseil municipal demande le classement en chemin vicinal ordinaire du chemin rural de la Voie Romaine, anticipant la circulation intense que va engendrer le chantier. Le 2 octobre, alors que les travaux sont sur le point de commencer, le conseil municipal décide d'étendre son réseau d'adduction d'eau pour le relier à celui de la future cité. Plus tard, le 14 avril 1951, le conseil municipal accepte d'intégrer à la voirie communale les rues créées par les Castors. Le financement est assuré par les recettes des loyers versés par les membres du COL (en plus de l'apport travail), par les importantes subventions de la commune de Buxerolles, et par les aides de l'Etat, le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, Eugène Claudius-Petit, mettant alors en oeuvre son plan national d'aménagement du territoire. Les Castors reçoivent des prêts à taux réduits accordés par la Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d'épargne et le Crédit foncier, et des aides de la Caisse d'allocations familiales et de l’Éducation Nationale. Les réalisations des Castors ont permis à 144 familles modestes d'être logées et ont marqué un tournant dans l'histoire de la commune de Buxerolles qui est aujourd'hui la troisième commune du département avec plus de 10 000 habitants.

Fédération nationale des cités coopératives ouvrières

  • FDMSA00575
  • Corporate body
  • 1952 - ?

La Fédération nationale des organismes de construction (FNOA) devient en 1952 la Fédération nationale des cités coopératives ouvrières (FNCCO). Elle se charge des aspects « humains » de l'entreprise Castor et notamment de l'organisation de la vie dans les cités ou les groupements d'achat. Sa fonction sociale est importante. Elle créée en 1953 la Mutuelle nationale des cités coopératives ouvrières (MNCCO), qui deviendra la Société mutualiste du logement familial en 1958.

HERNOT

  • FDMSP00611
  • Person
  • Inconnues

La famille Hernot était rattachée au groupement des Castors de Landerneau et à une société coopérative de construction.

La Cité du Tromeur

  • FDMSA00609
  • Corporate body
  • Inconnues

Une des 17 sociétés coopératives de construction qui a vu le jour dans la ville de Landerneau.

La Maison Landernéenne

  • FDMSA00601
  • Corporate body
  • [1957] - ?

Une des sociétés coopératives créées à Landerneau qui a fait sortir de terre la première maison Castor en 1957. Hubert Polard en était le président.

La Ruche Finistérienne

  • FDMSA00602
  • Corporate body
  • Inconnues

Société [coopérative] d'HLM finistérienne

PERRAMANT

  • FDMSP00599
  • Person
  • Inconnues

La famille Perramant est une famille rattachée au groupement des Castors dans la ville de Landerneau.

POLARD

  • FDMSP00600
  • Person
  • Inconnues

La famille Polard est une famille rattachée au groupement des Castors dans la ville de Landerneau et plus particulièrement de la société anonyme de construction la "La Maison Landernéenne".

QUENTEL

  • FDMSP00610
  • Person
  • Inconnues

La famille Quentel est rattachée au groupement des Castors de la ville de Landerneau et à une société coopérative de construction.

Société Buxerolles-Les Amandiers

  • FDMSP00721
  • Corporate body
  • 1961 - 1976

La société anonyme coopérative « Buxerolles-les Amandiers », à capital et personnel variables, fut constituée le 31 octobre 1961. Ses statuts, établis sous seing privé, furent déposés chez maître Chomel, notaire à Poitiers ; elles figurent au rang de ses minutes, suivant acte reçu par lui le 13 novembre 1961.
La société avait pour but la « construction-cession » de logements pavillonnaires dans une partie encore peu habitée de Buxerolles. Son but une fois atteint, la société fut dissoute en 1975.
Les 95 pavillons (74 pavillons de type F 4, 17 pavillons de type F 5, 4 pavillons de type F 6) prirent place sur une surface de plus de 7 ha.

Société mutualiste du logement familial

  • FDMSA00603
  • Corporate body
  • 1953 - 1979

Société mutualiste s'inscrivant dans le Mouvement Castor, créée sous le nom de Mutuelle nationale des cités coopératives ouvrières (MNCCO) par les membres de la Fédération nationale des cités coopératives ouvrières (FNCCO), notamment par Roger Blanc (1923-2018), dont il fut le président de 1953 à 1979. Il s'agit d'une caisse d'assurance décès qui devient en 1958 la Société mutualiste du mouvement familial qui élargit son champ d'action. Elle stoppe ses activités en 1979 par manque d'effectif.

Union nationale des Castors

  • FDMSA00604
  • Corporate body
  • 1951 - ?

Union regroupant à partir de 1951 les groupes Castors qui souhaitent y adhérer. Représentation unique du Mouvement face aux pouvoirs publics, l'Union nationale des Castors (UNC) cherche à promouvoir le Mouvement Castor et créateur de liens entre les différentes expériences, mais aussi organisme de conseils. Son bulletin de liaison : Castor-Service.