Zone d'identification
Type d'entité
Collectivité
Forme autorisée du nom
La Renaissance de Caen
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
1947 - 1964
Historique
Après les affrontements destructeurs de l'été 1944, la ville de Caen doit se reconstruire. Une fois les premières phases de déblaiement et de déminage terminées, et dès 1946, la priorité devient la reconstitution des bâtiments détruits. Des associations de remembrement sont créées pour dresser le nouveau cadastre, retrouver les propriétaires et établir leurs droits en dommages de guerre. En effet, la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre donne à tous les propriétaires de biens sinistrés le droit de recevoir une indemnité, notamment pour les biens immobiliers. Pour obtenir ces indemnisations, les propriétaires ont l'obligation d'adhérer à une association de remembrement.
Les sinistrés ont également la possibilité d'adhérer à une société coopérative, de droit privé, ou une association syndicale de reconstruction, de droit public. Dans les zones urbaines notamment, ces associations ou coopératives ont pour mission principale d'organiser les travaux de reconstruction en percevant les dommages de guerre pour le compte de leurs adhérents. La loi du 16 juin 1948 donne à ces groupements de reconstruction un statut légal et définitif.
A Caen, deux associations de remembrement se transforment en associations syndicales de reconstruction en novembre 1947 : l'Union des Propriétaires des Appartements de Caen (UPAC) et La Renaissance de Caen. Un an plus tard, en septembre 1948, ces deux associations syndicales se transforment en sociétés coopératives de reconstruction. D'autres sociétés coopératives sont créées dans le même mouvement : le Foyer Caennais en avril 1949, la Coopérative de Construction Rationnelle (CCR) en juin 1949 et la Coopérative de reconstruction des entreprises industrielles, commerciales et portuaires de Caen et ses environs (ICP) en juillet 1949. Leurs principales tâches sont d'établir les dossiers de reconstruction, de mettre au point les projets, de passer les marchés et de contrôler les travaux. Toutes ces coopératives autonomes adoptent une gestion commune : elles forment une Union des sociétés coopératives de reconstruction qui permet d'harmoniser les projets de reconstruction et d'organiser les programmes de travaux grâce à des services techniques et administratifs communs.
Chaque société coopérative de reconstruction a un champ d'action spécifique : l'UPAC construit les immeubles en copropriété, la Renaissance de Caen les immeubles en centre-ville composés de magasins et d'appartements. La Coopérative de Construction Rationnelle s'occupe quant à elle des Immeubles Rationnels Préfinancés (IRP) et des Immeubles Collectifs d’État (ICE), qui sont des immeubles financés massivement par l’État, souvent en copropriété, et attribués après construction. Enfin, le Foyer Caennais construit les quartiers résidentiels et l'ICP les entreprises. Si ces sociétés sont au début autonomes, elles fusionnent une première fois en décembre 1953 pour devenir La Renaissance de Caen, à l'exception du Foyer Caennais qui ne rejoint la société coopérative unique qu'en juin 1960.
La Renaissance de Caen est dissoute en décembre 1964, après avoir participé pendant 17 ans à la reconstruction de la ville.
Lieux
Caen
Statut légal
Société coopérative
Fonctions et activités
Textes de référence
Organisation interne/Généalogie
Contexte général
Zone des relations
Zone des points d'accès
Mots-clés - Sujets
Occupations
Zone du contrôle
Identifiant de notice d'autorité
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision et de suppression
Langue(s)
Écriture(s)
Sources
Notes de maintenance
49.1813403, -0.3635617