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Noël Tinayre créa l'Atelier du Roure (coopérative de production artistique).
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Noël Tinayre créa l'Atelier du Roure (coopérative de production artistique).
Société coopérative agricole Crau Camargue
Jules Prudhommeaux est né dans l'Aisne, mais fut élève au lycée de Nîmes. Il participe à l'action de l'Ecole de Nîmes. Professeur agrégé d'histoire, docteur en lettres, om enseigne à Sens. Il y est secrétaire et administrateur de la coopérative « l'Econome ». Enseignant à Versailles, il rejoint la Société coopérative locale.
Membre du comité de rédaction de la revue de l'Ecole de Nîmes « l'Emancipation », ainsi que secrétaire de l'Association de la Paix par le droit.
Neveu par alliance de Marie Moret (veuve Godin), il s'occupe du Familistère en sa qualité de membre du Conseil de gérance de l'association.
Il fut également Directeur du Centre européen de la fondation Carnegie après la guerre. Il signe en 1921 le Manifeste coopératif des universitaires, en tant que membre d'une Société d'études coopératives créée par Gide et Lavergne.
Son intérêt pour la coopération est fort et il est également un des membres fondateurs de « Association des amis de la coopération », en 1946, et signataire du nouveau manifeste rédigé par Bernard Lavergne en faveur d'un socialisme coopératif.
Croque fruit est une société coopérative de production fondée par Marcel Bleitreu 1940.
Daniel Carrière est né à Millau en 1936. Scout protestant dans sa jeunesse, il assiste à l’arrestation de son grand-père par le Gestapo qui succombe à la mort sous la torture. A la suite de cet événement traumatisant, Daniel Carrière ne supporte plus la violence et s’insurge contre l’usage de cette pratique. Ainsi, il fait parti de mouvements pour l’indépendance de l’Algérie et participe à la rédaction d’écrits interdits puis rejoints les porteurs de valise du Front de Libération National. Il fait ses études à Nîmes où il obtient un diplôme de chimiste. Il commence sa carrière dans le groupe industriel Peychiney, puis il quitte l’entreprise pour former une société coopérative ouvrière de production qui investit dans la réhabilitation des logements à Drancy appelée Comsertot. Il publie dans ce cadre plusieurs articles d’expertise dans le journal « Entente Communautaire ». Ensuite, il commence à travailler dès 1963 en Algérie et contribue, avec son Bureau d’étude et de réalisation algérienne à la construction du palais d’exposition à Alger et à l’absorption du bidonville d’Oran. Chef de chantier dans le projet, il participe à la création de deux centres médicaux, de routes, d’écoles, d’habitats, d’égouts, etc. Ce projet aide à la diminution de la mortalité infantile. Il contribue également à la construction de la première forge industrielle d’Algérie à Annaba. Deux coopératives françaises s’implantent en Algérie et emploient 3000 chômeurs. Accusé à tord d’être un espion par le Tribunal militaire algérien, il retourne travailler en France et rejoint sa famille à Drancy. Il rencontre le président du développement de l’Organisation de coopération et de développement économique International (OCDE) Paul-Marc Henry qui se dit très concerné par les problèmes de l’immigration et du transfert de technologie des pays développés aux pays en voie de développement. Il devient alors consultant pour l’OCDE. Une réunion est organisée à Vienne avec l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI) où le vice-président évoque la plaquette élaborée par Daniel Carrière. Cela lui permet d'assister à une grande réunion avec l'Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) sur l'automobile dans les pays développés et dans les pays en voie de développement. Daniel Carrière en fait le rapport introductif. Il anime différents séminaires dans le cadre de l’OCDE et de l’ONUDI ainsi qu’à l’École nationale d’administration sur les problèmes de transferts de technologie. A son arrivée à Marseille, il fonde l’association Échanges méditerranée en 1976, qui aboutit aux premiers accords d’amitié et économiques entre Marseille et Alger. Il est également une des personnes à l’origine du projet Euroméditerranée et devient conseiller technique auprès du directeur de la Mission de préfiguration d’Euroméditerranée. Il est ensuite délégué régional du Fonds d’action sociale durant onze ans. Fondé en 1991 à Marseille sous forme associative, l'Observatoire social méditerranéen a d'abord rassemblé le Fonds d'action sociale pour les travailleurs migrants et leurs famille de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Caisse d'allocations familiales et la Direction des interventions sociales et sanitaires du département des Bouches-du-Rhône, pour ensuite s'ouvrir à des services extérieurs de l’État, à des collectivités territoriales, et à des organismes publics et privés (instituts de formation, associations spécialisées...). L'association a servi de support à la mission de Daniel Carrière auprès du Préfet de région de 1996 à 1998. L'activité de l'Observatoire social méditerranéen s'est poursuivie jusqu'en 2002-2003 en tant qu’outil d'analyse de l'impact des politiques sociales dans les départements de la façade méditerranéenne et d'aide à la décision. Retraité, Daniel Carrière est membre de l’association 3CI (association pour le conseil à la création d’entreprise et à la coopération internationale) ainsi que du collectif Medcoop (collectif d’associations pour le développement de la coopération décentralisée en Méditerranée). Il est aussi membre de la Commission française coopération-développement en tant que président de l’association Initiative pour la coopération internationale décentralisée et le vice-président d’Échanges méditerranée. Il est également un sympathisant de l’association régionale pour le Développement de la coopération industrielle internationale. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture.
Né le 26 août 1918 à Marseille d’une famille parisienne réfugiée en province pour fuir les bombardements, Marcel Bleibtreu est l’enfant d’un autodidacte dreyfusard et socialisant, membre de la Ligue des Droits de l’Homme, et d’une fille de partisan de la Commune de Paris. Après un bac au lycée Condorcet, il étudie la médecine à Paris où il obtient son diplôme en 1947. Spécialiste en pédiatrie, il rédige dans les années 80 plusieurs rapports sur la question, en particulier autour de la prévention. Son éveil politique se fait en 1934, quand il découvre l’autobiographie de Trotsky : Ma vie. Les manifestations de février 1934, la montée du fascisme, la crise du capitalisme, et « la dégénérescence stalienne », l’amènent à s’intéresser au mouvement trotskyste. Il rejoint le groupe bolchevik-léniniste en septembre de la même année, alors une tendance de la SFIO, puis devient secrétaire du neuvième sous-groupe des Etudiants Socialistes (Groupe de la rue des Rosiers). Rompant avec le réformisme, il fait voter l’adhésion du sous-groupe à la Quatrième Internationale sous le nom d’Etudiants Socialistes Révolutionnaires. Il sera expulsé de la SFIO en 1936 « au nom de l’unité populaire ». Entouré de Gabal, Itkine, Maisonneuve et Parisot, il devient secrétaire des ESR.Mobilisé en 1939 comme médecin auxiliaire, il considère avec Yvan Craipeau, Paul Parisot et Marcel Hic que « les ouvriers dans les usines agissent sur le cours de la guerre ». Démobilisé en septembre 1940, il rejoint Marseille où, avec Itkine et Gabai, il fonde « le Croquefruit », une coopérative de production de pâtes de fruits permettant de donner du travail à 300 réfugiés. De retour dans la capitale, il reprend ses études comme interne aux Hôpitaux de Paris. A la suite de l’unification des trois organisations françaises trotskystes, au début de l’année 1944, il rejoint le PCI et y devient l’animateur des cellules d’entreprise du secteur de Puteaux-Suresnes-Nanterre sous le pseudonyme « Pierre Favre ». En novembre, il prend la direction du journal du parti : La Vérité.
Nommé secrétaire général en 1946, il se retrouve opposé à la minorité issue du CCI, mais surtout au PCF. Prônant un « Oui Non » au référendum d’octobre 1946, le PCI s’élargit de manière marginale par l’intégration d’anciens militants communistes déçus par les positions de leur ancien parti. D’après André Marty, le PC redoutait une montée fulgurante de la Quatrième Internationale, et aurait multiplié les méthodes d’intimidation envers les militants trotskystes. Bleibtreu retient surtout la thèse que les bulletins du PCI étaient invalidés par les « membres du PCF et des organisations satellites, ». La Vérité étant menacée d’interdiction pour avoir mené campagne contre Hitler et Pétain, mais aussi contre Staline. Finalement, le PCF n’obtiendra pas des ministres socialistes l’interdiction du journal qui sera reconnu comme « journal résistant ». Hormis la question de la légalisation du journal , l’immédiat après-guerre est, pour le PCI, le moment d’une campagne contre la colonisation, en particulier contre la guerre d’Indochine, alors soutenue par le PCF, qui voit les moyens de redresser la France. Par la suite le PCI soutiendra les désirs d’indépendance du Maroc et de la Tunisie, puis celle de l’Algérie. Soutenant les différents mouvements de grèves du pays, il fustige régulièrement l’attitude des « staliniens », les accusant de briser les différents mouvements. Présent auprès des métallurgistes, des ouvriers de Renault, des mineurs, il tente de proposer sans grand succès une alternative au monde ouvrier, qui vote très majoritairement PCF, via les syndicats. Néanmoins, il obtient en 1949 le rattachement des Jeunes Socialistes au PCI. Ouvert aux tentatives d’émancipation des différents pays communistes, le PCI et Bleibtreu vont pendant un temps soutenir la Yougoslavie où le « titisme » propose une alternative au communisme stalinien d’URSS. L’envoi de jeunes dans des brigades qui participent à des projets de développement, donne au PCI une visibilité importante. Les relations vont cependant se dégrader entre trotskisme et « titisme » à la suite d’un durcissement de la politique intérieure yougoslave.
En 1952, éclate une rupture qui se dessinait depuis un an, une partie des militants se regroupe autour de Michel Pablo, l’autre partie autour de Bleibtreu et Lambert. Pablo dans un article intitulé « Où allons nous » esquisse un nouveau rapport entre le trotskysme et le reste de la gauche, Bleibtreu lui répondant dans un texte : « Où va le camarade Pablo ? ». La crise éclate autour de la question de l’ « entrisme sui generis », Pablo arguant de la nécessité d’entrer dans d’autres organisations politiques et syndicales (PCF et CGT), afin de se donner une meilleure visibilité et de faciliter le recrutement. L’année 1953 est marquée par la mort de Staline, qui renouvelle les interrogations vis-à-vis de l’URSS. Quand éclate en 1954 la guerre d’Algérie, qui couvait depuis 1945, le PCI défend naturellement les indépendantistes. Mais au sein du PCI s’annonce à nouveau une division entre ceux qui sont derrière Lambert et qui soutiennent le MTLD de Messali Hadj et ceux qui, derrière Bleibtreu, soutiennent le CRUA (futur FLN). Exclus en 1955, Bleibtreu et ses camarades reprennent le nom Goupe Bolchévik-Léniniste et publient la revue Trotskysme. Le GBL rejoint par la suite la Nouvelle Gauche, au sein de laquelle Bleibtreu crée la Tendance Socialiste Révolutionnaire, membre fondateur de l’UGS et du PSU. Membre du Comité politique du PSU, puis du Secrétariat Général, il quitte ce parti en 1964. Militant pour un art engagé, il organise à Paris en 1967 une exposition « L’art pour la Paix au Vietnam », méthode qu’il utilisera de nouveau en 1993 lors d’une exposition à Athènes contre l’embargo en Irak. Il soutiendra le développement et la coordination des Comités de base en 1968, s’efforçant de réduire les différends entre les groupes trotskystes, d’où son surnom de « Jean XXIII du Trotskysme », à la suite d’un appel resté célèbre, lancé dans le grand amphi de la Sorbonne. Par la suite, Bleibtreu milita dans différentes associations, en particulier dans SOS Enfants du Sud, et dans la Coordination pour la levée de l’embargo imposé à l’Irak, qu’il dirigea. Il décède à 83 ans en 2001.
L'Atelier du Roure est une coopérative d'artistes créée en 1972 par Noël Tinayre au 3 rue du Roure à Arles.