Bas-Rhin

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Alsace-Lait

  • FDMSP00567
  • Corporate body
  • 1979 – 1991

La coopérative Alsace-Lait a repris l'activité de la société la Laiterie centrale de Strasbourg en 1978, devenue une société anonyme, elle a cessé d'exister en 1991.

COOP

  • FDMSP00353
  • Corporate body
  • 1902 - 2014

Quelques dates clés sur l’histoire de la Coop :
1902 : fondation du Konsumverein für Strassburg und Umgegend. La Coop acquiert en 1911 un terrain au Port du Rhin où le siège est inauguré en mai 1912.
1920 : adhésion à la Fédération nationale des coopératives de France.
1923 : modernisation de la boulangerie et acquisition d’espaces supplémentaires au Port du Rhin. Elle y bâtit un garage, des caves à vin, une fabrique de pâtes alimentaires.
1952 : fusion de la Coopé avec la société coopérative indépendante d’Illkirch.
1967 : fusion de la Coop avec l’Union des coopérateurs de Mulhouse qui donne naissance à l’Union des coopérateurs d’Alsace à laquelle se greffe en 1972 les Coopérateurs de Colmar.
1976 : ouverture d’un entrepôt à Reichstett et du premier « Rond Point » à Wintzenheim.
1981 : naissance des Point Coop.
Années 1980 : effondrement du mouvement coopératif national.
1990 : attaque du marché discount par le biais de l’enseigne Mutant.
2009 : intégration du Rond Point et des centres Maxi au groupe Leclerc.
2013 : la Coop cède ses 28 grandes surfaces à Val Expansion, filiale du groupe Leclerc.
2014 : 128 succursales sur 144 vendues à Carrefour.

Laiterie centrale de Strasbourg

  • FDMSA00566
  • Corporate body
  • 1915 – 1978

La Laiterie centrale de Strasbourg, société d'économie mixte de droit local puis de droit français, créée en 1915 pour approvisionner la ville en lait, a cessé ses activités en 1978 au profit de la coopérative Alsace-Lait.

Société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin

  • FDMSP00471
  • Corporate body
  • 1949 - 1966

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Etat priorise la reconstruction des industries et des bâtiments d’habitation. Cependant, « pour organiser au mieux la reconstruction des églises, tant au point de vue administratif que financier et pratique, l’Etat suscite la création d’organismes relais, les associations syndicales ou les coopératives de reconstruction » Céline Frémeaux, « La construction d’églises dans la seconde moitié du xxe siècle : une affaire d’État ? », dans Robert Vandenbussche (dir.), De Georges Clemenceau à Jacques Chirac : l’État et la pratique de la loi de Séparation, Lille, IRHiS-CEGES-Université Lille III, 2008, p. 168.. C’est dans ce cadre que s’inscrivent la naissance et le fonctionnement de la Société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin.
Cette association, de statut laïc, est étroitement liée à l’Eglise. En 1945 est créée l’Œuvre des églises dévastées, qui devint ensuite le Groupement des églises et édifices religieux sinistrés du diocèse de Strasbourg. Le groupement fut ensuite divisé en deux coopératives, pour chacun des départements alsaciens. La Société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin, présidée par Jules Billing, a reçu l’agrément du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme le 13 mai 1949, en application de la loi 48-975 du 16 juin 1948 instituant les coopératives de reconstruction.
La coopérative avait pour but de « relever de leurs ruines matérielles nos églises et édifices culturels pour apporter ainsi [sa] part au redressement et au relèvement spirituel de notre pays » La reconstruction des églises dans le Bas-Rhin : société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin, Strasbourg, 1971, p. 7. et de décharger les communes et fabriques d'église des modalités techniques et financières de la Reconstruction.
Les ressources financières dont disposait la société coopérative avaient une triple origine :

  • les indemnités et dommages de guerre alloués par le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, pour la part la plus importante ;
  • les fonds de trois emprunts nationaux réalisés pour les églises par le Groupement emprunteur de reconstitution ;
  • les versements de propriétaires pour les travaux exécutés à leur demande et dépassant le montant de l’indemnité allouée.
    Pour le compte de ses membres, la société coopérative procédait à toutes les opérations liées à la reconstruction des églises et édifices religieux sinistrés, notamment :
  • la préparation des dossiers administratifs et techniques;
  • l’évaluation des dommages;
  • l’établissement des projets des travaux de réparation et/ou de reconstruction;
  • la surveillance des chantiers et le paiement des travaux.
    Le 27 avril 1966, la société coopérative célébrait son assemblée de clôture. En tout, 104 églises, 22 presbytères et 48 autres bâtiments (chapelles, maisons de sœurs, salles des fêtes, instituts, orphelinats, écoles) ont été partiellement ou entièrement reconstruits.