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Registro de autoridad
Société coopérative

GIGNOUX, Claude

  • FDMSA00709
  • Entidad colectiva
  • Inconnues

Claude Gignoux était le directeur de l’imprimerie coopérative nîmoise La laborieuse.

PRUDHOMMEAUX, André

  • FDMSB00681
  • Persona
  • 1902 - 1968

André Jean Eugène Prudhommeaux (pseudonymes: Jean Cello et André Prunier) naît dans l'Aisne, le 15 octobre 1902, au Familistère de Guise (une association coopérative fondée par Jean-Baptiste André Godin sur la base de conceptions fourièristes). Sa mère, née Marie-Jeanne Dallet, était la nièce de la seconde épouse de Godin et son père Jules s'était occupé de la gérance du Familistère. André passe son enfance à Guise, Nîmes, Sens, puis Versailles. Il étudie à l'École d'Agriculture de Grignon (Seine-et-Oise) et à la faculté des sciences de Paris. Il fréquente les réunions de jeunes militants de la revue communisante « Clarté » à laquelle il collabore à plusieurs reprises en 1927. En 1927, il est renvoyé de son poste de micrographe-chimiste à cause de son action politique. Il est alors membre du groupe oppositionnel d'Albert Treint, le Redressement communiste. Marié depuis l'automne 1928 avec Dora Ris (née en 1907 à Lindau, Suisse), dite Dori, il ouvre avec elle la «Librairie Ouvrière» qui devient un centre de rencontre de communistes oppositionnels. Après des contacts avec des tendances trotskystes, il est peu à peu séduit par le bordighisme et le communisme des conseils. Il collabore, en 1929 et 1930, à « L'Ouvrier Communiste », organe des groupes ouvriers communistes. En 1930, pendant un voyage à Berlin et Leipzig, il rencontre le Kommunistische Arbeiter Partei (KAP) et l'Allgemeine Arbeiter-Union (AAU). En 1931, il est chargé de la direction de l'imprimerie coopérative La laborieuse à Nîmes. Avec Jean Dautry il fait paraître le bulletin bimensuel Correspondance Internationale Ouvrière (1932-1933). Il participe à la campagne en faveur de Marinus van der Lubbe en 1933, soutenant, contre les propagandes stalinienne et nazie, la thèse de l'acte individuel autonome. A l'occasion de cette campagne, il se rallie à l'anarchisme et publie des articles dans « La Revue Anarchiste » et « Le Semeur ». « Le Libertaire » interrompt, en mars 1933, la parution d'une série d'articles intitulée «L'ordre règne en Allemagne» car la rédaction de l'organe de la FA ne partage pas son point de vue sur van der Lubbe. Durant un séjour en Allemagne en 1934, André et Dori sont arrêtés et expulsés. La même année, il publie avec Dori la brochure « Spartacus et la commune de Berlin, 1918-1919 » aux éditions Spartacus. Dans son nouveau journal « Terre Libre », fondé en 1934 (devient le journal de la Fédération Anarchiste de langue française en 1937), il publie des informations sur la répression stalinienne. « Terre Libre » editera aussi des brochures mensuelles: « les Cahiers de Terre Libre ». Avec Doris il séjourne ensuite brièvement à Barcelone durant la guerre civile espagnole. Il fonde successivement les journaux « L'Espagne Antifasciste », « La Nouvelle Espagne Antifasciste » et « L'Espagne Nouvelle », dans lesquels il s'oppose au ministérialisme des organisations anarchistes en Espagne. Dès la déclaration de guerre en 1939, il se réfugie en Suisse chez ses beaux-parents. Toute activité politique lui étant interdite, il se tourne vers la critique littéraire et la traduction poétique. Il noue en Suisse de nombreuses amitiés avec notamment Luigi Bertoni, F.A. Widmann-Peña ou Jean-Paul Samson, qui publiera la revue Témoins à laquelle Prudhommeaux collaborera régulièrement. Fin 1946, André et Dori et leurs deux filles, Jenny et Michèle, rentrent en France pour s'installer à Versailles. Il participe à la rédaction du Libertaire, et réunit un groupe de jeunes étudiants: le Cercle Libertaire des Étudiants (CLÉ). Entre 1948-1958 il est secrétaire général de la Commission de Relations Internationales Anarchistes (CRIA). Sa participation à la revue Preuves, de 1951 à 1957, lui sera vivement reproché dans le mouvement anarchiste et lui coûtera sa collaboration au Libertaire. Pour s'opposer à la tendance de Georges Fontenis dans la FA, il anime dès 1952 l'Entente Anarchiste. A la suite de la disparition de la FA en mai 1953, il participe à sa reconstitution en décembre de la même année. Il est rédacteur du « Monde Libertaire » depuis sa création (1954) et assure le secrétariat des relations internationales de la FA dès 1956. Il représente la FA au Congrès international anarchiste de Londres (1958). Il est membre d'honneur du CIRA dès sa fondation en 1957. Collaborateur de nombreux périodiques libertaires comme « L'Unique », « Contre Courant » et « Défense de l'homme », Prudhommeaux fonde le journal bimensuel « Pages libres » en 1956. Au niveau international, il collabore régulièrement aux revues « Freedom » (Grande-Bretagne), « Volontà » (Italie), « Cahiers de Pensée et Action » (Belgique) et « L'Adunata dei Refrattari » (USA). En 1960 il ressentit les premiers symptômes de la maladie de Parkinson. Il décède à Versailles en 1968.

MORET, Marie

  • FDMSP00683
  • Persona
  • 1840 - 1908

Née en 1840 à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), Marie Moret rencontre Jean-Baptiste Godin (dont son père est le cousin germain et dirige les ateliers lors de son séjour dans la colonie fouriériste de Réunion au Texas). Elle s'installe donc à Guise en 1856.
Souhaitant suivre des études, elle est envoyée à Bruxelles où elle est accueillie par des sympathisants fouriériste et rencontre régulièrement Godin lors de ses voyages bruxellois. Elle revient à Guise en 1860 et s'installe dans le Palais social.
Elle devient la secrétaire du fondateur du Familistère et participe à l'expérience familistérienne en remplissant notamment la fonction de directrice des services de l'enfance.
Collaboratrice et compagne de Godin (les époux Godin se séparent dès 1863), elle prend une part active au Palais social et siège dans de nombreux conseils, participe à l'animation des sociétés d'agrément.
Elle accompagne Godin à Bordeaux et Versailles lorsque celui-ci est élu député.
Elle fonde avec cinq autres personnes l'Association coopérative du capital et du travail, et devient une travailleuse officielle de la société du Familistère. Elle joue un rôle important dans l'Association auprès de Godin. Ils se marient en juillet 1886 et elle succède à son époux en tant que gérant désigné à la mort brutale de celui-ci en 1888.
Elle laisse ensuite rapidement la gérance à François Dequenne, et s'attèle à la publication du « Devoir » et des manuscrits de son mari. Elle reste vivre au Familistère dans un cercle familial féminin.
Propriétaire du « Devoir » elle dirige la publication du journal.
Elle se retire en 1907 à Sens auprès de sa sœur, sa nièce Marie-Jeanne Dallet et son neveu par alliance Jules Prudhommeaux. Elle y décède en 1908.

Pour aller plus loin : https://www.familistere.com/fr/decouvrir/marie-moret/une-biographie

RABAUX, René

  • FDMSA00684
  • Persona
  • 1902 - 1993

« R. Rabaux naquit le 15 septembre 1902 à Guise (Aisne) d’un père employé de fonderie, domicilé au Familistère et d’une mère employée de commerce. Ingénieur des Arts et Métiers et de l’École supérieure d’électricité, René Rabaux fut de 1933 à 1955 l’administrateur gérant du Familistère de Guise. Élu par l’assemblée générale des associés, il assuma non seulement la charge de la Société du Familistère mais aussi celle de ses œuvres annexes comme l’assurance maladie, l’assurance des pensions de retraite et « le nécessaire à la substance des veuves ».

Il se maria à Bruxelles (Belgique) le 16 avril 1931 avec Simone Vanophaeren et mourut à Versailles (Yvelines) le 25 octobre 1993. »

https://maitron.fr/spip.php?article127872, notice RABAUX René, André , version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.

L'Ameublement et le Bâtiment

  • FDMSP00722
  • Entidad colectiva
  • 1894 - 1965

Le 24 juin 1894, huit ébénistes fondent une association ouvrière : L'Ameublement. Les fondateurs sont vite rejoints par des compagnons menuisiers qui souhaitent intégrer la coopérative. Ils sont admis sociétaires en 1895. L'arrivée de nouveaux venus entraîne une nouvelle dénomination : « L'Ameublement et le Bâtiment ». Yves Prigent préside la coopérative de 1898 jusqu'aux environs de 1930. En 1909, la coopérative construit des ateliers. Elle installe un magasin d'exposition de meubles en 1929 à Morlaix. Jean Floc'h, nouveau président élu en 1951, contribue avec les sociétaires à développer la coopérative. La coopérative participe à de nombreux chantiers (logements HLM, urbanisation de quartier, bâtiments industriels, etc.) et est très présente sur le marché de la construction de Morlaix et des environs. La société poursuit son développement et crée un bureau d'études en 1965, embauche du personnel spécialisé dans l'agencement de magasin. Elle adhère au groupement Probaco en 1967. Probaco est un groupement de Scop de l'Ouest ayant pour objet de grouper les moyens des entreprises coopératives du bâtiment. En 1968, l'effectif de la coopérative est de 143 salariés, dont 51 sociétaires. Il passe à 200 en 1972. Le développement de la société coopérative – dont la majeure partie de l 'activité est maintenant axée sur la construction - est synonyme de tensions au sein de l'entreprise. Jean Flocj, président, propose de renommer la coopérative : Scoba, abréviation de « Société coopérative ouvrière Bâtiment et Ameublement ». En 1975, la société s'installe dans de nouveaux locaux dans la zone industrielle de la Boissière à Morlaix et transfère ses activités sur trois sites. Transfert des installations et changement de dirigeant en 1975. La coopérative gère quatre départements (gros œuvre, menuiserie, ébénisterie et vente). Les années 80 sont synonymes de crises (du bâtiment, des investissements) et avec l'arrivée de Pierre Frey, ingénieur spécialisé dans le conseil aux coopératives ouvrières, le renouveau n'est que de courte durée. La société dépose le bilan en 1984. Une quinzaine de salariés décident de créer une nouvelle coopérative, la société anonyme Coba.

Maison du Peuple de Saint-Claude (Jura)

  • FDMSA00656
  • Entidad colectiva
  • 1910 - Présent

La Fraternelle, coopérative d'alimentation de Saint-Claude issue du Cercle Ouvrier acquiert en 1894 un immeuble au 12 rue de La Poyat où elle installe son siège. La Maison du Peuple de Saint-Claude est inaugurée en 1910. Foyer économique, elle est aussi un foyer éducatif avec un théâtre, un cinéma, une bibliothèque et une université populaire. Elle accueille la seule salle de sport de la ville. Grâce à son imprimerie elle édite un journal, « Le Jura socialiste », diffusé dans toute la région et elle héberge le siège du parti socialiste local.

La Fraternelle, qui s'appelle désormais « Les coopérateurs du Jura » continue de fonctionner jusqu'en 1984 avant de cesser définitivement ses activités. Les coopérateurs ne veulent pas voir disparaître l'âme de La Fraternelle et créent une association, appelée « La fraternelle » en hommage, à laquelle ils lèguent la Maison du Peuple, et avec elle, sa vocation : être « un outil au service de l'éducation populaire, des œuvres sociales et des activités culturelles, artistiques et sportives. »

Une nouvelle génération d’acteurs reprend ainsi le flambeau. Animés du même esprit coopératif que les anciens coopérateurs, les bénévoles de l’association redonnent vie à la Maison du Peuple.

En 1984, cette dernière n’est plus qu’une friche industrielle et seul le cinéma peut ré-ouvrir ses portes au public. Progressivement l’association réinvestit le bâtiment et le restaure : l’imprimerie est remise en service en 1988, de nouvelles salles de cinéma sont construites en 1988-1989, le café reprend son activité en 1994.

L’association se veut d’abord vouée à l’éducation populaire : accueil de classes autour des anciennes presses typographiques, création d’une troupe de théâtre amateur, organisation de concerts de jazz contemporain, etc.

Entre 1998 et 2013, deux importantes campagnes de réhabilitation ont lieu : le théâtre, l’atelier de sérigraphie, la cour et le gymnase sont rénovés, puis vient le tour des façades et des toits. L’association construit également des salles de répétition et crée une boutique.
Ainsi, aujourd’hui, la Maison du Peuple c’est : un cinéma avec 3 salles classées art & essai dont un théâtre, un café associatif un espace dédié aux arts plastiques né de l’ancienne imprimerie typographique de la Maison du Peuple, des logements privés, des logements dédiés aux artistes accueillis, un fonds d’archives d’entreprises coopératives et mutuelles, syndicales, de groupements politiques ou d’associations culturelles et sportives, une exposition permanente retraçant un siècle d’histoire ouvrière, des espaces d’expositions temporaires, deux locaux de répétition, dont un studio d’enregistrement, la salle Ponard, lieu de réunion et de formation, une boutique et une artothèque

Héritière d’une utopie réalisée, La fraternelle est aujourd’hui un véritable espace culturel pluridisciplinaire qui fait revivre depuis plus de 30 ans cet imposant édifice de 4000 m2, classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Elle conduit une action de diffusion et de création culturelle dont le rayonnement dépasse largement le cadre local. Forte de plus de 400 adhérents, 30 bénévoles et 14 salariés, elle noue des relations de plus en plus larges et des partenariats de plus en plus nombreux.

Association coopérative du capital et du travail, société du familistère de Guise

  • FDMSA00685
  • Entidad colectiva
  • 1880 - 1968

En 1880, Jean-Baptiste Godin et quatorze salariés du Familistère, donnant une existence légale à l’association. L’association est baptisée « Association coopérative du capital et du travail, société du Familistère de Guise ». Elle est constituée pour 99 ans. Elle « a pour but d’organiser la solidarité entre ses membres par le moyen de la participation du capital et du travail dans les bénéfices », et a pour objet l’exploitation locative des immeubles d’habitation du Familistère, l’exploitation commerciale de ses magasins et l’exploitation industrielle des usines de Guise et de Laeken. Le capital social apporté par le fondateur est constitué des terrains et immeubles du Familistère et de ses usines, du matériel, des brevets, des modèles et des marchandises en stock. L’ensemble du capital-apport représente 4 600 000 francs.
L’Association continue de fonctionner pendant quatre-vingts ans après la mort de Godin, dans un cadre statutaire presque inchangé. Cependant, des tensions de plus en plus vives apparaissent en son sein au cours du XXe siècle. En particulier, les associés et les sociétaires, qui habitent au Palais social, sont considérés comme des privilégiés par les salariés des autres catégories sociales. À partir des années 1950, les rivalités diverses, la faiblesse des investissements dans l’équipement industriel, le manque d’innovations et la concurrence exacerbée par l’ouverture du marché commun européen conduisent finalement à la disparition de l’Association coopérative du capital et du travail.

Le 22 juin 1968, l’assemblée générale extraordinaire des coopérateurs prend la décision de dissoudre la société du Familistère et de transformer leurs titres d’épargnes en actions. Une société anonyme est formée, Godin SA, rachetée en 1970 par le groupe Le Creuset. Le nouveau PDG, Paul Schmitt, se présente comme un patron « anti-Godin ».

Pour aller plus loin : https://www.familistere.com/fr/decouvrir/cent-ans-d-experimentation-sociale/l-association-cooperative

Société coopérative automobiles Peugeot Mulhouse

  • FDMSP00688
  • Entidad colectiva
  • 1978 - [1983]

La première trace d'une participation des automobiles Peugeot dans une coopérative remonte à 1867. C'était dans la région franc-comtoise qui a toujours manifesté un fort intérêt pour le mouvement coopératif. La création patronale de la Fraternelle de Valentigney comptait une large majorité d'actionnaires ouvriers des usines Peugeot. Ces derniers vont écarter les automobiles Peugeot en 1917 afin de conserver les bénéfices de la prospérité de la coopérative en leur sein . Dans ce contexte, l’entreprise Peugeot réactive son dispositif de ravitaillement des établissements Peugeot dans le Pays de Montbéliard ébauché dès le début de la Grande Guerre. Les RAVI sont constitués en 1921 en société coopérative. Ils perdront ce statut après la Seconde Guerre mondiale. Sur d’autres territoires, les automobiles Peugeot fondent également des sociétés coopératives de consommation (au niveau du groupe dès 1943). A Mulhouse, les archives indiquent une création de société coopérative de consommation en 1978. L'histoire des coopératives du personnel des automobiles Peugeot dont les archives sont diffusées sur le portail collections.maison-salins.fr est à écrire. Jamais étudiées, les coopératives du personnel d'entreprises (Peugeot, Michelin, Renault, Crédit lyonnais, etc.) ont sans doute participé à la diffusion des idées du mouvement coopératif.

Bibliothèque de la Maison du peuple (Saint-Claude)

  • FDMSB00656
  • Entidad colectiva
  • 1903 - ?

Fondée en 1903, la bibliothèque fut d’abord installée dans le café de la Maison du Peuple (Saint-Claude), bâtiment de la Coopérative La Fraternelle.
En 1922, une bibliothèque et une salle de lecture sont aménagées dans le logement du concierge de la Maison du Peuple. C’est la même année que paraît le premier catalogue de la bibliothèque.
Créée à l’initiative des socialistes sanclaudiens, la Maison du peuple de Saint-Claude, est inaugurée en 1910. Elle rassemblait dans les locaux de la rue Poyat, une Bourse du travail, le siège des syndicats, des coopératives de production et des mutuelles, mais aussi un théâtre et un cinéma, un café et un restaurant, des sociétés sportives et culturelles et une université populaire. La bibliothèque a été pillée et saccagée par les allemands en 1944 (elle comptait alors environ 4 000 volumes pour 250 abonnés).

Office Central

  • FDMSP00628
  • Entidad colectiva
  • 1911 - 1960

Dès la fin du XIXe siècle, les agriculteurs prennent conscience du besoin d’une organisation
professionnelle : qu’il s’agisse de s’assurer contre les risques, de mieux acheter ou de mieux vendre et de mieux financer leurs travaux. L’aristocratie foncière participe à ce mouvement dans le but de mieux organiser les campagnes.
L’Office Central des œuvres mutuelles agricoles naît en 1911, à Landerneau : c’est une coopérative
aux multiples services. Par le biais de syndicats et de « dépôts » locaux, il approvisionne les agriculteurs en grains, semences et matériel, proposant en outre de nombreux services tels que mutuelles contre l’incendie, contre la mortalité du bétail et les accidents du travail, caisses d’assurances sociales et de
crédit mutuel. L’esprit coopératif a toujours été prépondérant, solidarité et mutualisme sont les principes qui se retrouvent dans la devise de l’Office Central : « Unir, Servir, Défendre ». L’Office Central accompagne les programmes scolaires afin de donner aux enfants le goût d’un métier. Il contribue également à la création de l’école d’agriculture du Nivot à Lopérec.
Son siège s’installe à Landerneau car la ville occupe une position centrale et se trouve à la jonction des lignes de chemin de fer Quimper-Brest et Brest-Morlaix. C’est également une ville de foires et de marchés, un lieu de rencontre de la ville et de la campagne. En 1911, le Conseil d’Administration de l’Office Central se réunit dans la salle de l’Hôtel Raould, quai de Léon à Landerneau. Quelques mois plus tard, les réunions ont lieu dans un nouvel immeuble sur les bords de l’Élorn. Le bâtiment est appelé Ty Kenta, ce qui signifie la Maison Première.
Les personnages qui jalonnent l’histoire de l’Office Central sont nombreux mais seulement cinq hommes
ont présidé à sa destinée :

  • Augustin de Boisanger
  • Hervé Budes de Guébriant
  • Hyacinthe Belbléoc’h
  • René de Foucaud
  • Jos Le Breton
    Figure emblématique, Hervé Budes de Guébriant (1880-1972) assure la présidence de l’Office Central pendant 37 ans, de 1919 à 1956. Il est également président de la Chambre d’Agriculture du Finistère de 1924 à 1958 et premier président de l’Union Centrale des syndicats des agriculteurs de France en 1933. Originaire de Saint-Pol-de-Léon, cet ingénieur agronome est un fervent militant du catholicisme social. Il fonde une caisse d’assurance agricole dans sa ville natale avant de présider l’Office Central, après la Première Guerre mondiale. Incarnation du corporatisme paysan de la première moitié du XXe siècle, il en fait un des organismes agricoles les plus puissants du pays. Au terme de son mandat de président, il y conserve néanmoins une influence déterminante jusqu’à sa mort. Les piliers de son idéologie se résument en trois points : mutualité, coopération, développement. Le fonds conservé aux archives de Landerneau comprend une part très importante de la correspondance du comte de Guébriant.
    À la fin de la Première Guerre mondiale, l’Office Central organise avec le soutien de l’Église, le
    déplacement massif et l’installation de milliers de ruraux en manque de terres et leur installation dans d’autres régions. 2 500 familles, soit 15 000 personnes, émigrent entre les deux guerres et jusque 1950. L’exode s’avère difficile pour les Bretons. En effet, la Dordogne est le pays du métayage, du maïs, de la vigne et du tabac, alors que la Bretagne est une région de fermage et de blé. Hervé de Guébriant se rend à de multiples reprises en Dordogne à la rencontre de ces Bretons.
    Dès 1927, l’Office Central entreprend une action de formation et d’information permanente envers ses adhérents. Pour cela, il publie un bulletin bi-mensuel « Ar Vro Goz » qui se traduit par « Le Vieux Pays ». Créé à l’occasion de la fusion des unions syndicales du Finistère et des Côtes-du-Nord, il devient le plus important journal syndical de France, en 1937. Il diffuse les nouvelles lois ou circulaires administratives concernant l’agriculture et toute l’actualité économique et sociale. Son successeur après la Libération est le journal « Le Paysan breton ». Depuis 1976, chaque organisation de l’Office Central y a une ou plusieurs pages. Le fonds conservé à la Ville de Landerneau conserve une collection quasi-complète de ce journal jusque 1994. Si le nom d’Office Central est désormais moins connu, les noms des grandes sociétés qui en sont issues nous sont familiers et sont attachés à cette histoire tels que : Euredenn, le Crédit Mutuel de Bretagne, Groupama et la MSA.

QUENIN, Sixte Anatole (dit Sixte-Quenin)

  • FDMSP00674
  • Persona
  • 1870 - 1957

Sixte-Quenin (1870-1957) est né et mort à Arles (Bouches-du-Rhône), le 2 juillet 1870 et le 27 septembre 1957, était employé, puis représentant de commerce. Il était également militant socialiste et député. Il s'occupa d'une coopérative à Billancourt en 1919.

ALEXANDRE, Michel

  • FDMSP00594
  • Persona
  • 1888 - 1952

Michel Alexandre philosophe (1888-1952) était professeur agrégé de philosophie. Marié à Jeanne Alexandre (1890-1980).
Les époux Alexandre ont enseigné au lycée de Nîmes entre 1919 et 1927.
Ils avaient des rapports avec l’édition à Nîmes entre 1924 et 1935, en particulier avec la revue des Libres. Ils avaient également de bons rapports avec Charles Gide, l’école de Nîmes et Claude Gignoux, directeur de l’imprimerie coopérative nîmoise La laborieuse.

En savoir plus : https://maitron.fr/spip.php?article9843, notice ALEXANDRE Michel, Paul par Nicole Racine, version mise en ligne le 10 octobre 2008, dernière modification le 18 novembre 2022.

GUEBRIANT de, Hervé Budes

  • FDMSA00629
  • Persona
  • 1880 - 1972

Figure emblématique, Hervé Budes de Guébriant (1880-1972) assure la présidence de l’Office Central pendant 37 ans, de 1919 à 1956. Il est également président de la Chambre d’Agriculture du Finistère de 1924 à 1958 et premier président de l’Union Centrale des syndicats des agriculteurs de France en1933. Originaire de Saint-Pol-de-Léon, cet ingénieur agronome est un fervent militant du catholicisme social. Il fonde une caisse d’assurance agricole dans sa ville natale avant de présider l’Office Central, après la Première Guerre mondiale. Incarnation du corporatisme paysan de la première moitié du XXe siècle, il en fait un des organismes agricoles les plus puissants du pays. Au terme de son mandat de
président, il y conserve néanmoins une influence déterminante jusqu’à sa mort. Les piliers de son 5 idéologie se résument en trois points : mutualité, coopération, développement. Le fonds conservé aux archives de Landerneau comprend une part très importante de la correspondance du comte de
Guébriant.

Société coopérative fromagère de Grignoncourt et de Bousseraucourt

  • FDMSP00420
  • Entidad colectiva
  • 1928 - ?

La société coopérative fromagère de Grignoncourt (Vosges) et de Bousseraucourt (Haute-Saône) a été créée le 1er mars 1928. Son siège social était à Grignoncourt dans une salle de la mairie. Cette société avait pour but la fabrication et la vente de tous les produits qui dérivent du lait, fourni par les membres de l’association. Les modalités d’entrée étaient strictes. La demande devait être adressée au président de l’association. Elle était ensuite instruite en conseil d’administration qui l’acceptait ou non et qui fixait un droit d’entrée. Le retrait de l’association se fait uniquement au bout de six ans sauf en cas de force majeure.
Chaque sociétaire s’engageait formellement à livrer à la société coopérative, le lait de ses vaches, sous réserve de ce qui lui était nécessaire pour son usage familiale. Il était interdit de fournir du lait à des personnes extérieures de la société. Le lait ne devait pas provenir de vaches malades, de vaches fraîchement vêlées ayant pris bœuf et ramenée d’une foire. Le lait devait être livré très propre et subir des contrôles réguliers.
La société était administrée par un bureau, composé du président, d’un vice président et d’un secrétaire-trésorier. Le conseil d’administration et la commission de contrôle fixaient le traitement annuel du fromager selon le prix du lait au litre.
En 1938, une demande d’agrément a été instruite et les statuts ont été modifiés selon le décret du 13 août 1936 sur l’organisation et la gestion des sociétés coopératives agricoles.
La société coopérative fromagère a cessé toute activité, en raison à son endettement.

Société coopérative du personnel du groupe Peugeot

  • FDMSP00690
  • Entidad colectiva
  • 1952 - 1982

La première trace d'une participation des automobiles Peugeot dans une coopérative remonte à 1867. C'était dans la région franc-comtoise qui a toujours manifesté un fort intérêt pour le mouvement coopératif. La création patronale de la Fraternelle de Valentigney comptait une large majorité d'actionnaires ouvriers des usines Peugeot. Ces derniers vont écarter les automobiles Peugeot en 1917 afin de conserver les bénéfices de la prospérité de la coopérative en leur sein . Dans ce contexte, l’entreprise Peugeot réactive son dispositif de ravitaillement des établissements Peugeot dans le Pays de Montbéliard ébauché dès le début de la Grande Guerre. Les RAVI sont constitués en 1921 en société coopérative. Ils perdront ce statut après la Seconde Guerre mondiale. Sur d’autres territoires, les automobiles Peugeot fondent également des sociétés coopératives de consommation (au niveau du groupe dès 1943). A Vesoul et Mulhouse, les archives indiquent une création de société coopérative de consommation en 1978. L'histoire des coopératives du personnel des automobiles Peugeot dont les archives sont diffusées sur le portail collections.maison-salins.fr est à écrire. Jamais étudiées, les coopératives du personnel d'entreprises (Peugeot, Michelin, Renault, Crédit lyonnais, etc.) ont sans doute participé à la diffusion des idées du mouvement coopératif.

La Laborieuse (Nîmes)

  • FDMSA00578
  • Entidad colectiva
  • Inconnues

Imprimerie coopérative dirigée par Claude Gignoux qui y imprime notamment « Libres propos », publication créée en 1921 par Michel Alexandre, philosophe et disciple d'Alain.

Société coopérative La maison du peuple de Besançon

  • FDMSA00584
  • Entidad colectiva
  • 1927 – ?

La coopérative qui organise la Maison du Peuple est créée en 1927 par Auguste Jouchoux. Le bâtiment situé 11 rue Battant (Besançon) est inauguré en 1932.

Les coopérateurs du Jura

  • FDMSA00730
  • Entidad colectiva
  • 1965-1984

En 1965 La Fraternelle fusionne avec la coopérative La Fourmi de Cuiseaux et la société coopérative La Famille de Morez pour former Les Coopérateurs du Jura.

Elle continuera de fonctionner jusqu’en 1984 avant de cesser définitivement ses activités.

GODIN, Jean-Baptiste André

  • FDMSP00682
  • Persona
  • 1816 - 1888

Jean-Baptiste André Godin (1817-1888) naît dans une famille d’artisans ruraux à Esquéhéries (Aisne). Il exerce le métier de serrurier. De 1835 à 1837, il réalise un tour de France avec son cousin Nicolas Moret et fait face à la « question sociale ». En 1840, il fonde son propre atelier, qu’il transfère à Guise en 1846. En 1842, il découvre le fouriérisme. À partir de 1856, Godin se consacre à l’édification du « Palais social de l’avenir ». Le Familistère est destiné à accueillir 1 500 personnes, les familles des ouvriers et employés de l'usine. Son ouvrage de philosophie sociale Solutions sociales paraît en 1871. Le 3 mars 1878, l'industriel publie le premier numéro du Devoir, journal hebdomadaire consacré aux réformes sociales et au Familistère.

ALEXANDRE, Jeanne

  • FDMSP00708
  • Persona
  • 1890 - 1980

Jeanne Alexandre, née Halbwachs (1890-1980), épouse de Michel Alexandre (1888-1952) était professeur agrégée de lettres.
Les époux Alexandre ont enseigné au lycée de Nîmes entre 1919 et 1927.
Ils avaient des rapports avec l’édition à Nîmes entre 1924 et 1935, en particulier avec la revue des Libres. Ils avaient également de bons rapports avec Charles Gide, l’école de Nîmes et Claude Gignoux, directeur de l’imprimerie coopérative nîmoise La laborieuse.

En savoir plus : https://maitron.fr/spip.php?article87243, notice HALBWACHS Jeanne, épouse ALEXANDRE par Nicole Racine, version mise en ligne le 3 avril 2010, dernière modification le 4 octobre 2021.

SIMBRON, Ernest

  • FDMSP00712
  • Persona
  • 1915 – 1956

Ernest Simbron, né le 4 janvier 1915 à Rezé (Loire-Inférieure), est le fils d’Ernest Henri Simbron (1885-1929, employé du chemin de fer de l’Etat, gazé dans les tranchées) et de Germaine Cornet (née le 9 août 1890). Fils de tué, il sera adopté pat la nation le 10 octobre 1930.
Il est scolarisé à Rezé jusqu’au brevet élémentaire, puis à l’École normale d’instituteurs de Savenay, promotion 1931/1934, où il obtient son brevet supérieur et son CAP en 1934. Il devance l’appel et après son service militaire, nommé caporal en avril 1936, il fait les EOR et est nommé sous-lieutenant de réserve.
Marié à Yvonne Maugis (née le 15 avril 1915), brodeuse, le 12 décembre 1936 à Rezé, le couple aura deux enfants, Yannick, né le 2 juin 1938, et Martine, née le 6 mars 1946.
Instituteur à La Chapelle Launay en 1937 et 1938, il fonde une coopérative, une cantine, une société d’anciens élèves.
C’est à partir de 1938 qu’il s’inscrit au Parti socialiste SFIO (section de Savenay) auquel il reste fidèle jusqu’à son décès, étant délégué dans plusieurs congrès nationaux. Toujours en 1938, il rejoint le syndicat national des instituteurs, la Confédération générale des Œuvres laïques (depuis 1938), et devient un membre actif de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen.
Mobilisé le 2 septembre 1939, il est nommé au grade de lieutenant de réserve le 25 mars 1940. Fait prisonnier le 19 juin 1940, il passé quatre ans et demi dans des Oflags où avec des camarades il créé la section socialiste clandestine de l’Oflag XVII. Rapatrié le 18 mai 1945 et démobilisé le 20 juin, il est nommé à La Montagne dans une école de garçons à la rentrée suivante.
De 1947 à 1954, il enseigne les lettres au cours complémentaire de La Montagne. En septembre 1954 il est nommé au cours complémentaire de Saint-Brévin-Les-Pins.
Ernest Simbron est décédé le 29 septembre 1956.

Coopératives de Saint-Géniès-de-Fontédit

  • FDMSP00064
  • Entidad colectiva
  • Inconnues

Il s’agit de neuf coopératives : la coopérative de distillation, la cave coopérative de vinification "Le clocher vert", la coopérative intercommunale de battage des grains, du syndicat agricole de Saint-Géniès, la coopérative d'utilisation de matériel agricole, la mutuelle agricole pour les accidents du travail, la mutuelle agricole pour le bétail, la mutuelle agricole contre la grêle et la mutuelle agricole contre la foudre et l'incendie.

Sociétés coopératives et mutualistes de Cesseras

  • FDMSP00065
  • Entidad colectiva
  • Inconnues

L’ensemble des sociétés coopératives et mutualistes de Cesseras est composé de la Distillerie coopérative de Cesseras, de la Société mutuelle des anciens combattants de Cesseras, de la section locale de Cesseras de la Confédération générale des vignerons, de la section locale de Cesseras de la Caisse d'allocations familiales, du Groupe de théâtre de l'Entente sportive Cesseras Hérault et de plusieurs mouvements d'action catholique du canton d'Olonzac.

Société coopérative automobiles Peugeot Vesoul

  • FDMSP00689
  • Entidad colectiva
  • 1978 -  [1982]

La première trace d'une participation des automobiles Peugeot dans une coopérative remonte à 1867. C'était dans la région franc-comtoise qui a toujours manifesté un fort intérêt pour le mouvement coopératif. La création patronale de la Fraternelle de Valentigney comptait une large majorité d'actionnaires ouvriers des usines Peugeot. Ces derniers vont écarter les automobiles Peugeot en 1917 afin de conserver les bénéfices de la prospérité de la coopérative en leur sein . Dans ce contexte, l’entreprise Peugeot réactive son dispositif de ravitaillement des établissements Peugeot dans le Pays de Montbéliard ébauché dès le début de la Grande Guerre. Les RAVI sont constitués en 1921 en société coopérative. Ils perdront ce statut après la Seconde Guerre mondiale. Sur d’autres territoires, les automobiles Peugeot fondent également des sociétés coopératives de consommation (au niveau du groupe dès 1943). A Mulhouse, les archives indiquent une création de société coopérative de consommation en 1978. L'histoire des coopératives du personnel des automobiles Peugeot dont les archives sont diffusées sur le portail collections.maison-salins.fr est à écrire. Jamais étudiées, les coopératives du personnel d'entreprises (Peugeot, Michelin, Renault, Crédit lyonnais, etc.) ont sans doute participé à la diffusion des idées du mouvement coopératif.

Union des coopérateurs

  • FDMSP00697
  • Entidad colectiva
  • 1881 - ?

Fondée en 1924, la bibliothèque de l’Union des coopérateurs de Limoges est installée au siège social de la Coopérative ouvrière à Limoges (cette dernière est elle même fondée par un groupe d’ouvriers porcelainier en 1881). En 1939, elle compte 13000 ouvrages et 5000 abonnés et couvre tous les domaines du savoir même si la littérature est majoritaire.

Coopérative de l’enseignement laïc (C.E.L.)

  • FDMSA00704
  • Entidad colectiva
  • 1928 - ?

La Coopérative de l'enseignement laïque (C.E.L) est créée en 1928, le couple Freinet Élise et Célestin avait des liens avec cette coopérative.

Société civile coopérative de vente Les Longues Raies

  • FDMSP00593
  • Entidad colectiva
  • 1974 – 1985

S’est constituée le 1er juin 1974, une société civile coopérative de vente à personnel et capital variables Les Longues Raies. La société a pour objet l’acquisition d’un terrain au lieudit Les Longues Raies, la construction d’un ensemble immobilier comprenant 27 pavillons d’habitation, la réduction au bénéfice de ses associés et par l’effort commun de ceux-ci du prix de revient de la construction à réaliser, la vente des locaux aux associés. Le premier conseil de surveillance est constitué d’Aimé DENNEL, maire de Margny-lès-Compiègne, Marcel GUERIN, 1er adjoint au maire et Robert DUBOIS, conducteur de travaux et 2e adjoint au maire.
La SCC décide à sa création de nommer comme gérant la SOCIÉTÉ PICARDE DE PROMOTION IMMOBILIÈRE (SPPI). Un conseil de surveillance est également constitué à la création.
Les constructions ont été réalisées dans le quartier des Longues Raies [rue Louis Gracin et square Capitaine Geoffroy]. La liquidation de la société a dû intervenir après décembre 1985.

LAISANT, Charles-Ange

  • FDMSP00676
  • Persona
  • 1981 - 1920

Mathématicien de profession, franc-maçon, Charles-Ange Laisant (1841-1920) est député de 1876 à 1893. Élu la première fois dans la 2ème circonscription de Nantes aux élections législatives du 20 février 1876, il est réélu une première fois en octobre de la même année, et son mandat est ensuite renouvelé cinq fois. Finissant cependant par considérer la carrière politique comme inefficace, il décide de l’abandonner en 1893. Il exerce alors comme enseignant et d’examinateur à l’École Polytechnique et embrasse les idées libertaires sous l’influence de son fils Albert, anarchiste. Il écrit de nombreux articles pour La Bataille syndicaliste et, passionné par les questions de pédagogie et d’éducation (voir par exemple sa brochure L’éducation de demain, consultable à La contemporaine, cote S pièce 10962/5), devient l’un des dirigeants de la Ligue internationale pour l’éducation rationnelle de l’Enfance, fondée par Francisco Ferrer. Il s’occupe aussi de publications éducatives par l’image, les Initiations et milite en défense de l’esperanto. En 1913, au côté de Sébastien Faure, il participe à la création de la société « Le cinéma du peuple », coopérative ouvrière dont l’objet était de créer et de diffuser des films « contre la guerre, contre l’alcool et toutes les iniquités sociales ». Pendant la première guerre mondiale, il signe avec Jean Grave, Kropotkine, Charles Malato et d’autres anarchistes « Le Manifeste des Seize », qui condamne l’agression allemande. En 1917, il est membre du comité de rédaction de La solidarité mondiale, bulletin de l’Union fédérative de transformation sociale.

FREINET, Élise

  • FDMSP00702
  • Persona
  • 1898 - 1983

Célestin et Élise Freinet sont deux pédagogues français, créateurs de la Pédagogie Freinet, marquée par le rôle de l’expression libre des enfants, pédagogie toujours représentée par le Mouvement de l’école Moderne.
Élise Lagier-Bruno est né le 14 août 1898 à Pelvous (Hautes-Alpes) et sort institutrice titulaire de l’École normale de Gap en 1920.
Élise et Célestin se rencontrent en 1925, année où Élise se met en congé pour aller étudier à Paris à l’académie de peinture ABC. Ils se marient en mars 1926.

En 1928, est créé la « coopérative de l’enseignement laïc » (C.E.L.).
En août 1929, naît l’unique enfant du couple Freinet, Madeleine.
En 1949 Élise Freinet publie Naissance d’une pédagogie populaire, et le film L’école buissonnière , réalisé par Jean-Paul de Chanois, fait connaître au grand public la pédagogie Freinet.
Élise Freinet créée à Coursegoules un musée d’art enfantin.
Célestin Freinet meurt à Vence le 8 octobre 1966 et l’École Freinet devient une association loi 1901, les rapports d’Élise Freinet avec l’Institut coopératif de l'école moderne se dégradant rapidement. Élise Freinet meurt le 30 janvier 1983.

FREINET, Célestin

  • FDMSP00593
  • Persona
  • 1896 - 1966

Célestin et Élise Freinet sont deux pédagogues français, créateurs de la Pédagogie Freinet, marquée par le rôle de l’expression libre des enfants, pédagogie toujours représentée par le Mouvement de l’école Moderne.
Célestin Freinet est né à Gars (Alpes-Maritimes) le 15 octobre 1896. Il obtient le certificat d’études normales en mars 1915. En 1920, Célestin Freinet est nommé instituteur à Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes), où dès lors il met en place son expérience pédagogique dans le mouvement de l’éducation nouvelle. En octobre 1924, il introduit dans sa classe une presse d’imprimerie et centre alors sa pédagogie autour de l’écriture et les textes imprimés.
Élise et Célestin se rencontrent en 1925, année où Élise se met en congé pour aller étudier à Paris à l’académie de peinture ABC. Ils se marient en mars 1926. A la rentrée suivante, Célestin Freinet met en place une correspondance interscolaire avec la classe de René Daniel à Saint-Philibert-en-Trégunc, dont le récit dans L’École émancipée permettra de faire naître un réseau de correspondance nationale. En 1928, est créé la « coopérative de l’enseignement laïc » (C.E.L.). En août 1929, naît l’unique enfant du couple Freinet, Madeleine. En février 1932, Célestin Freinet crée en auto-édition, L’Éducateur Prolétarien.
Muté à Saint-Paul-de-Vence, en 1928, Célestin Freinet s’oppose à la municipalité de Vence sur les conditions d’hygiène et d’enseignement de son école, et obtient la création d’une nouvelle classe, ce qui déclenche une forte réaction hostile à son égard qui deviendra nationalement « L’affaire de Saint-Paul de Vence ». Célestin Freinet est censuré et doit être muté d’office. Préférant se consacrer à la C.E.L. et créer une nouvelle école, il se met en congé de longue durée jusqu’en 1935, où il prend sa retraite anticipée.
L’ouverture de l’école des Freinet, Le Pioulier à Vence sera effective en juillet 1936. En tant que militant communiste, Célestin Freinet est assigné à résidence en octobre 1939 puis interné en mars 1940. L’école du Pioulier est fermée en mai 1940 et ne rouvrira qu’en août 1945. En octobre 1941, assigné à résidence à Vallouise (Hautes-Alpes), Célestin Freinet y écrit ses principaux ouvrages, puis rejoint le maquis en 1944 et fait partie du Comité de libération de Gap. En 1946, il publie L’École moderne française et en tant que directeur du C.E.L., s’installe avec Élise à Cannes, étant alors moins présents à l’école du Pioulier. L’école obtient puis perd plusieurs fois des postes d’enseignants publics. Ce n’est qu’en 1964 que la situation s’y stabilisera avec prise en charge des enseignants par l’Education nationale et statut d’école expérimentale. Le parti communiste lance une campagne contre Freinet qui le quitte en 1951. En 1949 Élise Freinet publie Naissance d’une pédagogie populaire, et le film L’école buissonnière, réalisé par Jean-Paul de Chanois, fait connaître au grand public la pédagogie Freinet. En 1955, Freinet s’engage sur « 25 élèves par classe » à une époque où les classes en compte ordinairement le double et en 1957 il participe à la Fédération internationale des mouvements d’école moderne (FINEM).
En 1964, Célestin Freinet déclare ses 32 invariants pédagogiques. Célestin Freinet meurt à Vence le 8 octobre 1966 et l’École Freinet devient une association loi 1901.

JOUCHOUX, Auguste

  • FDMSP00583
  • Persona
  • 1875 – 1956

Auguste Jouchoux (1875 – 1956) était ouvrier horloger à Besançon et militant syndicaliste, coopérateur et socialiste de Doubs.
Il a longtemps milité dans les organisations syndicales de l'horlogerie bisontine.
Il a été également secrétaire générale de la Fédération socialiste du Doubs.
Il a intégré le conseil général de Besançon puis le conseil municipal de Besançon en 1928.
Il créa en 1927 la coopérative qui organise la Maison du Peuple de Besançon, inaugurée en 1932. Il meurt en 1956.