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Société coopérative de consommation

Association « Notre Maison »

  • FDMSP00450
  • Corporate body
  • 1948 - 2003

Dès 1948, d’anciens membres de l’Association des chauffeurs et des ouvriers de l’automobile se regroupent pour former le Foyer russe, installé rue Yvart à Paris, avec pour secrétaire général monsieur Staritzky. Les membres sont issus de l’immigration russe qui a fui la révolution bolchevique de 1917. On y trouve alors une bibliothèque des livres de langue russe et une cantine destinées aux chauffeurs de Paris. On estime alors leur nombre à plus d’un millier.

Le 16 juin 1949, le Foyer se constitue en Société coopérative de consommation anonyme avec pour nom « Notre maison ». Le premier président est Vladimir Dzerjanowsky. Les fonds constitués par cette société, augmentés de la participation des sociétaires sous forme d’actions non transmissibles et non remboursables, permettent l’acquisition le 16 juin 1950 d’une propriété à Eragny-sur-Oise, sur le chemin de halage, à Zalman Chneerson, grand rabbin de l’association des israélites pratiquants de France. Depuis 1945, cette grande maison bourgeoise des années 1880 et son terrain de 10 000 m² servait de lieu d’apprentissage pour des enfants israélites orphelins. Désormais, elle accueille des retraités russes pour leur offrir un cadre de repos pour leurs vieux jours, devenant ainsi un lieu d’échanges, de retrouvailles et de partage de la culture russe. Dans les années 1950, quelques quatre-vingt membres profitent régulièrement du cadre de la propriété.

Le 27 septembre 1970, la société est transformée en association la loi 1901. En raison de la diminution du nombre de pensionnaires russes, l’association s’ouvre à d’autres familles étrangères. Entre 1980 et 2000, elle périclite et Alexandra Ivanovsky, la dernière présidente, prend alors contact avec l’association Sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence du Val-d’Oise qui reçoit en 2003, par dévolution, la propriété d’Eragny-sur-Oise.

BRICOUT, René

  • FDMSP524
  • Person
  • Inconnues

René Bricout a été président des Coopérateurs d'Escaut-Sambre de 1950 environ à 1984, date de la fusion avec Sin-le-Noble pour former la Coopérative régionale du Nord, dont il devient alors le président.

Il a été également membre du Comité exécutif et vice-président de la Planification moderne de 1970 jusqu'à sa dissolution.

BURETTE, François

  • FDMSP528
  • Person
  • 1903 - ?

François Burette est né à Denain en 1903. En 1920, il est entré à l'Union des coopérateurs de Denain comme comptable, puis a gravi les échelons jusqu'à devenir président-directeur-général en 1940. Lors de la fusion entre l'Union des coopérateurs de Sin-le-Noble-Denain et les Coopérateurs d'Escaut et Sambre de Caudry en 1984, il devient directeur de la Coopérative régionale du Nord (CRN) ainsi formée.
François Burette a également été président de la FNCC (Fédération nationale des coopératives de consommation) de 1969 à 1973.
A côté de ses activités de coopérateur, François Burette a exercé des responsabilités politiques : il a été adjoint au maire de Denain entre 1935 et 1940 et conseiller technique au cabinet d'Augustin Laurent, ministre d’État de l’Économie et des finances, en 1946-1947.

COOP

  • FDMSP00353
  • Corporate body
  • 1902 - 2014

Quelques dates clés sur l’histoire de la Coop :
1902 : fondation du Konsumverein für Strassburg und Umgegend. La Coop acquiert en 1911 un terrain au Port du Rhin où le siège est inauguré en mai 1912.
1920 : adhésion à la Fédération nationale des coopératives de France.
1923 : modernisation de la boulangerie et acquisition d’espaces supplémentaires au Port du Rhin. Elle y bâtit un garage, des caves à vin, une fabrique de pâtes alimentaires.
1952 : fusion de la Coopé avec la société coopérative indépendante d’Illkirch.
1967 : fusion de la Coop avec l’Union des coopérateurs de Mulhouse qui donne naissance à l’Union des coopérateurs d’Alsace à laquelle se greffe en 1972 les Coopérateurs de Colmar.
1976 : ouverture d’un entrepôt à Reichstett et du premier « Rond Point » à Wintzenheim.
1981 : naissance des Point Coop.
Années 1980 : effondrement du mouvement coopératif national.
1990 : attaque du marché discount par le biais de l’enseigne Mutant.
2009 : intégration du Rond Point et des centres Maxi au groupe Leclerc.
2013 : la Coop cède ses 28 grandes surfaces à Val Expansion, filiale du groupe Leclerc.
2014 : 128 succursales sur 144 vendues à Carrefour.

Coopérateurs de Flandre et d'Artois

  • FDMSP516
  • Corporate body
  • 1931 - 1987

Fondée en 1919 sous le nom "Union des coopérateurs d'Hondschoote", la société fusionne avec d'autres coopératives et prend son nom de Coopérateurs de Flandre et d'Artois (CFA) en 1931. Avant la guerre de 1939, CFA est l'une des premières coopératives de consommation en France. CFA est liquidée définitivement en 1987, après une tentative de fusion avec la Coopérative régionale du Nord (CRN).

Coopérative « L’Union » de Basse-sur-le-Rupt

  • FDMSP00419
  • Corporate body
  • 1919 - 1990

La coopérative « L’Union » de Basse-sur-le-Rupt, plus connue localement sous le nom de « Kopet », est née le 25 novembre 1919 et débute son activité officiellement l’année suivante. Cette société anonyme est une société de consommation à capital variable. Son siège social, situé à Basse-sur-le-Rupt, comprenait les bureaux, les magasins de vente et de réserve. Le logement du gérant était situé au village de Planois, commune de Basse-sur-le-Rupt, dans une maison appartenant à Célestin Adam, président de 1921 à 1933, et dont la société fit l’acquisition dès sa constitution définitive.
Cette société avait pour but principal d’ouvrir à Planois, soit par création, soit par reprise d’un établissement existant, des magasins pour la vente au détail de marchandises achetées en gros, notamment de denrées alimentaires (pain, viandes, épiceries, vins, bières.), la vente d’articles de mercerie, bonneterie, draperie, chaussures, pièces de confection, papeterie, librairie, chapellerie, de produits pour l’alimentation du bétail, ainsi que de l’outillage agricole et des engrais. Il est également tenu dans le bâtiment constituant le siège social un débit pour la vente au détail de boissons. La coopérative développa enfin le tabac, la distribution d’essence et le dépôt de bouteilles de gaz.
Depuis l’origine, les gérants successifs ont soutenu fortement l’existence de cette coopérative, désireux que les services rendus soient appréciés par ses clients, en proposant notamment l’ouverture de la coopérative les dimanches et jours fériés. Bien que les prix de la « Kopet » ne soient pas ceux d’un supermarché, nombre de clients sont restés fidèles. Son fonctionnement était basé sur le système A & O, (« after sales & onsite services »), à savoir, l’exploitation maximum d’un service de proximité.
La société était administrée par un conseil d’administration élu pour trois ans en assemblée générale et composé de vingt sociétaires. Le conseil d’administration désignait son président, son vice-président, son secrétaire et son caissier. Il avait les pouvoirs les plus étendus pour la gestion des affaires de la société. Le capital social était fixé à 35 000 francs divisés en actions nominatives détenues par les sociétaires.
Le gérant de la coopérative était choisi par le conseil d’administration, qui fixait sa rétribution et déterminait les clauses de son engagement. Le gérant avait cependant le droit d’embaucher du personnel dont il devait assurer le salaire. Il avait pour mission l’achat et la vente des marchandises. Il tenait la caisse, les écritures et les livres de commerce prévus par la loi et devait établir chaque trimestre un état sommaire de la situation de la société et deux fois par an, procéder à l’inventaire du magasin.
La « Kopet » a tenu pendant soixante-dix ans mais face à la concurrence des supermarchés proposant des prix plus attractifs et un choix beaucoup plus important, la coopérative « L’Union » ferme ses portes le 4 novembre 1990, après décision en assemblée générale et clôture définitive des comptes.

Coopérative Alsthom

  • FDMSP00431
  • Corporate body
  • 1955 - 2008

Le 5 décembre 1955, se tient l'assemblée générale constitutive de la coopérative Coop-Alsthom. La Coop-Alsthom n'est plus une activité sociale du comité d'établissement puisqu'elle possède sa forme juridique propre et sa propre gestion. Cependant, elle reste liée au comité d'entreprise avec son conseil d'administration de douze membres, élus pour moitié par l'assemblée des sociétaires et pour l'autre moitié désignée par le comité d'établissement, au prorata des audiences syndicales.
Durant les années 1960, la coopérative bénéficie du soutien de la direction de l'usine qui lui avance la trésorerie, finance sur son propre terrain la construction du magasin en 1967 puis met du terrain à sa disposition pour un nouvel agrandissement en 1970.
L'intérêt des salariés pour leur coopérative est fort et le nombre des sociétaires ne cesse de croître. Ils ne sont pourtant pas tous salariés ou anciens salariés de l'usine belfortaine avec une clientèle qui vient de tout le département et même de Suisse.
A partir de 1970, la Coop-Alsthom est la première « grande surface » du département avec 3 000 m de surface de vente sur deux niveaux. Les produits vendus passent de l'alimentation à l'électroménager, au bricolage et au jardinage. Sans oublier les pommes de terre et le bois de chauffage livrés à domicile. La Coop-Alsthom est devenue propriétaire d'une forêt dans la vallée de Fresse.
Dans les années 1970, l'apparition des hypermarchés modifie le paysage. Ces établissements sont plus efficaces en matière financière, commerciale et publicitaire. Ils pratiquent une concurrence redoutable à la Coop-Alsthom, avec des prix plus attractifs.
A partir de 1977, le compte d'exploitation devient déficitaire et entraîne la cessation d'activités en juin 1981. Une partie du personnel est reprise par Alsthom et une autre partie par la société Ravi. Mais en 1988, Coop-Alsthom disparaît sous sa forme juridique pour être remplacée par Coop-Alsthom-Service, une autre coopérative, sans magasin, pratiquant la vente par correspondance jusqu'en 2006. Cette fois, la liquidation officielle intervient en 2008.
En 2008, le magasin d'origine existe toujours, rue Charles Bohn, avec la partie épicerie. L'enseigne, après être passée de Ravi à Casino puis Leclerc, est devenue Champion.

Coopérative centrale du pays minier

  • FDMSP529
  • Corporate body
  • 1945 - 1986

C'est entre les années 1942 et 1944 que la Coopérative Centrale du Personnel des Mines du Nord-Pas-de-Calais (CCPM) tire ses origines, au départ pour succéder au service d'approvisionnement des houillères (SAH dissous en 1941). La CCPM est d'abord une association civile de type 1901 dont les statuts ont été déposés le 20 janvier 1945 et c'est alors un simple organisme de distribution, mais elle se transforme rapidement après la fin du ravitaillement afin de devenir une coopérative de consommation interentreprises anonyme à personnel et capital variables le 14 avril 1947 (249 500 actions de 100 francs sont mises en vente). Les statuts de la CCPM sont une nouvelle fois modifiés lors de l'assemblée générale extraordinaire du 9 juillet 1955. La Coopérative Centrale du Personnel des Mines devient Coopérative Centrale du Pays Minier, c'est-à-dire qu'elle ne s'adresse plus uniquement aux mineurs mais à l'ensemble des consommateurs qui sont à l'époque admis dans les magasins sociaux. Cette modification change le statut du personnel de la coopérative qui ne peut plus cotiser à la Caisse Autonome Nationale car la coopérative ne satisfait plus à la condition d'être régulièrement constituée dans le cadre de la profession minière.

La CCPM a connu une implantation plutôt houleuse dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, en effet de nombreuses coopératives de consommation étaient déjà implantées dans la région et l'arrivée de ce nouvel organisme est vue d'un mauvais œil par la concurrence d'autant plus que la CCPM est accusée d'avoir profité de la situation particulière de la guerre pour se développer tandis que la plupart des autres coopératives qui existaient déjà avant la guerre ont vu leur activité largement réduite, voir totalement démantelée à la même époque. Cet accueil plus que mitigé s'explique par plusieurs facteurs. Entre 1947 et 1949 la CCPM ouvre plus de soixante magasins qui sont en concurrence directe avec ceux d'autres coopératives allant parfois jusqu'à occuper des locaux qui ont dû être abandonnés au début de la guerre : comme à Billy-Montigny en 1948 où la CCPM a dû restituer des locaux utilisés pour la distribution du ravitaillement à la coopérative de Courrières propriétaire des lieux. De plus la CCPM refuse de rentrer dans la fédération nationale des coopératives de consommation (FNCC) ce qui l'obligerait à respecter les règles de concurrence imposées par l'organisme central et dont sont membres les autres coopératives de consommation de la région. En fait une demande d'adhésion a bien été formulée le 2 janvier 1948 mais les démarches ont été abandonnées assez rapidement, finalement la CCPM n'adhérera à la FNCC qu'en 1979. Dans le même temps, la CCPM connaît un développement très rapide et très important avec un chiffre d'affaire et un nombre de sociétaires supérieurs à ceux de toutes les autres coopératives existantes même si ce succès peut être nuancé puisque la CCPM a connu quelques difficultés au début des années 1950 après des débuts tonitruants (le chiffre d'affaire passe de 300 millions de francs en 1946-47 à 185 millions de francs en 1951, contre les 220 millions de francs initialement prévus et on parle à l'époque d'une petite crise).

La CCPM est une coopérative marquée par une forte empreinte communiste et elle est caractérisée, pour ses fondateurs et dirigeants, Auguste Lecoeur, Victor Foulon, par une idéologie progressiste qui vise à l'émancipation ouvrière par l'accès à une contre-culture à l'opposé de l'atmosphère de l'époque et c'est pourquoi on retrouve dans ce fonds des documents liés à La Maison du Peuple, librairie coopérative fondée par la CCPM et qui sera cédée par la suite au Syndicat des Mineurs Cégétistes, ainsi que quelques traces (diapositives) de colonies de vacances qui ont été organisées par la coopérative en partenariat avec L'Entr'aide Sociale du personnel des HBNPC (par exemple dans la villa d'Acq à Villers-au-Bois dans le Pas-de-Calais).

Une part très importante du fonds est en fait constituée par les archives de L'Ouvrière d'Avion, coopérative de consommation fondée en juillet 1898 et qui s'est retrouvée en grande difficultés au cours des années 1950. La CCPM lui a alors soumis une proposition de fusion et le 29 juin 1955 L'Ouvrière lui cède le bail de ses biens immobiliers et ne garde que son service boulangerie sous sa gestion. On trouve également d'autres sous-fonds, de moindre importance matérielle : les archives de L'union Seclinoise, coopérative basée à Seclin et fondée en 1919 et qui contiennent elles-mêmes le sous-fonds de la société musicale La Prolétarienne, ainsi que le sous-fonds de la Société d'Achats et de Manufacture des Matières Textiles (SAMAT), une entreprise basée à Hénin-Liétard et qui est fournisseur de textile de la CCPM.

La CCPM reste en activité jusqu'en 1985, année au cours de laquelle elle est mise en règlement judiciaire le 18 septembre puis en liquidation des biens le 25 novembre à la suite de grosses difficultés financières. C'est sous la direction de Gaston Filiot, dernier président directeur général de la coopérative, que celle-ci cesse définitivement son activité le 14 février 1986.

Coopérative de l’Érable

  • FDMSP00075
  • Corporate body
  • Inconnues

Société coopérative de consommation située à Rennes, ayant pour objet le commerce de livres et journaux, papeterie et fournitures de bureau.

Coopérative Saint-Lupicin

  • FDMSP00724
  • Corporate body
  • 1905-1923

Reconstituée en 1905, la société coopérative de consommation La Coopérative de Saint-Lupicin a pour objet : « l'acquisition, la fabrication, la répartition de toutes denrées et marchandises destinées à la consommation des sociétaires et adhérents ». Son siège est situé chez la maison Baroudel Benjamin à Saint-Lupicin (Jura). La distribution des bénéfices perçus est spécifiée dans ses statuts, avec la particularité suivante : 2 % sont attribués pour l'éducation et les conférences populaires, la propagande coopérative ; 5 % pour les secours mutuels. La coopérative de Saint-Lupicin fusionne avec La Fraternelle en 1922.

Fédération nationale des coopératives de consommateurs (FNCC)

  • FDMSP00713
  • Corporate body
  • 1912 - Présent

Les deux groupements coopératifs, l’Union coopérative prônée par Charles Gide et la Bourse des coopératives regroupant les coopérateurs socialistes révolutionnaires, se réunifient en 1912 sous l’impulsion de Jean Jaurès et donnent naissance à la Fédération nationale des coopératives de consommateurs (FNCC). Charles Gide obtiendra l’indépendance de la coopération vis-à-vis des partis et les socialistes renonceront à l’obligation pour les coopératives de financer le Parti socialiste.

Aujourd'hui la FNCC existe toujours, elle anime notamment le réseau des coopératives, agit dans le domaine social et favoriser le dialogue, défend et participe au développement des principes coopératifs et des structures de loisirs au profit des coopérateurs et des salariés et du grand public.

Fédération nationale des coopératives de consommation (FNCC)

  • FDMSP00713
  • Corporate body
  • 1912 - Présent

Les deux groupements coopératifs, l’Union coopérative prônée par Charles Gide et la Bourse des coopératives regroupant les coopérateurs socialistes révolutionnaires, se réunifient en 1912 sous l’impulsion de Jean Jaurès et donnent naissance à la Fédération nationale des coopératives de consommateurs (FNCC). Charles Gide obtiendra l’indépendance de la coopération vis-à-vis des partis et les socialistes renonceront à l’obligation pour les coopératives de financer le Parti socialiste.

Aujourd'hui la FNCC existe toujours, elle anime notamment le réseau des coopératives, agit dans le domaine social et favoriser le dialogue, défend et participe au développement des principes coopératifs et des structures de loisirs au profit des coopérateurs et des salariés et du grand public.

GIDE, Charles

  • FDMSB00692
  • Person
  • 1847 - 1932

Charles Gide (1847-1932) était professeur d’économie politique, il a notamment étudié les questions sociales et économiques à Montpellier. Charles Gide s'est particulièrement intéressée aux coopératives de consommation durant ses études. Il découvre notamment la société des Pionniers de Rochdale, fondée en Angleterre en 1844.
Vers les années 1885, Charles Gide créé des liens avec des coopérateurs de Nîmes, en intégrant la Société d'économie populaire. Il deviendra par la suite en s'intéressant aux thématiques des sociétés coopératives de consommation, le fondateur de l'Ecole de Nîmes. Avant la fin des années 1890, il participa aux congrès de la Coopération dont il sera le président du deuxième congrès tenu à Lyon en septembre 1886.
Théoricien du mouvement coopératif, il écrit de multiples articles sur le sujet. Il a participé par exemple à la rédaction de la Revue d'économie politique. Son expérience le conduit à partir de 1912 à devenir membre du conseil central et du conseil d’administration de la FNCC. Il meurt en 1932.

En savoir plus : https://maitron.fr/spip.php?article3500, notice GIDE Charles, version mise en ligne le 24 février 2010, dernière modification le 3 août 2022.

Konsumverein d’Echery

  • FDMSP00640
  • Corporate body
  • Inconnues

Les Konsumverein étaient des magasins de coopératives. Ils achetaient des fournitures pour avoir les meilleurs prix, et les revendaient ensuite à l’unité.

La Coopérative

  • FDMSA00596
  • Corporate body
  • Inconnues

Coopérative du personnel de Moulinex.

Laboratoire coopératif pour la protection, l'information et la représentation des consommateurs

  • FDMSP514
  • Corporate body
  • 1955 - ?

Les coopératives de consommateurs, ayant pour but de défendre le pouvoir d'achat et de régulariser les prix au profit de tous, ont d'abord eu pour exigence principale, de bas prix. L'élévation du niveau de vie au tournant des années 1950-1960 les a rendues plus exigeantes sur la qualité, particulièrement des aliments, la santé et l'hygiène. La diffusion de nouveaux produits, de différents modes de conservation, d'incitations publicitaires à prétentions scientifiques contradictoires, rendait nécessaire le recours à des spécialistes pour y voir clair. C'est dans cet esprit que le Laboratoire coopératif d'analyses et de recherches a été fondé, en 1955, à l'initiative du mouvement coopératif de consommation (COOP), sous le régime de la loi du 1er juillet 1901. L'association, domiciliée 10 avenue Louis-Roche à Gennevilliers (Seine), déménagea début octobre 1975 pour s'installer 16 rue Maignan Larivière à Saint-Prix (Val d'Oise) : elle prit alors le nom de Laboratoire coopératif pour la protection, l'information et la représentation des consommateurs. L'organisation employait, sous la direction de François Custot, puis, à partir de 1982, sous celle de Marc Chambolle, de dix à vingt personnes.

Spécialisé dans le domaine alimentaire, le Laboratoire coopératif contrôle la majorité des produits de marque COOP ou distribués par la SGCC (Société générale des coopératives de consommation, centrale d'achat du Mouvement coopératif). Il participe à l'élaboration des cahiers des charges fixant les caractéristiques auxquelles les produits COOP doivent répondre. Ces cahiers acceptés et signés par les fournisseurs - usines appartenant à la SGCC ou autres fabricants - le Laboratoire opère, en liaison avec les services techniques des usines, des sondages réguliers sur les produits finis et transmet les résultats des contrôles aux services commerciaux.

Le contrôle des produits COOP ne représente cependant qu'une partie des activités du Laboratoire : celui-ci s'intéresse aussi aux concurrents. Il effectue des analyses à la demande des organisations de consommateurs (sociétés coopératives, associations de consommateurs, mouvements familiaux) ou à sa propre initiative, pour fournir la matière de ses publications. Son but n'est pas tant de "tester" les marques ou les distributeurs que d'attirer l'attention sur des points mettant en jeu les intérêts du consommateur.

Le Laboratoire coopératif reçoit et rend compte d'une presse internationale nombreuse (150 abonnements en 1966), répond aux demandes de particuliers, directement où en les renvoyant à ses études. La publication d'un bulletin d'information bimestriel, accompagné de deux suppléments, une monographie et une analyse comparative, assure la vulgarisation des travaux du Laboratoire, alerte l'opinion, informe et fait réfléchir le consommateur, commente les lois, explique les étiquettes, compare aux faits les publicités abusives. Les destinataires de ces parutions, dirigées par Alain Gaussel, sont des enseignants, des animateurs, des journalistes, des diététiciens, des cadres et militants coopérateurs - personnes appelées à leur tour à informer le grand public. Le Laboratoire tient également des rubriques régulières dans diverses publications (Coopérateur de France, Présentation, La Vie collective, Pour l'enfant vers l'homme, Amis-COOP, Témoignage Chrétien.), participe à des émissions radiodiffusées et télévisées. Il lance des questionnaires sur des sujets variés, qui lui permettent de juger le niveau d'information de ses correspondants : il peut ainsi dresser des listes d'erreurs à rectifier, de lacunes à combler, de questions auxquelles répondre. Par d'abondantes lettres à des journalistes (demandant des suppléments d'information, relevant des erreurs), la réalisation de montages diapositives, fiches, questionnaires, plaquettes à destination des jeunes consommateurs, le Laboratoire affirme fortement sa vocation pédagogique. Il cherche à éduquer chacun à mieux acheter, à lire de façon critique les étiquettes, la publicité.

Le Laboratoire représente enfin les consommateurs dans de nombreuses commissions (CNRS, Institut national de la santé et de la recherche médicale, Conseil supérieur d'hygiène publique, Commission supérieure de la qualité, Comité National de la Consommation, Comité technique des matières grasses de la CEE.), intervenant également auprès des législateurs. Il est en relations étroites avec les organismes de recherche scientifique privés ou publics (Centre national de coordination des études et recherches sur la nutrition et l'alimentation, relevant du CNRS) et avec les pouvoirs publics (Services de la Répression des fraudes et du contrôle de la qualité, Direction des Affaires commerciales et des prix du Quai Branly). Son appareillage scientifique est subventionné par le Commissariat général du plan et de la productivité.

L'Avenir des travailleurs

  • FDMSP00585
  • Corporate body
  • 1917 – 2008

Le restaurant coopératif de l’Arsenal, L'Avenir des travailleurs est créé en 1917 par Victor Pengam et Gaston Dussaubat sous la forme de restaurant coopératif de tempérance. La coopérative construisit et géra deux restaurants. Ces derniers ne survécurent pas à la guerre et six nouvelles cantines furent mises en place dès 1945, dont celle de la Madelaine, installée dans des baraques en bois et surnommée la Gueule d'or en référence au bâtiment aux Lions.
Ces restaurants hérités de la guerre furent remplacés par deux nouveaux, à Laninon en 1956 et à Quéliverzan en 1961 (qui hérita du surnom La Gueule d'or). Ils nourrissaient plus de 4 000 personnes chaque midi pour moins de 30 francs le repas, avec une qualité déjà remarquable dès les années 70.
Dans les années 1990-2000, les restaurants passent aux mains de sociétés privées et la coopérative dépose son bilan en 2008.

L'Émancipatrice lavalloise

  • FDMSP00113
  • Corporate body
  • 1900 - 1973

L’Émancipatrice lavalloise, société coopérative, installée d'abord comme locataire 48 rue Renaise de 1900 à 1910, fut ensuite propriétaire de la Maison du Peuple, 14 rue Noémie-Hamard, qu'elle put faire construire grâce à des fonds prêtés par le Pasteur Jézéquel et le Syndicat du textile. Elle a cessé d'exister par suite de la disparition du plus grand nombre de ses sociétaires et par suite de l'état déplorable de la Maison du Peuple dont l'évacuation s'est avérée indispensable. Elle a été dissoute le 31 mars 1973. L'activité essentielle de cette société était la buvette antialcoolique installée dans son propre local, des épiceries avec un magasin central 4 rue de Paris et des boulangeries. En outre, tant rue Renaise qu'à la Maison du Peuple, L’Émancipatrice procurait un siège ou un lieu de réunions aux différentes sociétés populaires, Bourse du travail, Université populaire, syndicats, partis politiques. Les agendas de la société renseignent sur la date de ces diverses réunions.

Société coopérative boulangère « La Nouvelle Égalitaire »

  • FDMSP00336
  • Corporate body
  • 1912 - 1963

La Société coopérative boulangère « La Nouvelle Égalitaire » est une société coopérative de consommation anonyme fondée en 1912 par plusieurs entrepreneurs ou entreprises de Cuise- la-Motte, Berneuil-sur-Aisne et Trosly-Breuil parmi lesquels figure la sucrerie de Berneuil- sur-Aisne. Elle a pour objet de fournir à ses adhérents un pain de bonne qualité et aux meilleures conditions possibles. Son siège social est établi à Cuise-la-Motte. Elle est dissoute le 27 mai 1963.

Société coopérative de consommation du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme

  • FDMSP00103
  • Corporate body
  • 1945 - 1968

La « coopérative de consommation » de la délégation départementale du Loiret du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme est une société anonyme à capital variable, dont les statuts sont déposés le 27 septembre 1945. Son siège social est situé, 1 place Gambetta à Orléans. La « société a pour objet de répartir à ses seuls sociétaires les objets de consommation qu'elle achète ou produit, soit elle-même, soit en s'unissant avec d'autres sociétés coopératives de consommation » (art. 2 des statuts, 472 J 1).
Dans l'immédiat après-guerre où les restrictions alimentaires sont encore grandes, il s'agit pour la coopérative de vendre à ses actionnaires des produits alimentaires et d'entretien à des prix modérés. La société coopérative est ouverte aux agents de la délégation départementale du Loiret du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme ainsi qu'à ceux de l'association de remembrement d'Orléans, puis à partir de 1955, aux membres du personnel en activité ou en retraite des services départementaux du Loiret du ministère de la reconstruction et du logement, et de l'association syndicale de remembrement et de reconstruction d'Orléans.
La coopérative cesse ses activité en 1968, en raison des difficultés à obtenir des « prix compétitifs » et de l'absence de « local pour fonctionner » à la suite du déménagement des services de l’Équipement à la caserne de Coligny (472 J 2).

Société coopérative des employés des Chemins de Fer de Dole

  • FDMSP547
  • Corporate body
  • 1948 - 1992

La Société Coopérative des Employés de Chemin de Fer de Dole, dont le siège a toujours été au 12, rue A. Brun, a été inscrite au registre du commerce en 1948. Cette Société était la succession de la Société Coopérative de Consommation des Employés de Chemin de Fer P.L.M (Paris-Lyon-Marseille), créée en 1906.

Après plusieurs difficultés financières et économiques, une première liquidation judiciaire eut lieu en 1971, pour cesser définivement son activité au mois de mars 1992.

Société coopérative "La Famille" (Morez)

  • FDMSP00727
  • Corporate body
  • 1897-1965

En 1897, une société est formée sous le titre d'Association d'alimentation, de production, de prévoyance, de secours et de retraite La Famille. Son siège se situe à Morez (Jura). Elle a pour but « l'approvisionnement, l'exploitation ou la vente de tous les objets de consommation, d'habillement etc. et la production de tous les articles, l'institution de tous les services de solidarité qu'elle jugera bon d'entreprendre ». Une partie des bénéfices est répartie entre les caisses de retraite (à partir de 1914) et de secours (à partir de 1901). La Famille de Morez fusionne avec La Fraternelle de Saint-Claude et La Fourmi de Cuiseaux en 1965 pour former Les Coopérateurs du Jura.

Société coopérative "La Ménagère"

  • FDMSP00728
  • Corporate body
  • 1907-1957

En 1907, une coopérative de consommation portant le nom de La Ménagère est créée à Bellegarde (Ain) entre des sociétaires ayant souscrit des actions de la coopérative. Elle a pour objet de répartir à ses sociétaires et à tous consommateurs les objets de consommation qu'elle achète ou fabrique, soit elle-même, soit en s'unissant avec d'autres sociétés de consommation. Une partie des bénéfices est redistribuées à des œuvres sociales. La Ménagère de Bellegarde fusionne avec La Fraternelle en 1957 par apport par voie de concentration (des actions de la Fraternelle sont données à la Ménagère en échange d'un apport en nature).

Société coopérative "L'union des familles"

  • FDMSP00726
  • Corporate body
  • 1903-1919

En 1903, une société civile de consommation à capital et personnel variables ayant pour titre Association d'alimentation, secours et retraite : L'Union des Familles est formée à Moirans (Jura). Elle a pour but l'approvisionnement, l'exploitation ou la vente de tous les objets de consommation, d'habillement, etc. Tous les bénéfices nets réalisés sont intégralement versés à la caisse sociale. L'Union des Familles fusionne avec La Fraternelle en 1919.

Union des coopérateurs de Haute-Savoie

  • FDMSP00379
  • Corporate body
  • 1932 - 1977

L'union des coopérateurs de Haute-Savoie est une société coopérative de consommation. Elle est originellement issue de l'association volontaire de commerçants du secteur alimentaire de Haute-Savoie qui voient leurs intérêts économiques converger à travers une gestion commune assurée par des conseils où chaque membre dit "coopérateur" dispose de droits égaux.

Il s'agit donc d'une entreprise commerciale mais avec la particularité de distribuer ses profits entre ses seuls associés au prorata de leur activité en son sein, ceci par un système d'adhésion par actionnariat où l'action témoigne plus d'une valeur forfaitaire de participation à "l'économie d'entreprise" qu'une valeur purement spéculative.

Durant sa période d'exercice, de sa création juridique en 1932, jusqu'à sa dissolution en 1977, la société est aussi bien qualifiée par l'appellation "les coopérateurs de Haute-Savoie" que "union des coopérateurs de Haute-Savoie". Il apparaît cependant au fil du temps que le terme initial d'Union s'impose, à juste titre, à mesure de son accroissement géographique et économique.

En réalité, elle prend racine dès 1928 lorsqu'Ernest Floret, hôtelier à Évian-les-Bains, et les frères Leduc employés à Nice s'associent pour fonder une société à responsabilité limitée : la société d'alimentation générale Leduc frères et Compagnie, avec un capital de 300 000 francs. Avec la cession de leurs parts en 1929, les frères Leduc laissent leur place à MM. Barillot, Pollet et Spieser qui deviennent co-sociétaires aux côtés de M. Floret au sein de la nouvelle société à responsabilité limitée. Elle a déjà pour objet "l'exploitation pour l'achat et la vente d'articles d'épicerie, d'alimentation générale en détail, en gros et demi-gros, ainsi que toutes les opérations commerciales et industrielles s'y rattachant directement ou indirectement". Installée à Évian-les-Bains, 2 avenue de la Gare, elle prend le nom de "société d'alimentation générale évianaise", dite SAGE, pour un capital de 500 000 francs. Puis la société change de statut pour se transformer en société anonyme coopérative de consommation.

C'est par la suite, courant 1932-1933, qu'une résolution prise en assemblée générale entérine cette évolution décisive en lui attribuant la raison sociale : "l'union des coopérateurs de Haute-Savoie".

Dès 1935, la Ruche annécienne la sollicite. Au terme d'une location commerciale d'un an au profit de l'Union, la fusion est accomplie. Elle permet aux coopérateurs d'Évian-les-Bains d'installer leurs magasins de vente à Annecy, puis Bonneville avec la reprise du Poilu de Bonneville. Mais le manque de trésorerie empêche encore l'Union de solidement prendre pied.

En 1947, le groupement fusionne avec la société coopérative l'union ouvrière de Faverges. S'ensuit un programme d'expansion soutenu par Claude Vaillot appelé à la présidence à partir de 1948 et assisté plus tard par Raoul Deschamps en tant que directeur commercial. Déjà l'année 1946, en vue des implantations à venir, marquait l'achèvement d'un entrepôt moderne, avenue des Grottes à Évian-les-Bains, dont les locaux accueillent dès lors le siège social de la société.

Plusieurs autres entreprises coopératives autonomes intègrent par la suite l'union des coopérateurs de Haute-Savoie, désignée comme point de ralliement des coopératives de la région par les organismes centraux. Ainsi, la Fédération nationale des coopératives de consommation oriente successivement les coopératives du plateau d'Assy en 1948, de Cluses et Sallanches en 1951 vers la fusion avec Évian. L'année 1954 marque, quant à elle, l'absorption de "l'Économique du pont du Giffre" et de la société coopérative des usines de Chedde bientôt suivis en 1955 par une vague de nouveaux adhérents provenant des coopératives d'Annemasse, de Chamonix, et du hameau de Tresse dans la commune des Contamines-Montjoie.

Les années 1950 témoignent incontestablement des résultats de cette politique. Pourtant, les coopérateurs de Haute-Savoie, malgré une augmentation constante de leur chiffre d'affaires pendant et au sortir de la guerre, doivent faire appel au mouvement national pour les soutenir. Dès 1951 et selon un contrat passé pour cinq ans, l'Union est gérée par la société de gestion de la fédération nationale des coopératives de consommation qui acquiert par la suite la propriété de l'entrepôt sis avenue des Grottes. Cette opération permet en 1954 d'observer une reprise de l'activité. En même temps, les nouvelles sections de Chamonix et Annemasse font entrer la coopérative de consommation d'Évian-les-Bains dans un domaine commercial jusque-là inexploité : la boulangerie-coopérative.

De plus, la solidarité coopérative, éveillée par la propagande associée à la cause du consommateur, se montre un atout non négligeable. Au 31 décembre 1959, les Coopérateurs comptaient 13 528 sociétaires (contre 647 en 1933), répartis à travers tout le territoire haut-savoyard entre : 45 magasins de vente, quatre dépôts, trois boulangeries, un bar-salon de thé.

En 1964 s'ouvre une troisième phase d'expansion capitale dans l'évolution de la coopérative. En effet, un accord commercial avec UNICOOP, siégeant à Lyon, conférant l'exclusivité des approvisionnements de ses succursales Savoie-Ain, pour des raisons économiques, aux Coopérateurs de Haute-Savoie leur permet en 1965 d'unir par voie de fusion les deux secteurs qui prennent respectivement le nom de secteurs A et B. Cette fusion, souhaitée depuis longtemps par l'Union, avait donné lieu en 1955 à des pourparlers de gestion commerciale entre l'Union des coopérateurs de Haute-Savoie et la Prévoyante d'Ugine. Ces négociations n'avaient pas pu aboutir face à la concurrence d'UNICOOP. En 1956, cette coopérative avait absorbé la coopérative SNCF de Culoz dans l'Ain, et le 13 avril 1961, la Prévoyante d'Ugine elle-même implantée à Albertville, Chambéry et Notre-Dame de Briançon. De ce fait, en 1966, l'appellation "union des coopérateurs de Haute-Savoie, Savoie et Ain", évoquant plus justement cette nouvelle réalité économique, se substitue à l'ancienne.

En 1965, l'Union avait fusionné avec "l'union des travailleurs de Marignier".

Mais la société ne parvient pas à se relever de sa dernière entreprise visant à relancer la coopérative alimentaire d'Aix-les-Bains en 1973. Ainsi, le projet de construction d'un supermarché COOP, sans inauguration à la clé, se prolonge pendant quatre ans et précipite la dissolution de "l'union des coopérateurs de Haute-Savoie, Savoie et Ain" en 1977 faute d'investissements suffisants et surtout non rentabilisés.

Une fraction des magasins dont le stock d'Aix-les-Bains est reprise par les Coopérateurs d'Oyonnax (Ain), une autre encore, comme pour Albertville, par la société l'Allobroge Étoile des Alpes.

Union des coopérateurs de Sin-le-Noble et de Denain

  • FDMSP523
  • Corporate body
  • 1918 - 1984

La société a pour origine l'Union des Coopérateurs de l'arrondissement de Douai et environs, société anonyme à capital et personnel variables fondée en mars 1918 par Paul Foucault et quelques militants coopérateurs et syndicalistes. Cette coopérative, qui siégeait à Sin-le-Noble, regroupa progressivement toutes les unions coopératives locales des environs de Douai.

Elle avait pour activités, outre le sociétariat, la production et la vente en succursales de petite surface. Dans les années 1970, la société se lance dans la distribution en grande surface avec l'ouverture de supermarchés et des hypermarchés "Rond-Point" de Liévin et Denain ; mais en raison de la gestion trop lourde elle ne peut soutenir cette politique, et le front de vente sera encore à 75% de petits magasins au début des années 1980.

Après avoir absorbé en 1980 l'Union des coopérateurs de Denain, la société prend l'appellation globale Union des coopérateurs de Sin-le-Noble et de Denain, siégeant à Sin-le-Noble.

En 1984, la société absorbe les Coopérateurs d'Escaut et Sambre, de Caudry. Le groupement des deux sociétés prend l'appellation "Coopérative régionale du Nord" (CRN), et siège à Sin-le-Noble.

La CRN devient dès 1985 la Nouvelle coopérative régionale. Cette nouvelle société ne parvient pas à faire face à la concurrence des grands de la distribution : la liquidation judiciaire est entreprise en septembre 1985 avec la fermeture des entrepôts de Sin-le-Noble, Caudry, Coudekerque, Hazebrouck, et la vente des hypermarchés de Liévin et Denain. En 1988, le Tribunal de commerce de Lille décide la fermeture de la Nouvelle coopérative régionale.

Union des coopérateurs d'Hondschoote

  • FDMSP517
  • Corporate body
  • 1919 - 1931

Fondée en 1919 sous le nom "Union des coopérateurs d'Hondschoote", la société fusionne avec d'autres coopératives et prend son nom de Coopérateurs de Flandre et d'Artois (CFA) en 1931. Avant la guerre de 1939, CFA est l'une des premières coopératives de consommation en France. CFA est liquidée définitivement en 1987, après une tentative de fusion avec la Coopérative régionale du Nord (CRN).