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Société coopérative de reconstruction

Comité ouvrier du logement, dit "Les Castors"

  • FDMSP00720
  • Corporate body
  • 1948 - 1978

La Seconde Guerre mondiale laisse la France dévastée : les infrastructures, les usines, les exploitations agricoles et les villes sont très fortement touchées. La pénurie de logement empêche les familles modestes de se loger dignement. L’État se lance alors dans un programme national de reconstruction sans précédent. La tâche est à la mesure du désastre et le problème de l'habitat, posé principalement en terme d'indemnisation, ne tient pas compte des besoins en logement. Des millions de personnes sont mal logées, vivent dans des bidonvilles ou des habitations insalubres et le retard de la France en matière d'accès à l'eau et d'hygiène est très important. C'est face à la défaillance des pouvoirs publics et avec le soutien de syndicats que le premier Comité ouvrier du logement (COL) est fondé en 1948 à Pessac en Gironde. Il sera surnommé «Les Castors», en référence à cet animal connu pour ses constructions et sa sociabilité. Les Castors s'inspirent de mouvements collectifs d'auto-construction tels que celui de Lyon de la fin du 19e siècle ou des « cottages sociaux » de l'Entre-deux-guerres, fondés sur le principe de l'apport travail. L'organisation du chantier et la quasi totalité des travaux sont effectués par les membres du collectif pendant leur temps libre, l'apport travail se substituant ainsi à l'apport financier et permettant à des familles modestes de financer la construction de leur logement. Une décision ministérielle du 5 mai 1949 permet la reconnaissance officielle du principe de l'auto-construction et par conséquent l'octroi d'aides financières et de prêts de l’État à la construction. Ce soutien des pouvoirs publics permet alors l'essor des coopératives «Castors». En novembre 1949 en France, six groupes de castors sont constitués. Ils fondent l'année suivante l'Union nationale des Castors qui sera chargée de coordonner l'action des différents regroupements, les conseiller administrativement et juridiquement, les soutenir financièrement et techniquement. A Poitiers, en 1949, quelques ouvriers, qui n'ont d'autre possibilité pour disposer d'un logement que d'en assurer eux même la construction, décident de tenter l'expérience. Leur projet est ambitieux puisqu'il porte sur un ensemble de 150 maisons individuelles en moellons apparents sur un terrain 15 hectares de la commune de Buxerolles. Un appel est lancé dans la presse locale pour recruter les volontaires prêts à les rejoindre, et en peu de temps, fin janvier 1950, l'objectif des 150 candidats est atteint. Dès février, la pierre qui n'a pas pu être récupérée sur place comme prévu est extraite de la carrière de Lavoux et transportée à Buxerolles. Les conditions de travail sont difficiles, chaque jour des Castors sont présents à la carrière pour trier et charger les moellons.La construction de la voirie commence en août 1950 et se poursuit jusqu'à la fin de l'hiver suivant. A la fin de l'année 1950, 8 000 mètres cubes de pierre sont disponibles sur le chantier, un baraquement est installé ainsi qu'un bureau, un entrepôt et un réfectoire. Le projet architectural a été confié à l'architecte André Serreau et son assistant Paul Bonnin. Il comporte, en première ébauche, des bâtiments collectifs répartis autour d'un espace vert, des terrains de sport, des promenades, une piscine et un « théâtre de verdure ». Il sera réorienté pour une prédominance de maisons individuelles et des espaces verts mieux répartis. Ce projet propose une alliance entre l'intimité de chaque habitation et la circulation intérieure de la cité, des formes architecturales modernes et des matériaux de qualité : il est adopté par les Castors le 18 janvier 1951. Les Castors versent une cotisation mensuelle de mille francs chacun et s'engagent à consacrer vingt-quatre heures par mois au chantier. Les travaux des fondations des logements de la première tranche de 50 logements sont creusées à partir de janvier 1951 et la maçonnerie commence en septembre. Une commission a été créée pour constater l'état des logements des personnes demandeuses : 50 familles ont été retenues et un tirage au sort effectué afin de placer en priorité les plus mal logés. Le sable et les graviers sont tirés d'une sablière achetée près de Dissay et les Castors s'approvisionnent en tuiles de Roumazières. En février 1952, soit 2 ans après le début des travaux, les Castors bénéficient enfin de subventions et d'un prêt de la sécurité sociale en attendant le versement de la Caisse des dépôts et des consignations. Les quatre premières maisons sont occupées en septembre 1952. En juin 1953, les 50 maisons de la première tranche sont habitables, le terrassement est terminé pour 50 autres, la viabilité du terrain est réalisée en totalité et 380 arbres et arbustes sont plantés. Pour accélérer la construction, les Castors font appel à un personnel qualifié et des entreprises pour le gros œuvre. A la fin de l'année 1954, 90 bâtiments sont occupés, 54 autres sont en cours d'achèvement et le Centre commercial et social construit. En 1955, le programme est terminé. Outre la réalisation de 144 logements, ce projet permet la construction d'équipements collectifs : une école ouverte début 1954, une salle des fêtes construite en 1957 et 1960-1961 et une coopérative commerciale créée dès 1954 proposant divers commerces tels que : une boulangerie, une pharmacie, une boucherie… L'église du Planty s'ajoute à l'ensemble en 1962. Le Comité ouvrier du logement prononce sa liquidation lors d'une assemblée tenue le 27 octobre 1978 dans la salle des Castors. Dès ses débuts, le projet a des conséquences sur le quartier et son aménagement, donc sur les décisions que la municipalité de Buxerolles est alors amenée à prendre. Le 23 avril 1950, le conseil municipal demande le classement en chemin vicinal ordinaire du chemin rural de la Voie Romaine, anticipant la circulation intense que va engendrer le chantier. Le 2 octobre, alors que les travaux sont sur le point de commencer, le conseil municipal décide d'étendre son réseau d'adduction d'eau pour le relier à celui de la future cité. Plus tard, le 14 avril 1951, le conseil municipal accepte d'intégrer à la voirie communale les rues créées par les Castors. Le financement est assuré par les recettes des loyers versés par les membres du COL (en plus de l'apport travail), par les importantes subventions de la commune de Buxerolles, et par les aides de l'Etat, le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, Eugène Claudius-Petit, mettant alors en oeuvre son plan national d'aménagement du territoire. Les Castors reçoivent des prêts à taux réduits accordés par la Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d'épargne et le Crédit foncier, et des aides de la Caisse d'allocations familiales et de l’Éducation Nationale. Les réalisations des Castors ont permis à 144 familles modestes d'être logées et ont marqué un tournant dans l'histoire de la commune de Buxerolles qui est aujourd'hui la troisième commune du département avec plus de 10 000 habitants.

Coopérative de reconstruction de Juvigny

  • FDMSP00218
  • Corporate body
  • Inconnues

La Société coopérative de reconstruction de Juvigny est créée au lendemain de la Première Guerre mondiale. Elle est chargée de favoriser la reconstruction du village de Juvigny. Elle assiste ses adhérents notamment dans la préparation des dossiers, dans l'estimation des dommages et le suivi des chantiers de réparation et de reconstruction. Entre 1921 et 1929, sa présidence est assurée par Monsieur de Carpentier.

Coopérative de reconstruction de Provenchères-sur-Fave

  • FDMSP00422
  • Corporate body
  • Inconnues

La coopérative de reconstruction de Provenchères-sur-Fave a été créée à la fin de la première guerre mondiale pour la reconstruction de logements et d’infrastructures détruits pendant les conflits. La coopérative était un précieux relais pour les administrations départementales submergées par les demandes. Les dossiers de reconstruction reflètent le champ d’action de la coopérative : on y trouve à la fois des bâtiments publics (école, mairie, église.) et privés (habitation.).

La Renaissance de Caen

  • FDMSP00017
  • Corporate body
  • 1947 - 1964

Après les affrontements destructeurs de l'été 1944, la ville de Caen doit se reconstruire. Une fois les premières phases de déblaiement et de déminage terminées, et dès 1946, la priorité devient la reconstitution des bâtiments détruits. Des associations de remembrement sont créées pour dresser le nouveau cadastre, retrouver les propriétaires et établir leurs droits en dommages de guerre. En effet, la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre donne à tous les propriétaires de biens sinistrés le droit de recevoir une indemnité, notamment pour les biens immobiliers. Pour obtenir ces indemnisations, les propriétaires ont l'obligation d'adhérer à une association de remembrement.
Les sinistrés ont également la possibilité d'adhérer à une société coopérative, de droit privé, ou une association syndicale de reconstruction, de droit public. Dans les zones urbaines notamment, ces associations ou coopératives ont pour mission principale d'organiser les travaux de reconstruction en percevant les dommages de guerre pour le compte de leurs adhérents. La loi du 16 juin 1948 donne à ces groupements de reconstruction un statut légal et définitif.
A Caen, deux associations de remembrement se transforment en associations syndicales de reconstruction en novembre 1947 : l'Union des Propriétaires des Appartements de Caen (UPAC) et La Renaissance de Caen. Un an plus tard, en septembre 1948, ces deux associations syndicales se transforment en sociétés coopératives de reconstruction. D'autres sociétés coopératives sont créées dans le même mouvement : le Foyer Caennais en avril 1949, la Coopérative de Construction Rationnelle (CCR) en juin 1949 et la Coopérative de reconstruction des entreprises industrielles, commerciales et portuaires de Caen et ses environs (ICP) en juillet 1949. Leurs principales tâches sont d'établir les dossiers de reconstruction, de mettre au point les projets, de passer les marchés et de contrôler les travaux. Toutes ces coopératives autonomes adoptent une gestion commune : elles forment une Union des sociétés coopératives de reconstruction qui permet d'harmoniser les projets de reconstruction et d'organiser les programmes de travaux grâce à des services techniques et administratifs communs.
Chaque société coopérative de reconstruction a un champ d'action spécifique : l'UPAC construit les immeubles en copropriété, la Renaissance de Caen les immeubles en centre-ville composés de magasins et d'appartements. La Coopérative de Construction Rationnelle s'occupe quant à elle des Immeubles Rationnels Préfinancés (IRP) et des Immeubles Collectifs d’État (ICE), qui sont des immeubles financés massivement par l’État, souvent en copropriété, et attribués après construction. Enfin, le Foyer Caennais construit les quartiers résidentiels et l'ICP les entreprises. Si ces sociétés sont au début autonomes, elles fusionnent une première fois en décembre 1953 pour devenir La Renaissance de Caen, à l'exception du Foyer Caennais qui ne rejoint la société coopérative unique qu'en juin 1960.
La Renaissance de Caen est dissoute en décembre 1964, après avoir participé pendant 17 ans à la reconstruction de la ville.

La Renaissance des autels

  • FDMSA00345
  • Corporate body
  • 1950 - 1966

La loi n°48-975 du 16 juin 1948 prescrit la constitution de groupements de reconstruction auxquels les sinistrés donnent obligatoirement mandat pour procéder à des opérations de reconstitution sous une forme groupée. Ces groupements peuvent être créés sous deux régimes juridiques différents :
• soit associations syndicales de reconstruction (ASR), établissements publics nationaux,
• soit sociétés coopératives de reconstruction (SCR), organismes de droit privé.

Le système des coopératives permet de laisser une certaine initiative à des personnalités dans des secteurs particuliers de la Reconstruction. Jouissant d'une certaine liberté, les SCR sont néanmoins soumises au contrôle administratif technique et financier de l'Etat. Elles sont tenues d'adopter des statuts types approuvés le 13 août 1948 ; leur création est subordonnée à une décision donnée par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU) sur avis de la Commission départementale de la Reconstruction et d'une commission nationale ; l'utilisation de leurs crédits de fonctionnement accordés par l'Etat sous forme de subventions est étroitement contrôlée.

A la différence des ASR dont les compétences se limitent à l'immobilier, les coopératives peuvent éventuellement concerner la reconstitution mobilière et avoir une vocation spéciale (dans le cas présent la reconstitution des édifices religieux) alors que les sinistres sont habituellement regroupés par affinités territoriales (départements ou communes).

La Renaissance des clochers et la Renaissance des Autels constituent du point de vue juridique deux sociétés coopératives distinctes, ayant des comptes séparés, la première chargée de la reconstruction immobilière, la seconde du secteur mobilier. Dans la pratique, ces deux organismes créés par décision du 21 juin 1950, ont été administrés par le même personnel et ont constitué un fonds d'archives commun.

Limitée dans un premier temps à la région parisienne (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Eure-et-Loir, Oise et Yonne) la compétence territoriale de la Renaissance des clochers et de la Renaissance des autels s'est ensuite étendue à un certain nombre de départements peu touchés par les destructions et qui de ce fait, ne possèdaient pas les structures permettant la reconstruction des édifices à caractère cultuel. Ceci explique la présence de dossiers géographiquement disparâtres dans la partie du fonds intitulée « Coopérative immobilière de Paris (CIP) et Coopérative mobilière de Paris (CMP) (articles 19790374/93-19790374/120).

Par la suite, la Renaissance des clochers et la Renaissance des autels ont absorbé certaines SCR de départements fortement sinistrés (Aisne, Ardennes, Calvados, Manche, Meuse, Orne, Seine-Maritime, Somme).

Les deux organismes ont été mis en liquidation en 1966.

La Renaissance des clochers

  • FDMSA00346
  • Corporate body
  • 1950 - 1966

La loi n°48-975 du 16 juin 1948 prescrit la constitution de groupements de reconstruction auxquels les sinistrés donnent obligatoirement mandat pour procéder à des opérations de reconstitution sous une forme groupée. Ces groupements peuvent être créés sous deux régimes juridiques différents :
• soit associations syndicales de reconstruction (ASR), établissements publics nationaux,
• soit sociétés coopératives de reconstruction (SCR), organismes de droit privé.

Le système des coopératives permet de laisser une certaine initiative à des personnalités dans des secteurs particuliers de la Reconstruction. Jouissant d'une certaine liberté, les SCR sont néanmoins soumises au contrôle administratif technique et financier de l'Etat. Elles sont tenues d'adopter des statuts types approuvés le 13 août 1948 ; leur création est subordonnée à une décision donnée par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU) sur avis de la Commission départementale de la Reconstruction et d'une commission nationale ; l'utilisation de leurs crédits de fonctionnement accordés par l'Etat sous forme de subventions est étroitement contrôlée.

A la différence des ASR dont les compétences se limitent à l'immobilier, les coopératives peuvent éventuellement concerner la reconstitution mobilière et avoir une vocation spéciale (dans le cas présent la reconstitution des édifices religieux) alors que les sinistres sont habituellement regroupés par affinités territoriales (départements ou communes).

La Renaissance des clochers et la Renaissance des Autels constituent du point de vue juridique deux sociétés coopératives distinctes, ayant des comptes séparés, la première chargée de la reconstruction immobilière, la seconde du secteur mobilier. Dans la pratique, ces deux organismes créés par décision du 21 juin 1950, ont été administrés par le même personnel et ont constitué un fonds d'archives commun.

Limitée dans un premier temps à la région parisienne (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Eure-et-Loir, Oise et Yonne) la compétence territoriale de la Renaissance des clochers et de la Renaissance des autels s'est ensuite étendue à un certain nombre de départements peu touchés par les destructions et qui de ce fait, ne possèdaient pas les structures permettant la reconstruction des édifices à caractère cultuel. Ceci explique la présence de dossiers géographiquement disparâtres dans la partie du fonds intitulée « Coopérative immobilière de Paris (CIP) et Coopérative mobilière de Paris (CMP) (articles 19790374/93-19790374/120).

Par la suite, la Renaissance des clochers et la Renaissance des autels ont absorbé certaines SCR de départements fortement sinistrés (Aisne, Ardennes, Calvados, Manche, Meuse, Orne, Seine-Maritime, Somme).

Les deux organismes ont été mis en liquidation en 1966.

Société coopérative de reconstruction agricole et rurale « La Renaissance agricole »

  • FDMSP00347
  • Corporate body
  • 1946 - 1973

La Société coopérative de reconstruction agricole et Rurale La Renaissance agricole, dont la constitution paraît au Journal officiel le 18 août 1948, est formée entre les sinistrés ayant droit, au titre de la loi du 28 octobre 1946, à indemnité pour réparation de dommages immobiliers de nature agricole ou rurale. Son siège est fixé à Boulogne-sur-Mer au 21, boulevard Auguste-Mariette.
L’article 9 de la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre prévoit que seuls sont indemnisables :

  • les immeubles et locaux d’habitation,
  • leurs dépendances ainsi que les biens meubles d’usage courant ou familial,
  • les biens immeubles et meubles corporels affectés : à un usage agricole, industriel, commercial ou artisanal ou à l’exercice de toute autre profession ; à un usage cultuel, social ou culturel ; à un service public.
    Les sociétaires remplissent un bulletin d’adhésion, contenant la désignation des biens à reconstituer, le cas échéant, le montant des décisions évaluatives qui ont été prises à leur égard et fournissent tous renseignements sur la nature des travaux à exécuter ainsi que sur les sommes dues par eux ou qui leur sont réclamées pour travaux antérieurement effectués.
    Pour les travaux de reconstruction, la Société coopérative de reconstruction travaille en collaboration étroite avec de nombreux architectes :
    Arras
    HUCHEZ Yves
    Avion
    HARDY Pierre
    Berck
    BORD Michel
    MICHEL César
    MONTVILLIER G.
    Boulogne-sur-Mer
    CHEVRIER Yves
    DELCOURT H.J.
    DUTHILLEUL Jean
    GROSBOIS Jean
    HOCHART Georges
    KNOBLOCH Michel
    LALOY Yves
    MERLIN Paul
    MORELLE Adr.
    RENARD Jacques
    SORIN André
    TARDIEU E. M.
    ZIGRAND A.
    Calais
    BOLLART Victor E.
    MALFOIS Albert
    MARTIN René
    SENEZ André
    La Madeleine (59)
    VOLLERY Charles
    Le Portel
    PIERRU
    POISSENOT Roger
    Lille (59)
    FLAVIEN A.
    LEFEBVRE Jean
    Montreuil-sur-Mer
    FACHON Georges
    Wimereux
    BONNARD François
    ROUSSELOT Raymond
    ROYBET Maurice
    TISSIER Marcel
    Wissant
    BRYGOO Raoul
    En 1968, M. Lorgnier du Mesnil, est chargé de liquider la Société Coopérative de Reconstruction Agricole et Rurale La Renaissance agricole à Boulogne-sur-Mer, sous le contrôle du Directeur Départemental de l’Équipement à Arras par M. Perdriau, Ingénieur réviseur de la Construction. Son action durera jusqu’au 27 février 1973, date de sa dissolution.

Société coopérative de reconstruction de Chassemy

  • FDMSP00002
  • Corporate body
  • 1920 - 1930

La société coopérative de reconstruction de Chassemy a été créée le 30 octobre 1920, en application de la loi du 15 août 1920 et du décret du 9 octobre suivant.

Cette société a pour objet de favoriser la reconstruction du village en aidant ses adhérents à préparer les dossiers de demandes de dommages de guerre, établir les plans de reconstruction, surveiller le bon avancement des travaux. Sa durée est au départ fixée à 7 ans. Elle prend la suite d'une première société qui avait vu le jour le 13 août 1919. La société est administrée par un conseil d'administration comptant huit membres, son président est Gonzalve La Flize.

Cette société est dissoute le 19 octobre 1930 en assemblée générale extraordinaire.

Société Coopérative de Reconstruction de Munster "La Munstérienne"

  • FDMSP00641
  • Corporate body
  • 1921 - ?

Après la Première Guerre mondiale, l’arrêté du commissaire général sur les conditions de fonctionnement des coopératives en Alsace-Lorraine (10 septembre 1919), l’instruction sur l’évaluation rapide et sommaire des dommages de guerre (15 janvier 1920) et le vote le 15 août 1920 d’une loi fondatrice, portant « fixation du régime légal des sociétés coopératives de reconstruction formées par les sinistrés en vue de la reconstitution des immeubles détruits par les événements de guerre » ont favorisé la création des sociétés coopératives de reconstruction. Dans ce contexte, une société à vocation supra communale voit le jour le 21 décembre 1921. Dénommée « La Munstérienne », elle propose de prendre en charge les immeubles situés non seulement dans la ville de Munster (qui compte déjà une société propre depuis le mois de juillet 1921) mais aussi dans les villages environnants du canton. L'administration collabore avec elles afin de représenter au mieux les sinistrés. Bien que les sociétés coopératives de la Vallée de Munster réussissent à bâtir à nouveau de nouvelles constructions après la guerre, elles n'échappent pas à leur liquidation à partir des années 1930 (31 mars 1929 dissolution de la commission d’évaluation de l’arrondissement de Colmar). Durant leurs quatorze années d'activités, elles rénovent un peu plus de 213 bâtiments professionnels et privés.

Société coopérative de reconstruction de Roville-aux-Chênes

  • FDMSP00424
  • Corporate body
  • 1920 - 1931

La Société coopérative de reconstruction de Roville-aux-Chênes a été créée en 1920. Elle a pour objet de procéder et faire procéder, pour le compte de ses adhérents, à toutes les opérations relatives à la reconstruction immobilière, notamment à la préparation des dossiers, à l’évaluation des dommages, à l’établissement des plans, devis descriptifs et marchés, à l’exécution, à la surveillance et au paiement des travaux de déblaiement, de réparation ou de reconstitution et au remploi des avances et acomptes prévus par la loi du 17 avril 1919.
La durée de la société est fixée à cinq années ; elle pourra être prolongée par son assemblée générale. La société est administrée par un conseil d’administration, composé de 8 membres élus par l’assemblée générale. Cette société, élevée en régie, est structurée par la loi du 15 août 1920 et par le décret du 9 octobre 1920.
Son siège est fixé à Roville-aux-Chênes.
Les premières communes adhérentes furent : Doncières, Romont, Roville-aux-Chênes et Saint-Maurice-sur-Mortagne.
La société fut dissoute le 7 février 1931 en assemblée générale.

Société coopérative de reconstruction des édifices religieux sinistrés de la Moselle

  • FDMSP00325
  • Corporate body
  • 1948 - 1963

En décembre 1948, suivant les instructions de la Fédération nationale des groupements d'églises et édifices religieux sinistrés de France, le Groupement départemental des propriétaires et usagers d'édifices religieux sinistrés du département de la Moselle, -association constituée en 1946 et présidée par le vicaire général M Louis, créa une société coopérative de reconstructions des édifices religieux sinistrés de la Moselle.
Agréée par décisions ministérielles en février 1949, la société coopérative, dont le
directeur-gérant fut le chanoine Lucien Thomas, un des secrétaires de l'évêché comprenait en fait deux organismes, juridiquement distincts, mais fonctionnant en commun, la société coopérative de reconstruction immobilière des édifices religieux sinistrés de la Moselle et la société coopérative de reconstruction mobilière des édifices religieux sinistrés de la Moselle.
La coopérative mobilière fut dissoute en novembre 1961 et la coopérative immobilière en novembre 1963.

Société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin

  • FDMSP00471
  • Corporate body
  • 1949 - 1966

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Etat priorise la reconstruction des industries et des bâtiments d’habitation. Cependant, « pour organiser au mieux la reconstruction des églises, tant au point de vue administratif que financier et pratique, l’Etat suscite la création d’organismes relais, les associations syndicales ou les coopératives de reconstruction » Céline Frémeaux, « La construction d’églises dans la seconde moitié du xxe siècle : une affaire d’État ? », dans Robert Vandenbussche (dir.), De Georges Clemenceau à Jacques Chirac : l’État et la pratique de la loi de Séparation, Lille, IRHiS-CEGES-Université Lille III, 2008, p. 168.. C’est dans ce cadre que s’inscrivent la naissance et le fonctionnement de la Société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin.
Cette association, de statut laïc, est étroitement liée à l’Eglise. En 1945 est créée l’Œuvre des églises dévastées, qui devint ensuite le Groupement des églises et édifices religieux sinistrés du diocèse de Strasbourg. Le groupement fut ensuite divisé en deux coopératives, pour chacun des départements alsaciens. La Société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin, présidée par Jules Billing, a reçu l’agrément du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme le 13 mai 1949, en application de la loi 48-975 du 16 juin 1948 instituant les coopératives de reconstruction.
La coopérative avait pour but de « relever de leurs ruines matérielles nos églises et édifices culturels pour apporter ainsi [sa] part au redressement et au relèvement spirituel de notre pays » La reconstruction des églises dans le Bas-Rhin : société coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux catholiques du Bas-Rhin, Strasbourg, 1971, p. 7. et de décharger les communes et fabriques d'église des modalités techniques et financières de la Reconstruction.
Les ressources financières dont disposait la société coopérative avaient une triple origine :

  • les indemnités et dommages de guerre alloués par le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, pour la part la plus importante ;
  • les fonds de trois emprunts nationaux réalisés pour les églises par le Groupement emprunteur de reconstitution ;
  • les versements de propriétaires pour les travaux exécutés à leur demande et dépassant le montant de l’indemnité allouée.
    Pour le compte de ses membres, la société coopérative procédait à toutes les opérations liées à la reconstruction des églises et édifices religieux sinistrés, notamment :
  • la préparation des dossiers administratifs et techniques;
  • l’évaluation des dommages;
  • l’établissement des projets des travaux de réparation et/ou de reconstruction;
  • la surveillance des chantiers et le paiement des travaux.
    Le 27 avril 1966, la société coopérative célébrait son assemblée de clôture. En tout, 104 églises, 22 presbytères et 48 autres bâtiments (chapelles, maisons de sœurs, salles des fêtes, instituts, orphelinats, écoles) ont été partiellement ou entièrement reconstruits.

Société coopérative de reconstruction immobilière des églises et édifices religieux sinistrés de la Seine-Maritime

  • FDMSP00394
  • Corporate body
  • 1948 - ?

Après la fin de la deuxième guerre mondiale, la France dut organiser la reconstruction des bâtiments détruits par les bombardements. Le département de la Seine-Maritime, comme la plupart des départements sinistrés, organisa, en 1948, deux coopératives pour les églises et édifices religieux sinistrés, l’une pour la reconstruction des immeubles, l’autre pour la reconstitution du mobilier. Chacune avait pour but de préparer les dossiers administratifs et techniques, d’évaluer les dommages, d’établir des projets de travaux de réparation et de reconstruction, d’exécuter, de surveiller et de payer ces travaux (cf. statuts 111 J 1). Ces coopératives travaillaient en étroite relation avec divers ministères : Ministère de la construction, Ministère de la reconstruction et de l’Urbanisme, Ministère de la Reconstruction et du Logement.

Société coopérative immobilière et mobilière de reconstruction et de reconstitution des églises et édifices religieux sinistrés dans les Vosges

  • FDMSP00426
  • Corporate body
  • ? - 1967

Lors de la Reconstruction, deux sociétés coopératives jumelées sont créées pour permettre la reconstruction des édifices cultuels appartenant au diocèse de Saint-Dié-des-Vosges. L'une, dédiée aux biens meubles, a son siège à Saint-Dié ; l'autre, pour le patrimoine immobilier, est située à Épinal. Les deux coopératives permettent aux municipalités de déléguer l'administration et la répartition des dommages de guerre en vertu de principes ayant déjà prévalu après la Grande Guerre. Les travaux se dérouleront entre 1945 et 1967 sauf pour les églises d’Anould et de Saulcy-sur-Meurthe, qui seront suivies directement par les municipalités responsables. La coopérative est dissoute en 1967.

VICO, Jacques

  • FDMSP00014
  • Person
  • 1923 - 2012

Membre de la Jeunesse Étudiante Chrétienne, Jacques Vico s'est engagé dans la résistance dès juillet 1940, à l'âge de 17 ans sous le nom de Joseph Vitran. Au sortir de la guerre, il prend la tête de la Coopérative Nationale de Reconstruction et de Reconstitution des Boulangers Sinistrés. Il dirigera également l'Assedic Basse-Normandie pendant près de trois décennies et participera à la fondation du réseau des Maisons des Jeunes et de la Culture. Il était président de l'Union départementale des Combattants Volontaires de la Résistance, vice-président national de cette organisation, et président de l'association Résistance et Mémoire. Tout au long de son existence, il a placé l'homme au cœur de ses activités et s'est continuellement investi pour témoigner et transmettre son engagement auprès des jeunes générations.