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Personnalité

ALEXANDRE, Jeanne

  • FDMSP00708
  • Person
  • 1890 - 1980

Jeanne Alexandre, née Halbwachs (1890-1980), épouse de Michel Alexandre (1888-1952) était professeur agrégée de lettres.
Les époux Alexandre ont enseigné au lycée de Nîmes entre 1919 et 1927.
Ils avaient des rapports avec l’édition à Nîmes entre 1924 et 1935, en particulier avec la revue des Libres. Ils avaient également de bons rapports avec Charles Gide, l’école de Nîmes et Claude Gignoux, directeur de l’imprimerie coopérative nîmoise La laborieuse.

En savoir plus : https://maitron.fr/spip.php?article87243, notice HALBWACHS Jeanne, épouse ALEXANDRE par Nicole Racine, version mise en ligne le 3 avril 2010, dernière modification le 4 octobre 2021.

ALEXANDRE, Michel

  • FDMSP00594
  • Person
  • 1888 - 1952

Michel Alexandre philosophe (1888-1952) était professeur agrégé de philosophie. Marié à Jeanne Alexandre (1890-1980).
Les époux Alexandre ont enseigné au lycée de Nîmes entre 1919 et 1927.
Ils avaient des rapports avec l’édition à Nîmes entre 1924 et 1935, en particulier avec la revue des Libres. Ils avaient également de bons rapports avec Charles Gide, l’école de Nîmes et Claude Gignoux, directeur de l’imprimerie coopérative nîmoise La laborieuse.

En savoir plus : https://maitron.fr/spip.php?article9843, notice ALEXANDRE Michel, Paul par Nicole Racine, version mise en ligne le 10 octobre 2008, dernière modification le 18 novembre 2022.

Association coopérative du capital et du travail, société du familistère de Guise

  • FDMSA00685
  • Corporate body
  • 1880 - 1968

En 1880, Jean-Baptiste Godin et quatorze salariés du Familistère, donnant une existence légale à l’association. L’association est baptisée « Association coopérative du capital et du travail, société du Familistère de Guise ». Elle est constituée pour 99 ans. Elle « a pour but d’organiser la solidarité entre ses membres par le moyen de la participation du capital et du travail dans les bénéfices », et a pour objet l’exploitation locative des immeubles d’habitation du Familistère, l’exploitation commerciale de ses magasins et l’exploitation industrielle des usines de Guise et de Laeken. Le capital social apporté par le fondateur est constitué des terrains et immeubles du Familistère et de ses usines, du matériel, des brevets, des modèles et des marchandises en stock. L’ensemble du capital-apport représente 4 600 000 francs.
L’Association continue de fonctionner pendant quatre-vingts ans après la mort de Godin, dans un cadre statutaire presque inchangé. Cependant, des tensions de plus en plus vives apparaissent en son sein au cours du XXe siècle. En particulier, les associés et les sociétaires, qui habitent au Palais social, sont considérés comme des privilégiés par les salariés des autres catégories sociales. À partir des années 1950, les rivalités diverses, la faiblesse des investissements dans l’équipement industriel, le manque d’innovations et la concurrence exacerbée par l’ouverture du marché commun européen conduisent finalement à la disparition de l’Association coopérative du capital et du travail.

Le 22 juin 1968, l’assemblée générale extraordinaire des coopérateurs prend la décision de dissoudre la société du Familistère et de transformer leurs titres d’épargnes en actions. Une société anonyme est formée, Godin SA, rachetée en 1970 par le groupe Le Creuset. Le nouveau PDG, Paul Schmitt, se présente comme un patron « anti-Godin ».

Pour aller plus loin : https://www.familistere.com/fr/decouvrir/cent-ans-d-experimentation-sociale/l-association-cooperative

BLEIBTREU, Marcel

  • FDMSP00677
  • Person
  • 1918 - 2001

Né le 26 août 1918 à Marseille d’une famille parisienne réfugiée en province pour fuir les bombardements, Marcel Bleibtreu est l’enfant d’un autodidacte dreyfusard et socialisant, membre de la Ligue des Droits de l’Homme, et d’une fille de partisan de la Commune de Paris. Après un bac au lycée Condorcet, il étudie la médecine à Paris où il obtient son diplôme en 1947. Spécialiste en pédiatrie, il rédige dans les années 80 plusieurs rapports sur la question, en particulier autour de la prévention. Son éveil politique se fait en 1934, quand il découvre l’autobiographie de Trotsky : Ma vie. Les manifestations de février 1934, la montée du fascisme, la crise du capitalisme, et « la dégénérescence stalienne », l’amènent à s’intéresser au mouvement trotskyste. Il rejoint le groupe bolchevik-léniniste en septembre de la même année, alors une tendance de la SFIO, puis devient secrétaire du neuvième sous-groupe des Etudiants Socialistes (Groupe de la rue des Rosiers). Rompant avec le réformisme, il fait voter l’adhésion du sous-groupe à la Quatrième Internationale sous le nom d’Etudiants Socialistes Révolutionnaires. Il sera expulsé de la SFIO en 1936 « au nom de l’unité populaire ». Entouré de Gabal, Itkine, Maisonneuve et Parisot, il devient secrétaire des ESR.Mobilisé en 1939 comme médecin auxiliaire, il considère avec Yvan Craipeau, Paul Parisot et Marcel Hic que « les ouvriers dans les usines agissent sur le cours de la guerre ». Démobilisé en septembre 1940, il rejoint Marseille où, avec Itkine et Gabai, il fonde « le Croquefruit », une coopérative de production de pâtes de fruits permettant de donner du travail à 300 réfugiés. De retour dans la capitale, il reprend ses études comme interne aux Hôpitaux de Paris. A la suite de l’unification des trois organisations françaises trotskystes, au début de l’année 1944, il rejoint le PCI et y devient l’animateur des cellules d’entreprise du secteur de Puteaux-Suresnes-Nanterre sous le pseudonyme « Pierre Favre ». En novembre, il prend la direction du journal du parti : La Vérité.
Nommé secrétaire général en 1946, il se retrouve opposé à la minorité issue du CCI, mais surtout au PCF. Prônant un « Oui Non » au référendum d’octobre 1946, le PCI s’élargit de manière marginale par l’intégration d’anciens militants communistes déçus par les positions de leur ancien parti. D’après André Marty, le PC redoutait une montée fulgurante de la Quatrième Internationale, et aurait multiplié les méthodes d’intimidation envers les militants trotskystes. Bleibtreu retient surtout la thèse que les bulletins du PCI étaient invalidés par les « membres du PCF et des organisations satellites, ». La Vérité étant menacée d’interdiction pour avoir mené campagne contre Hitler et Pétain, mais aussi contre Staline. Finalement, le PCF n’obtiendra pas des ministres socialistes l’interdiction du journal qui sera reconnu comme « journal résistant ». Hormis la question de la légalisation du journal , l’immédiat après-guerre est, pour le PCI, le moment d’une campagne contre la colonisation, en particulier contre la guerre d’Indochine, alors soutenue par le PCF, qui voit les moyens de redresser la France. Par la suite le PCI soutiendra les désirs d’indépendance du Maroc et de la Tunisie, puis celle de l’Algérie. Soutenant les différents mouvements de grèves du pays, il fustige régulièrement l’attitude des « staliniens », les accusant de briser les différents mouvements. Présent auprès des métallurgistes, des ouvriers de Renault, des mineurs, il tente de proposer sans grand succès une alternative au monde ouvrier, qui vote très majoritairement PCF, via les syndicats. Néanmoins, il obtient en 1949 le rattachement des Jeunes Socialistes au PCI. Ouvert aux tentatives d’émancipation des différents pays communistes, le PCI et Bleibtreu vont pendant un temps soutenir la Yougoslavie où le « titisme » propose une alternative au communisme stalinien d’URSS. L’envoi de jeunes dans des brigades qui participent à des projets de développement, donne au PCI une visibilité importante. Les relations vont cependant se dégrader entre trotskisme et « titisme » à la suite d’un durcissement de la politique intérieure yougoslave.
En 1952, éclate une rupture qui se dessinait depuis un an, une partie des militants se regroupe autour de Michel Pablo, l’autre partie autour de Bleibtreu et Lambert. Pablo dans un article intitulé « Où allons nous » esquisse un nouveau rapport entre le trotskysme et le reste de la gauche, Bleibtreu lui répondant dans un texte : « Où va le camarade Pablo ? ». La crise éclate autour de la question de l’ « entrisme sui generis », Pablo arguant de la nécessité d’entrer dans d’autres organisations politiques et syndicales (PCF et CGT), afin de se donner une meilleure visibilité et de faciliter le recrutement. L’année 1953 est marquée par la mort de Staline, qui renouvelle les interrogations vis-à-vis de l’URSS. Quand éclate en 1954 la guerre d’Algérie, qui couvait depuis 1945, le PCI défend naturellement les indépendantistes. Mais au sein du PCI s’annonce à nouveau une division entre ceux qui sont derrière Lambert et qui soutiennent le MTLD de Messali Hadj et ceux qui, derrière Bleibtreu, soutiennent le CRUA (futur FLN). Exclus en 1955, Bleibtreu et ses camarades reprennent le nom Goupe Bolchévik-Léniniste et publient la revue Trotskysme. Le GBL rejoint par la suite la Nouvelle Gauche, au sein de laquelle Bleibtreu crée la Tendance Socialiste Révolutionnaire, membre fondateur de l’UGS et du PSU. Membre du Comité politique du PSU, puis du Secrétariat Général, il quitte ce parti en 1964. Militant pour un art engagé, il organise à Paris en 1967 une exposition « L’art pour la Paix au Vietnam », méthode qu’il utilisera de nouveau en 1993 lors d’une exposition à Athènes contre l’embargo en Irak. Il soutiendra le développement et la coordination des Comités de base en 1968, s’efforçant de réduire les différends entre les groupes trotskystes, d’où son surnom de « Jean XXIII du Trotskysme », à la suite d’un appel resté célèbre, lancé dans le grand amphi de la Sorbonne. Par la suite, Bleibtreu milita dans différentes associations, en particulier dans SOS Enfants du Sud, et dans la Coordination pour la levée de l’embargo imposé à l’Irak, qu’il dirigea. Il décède à 83 ans en 2001.

BONNEVIAL, Marie

  • FDMSP00710
  • Person
  • 1841- 1918

Marie Bonnevial est une “poly-militante”. Communarde à Lyon, puis interdite d’enseignement, elle embrasse, au retour de son exil à Constantinople, une carrière d’enseignante, de syndicaliste, de socialiste, participe aux prémices du mouvement mutualiste et surtout coopératif.
Libre penseuse, elle devient franc-maçonne puis responsable du droit humain entre 1916 et 1918. Chroniqueuse du monde du travail, elle collabore au quotidien féministe La Fronde. Féministe très connue au début du XXe siècle, elle s’est fortement investie au CNFF (Conseil national des femmes françaises), à la LFDF (Ligue française pour le droit des femmes), ainsi qu’à la Ligue des droits de l’homme.

BORNECK, Raymond

  • FDMSP00693
  • Person
  • Inconnues

Raymond Borneck débuta sa carrière d’apiculteur professionnel en 1948 au sein de la société coopérative de production « La Compagnie des miels du Jura ».
Il participa activement à la vie syndicale et associative de la filière apicole et à la création de la Fédération internationale des organisations apicoles Apimondia et fut directeur de l’Institut Technique Apicole (ITAPI).

CABANON, Philippe

  • FDMSA00636
  • Person
  • ? - 2009

Philippe Cabanon était président directeur général de BATICOOP-Cognac N°2. Il est décédé en 2009.

CHAMPAIN, Louis

  • FDMSP00669
  • Person
  • 1919 - 2007

Champain Louis est né en 1919 à Luçon en Vendée. Il a participé après son apprentissage à l'imprimerie Pacteau, à la création, à Lyçon, d'un syndicat du Livre CFTC, avant d'en devenir le secrétaire adjoint. En 1937, il prend la tête de la JOC puis la fédération jociste de Vendée entre 1941 et 1943.
Après la Seconde guerre mondiale, Louis Champain a réintégré l'UD CFDT de Vendée en tant que secrétaire général, lui permettant, de la représenter lors élections à la Caisse primaire de Vendée dans les années 50. Il en devient premier vice président (1947-1962), puis président (1962-1967) de la Caisse primaire d’assurance maladie de Vendée. Il cumule également le poste d'administrateur de la Caisse régionale de Nantes de 1947 à 1968 et de la Caisse d’allocations familiales de 1950 à 1968.
A partir des années 50, une crise du logement apparaît à La Roche-sur-Yon. Doté de multiples expérience, Louis Champain, accompagné des familles locales, s’immisce dans le mouvement de construction Castors. Par ce fait, il fonde des coopératives d'habitation comme « Le foyer coopératif », transformée après 1965, en société anonyme d’HLM, sous la dénomination « Le foyer vendéen ». A partir de 1965 jusqu'à 1987, il siège au conseil d’administration de la Fédération nationale des sociétés coopératives d’HLM (FNSCHLM). Il meurt en 2007.

CHOMEL, André

  • FDMSP00718
  • Person
  • 1924 - 2021

André Chomel a effectué l’essentiel de sa carrière au Crédit coopératif. Il a notamment dirigé la Revue des études coopératives qu’il a transformé en Revue des études coopératives, mutualistes et associatives (Recma), la seule revue théorique de l’ESS en France.

DEIXONNE, Maurice

  • FDMSP00711
  • Person
  • 1904 - 1987

Maurice Deixonne (1904-1987) adhère à la SFIO en 1926, alors qu'il est étudiant à l'École normale supérieure. Il rencontre Georges Lefranc et prend une part importante dans la création du groupe "Révolution constructive". Il rejoint ensuite "La Gauche révolutionnaire" de Marceau Pivert. Parallèlement, dans les années 30 il fonde avec sa femme Suzanne Deixonne une boulangerie coopérative, « la Fraternelle » qui assure un emploi au secrétaire du syndicat des ouvriers boulangers mis à pied et qui réussit à faire baisser le prix du pain. Dans les campagnes les plus reculées, ils s’efforcent d’organiser les ouvriers agricoles.
Pacifiste, Maurice suit la tendance "Redressement" en 1939-1940. Il participe à la résistance.
À la libération, il s'installe dans le Tarn dont il sera député de 1946 à 1958.
Spécialiste des questions scolaires et de la laïcité, initiateur et interlocuteur lors des conversations avec le MRP pour régler les contentieux liés à la question laïque, il est le négociateur de Guy Mollet, président du Conseil, dans les discussions avec le Vatican en 1956-1957.
Président du Groupe socialiste entre 1956-1958, il est battu en 1958. Il milite toujours activement au sein du Parti socialiste : membre du Comité directeur (1956-1963), du groupe d'études doctrinales tout en participant à la vie de nombreuses associations (Clubs Léo Lagrange, Planning Familial). Après quelques années dans l'Essonne, il se retire à Uriage, près de Grenoble, à partir de 1971 où il crée la section de Vaulnavey-le-Haut.

ESPAGNE, François

  • FDMSP00714
  • Person
  • 1928 - 2019

Sous-greffier adjoint au Secrétaire général du gouvernement, puis intérimaire du Conseil supérieur de la participation, il est entré à la Confédération générale des Scop en 1955.
Il y est nommé secrétaire général adjoint en 1966 aux côtés d’Antoine Antoni auquel il succède en 1980.
En 1969 les deux hommes obtiennent l’extension aux Scop d’une ordonnance du général de Gaulle de 1967 leur permettant de bénéficier du régime de la participation des salariés aux bénéfices du travail et de la provision pour investissements.
Ils sont aussi les artisans de la loi de juillet 1978 qui modernise le statut des Scop et en fait encore aujourd’hui le fondement des SCOP.

Il a laissé des analyses historiques et juridiques précieuses sur les coopératives de production et le modèle de l’ESS.

FREINET, Célestin

  • FDMSP00593
  • Person
  • 1896 - 1966

Célestin et Élise Freinet sont deux pédagogues français, créateurs de la Pédagogie Freinet, marquée par le rôle de l’expression libre des enfants, pédagogie toujours représentée par le Mouvement de l’école Moderne.
Célestin Freinet est né à Gars (Alpes-Maritimes) le 15 octobre 1896. Il obtient le certificat d’études normales en mars 1915. En 1920, Célestin Freinet est nommé instituteur à Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes), où dès lors il met en place son expérience pédagogique dans le mouvement de l’éducation nouvelle. En octobre 1924, il introduit dans sa classe une presse d’imprimerie et centre alors sa pédagogie autour de l’écriture et les textes imprimés.
Élise et Célestin se rencontrent en 1925, année où Élise se met en congé pour aller étudier à Paris à l’académie de peinture ABC. Ils se marient en mars 1926. A la rentrée suivante, Célestin Freinet met en place une correspondance interscolaire avec la classe de René Daniel à Saint-Philibert-en-Trégunc, dont le récit dans L’École émancipée permettra de faire naître un réseau de correspondance nationale. En 1928, est créé la « coopérative de l’enseignement laïc » (C.E.L.). En août 1929, naît l’unique enfant du couple Freinet, Madeleine. En février 1932, Célestin Freinet crée en auto-édition, L’Éducateur Prolétarien.
Muté à Saint-Paul-de-Vence, en 1928, Célestin Freinet s’oppose à la municipalité de Vence sur les conditions d’hygiène et d’enseignement de son école, et obtient la création d’une nouvelle classe, ce qui déclenche une forte réaction hostile à son égard qui deviendra nationalement « L’affaire de Saint-Paul de Vence ». Célestin Freinet est censuré et doit être muté d’office. Préférant se consacrer à la C.E.L. et créer une nouvelle école, il se met en congé de longue durée jusqu’en 1935, où il prend sa retraite anticipée.
L’ouverture de l’école des Freinet, Le Pioulier à Vence sera effective en juillet 1936. En tant que militant communiste, Célestin Freinet est assigné à résidence en octobre 1939 puis interné en mars 1940. L’école du Pioulier est fermée en mai 1940 et ne rouvrira qu’en août 1945. En octobre 1941, assigné à résidence à Vallouise (Hautes-Alpes), Célestin Freinet y écrit ses principaux ouvrages, puis rejoint le maquis en 1944 et fait partie du Comité de libération de Gap. En 1946, il publie L’École moderne française et en tant que directeur du C.E.L., s’installe avec Élise à Cannes, étant alors moins présents à l’école du Pioulier. L’école obtient puis perd plusieurs fois des postes d’enseignants publics. Ce n’est qu’en 1964 que la situation s’y stabilisera avec prise en charge des enseignants par l’Education nationale et statut d’école expérimentale. Le parti communiste lance une campagne contre Freinet qui le quitte en 1951. En 1949 Élise Freinet publie Naissance d’une pédagogie populaire, et le film L’école buissonnière, réalisé par Jean-Paul de Chanois, fait connaître au grand public la pédagogie Freinet. En 1955, Freinet s’engage sur « 25 élèves par classe » à une époque où les classes en compte ordinairement le double et en 1957 il participe à la Fédération internationale des mouvements d’école moderne (FINEM).
En 1964, Célestin Freinet déclare ses 32 invariants pédagogiques. Célestin Freinet meurt à Vence le 8 octobre 1966 et l’École Freinet devient une association loi 1901.

FREINET, Élise

  • FDMSP00702
  • Person
  • 1898 - 1983

Célestin et Élise Freinet sont deux pédagogues français, créateurs de la Pédagogie Freinet, marquée par le rôle de l’expression libre des enfants, pédagogie toujours représentée par le Mouvement de l’école Moderne.
Élise Lagier-Bruno est né le 14 août 1898 à Pelvous (Hautes-Alpes) et sort institutrice titulaire de l’École normale de Gap en 1920.
Élise et Célestin se rencontrent en 1925, année où Élise se met en congé pour aller étudier à Paris à l’académie de peinture ABC. Ils se marient en mars 1926.

En 1928, est créé la « coopérative de l’enseignement laïc » (C.E.L.).
En août 1929, naît l’unique enfant du couple Freinet, Madeleine.
En 1949 Élise Freinet publie Naissance d’une pédagogie populaire, et le film L’école buissonnière , réalisé par Jean-Paul de Chanois, fait connaître au grand public la pédagogie Freinet.
Élise Freinet créée à Coursegoules un musée d’art enfantin.
Célestin Freinet meurt à Vence le 8 octobre 1966 et l’École Freinet devient une association loi 1901, les rapports d’Élise Freinet avec l’Institut coopératif de l'école moderne se dégradant rapidement. Élise Freinet meurt le 30 janvier 1983.

GIDE, Charles

  • FDMSB00692
  • Person
  • 1847 - 1932

Charles Gide (1847-1932) était professeur d’économie politique, il a notamment étudié les questions sociales et économiques à Montpellier. Charles Gide s'est particulièrement intéressée aux coopératives de consommation durant ses études. Il découvre notamment la société des Pionniers de Rochdale, fondée en Angleterre en 1844.
Vers les années 1885, Charles Gide créé des liens avec des coopérateurs de Nîmes, en intégrant la Société d'économie populaire. Il deviendra par la suite en s'intéressant aux thématiques des sociétés coopératives de consommation, le fondateur de l'Ecole de Nîmes. Avant la fin des années 1890, il participa aux congrès de la Coopération dont il sera le président du deuxième congrès tenu à Lyon en septembre 1886.
Théoricien du mouvement coopératif, il écrit de multiples articles sur le sujet. Il a participé par exemple à la rédaction de la Revue d'économie politique. Son expérience le conduit à partir de 1912 à devenir membre du conseil central et du conseil d’administration de la FNCC. Il meurt en 1932.

En savoir plus : https://maitron.fr/spip.php?article3500, notice GIDE Charles, version mise en ligne le 24 février 2010, dernière modification le 3 août 2022.

GIGNOUX, Claude

  • FDMSA00709
  • Corporate body
  • Inconnues

Claude Gignoux était le directeur de l’imprimerie coopérative nîmoise La laborieuse.

GODIN, Jean-Baptiste André

  • FDMSP00682
  • Person
  • 1816 - 1888

Jean-Baptiste André Godin (1817-1888) naît dans une famille d’artisans ruraux à Esquéhéries (Aisne). Il exerce le métier de serrurier. De 1835 à 1837, il réalise un tour de France avec son cousin Nicolas Moret et fait face à la « question sociale ». En 1840, il fonde son propre atelier, qu’il transfère à Guise en 1846. En 1842, il découvre le fouriérisme. À partir de 1856, Godin se consacre à l’édification du « Palais social de l’avenir ». Le Familistère est destiné à accueillir 1 500 personnes, les familles des ouvriers et employés de l'usine. Son ouvrage de philosophie sociale Solutions sociales paraît en 1871. Le 3 mars 1878, l'industriel publie le premier numéro du Devoir, journal hebdomadaire consacré aux réformes sociales et au Familistère.

GRAY, Jean

  • FDMSA00646
  • Person
  • Inconnues

Jean Gray était le secrétaire général et le directeur du groupe Animation du collège coopératif (EHESS), il animait l'Entente communautaire.

GUEBRIANT de, Hervé Budes

  • FDMSA00629
  • Person
  • 1880 - 1972

Figure emblématique, Hervé Budes de Guébriant (1880-1972) assure la présidence de l’Office Central pendant 37 ans, de 1919 à 1956. Il est également président de la Chambre d’Agriculture du Finistère de 1924 à 1958 et premier président de l’Union Centrale des syndicats des agriculteurs de France en1933. Originaire de Saint-Pol-de-Léon, cet ingénieur agronome est un fervent militant du catholicisme social. Il fonde une caisse d’assurance agricole dans sa ville natale avant de présider l’Office Central, après la Première Guerre mondiale. Incarnation du corporatisme paysan de la première moitié du XXe siècle, il en fait un des organismes agricoles les plus puissants du pays. Au terme de son mandat de
président, il y conserve néanmoins une influence déterminante jusqu’à sa mort. Les piliers de son 5 idéologie se résument en trois points : mutualité, coopération, développement. Le fonds conservé aux archives de Landerneau comprend une part très importante de la correspondance du comte de
Guébriant.

HIRSCHFELD, André

  • FDMSP00644
  • Person
  • 1909 - 1990

Né le 15 août 1909, André Hirschfled est issu d'une famille employée de commerce, son père était le chef de service du Magasin de gros coopératives (MDG). Il devient ingénieur agricole, diplômé de l’Institut national agronomique (section mutualité et coopération). Il entre rapidement au service de la Caisse nationale du crédit agricole (CNCA) d’abord en tant inspecteur adjoint (1932-1935) puis par la suite comme rédacteur (1935-1939). Il est parallèlement coopérateur au restaurant " La Ruche des agricoles " à Rennes. Après la Libération, il devient chef de bureau de la coopération au ministère de l'Agriculture. En 1946, il adhère au Manifeste coopératif puis à l'Association des amis de la coopération. A partir des années 50, il intègre la Banque centrale coopérative (BCC). Il travaille ensuite en tant qu'administrateur de l'Institut des études coopératives en rédigeant des articles pour la revue. Ses nombreuses expériences lui permettent à partir des années 1970 de devenir conseiller d’état. Il meurt en 1990 à Brest.

JEANTET, Thierry

  • FDMSP00717
  • Person
  • 1928 - ?

Thierry Jeantet est une figure majeure de l’Économie sociale et solidaire (ESS) de ces 50  dernières années et l’auteur de nombreux livres sur le sujet.

JOUCHOUX, Auguste

  • FDMSP00583
  • Person
  • 1875 – 1956

Auguste Jouchoux (1875 – 1956) était ouvrier horloger à Besançon et militant syndicaliste, coopérateur et socialiste de Doubs.
Il a longtemps milité dans les organisations syndicales de l'horlogerie bisontine.
Il a été également secrétaire générale de la Fédération socialiste du Doubs.
Il a intégré le conseil général de Besançon puis le conseil municipal de Besançon en 1928.
Il créa en 1927 la coopérative qui organise la Maison du Peuple de Besançon, inaugurée en 1932. Il meurt en 1956.

LAISANT, Charles-Ange

  • FDMSP00676
  • Person
  • 1981 - 1920

Mathématicien de profession, franc-maçon, Charles-Ange Laisant (1841-1920) est député de 1876 à 1893. Élu la première fois dans la 2ème circonscription de Nantes aux élections législatives du 20 février 1876, il est réélu une première fois en octobre de la même année, et son mandat est ensuite renouvelé cinq fois. Finissant cependant par considérer la carrière politique comme inefficace, il décide de l’abandonner en 1893. Il exerce alors comme enseignant et d’examinateur à l’École Polytechnique et embrasse les idées libertaires sous l’influence de son fils Albert, anarchiste. Il écrit de nombreux articles pour La Bataille syndicaliste et, passionné par les questions de pédagogie et d’éducation (voir par exemple sa brochure L’éducation de demain, consultable à La contemporaine, cote S pièce 10962/5), devient l’un des dirigeants de la Ligue internationale pour l’éducation rationnelle de l’Enfance, fondée par Francisco Ferrer. Il s’occupe aussi de publications éducatives par l’image, les Initiations et milite en défense de l’esperanto. En 1913, au côté de Sébastien Faure, il participe à la création de la société « Le cinéma du peuple », coopérative ouvrière dont l’objet était de créer et de diffuser des films « contre la guerre, contre l’alcool et toutes les iniquités sociales ». Pendant la première guerre mondiale, il signe avec Jean Grave, Kropotkine, Charles Malato et d’autres anarchistes « Le Manifeste des Seize », qui condamne l’agression allemande. En 1917, il est membre du comité de rédaction de La solidarité mondiale, bulletin de l’Union fédérative de transformation sociale.

Librairie du travail

  • FDMSA00673
  • Corporate body
  • 1917 - 1937

Hasfeld Marcel a fondé la Librairie du travail en 1917.

MAITRON, Jean

  • FDMSA00670
  • Person
  • 1910 - 1987

Né le 17 décembre 1910 à Sardy-lès-Épiry (Nièvre), mort le 16 novembre 1987 à Créteil (Val-de-Marne) ; instituteur, puis professeur de cours complémentaire jusqu’en 1955, docteur ès-lettres en 1950, professeur de l’enseignement secondaire (1955-1958), détaché au CNRS (1958-1963), maître-assistant à Paris I-Sorbonne (octobre 1963-octobre 1976) ; créateur du Centre d’histoire du syndicalisme (devenu Centre d’histoire sociale du XXe siècle puis Centre d’histoire sociale des mondes contemporains) ; militant ; historien du mouvement ouvrier ; créateur et directeur du Mouvement social et du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier.

https://maitron.fr/spip.php?article23901, notice MAITRON Jean par Claude Pennetier, version mise en ligne le 11 décembre 2008, dernière modification le 15 mai 2023.

MEISTER, Albert

  • FDMSP00675
  • Person
  • 1927 - 1982

Né en 1927, Albert Meister est un sociologue libertaire, spécialiste du développement et des organisations associatives. Après avoir fait des études en sciences économiques, sociologie et psychologie à l'Université de Genève, il travaille à l’École des hautes études de Paris et dirige un centre de recherches en Italie du nord. Cette dernière expérience lui fournit le matériel de sa thèse de doctorat, présentée en 1958 : Étude socio-historique des développements associationnistes intervenus corrélativement aux processus d'industrialisation au Piémont dans les années 1850-1860 . En 1958, il fonde aussi avec Udriano Olivetti la revue internationale d'autogestion Community Development . Il est par ailleurs l'auteur (sous divers pseudonymes) de très nombreux ouvrages qui traitent en priorité des problèmes d'associations, d'autogestion et de développement des pays pauvres. Il est mort au Japon en 1982.

MORET, Marie

  • FDMSP00683
  • Person
  • 1840 - 1908

Née en 1840 à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), Marie Moret rencontre Jean-Baptiste Godin (dont son père est le cousin germain et dirige les ateliers lors de son séjour dans la colonie fouriériste de Réunion au Texas). Elle s'installe donc à Guise en 1856.
Souhaitant suivre des études, elle est envoyée à Bruxelles où elle est accueillie par des sympathisants fouriériste et rencontre régulièrement Godin lors de ses voyages bruxellois. Elle revient à Guise en 1860 et s'installe dans le Palais social.
Elle devient la secrétaire du fondateur du Familistère et participe à l'expérience familistérienne en remplissant notamment la fonction de directrice des services de l'enfance.
Collaboratrice et compagne de Godin (les époux Godin se séparent dès 1863), elle prend une part active au Palais social et siège dans de nombreux conseils, participe à l'animation des sociétés d'agrément.
Elle accompagne Godin à Bordeaux et Versailles lorsque celui-ci est élu député.
Elle fonde avec cinq autres personnes l'Association coopérative du capital et du travail, et devient une travailleuse officielle de la société du Familistère. Elle joue un rôle important dans l'Association auprès de Godin. Ils se marient en juillet 1886 et elle succède à son époux en tant que gérant désigné à la mort brutale de celui-ci en 1888.
Elle laisse ensuite rapidement la gérance à François Dequenne, et s'attèle à la publication du « Devoir » et des manuscrits de son mari. Elle reste vivre au Familistère dans un cercle familial féminin.
Propriétaire du « Devoir » elle dirige la publication du journal.
Elle se retire en 1907 à Sens auprès de sa sœur, sa nièce Marie-Jeanne Dallet et son neveu par alliance Jules Prudhommeaux. Elle y décède en 1908.

Pour aller plus loin : https://www.familistere.com/fr/decouvrir/marie-moret/une-biographie

PRUDHOMMEAUX, André

  • FDMSB00681
  • Person
  • 1902 - 1968

André Jean Eugène Prudhommeaux (pseudonymes: Jean Cello et André Prunier) naît dans l'Aisne, le 15 octobre 1902, au Familistère de Guise (une association coopérative fondée par Jean-Baptiste André Godin sur la base de conceptions fourièristes). Sa mère, née Marie-Jeanne Dallet, était la nièce de la seconde épouse de Godin et son père Jules s'était occupé de la gérance du Familistère. André passe son enfance à Guise, Nîmes, Sens, puis Versailles. Il étudie à l'École d'Agriculture de Grignon (Seine-et-Oise) et à la faculté des sciences de Paris. Il fréquente les réunions de jeunes militants de la revue communisante « Clarté » à laquelle il collabore à plusieurs reprises en 1927. En 1927, il est renvoyé de son poste de micrographe-chimiste à cause de son action politique. Il est alors membre du groupe oppositionnel d'Albert Treint, le Redressement communiste. Marié depuis l'automne 1928 avec Dora Ris (née en 1907 à Lindau, Suisse), dite Dori, il ouvre avec elle la «Librairie Ouvrière» qui devient un centre de rencontre de communistes oppositionnels. Après des contacts avec des tendances trotskystes, il est peu à peu séduit par le bordighisme et le communisme des conseils. Il collabore, en 1929 et 1930, à « L'Ouvrier Communiste », organe des groupes ouvriers communistes. En 1930, pendant un voyage à Berlin et Leipzig, il rencontre le Kommunistische Arbeiter Partei (KAP) et l'Allgemeine Arbeiter-Union (AAU). En 1931, il est chargé de la direction de l'imprimerie coopérative La laborieuse à Nîmes. Avec Jean Dautry il fait paraître le bulletin bimensuel Correspondance Internationale Ouvrière (1932-1933). Il participe à la campagne en faveur de Marinus van der Lubbe en 1933, soutenant, contre les propagandes stalinienne et nazie, la thèse de l'acte individuel autonome. A l'occasion de cette campagne, il se rallie à l'anarchisme et publie des articles dans « La Revue Anarchiste » et « Le Semeur ». « Le Libertaire » interrompt, en mars 1933, la parution d'une série d'articles intitulée «L'ordre règne en Allemagne» car la rédaction de l'organe de la FA ne partage pas son point de vue sur van der Lubbe. Durant un séjour en Allemagne en 1934, André et Dori sont arrêtés et expulsés. La même année, il publie avec Dori la brochure « Spartacus et la commune de Berlin, 1918-1919 » aux éditions Spartacus. Dans son nouveau journal « Terre Libre », fondé en 1934 (devient le journal de la Fédération Anarchiste de langue française en 1937), il publie des informations sur la répression stalinienne. « Terre Libre » editera aussi des brochures mensuelles: « les Cahiers de Terre Libre ». Avec Doris il séjourne ensuite brièvement à Barcelone durant la guerre civile espagnole. Il fonde successivement les journaux « L'Espagne Antifasciste », « La Nouvelle Espagne Antifasciste » et « L'Espagne Nouvelle », dans lesquels il s'oppose au ministérialisme des organisations anarchistes en Espagne. Dès la déclaration de guerre en 1939, il se réfugie en Suisse chez ses beaux-parents. Toute activité politique lui étant interdite, il se tourne vers la critique littéraire et la traduction poétique. Il noue en Suisse de nombreuses amitiés avec notamment Luigi Bertoni, F.A. Widmann-Peña ou Jean-Paul Samson, qui publiera la revue Témoins à laquelle Prudhommeaux collaborera régulièrement. Fin 1946, André et Dori et leurs deux filles, Jenny et Michèle, rentrent en France pour s'installer à Versailles. Il participe à la rédaction du Libertaire, et réunit un groupe de jeunes étudiants: le Cercle Libertaire des Étudiants (CLÉ). Entre 1948-1958 il est secrétaire général de la Commission de Relations Internationales Anarchistes (CRIA). Sa participation à la revue Preuves, de 1951 à 1957, lui sera vivement reproché dans le mouvement anarchiste et lui coûtera sa collaboration au Libertaire. Pour s'opposer à la tendance de Georges Fontenis dans la FA, il anime dès 1952 l'Entente Anarchiste. A la suite de la disparition de la FA en mai 1953, il participe à sa reconstitution en décembre de la même année. Il est rédacteur du « Monde Libertaire » depuis sa création (1954) et assure le secrétariat des relations internationales de la FA dès 1956. Il représente la FA au Congrès international anarchiste de Londres (1958). Il est membre d'honneur du CIRA dès sa fondation en 1957. Collaborateur de nombreux périodiques libertaires comme « L'Unique », « Contre Courant » et « Défense de l'homme », Prudhommeaux fonde le journal bimensuel « Pages libres » en 1956. Au niveau international, il collabore régulièrement aux revues « Freedom » (Grande-Bretagne), « Volontà » (Italie), « Cahiers de Pensée et Action » (Belgique) et « L'Adunata dei Refrattari » (USA). En 1960 il ressentit les premiers symptômes de la maladie de Parkinson. Il décède à Versailles en 1968.

PRUDHOMMEAUX, Jules

  • FDMSB00679
  • Person
  • 1869 - 1948

Jules Prudhommeaux est né dans l'Aisne, mais fut élève au lycée de Nîmes. Il participe à l'action de l'Ecole de Nîmes. Professeur agrégé d'histoire, docteur en lettres, om enseigne à Sens. Il y est secrétaire et administrateur de la coopérative « l'Econome ». Enseignant à Versailles, il rejoint la Société coopérative locale.
Membre du comité de rédaction de la revue de l'Ecole de Nîmes « l'Emancipation », ainsi que secrétaire de l'Association de la Paix par le droit.

Neveu par alliance de Marie Moret (veuve Godin), il s'occupe du Familistère en sa qualité de membre du Conseil de gérance de l'association.

Il fut également Directeur du Centre européen de la fondation Carnegie après la guerre. Il signe en 1921 le Manifeste coopératif des universitaires, en tant que membre d'une Société d'études coopératives créée par Gide et Lavergne.
Son intérêt pour la coopération est fort et il est également un des membres fondateurs de « Association des amis de la coopération », en 1946, et signataire du nouveau manifeste rédigé par Bernard Lavergne en faveur d'un socialisme coopératif.

QUENIN, Sixte Anatole (dit Sixte-Quenin)

  • FDMSP00674
  • Person
  • 1870 - 1957

Sixte-Quenin (1870-1957) est né et mort à Arles (Bouches-du-Rhône), le 2 juillet 1870 et le 27 septembre 1957, était employé, puis représentant de commerce. Il était également militant socialiste et député. Il s'occupa d'une coopérative à Billancourt en 1919.

RABAUX, René

  • FDMSA00684
  • Person
  • 1902 - 1993

« R. Rabaux naquit le 15 septembre 1902 à Guise (Aisne) d’un père employé de fonderie, domicilé au Familistère et d’une mère employée de commerce. Ingénieur des Arts et Métiers et de l’École supérieure d’électricité, René Rabaux fut de 1933 à 1955 l’administrateur gérant du Familistère de Guise. Élu par l’assemblée générale des associés, il assuma non seulement la charge de la Société du Familistère mais aussi celle de ses œuvres annexes comme l’assurance maladie, l’assurance des pensions de retraite et « le nécessaire à la substance des veuves ».

Il se maria à Bruxelles (Belgique) le 16 avril 1931 avec Simone Vanophaeren et mourut à Versailles (Yvelines) le 25 octobre 1993. »

https://maitron.fr/spip.php?article127872, notice RABAUX René, André , version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.

SIMBRON, Ernest

  • FDMSP00712
  • Person
  • 1915 – 1956

Ernest Simbron, né le 4 janvier 1915 à Rezé (Loire-Inférieure), est le fils d’Ernest Henri Simbron (1885-1929, employé du chemin de fer de l’Etat, gazé dans les tranchées) et de Germaine Cornet (née le 9 août 1890). Fils de tué, il sera adopté pat la nation le 10 octobre 1930.
Il est scolarisé à Rezé jusqu’au brevet élémentaire, puis à l’École normale d’instituteurs de Savenay, promotion 1931/1934, où il obtient son brevet supérieur et son CAP en 1934. Il devance l’appel et après son service militaire, nommé caporal en avril 1936, il fait les EOR et est nommé sous-lieutenant de réserve.
Marié à Yvonne Maugis (née le 15 avril 1915), brodeuse, le 12 décembre 1936 à Rezé, le couple aura deux enfants, Yannick, né le 2 juin 1938, et Martine, née le 6 mars 1946.
Instituteur à La Chapelle Launay en 1937 et 1938, il fonde une coopérative, une cantine, une société d’anciens élèves.
C’est à partir de 1938 qu’il s’inscrit au Parti socialiste SFIO (section de Savenay) auquel il reste fidèle jusqu’à son décès, étant délégué dans plusieurs congrès nationaux. Toujours en 1938, il rejoint le syndicat national des instituteurs, la Confédération générale des Œuvres laïques (depuis 1938), et devient un membre actif de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen.
Mobilisé le 2 septembre 1939, il est nommé au grade de lieutenant de réserve le 25 mars 1940. Fait prisonnier le 19 juin 1940, il passé quatre ans et demi dans des Oflags où avec des camarades il créé la section socialiste clandestine de l’Oflag XVII. Rapatrié le 18 mai 1945 et démobilisé le 20 juin, il est nommé à La Montagne dans une école de garçons à la rentrée suivante.
De 1947 à 1954, il enseigne les lettres au cours complémentaire de La Montagne. En septembre 1954 il est nommé au cours complémentaire de Saint-Brévin-Les-Pins.
Ernest Simbron est décédé le 29 septembre 1956.

TINAYRE, Noël

  • FDMSA00638
  • Person
  • Inconnues

Noël Tinayre créa l'Atelier du Roure (coopérative de production artistique).

ZIRNHELD, Jules

  • FDMSP00642
  • Person
  • 1876 - 1940

Né en 1876, Jules Zirnheld était en relation avec Edouard Verdin, un des membres fondateurs du Syndicat des employés de commerce et d'industrie (SECI). Employé comptable en 1891 avant d'intégrer la Banque de France en 1900, Jules Zirnheld est un militant actif au sein du SECI, puisque dès 1896, il est désigné pour être délégué au congrès ouvrier chrétien de Reims. Il a régulièrement publié des articles dans le Bulletin de la SECI, dont il en deviendra le président plus tard. La Première Guerre mondiale porte toutefois un coup d'arrêt aux actions entamées par le SECI.
Tout comme de nombreux syndicalistes, Jules Zirnheld est mobilisé en 1914. De retour de la guerre, il reprendra ses activités au sein de la SECI. Parallèlement à son adhésion à la SECI, Jules Zirnheld dirigeait la Coopérative agricole de l'union des syndicats des agriculteurs de France (CAUSAF). En 1932, il abandonne cette fonction pour celle de l’Agence générale des coopératives agricoles. Il meurt le 28 décembre 1940.