Coopérative laitière de Chauvirey-le-Châtel
- FDMSP00364
- Collectivité
- Inconnues
Coopérative laitière de Chauvirey-le-Châtel
Laiterie coopérative de Saint-Martin-de-la-Coudre
Cette laiterie était située à Saint-Martin-de-la-Coudre, dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély en Charente-Maritime.
Cette société coopérative a été fondée le 25 février 1890 ; elle a pris la dénomination de laiterie coopérative de Saint-Martin-de-la-Coudre ; elle a pour objet la fabrication du beurre avec le lait provenant exclusivement des exploitations de ses adhérents et la vente de tous les produits et sous-produits du même lait.
Laiterie de Fontbouillant à Montguyon
Cette laiterie était située à Fontbouillant dans la commune de Montguyon, arrondissement de Jonzac en Charente-Maritime.
Cette société coopérative a été fondée en 1903 ; elle a pris la dénomination de laiterie coopérative de Fontbouillant ; elle avait pour objet la fabrication du beurre avec le lait provenant exclusivement des exploitations de ses adhérents et la vente de tous les produits et sous-produits du même lait.
Sa cessation d'activité date des années 1960 après son rachat par la laiterie coopérative de Baignes (Charente).
Coopérative Agricole du Valentinois
Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de Toulouse
La Société coopérative des producteurs de violettes de Toulouse, née en 1907, est devenue Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de Toulouse-Lalande dans les années 1940. Dès ses débuts, elle mène en parallèle les deux activités, florale et maraîchère. Sa dissolution survient en 1983 et sa liquidation définitive en 1986-1987.
Entente laitière et agricole du Centre
Les premières coopératives laitières sont créées dans le Loiret dès avant la Première Guerre mondiale (les coopératives de Fay-aux-Loges, Lorcy et Ladon sont fondées entre 1909 et 1911), répondant ainsi au besoin de mise en commun des moyens de collecte et de transformation du lait.
L'explosion des créations de coopératives se situe cependant dans l'entre-deux-guerres : Boiscommun (1920), Mer (Loir-et-Cher) et Courtenay (1927), « Val-d'Or » à Saint-Aignan-des-Gués (1930), Poilly-lez-Gien et Bonny-sur-Loire (1932), Mareau-aux-Prés (1933), CALOR à Orléans (1941).
Ces coopératives doivent assurer aux éleveurs adhérents le ramassage du lait, d'abord en bidon, puis en tanks ou citernes à partir des années 1950 au gré des évolutions technologiques auxquelles elles s'adaptent plus ou moins vite. Certaines d'entre elles n'effectuent que la seule collecte du lait, comme la coopérative de vente de la vallée du Beuvron (Loir-et-Cher), qui en confie la transformation à la coopérative de Mer.
Les coopératives effectuent ensuite la transformation du lait : pasteurisation/stérilisation, embouteillage (puis conditionnement Tetra Pack), transformation en beurre, fromage ou yaourts, etc. Ici encore, chaque coopérative s'adapte plus ou moins rapidement aux changements (technologiques, évolution des normes d'hygiène, etc.) qui apparaissent pour l'essentiel à la fin des années 1940. Certaines d'entre elles tendent à se spécialiser afin de rationaliser leurs coûts de production.
Enfin, certaines coopératives assurent la commercialisation de leurs produits. Plusieurs ouvrent des magasins de vente directe, comme la coopérative de Saint-Aignan-des-Gués à Sully-sur-Loire, ou l'Union des coopératives laitières de l'Orléanais place du Châtelet à Orléans.
Pour mieux répondre à la concurrence industrielle et aux nouveaux enjeux (politique agricole nationale puis européenne, restructuration du monde paysan, augmentation de la production laitière, etc.) les coopératives laitières loirétaines cherchent à unir leurs forces dès les années 1940.
La principale expérience de collaboration entre coopératives est celle de l'Union des coopératives agricoles laitières de l'Orléanais (UCALO) de 1948 à 1966. Créée à l'initiative des coopératives laitières de Mareau-aux-Prés et de Fay-aux-Loges, cette union a pour but premier de spécialiser les usines des coopératives adhérentes dans certains types de fabrications afin de rationaliser les coûts, chaque coopérative restant toutefois théoriquement indépendante. Elle prend vite de l'ampleur par de multiples adhésions : coopératives de Boiscommun et Saint-Aignan-des-Gués (1949), coopérative agricole laitière de Sologne à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher) (1954), coopératives de Bonny-sur-Loire et Poilly-lez-Gien (1956), coopérative de Mer (Loir-et-Cher) (1963), coopératives de Rians (Cher) et Saint-Viâtre (Loir-et-Cher), etc. Néanmoins, les coopératives adhérentes ne parviennent pas à s'entendre sur la gestion de l'UCALO et sur leur mode de relation. L'union est finalement dissoute en 1966.
Une autre expérience, légèrement différente, est menée de 1952 à 1957 entre les coopératives de Bonny-sur-Loire et de Poilly-lez-Gien, l'union ayant cette fois-ci pour objectif d'aider au redressement de cette dernière. Les deux coopératives finissent par fusionner en 1957.
La solution de la fusion-absorption est en définitive celle qui se révélera être la plus efficace pour permettre aux coopératives d'assurer leur avenir.
C'est la coopérative CALOR d'Orléans, qui ne faisait pourtant pas partie de l'UCALO, qui rassemble les coopératives autour d'elle : fusion avec Boiscommun et Mer en 1965 (devenant ainsi la CLAIOR, Coopérative agricole laitière de l'Orléanais), avec la vallée du Beuvron en 1967 et Fay-aux-Loges en 1968.
Le rapprochement de la CLAOIR avec la coopérative de Bonny-sur-Loire et du Giennois conduit, le 1er janvier 1970, à la création de l'Entente laitière et agricole du Centre (ELAC), dont le siège est fixé à Fleury-les-Aubrais.
De leur coté, les coopératives de Lorcy-Corbeilles et Ladon fusionnent avec la coopérative du « Val-d'Or » de Saint-Aignan-des-Gués en 1968. La nouvelle coopérative adhère finalement à l'ELAC en 1976.
Coopérative agricole de Saint-Germain-des-Prés et de Gy-les-Nonains
La Coopérative agricole de Saint-Germain-des-Prés et de Gy-les-Nonains a été créée le 25 janvier 1946. Elle comptait à l'origine 39 adhérents, tous cultivateurs, et couvrait un territoire comprenant, outre Saint-Germain-des-Prés et Gy-les-Nonains, diverses communes limitrophes, en particulier Amilly, Saint-Firmin-des-Bois, Château-Renard et la Selle-en-Hermois.
L'objectif principal de cette coopérative était de procurer à ses membres les produits, marchandises, outils ou machines nécessaires au bon fonctionnement de leur exploitation. Elle était également susceptible d'assurer le stockage, la conservation et la vente des récoltes des exploitations de ces mêmes adhérents. Au fil du temps, son activité s'est spécialisée dans la vente d'engrais, de produits de défense des végétaux et de semences, ainsi que de fournitures diverses.
Son activité déclinante au gré du temps, la coopérative est dissoute le 9 décembre 1988.
Informations sur les modalités d'entrée
Cave coopérative vinicole de Baule
La Cave coopérative de Baule est fondée en novembre 1938. Elle fut la troisième coopérative d'importance dans l'Orléanais avec celles de Mareau-aux-Prés (fondée en 1931) et d'Olivet (fondée en 1933). Sa création répondait au besoin exprimé par les viticulteurs d'une meilleure organisation de la profession et au souci d'assurer leur avenir dans un cadre collectif, de mise en commun des moyens de production (pour les étapes de vinification) et de vente.
Ainsi, les statuts de la coopérative révisés en 1975 lui donnent pour objectif de "faire et faciliter toutes les opérations concernant la production, la transformation, la conservation, le conditionnement, l'écoulement et la vente des vendanges, marcs et tous autres produits, sous-produits provenant exclusivement des exploitations des sociétaires" dans la circonscription du canton de Beaugency.
Les vignerons sociétaires (chacun étant détenteur de parts sociales) sont donc tenus de livrer toute leur récolte à la coopérative. On y trouve essentiellement les cépages caractéristiques de l'Orléanais pour cette époque : gris meunier, hybride, auvernat, pinot. La coopérative se charge ensuite de la vinification, de la chaptalisation (enrichissement en sucre des moûts concentrés afin d'augmenter le degré d'alcool), de la mise en bouteille et de la vente.
Après une période d'apogée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, s'ensuivent des années de crise des ventes et de baisse de la production, particulièrement à partir des années 1970 (8000 hectolitres sont produits en 1944, 1718 hl en 1983 et seulement 1283 hl en 1984). Malgré les efforts pour soutenir la profession (obtention en 1951 de la qualification Vins délimités de qualité supérieure - VDQS), la cave coopérative de Baule, sous la houlette de son dernier président Robert Huguet, devant la baisse du nombre de producteurs (130 sociétaires en 1950, 73 en 1986), doit progressivement cesser son activité. Après une dernière année de vinification en 1985, la dissolution est décidée en assemblée générale extraordinaire du 21 février 1986 et la liquidation devient effective en 1988. L'essentiel des derniers vignerons sociétaires est alors réorienté vers la Cave coopérative de Mareau-aux-Prés.
Société coopérative agricole beurrière des vallées d'Elle et Vire
Coopérative des producteurs de semences sélectionnées de Franche-Comté
Coopérative agricole Agralys-Ligéa
Agralys-Ligea, coopérative agricole française, fusion de Ligea (elle-même fusion de la Franciade et l’Union) et de la Coopérative Dunois.
Fruitière de Challes-la-Montagne
Société coopérative de reconstruction agricole et rurale « La Renaissance agricole »
La Société coopérative de reconstruction agricole et Rurale La Renaissance agricole, dont la constitution paraît au Journal officiel le 18 août 1948, est formée entre les sinistrés ayant droit, au titre de la loi du 28 octobre 1946, à indemnité pour réparation de dommages immobiliers de nature agricole ou rurale. Son siège est fixé à Boulogne-sur-Mer au 21, boulevard Auguste-Mariette.
L’article 9 de la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre prévoit que seuls sont indemnisables :
Coopérative laitière des monts de Tarare
Coopérative laitière de la vallée de la Rigotte
La coopérative de la vallée de la Rigotte a été fondée le 31 janvier 1926. Son siège social était établi à Bourguignon-lès-Morey, la fromagerie à Channes-Saint-Valbert. Cette société avait pour objet la production de crème, beurre, fromage et vente de lait de consommation. Elle a été transformée en coopérative de vente de lait en 1986. Les établissements Milleret, de Charcenne, collectent le lait depuis le 1er janvier 1987.
Coopérative laitière de « La Montagnarde » de Montigny-lès-Cherlieu
La coopérative "la Montagnarde" est fondée le 20 août 1957. Cette société compte 59 adhérents de Montigny-lès-Cherlieu et Noroy-lès-fussey. Son siège social est établi à Montigny-lès-Cherlieu.
Elle a pour objet d'effectuer ou de faciliter toute opération concernant la production, la transformation, la conservation et la vente des produits laitiers des coopérateurs et de ses sous-produits.
La coopérative "la Montagnarde" est dissoute par fusion avec la coopérative "de la vallée de l' Ougeotte et de la Mance" le 1er janvier 1980.
Coopérative laitière dite « La Varenne » à Preigney
La coopérative laitière agricole de Preigney dite "la Varenne" est fondée le 20 octobre 1926 avec 41 membres, 27 membres en 1963, 12 en 1975.
Le capital social de ladite société se constitue par tête de bétail en 1926 pour être réparti entre les sociétaires proportionnellement aux apports de lait en 1963. Le 1er mars 1976, elle fusionne avec la coopérative laitière "la Plaine" de Cintrey, par absorption de cette dernière.
Coopérative laitière de la vallée de la Mance
La coopérative de la vallée de la Mance est fondée en 1934. Elle regroupe les communes de Rosières-sur-Mance, où est établi son siège social, et de Saint-Marcel. Son nombre le plus élevé d'adhérents est de 48 en 1963. Nous ne pouvons affirmer si cette société a fusionné ou s'est éteinte vraisemblablement en 1988.
Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.
Société coopérative fruitière chez Corbex
Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.
Fondée en 1931, la Coopérative agricole, par ses annexions successives, collecte une grande partie de la production céréalière de la Brie centrale.
Coopérative des producteurs de marrons « Marrons du Luc »
La constitution de la société a été réalisée suivant un acte reçu par Maître Long, notaire à Grimaud, le 18 avril 1950 et enregistré à Saint-Tropez, le 21 avril suivant.
Ont été établis les statuts d'une coopérative agricole qui prend la dénomination de : "Coopérative des producteurs de marrons de la Garde-Freinet".
Sa circonscription territoriale comprend la commune de La Garde-Freinet et les quartiers limitrophes du Débat et de Cargue dépendant de la commune du Cannet-des-Maures.
Son siège social est à La Garde-Freinet et elle a pour objet d'effectuer ou de faciliter toutes les opérations concernant la conservation ou la vente des marrons provenant exclusivement des exploitations des sociétaires.
Sa durée est fixée à 50 années, à dater du jour de sa constitution définitive, sauf prorogation ou dissolution anticipée.
La coopérative a fermé ses portes en 2011.
Création en 1912. Les vignerons de Cogolin regroupent une centaine de vignerons, vinifient et commercialisent 14000HL de Côtes de Provence et de vin de Pays du Var. Le vignoble est situé sur des coteaux, les derniers contre-forts du massif des Maures qui viennent mourir sur les bords du golfe de Saint-Tropez.
Le « Val-d’Ajol agricole » est une société anonyme coopérative à capital et personnel variables, créée en mairie du Val-d’Ajol, le 24 février 1924, par treize membres fondateurs. Les statuts ont été déposés chez Me Moutillard, notaire au Val-d’Ajol, le même jour. La coopérative a connu un rapide succès : près de 900 adhérents à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Fruitière de Villers-sous-Montrond
Coopérative vinicole de Montmeyan
La coopérative vinicole de Montmeyan a été créée en 1922.
Union des laiteries coopératives du marais poitevin
Société coopérative agricole de fromagerie des Hays
Coopérative agricole des régions de Loire (COPARL)
La famille Martin
Depuis 1782, la famille Martin est établie à Busy, petite commune située à 12 km au sud–ouest de Besançon, dans le canton de Boussières. Jacques Martin, plus tard cofondateur du comice agricole de Busy, s’y marie en 1801 avec Louise Guignard, fille d’un maître de poste, qui y possède alors un relais de chevaux. Agriculteur éclairé (dès 1795, il entreprend de semer de la luzerne à Busy), il loue à partir de 1805, sur le plateau qui domine le village, la ferme de la Grange–Rouge. Il en fait rapidement une exploitation réputée. Plus tard, au moment de la construction de la RN 83 allant de Strasbourg à Lyon, il construit un peu plus bas, à proximité de la route, une maison, où il installe un véritable relais de poste. Cette auberge, ouverte en 1839, par la suite appelée « le Comice », est toujours visible au bord de la nationale au lieu–dit du même nom. Il meurt le 31 août 1845. Son fils, Antoine Auguste Martin, né en 1815, épouse Irma Monique Mourot. De cette alliance naissent trois enfants, dont le plus jeune, Maurice, succède à son père à la tête de l’exploitation agricole. L’essentiel du présent fonds est composé des archives de ce dernier.
Maurice Martin (1865-1943)
Tout comme son père et son grand-père, il est, lui aussi, un passionné et un adepte du progrès en matière agricole. Il tient ainsi pendant plus de quarante ans une place importante dans les différents milieux agricoles, cumulant les responsabilités en matière d’associations et de mutuelles agricoles tant au niveau local que régional. Pionnier de l’organisation corporative en Franche-Comté, il est lui-même à l’origine, comme on le voit dans le tableau ci-dessous, d’un certain nombre d’associations locales voire régionales ; il continue certes à gérer l’exploitation familiale au Vernois, secondé à partir de 1914 pas ses fils, Jacques, puis André, qui la prennent progressivement en main, mais son intérêt se porte essentiellement sur les affaires publiques (commune, conseil paroissial, caisse régionale incendie, mutualité, Banque de France, etc.)
Coopérative laitière de Bourguignon-lès-Morey
Cave coopérative « Les Trois Lis »
La cave coopérative « l'Abri », devenue « Les Trois Lis » est créée le 19 avril 1924, à l'instigation d’Édouard Babou, propriétaire - viticulteur à Lézignan-Corbières. Elle attire très rapidement de nombreux adhérents et doit s'agrandir à la fin des années 1920. Cet important mouvement d'adhésions se poursuit jusqu'en 1940. Dans les années 1960, avec l'entrée massive des vins du Maghreb en France, la cave obligée de stocker ses vins doit à nouveau s'agrandir.
Coopérative Agricole Linière du Nord de Caen (CALNC)
La coopérative a été créée en 1962. Elle comptait 21 salariés en 1996.
Présidents : Paul Lemarinier, 1962-1972 ; André Barbot, 1973-1993 ; Jean-Paul Vermes, en mars 1993.
Cave coopérative de vinification « Le clocher vert »
Distillerie coopérative de Cesseras
Union des agriculteurs et coopératives agricoles d’approvisionnement, de vente et de stockage (UDCA)
Société coopérative agricole maraîchère de Manziat-Louhans
Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.
Distillerie coopérative agricole de Saint-Pierre-de-Maillé
La distillerie coopérative agricole de Saint-Pierre-de-Maillé est fondée en 1942 par Fernand d'Hardivilliers et d'autres exploitants du secteur. Elle est implantée dans le bas bourg le long de la Gartempe, l'eau étant indispensable pour le lavage de la matière première et le refroidissement des colonnes de distillation.
La distillerie produit de l'alcool par le traitement de betteraves et de topinambours, jusqu'alors destinées à l'alimentation du bétail. Le flegme (l'alcool pur qui est produit), est destiné à être mélangé avec de l'essence et du benzol pour obtenir un carburant appelé Ternaire, réservé aux véhicules de l’État et des administrations. Après la guerre, le flegme produit par la distillerie est destiné à un usage industriel.
L'alcool est produit uniquement par le traitement des betteraves et topinambours provenant des exploitations des sociétaires (appelés "planteurs"). La distillerie soutient cette production par des opérations de culture mécanique, directement ou par la mise à disposition de matériel, par la mise à disposition de personnel spécialisé pour l'arrachage ou le transport. L'adhésion à la coopérative impose au sociétaire/planteur qu'il livre la totalité de sa récolte conformément au contrat de culture souscrit. L'usine compta jusqu'à 1 200 sociétaires sur une circonscription territoriale comprenant les cantons du nord est de la Vienne, des cantons du sud ouest de l'Indre-et-Loire et un canton de l'Indre.
Dans les années 1960, la production de betteraves augmente grâce à l'amélioration des rendements agricoles. Toutefois, la production d'alcool est très contingentée, ce qui ne permet pas l'accroissement des rendements de l'usine. La distillerie rencontre alors des difficultés financières puis ferme définitivement le 31 mars 1973.
L'usine de Saint-Pierre de Maillé est l'une des dernières distilleries construites en Poitou-Charentes (une vingtaine à partir de 1860) et la seule dans la Vienne, à l'exception de celle qui avait été installée à la fin du 19e siècle au-dessus de l'ancien haut fourneau des forges de Verrières. Alors que la plupart des autres établissements cessèrent de fonctionner assez tôt et furent ainsi très vite démantelés, la fermeture tardive de la distillerie de Saint-Pierre de Maillé a facilité sa préservation. Jusqu'en 1999, l'usine est une friche industrielle, le lieu est occupé, vandalisé et pillé. Un promoteur immobilier tente de la racheter dans le but de la démolir et de créer un lotissement d'habitations. Le projet échoue mais le propriétaire, pensant que la destruction serait inévitable, se sépare des dernières machines, dont la machine à vapeur Dujardin de 1912. Heureusement, celle-ci est récupérée et restaurée par l'association "Mémoire du pays chartrain" qui souhaite l'intégrer à la réhabilitation des fours à chaux du site de Lormandière, sur la commune de Chartres-de-Bretagne, en Ille-et-Vilaine.
Pour sa part, la distillerie de Saint-Pierre-de-Maillé est finalement vendue en 2002 : un collectif d'artistes et de techniciens du spectacle fait l'acquisition de l'ensemble du site et ouvre la voie à sa préservation durable.
Coopérative agricole d’approvisionnement « La Dracénoise »
Héritière du Syndicat agricole de Draguignan, la coopérative agricole d’approvisionnement dracénoise dite « La Dracénoise » verra le jour en 1945 ( 39 J 1). Riche de l’engagement de ses fondateurs, elle connaîtra cependant à la fin des années 50 de graves difficultés financières en particulier dues au désengagement d’une grande partie de ses sociétaires. Malgré la volonté de son président et ses nombreux efforts, la situation économique conduira à sa dissolution en 1969.
Créée quatre années plus tard, en 1949 (39 J 11) la coopérative artisanale de maréchalerie, dite « La Maréchalerie » connaîtra un sort solidaire et hélas semblable à la coopérative agricole.
Coopérative viticole « La Clairvoyante »
Fondée en 1923, la coopérative viticole de la commune de Mazaugues verra son activité péricliter avant de s’éteindre définitivement en 1988.
Société coopérative de la Fruitière vinicole d'Arbois
En 1906, alors que le vignoble jurassien se redresse à peine de la crise du phylloxéra, les vins du midi lui assènent le coup de grâce par une concurrence impitoyable. Une grande partie des vignerons arboisiens décident alors d'une historique grève de l'impôt et de la mise en commun de leurs outils de vinification. Ils décident de combattre la mévente et la misère qui s'abat sur eux par la fabrication et la commercialisation communes des produits de leur récolte. Ils fixent ainsi trois objectifs : la rentabilisation de la production par la mise en commun des moyens de fabrication et d'échanges, l'amélioration de cette production par la confrontation des procédés de culture et de vinification, et par l'entraide, afin de pallier les difficultés que subissent certains d'entre eux.
Une Société coopérative civile de production de vins est fondée le 24 décembre 1905, et constituée par acte sous seing privé et assemblée générale le 4 janvier 1906. Ce sont vingt-six vignerons socialistes qui fondent ainsi la Fruitière vinicole d'Arbois, la deuxième coopérative de France. La Fruitière prend en charge l'intégralité de la fabrication des vins des vingt-six sociétaires qui s'engagent à apporter à la coopérative la totalité de leurs récoltes. Elle se charge ensuite de distribuer sur le marché les produits fabriqués et supprime ainsi la concurrence entre les vignerons, et la recherche, souvent désespérée, de nouveaux clients. Les vignerons s'engagent aussi, dans la mesure de leurs moyens, à fournir du matériel dont ils disposent (grands tonneaux, ustensiles de cave). Le personnel nécessaire aux travaux de vinification et de soins de la cave est choisi parmi les sociétaires.
Les membres de la Fruitière définissent de nouvelles normes de culture : le choix des terrains, le rendement à fournir et à ne pas dépasser (40 hectolitres à l'hectare), les procédés de taille et les méthodes de vinification. L'application de ces règlements oblige les vignerons à doter la Fruitière de statuts, d'un règlement intérieur et d'un conseil d'administration. Ce conseil a pour mission de prendre les dispositions nécessaires en vue du bon fonctionnement de la coopérative. Elle répartit les bénéfices entre les sociétaires au prorata des apports en quantité et en qualité. Mais c'est l'assemblée générale des sociétaires qui statue sur l'estimation, par catégorie, des vendanges des sociétaires, et fixe les prix de vente des vins afin d'éviter toute contestation postérieure. En 1912, la Fruitière acquiert la maison dite Maizier (ancienne fabrique de vins mousseux) et ses dépendances, bâties en 1818, afin d'y installer ses bureaux et ses caves de vinification. Le 15 mai 1936, Arbois devient la première AOC française pour ses vins et alcools. Entre 1948 et 1957, la fruitière accroît sa capacité de vinification en faisant installer 18 citernes de 130 hl, puis 8 citernes de 1400 hl. En 1962, elle achète une demeure du XIX e siècle (dite Château Béthanie) sise de l'autre côté de la route, et y transfère ses activités administratives. En 1969, devant l'exiguïté des locaux de production, un nouveau bâtiment servant de chais et de cuverie est construit derrière le château Béthanie. Il sera agrandi en 1974 puis en 1980. Naît la première "cuvée Béthanie" issue du mariage entre Chardonnay et Savagnin. En 1993, sur le site de la première cuverie, dans l'ancienne maison Maizier, en contre-bas du château, est créée la cave à Savagnin pour vin jaune, d'une capacité de 3000 pièces (fûts bourguignons de 228 litres).
En 2000, la création Château Béthanie passe en S.A.S (Société par actions simplifiées). Créée par la loi du 3 janvier 1994, c'est une formule plus souple de société - société de commercialisation des vins de la Fruitière vinicole d'Arbois, 100% filiale du groupe Fruitière. En 2005, la Fruitière vinicole d'Arbois fusionne avec le Caveau des Jacobins (cave coopérative de Poligny). En 2006, est célébré le Centenaire de la Fruitière vinicole d'Arbois. Les vignerons coopérateurs offrent à la ville d'Arbois la colonne "Sans Fin", en contre-bas du château Béthanie; œuvre d'art d’Étienne Bossu. Cent bouteilles seront emmurées dans le caveau du château Béthanie.
Aujourd'hui, la Fruitière Vinicole d'Arbois jouit d'une situation tout à fait privilégiée pour appliquer une politique de sélection des cuvées car elle dispose de volumes importants (plus d'un million de bouteilles sortent chaque année des caves et chais). Tous ses raisins sont récoltés sur l'ensemble de l'aire d'appellation définie par l'Institut National des Appellations d'Origine (INAO). Il n'y a pas de bons coteaux où elle ne soit pas implantée.Aussi, la qualité et la réputation des vins issus du château Béthanie font la fierté des vignerons coopérateurs de la Fruitière vinicole d'Arbois.
Les vignes, la cuverie, la commercialisation
La Fruitière vinicole d'Arbois compte, en 2009, 210 sociétaires qui exploitent 210 hectares en AOC Arbois (communes d'Arbois, Montigny-les-Arsures, Mesnay, Pupillin, Vadans, Villette-les-Arbois). Ce qui fait d'elle le second producteur du Jura et le premier producteur de trousseau (cépage rouge indigène du Jura), et savagnin (cépage du vin jaune). Les différents cépages de la Fruitière vinicole d'Arbois correspondent à :
Aujourd'hui, les vignerons s'inscrivent dans les contrats territoriaux d'exploitation (CTE). Ils développent des pratiques culturales au respect d'une agriculture raisonnée dans le souci permanent d'améliorer la qualité et la traçabilité des produits. La Fruitière vinicole dispose d'une cuverie d'une capacité de 40 000 hectolitres où sont produits chaque année plus d'un million de bouteilles, et depuis 1993, une cave à savagnin, pouvant contenir plus de 3000 pièces (l'une des plus grandes réserves de vin jaune du Jura).
Les AOC commercialisées par la Fruitière d'Arbois :
La Fruitière vinicole d'Arbois a toujours participé à un certain nombre de concours, de foires et de salons à travers la France, et jusqu'en Belgique. Ses points de ventes sont non seulement à Arbois, au siège, dans différents magasins d'Arbois et du Jura, mais aussi chez des revendeurs professionnels. La Fruitière vinicole d'Arbois est en effet membre d'une alliance Export dénommée "Vignerons d'en France", composée de caves issues de différentes régions viticoles. Elle vend également sa production par correspondance dans le monde entier.
La Marcotte
En 1968 fut installé, place de la Liberté à Arbois, un bar-restaurant par onze sociétaires, dont neuf vignerons, la Fruitière vinicole, et la Coopérative fromagère d'Arbois. Cette installation faisait suite à l'ouverture d'un premier point de vente en 1961 à Arbois, puis en 1965, au siège de la coopérative. Devant les résultats intéressants enregistrés, la coopérative vinicole envisagea alors de créer cette nouvelle forme de publicité et de vente plus originale. Le but étant de promouvoir les vins et produits dérivés du terroir d'Arbois. C'est avec un capital de 20 000 francs, constitué des 200 parts des sociétaires, dont 98 détenues par la Fruitière vinicole, que l'ouverture de La Marcotte put avoir lieu.Mais suite à un déficit reconnu dans la gestion de la S.A.R.L, La Marcotte dut fermer provisoirement ses portes au cours du mois d'août 1969. Elle continua ensuite d'être gérée sous une tout autre formule, pour permettre de rentabiliser le matériel et ses installations.En 1976, La Marcotte n'était toujours pas radiée du registre du commerce, mais mise simplement "en sommeil".
La coopérative du Syndicat agricole de Prades est fondée en le 1er octobre 1919 par Emmanuel Glory et est enregistrée le 3 septembre 1920 au Registre du commerce de la ville. Le siège social du Syndicat est situé à l’origine avenue de la gare à Prades. Il s’agit d’une société de négoce pour l’achat et la vente en commun, entre des propriétaires de Prades, de produits agricoles et engrais. Le Syndicat agricole gère donc les achats, les ventes, les expéditions et les livraisons de marchandises agricoles, notamment les pommes de terre, entre différents propriétaires. Le Syndicat s’intéresse également de près au commerce et à la diffusion de produits phytosanitaires pour les cultures.
Union nationale des coopératives agricoles d'approvisionnement (UNCAA)
En 1945, deux unions nationales voient le jour, l'Union nationale des coopératives agricoles de céréales (UNCAC) et l'Union Nationale des Coopératives Agricoles d'Approvisionnement (UNCAA pour l'approvisionnement). Ce sont les deux premières unions de coopératives créées, dites du « boulevard Saint-Germain » où se trouvent leur siège à Paris.
Coopérative agricole la Noëlle Ancenis (CANA)
La coopérative Alsace-Lait a repris l'activité de la société la Laiterie centrale de Strasbourg en 1978, devenue une société anonyme, elle a cessé d'exister en 1991.
Dès la fin du XIXe siècle, les agriculteurs prennent conscience du besoin d’une organisation
professionnelle : qu’il s’agisse de s’assurer contre les risques, de mieux acheter ou de mieux vendre et de mieux financer leurs travaux. L’aristocratie foncière participe à ce mouvement dans le but de mieux organiser les campagnes.
L’Office Central des œuvres mutuelles agricoles naît en 1911, à Landerneau : c’est une coopérative
aux multiples services. Par le biais de syndicats et de « dépôts » locaux, il approvisionne les agriculteurs en grains, semences et matériel, proposant en outre de nombreux services tels que mutuelles contre l’incendie, contre la mortalité du bétail et les accidents du travail, caisses d’assurances sociales et de
crédit mutuel. L’esprit coopératif a toujours été prépondérant, solidarité et mutualisme sont les principes qui se retrouvent dans la devise de l’Office Central : « Unir, Servir, Défendre ». L’Office Central accompagne les programmes scolaires afin de donner aux enfants le goût d’un métier. Il contribue également à la création de l’école d’agriculture du Nivot à Lopérec.
Son siège s’installe à Landerneau car la ville occupe une position centrale et se trouve à la jonction des lignes de chemin de fer Quimper-Brest et Brest-Morlaix. C’est également une ville de foires et de marchés, un lieu de rencontre de la ville et de la campagne. En 1911, le Conseil d’Administration de l’Office Central se réunit dans la salle de l’Hôtel Raould, quai de Léon à Landerneau. Quelques mois plus tard, les réunions ont lieu dans un nouvel immeuble sur les bords de l’Élorn. Le bâtiment est appelé Ty Kenta, ce qui signifie la Maison Première.
Les personnages qui jalonnent l’histoire de l’Office Central sont nombreux mais seulement cinq hommes
ont présidé à sa destinée :
Société coopérative agricole Crau Camargue
Originaire de Dourdain.
C'est par l'intermédiaire de M. Havard que le Département a reçu en dépôt les archives de la Fédération nationale des CUMA (127 J, convention de dépôt du 1er décembre 2000) et de Fédération départementales d¿Ille-et-Vilaine des CUMA (128 J, convention de dépôt du 24 janvier 2001).
Emmanuel Joseph Jacques Glory est né le 8 octobre 1864 à Rodès dans les Pyrénées-Orientales. Il est le fils de François Glory, cultivateur dans la même localité et de Marie Guiry. Il épouse Martine Verdaguer le 21 mai 1893 à Corbère-les-Cabanes. Il poursuit une carrière d’officier d’administration dans le génie militaire, avant d’exercer différentes fonctions dans le milieu agricole à Prades. Il fonde le Syndicat agricole de Prades en 1919 et y exerce la fonction de directeur jusqu’à sa démission en 1933, période à partir de laquelle il s’installe à son propre compte en tant que négociant en produits agricoles en créant l’entreprise du « Service d’écoulement des produits du sol ». Emmanuel Glory décède le 15 octobre 1936 à Prades.
Figure emblématique, Hervé Budes de Guébriant (1880-1972) assure la présidence de l’Office Central pendant 37 ans, de 1919 à 1956. Il est également président de la Chambre d’Agriculture du Finistère de 1924 à 1958 et premier président de l’Union Centrale des syndicats des agriculteurs de France en1933. Originaire de Saint-Pol-de-Léon, cet ingénieur agronome est un fervent militant du catholicisme social. Il fonde une caisse d’assurance agricole dans sa ville natale avant de présider l’Office Central, après la Première Guerre mondiale. Incarnation du corporatisme paysan de la première moitié du XXe siècle, il en fait un des organismes agricoles les plus puissants du pays. Au terme de son mandat de
président, il y conserve néanmoins une influence déterminante jusqu’à sa mort. Les piliers de son 5 idéologie se résument en trois points : mutualité, coopération, développement. Le fonds conservé aux archives de Landerneau comprend une part très importante de la correspondance du comte de
Guébriant.
Cave coopérative de Villepinte
La cave coopérative de vinification de Villepinte a été créée en 1939.
En 1969, la cave de Villepinte a l'initiative de créer l'Union des caves coopératives de l'ouest audois et du Razès (U.C.C.O.A.R.), organisme commercial regroupant les caves d'Arzens, Montréal, Routier et Villepinte. Cet organisme commercialise une partie de la production.
En 1987, la cave d'Arzens absorbe la cave de Villepinte. Actuellement, la cave d'Arzens regroupe les caves d'Alzonne, Arzens, Moussoulens, Ventenac et Villepinte.
Au début des années 1990, la flavescence dorée est à l'origine du déclin de la viticulture dans la région de Villepinte. Par la suite, on a procédé à une reconversion du vignoble. La convergence des deux éléments est à l'origine de la cessation d'activité de la cave de Villepinte en 1992.
Société coopérative agricole Nerolium
Laiterie coopérative de Landes
Cette laiterie était située à Landes dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély en Charente-Maritime.
Cette société coopérative a été fondée en 1903 ; elle a pris la dénomination de laiterie coopérative de Landes ; elle a pour objet la fabrication du beurre avec le lait provenant exclusivement des exploitations de ses adhérents et la vente de tous les produits et sous-produits du même lait.
La première laiterie de Charente-Maritime a été créée à Chaillé en 1888 par Eugène Biraud.
Coopérative agricole du département de l'Aube
Société coopérative agricole d'Eure-et-Loir
Le 1er juillet 1886, Louis-Charles Vinet et Charles Egasse, grands propriétaires secondés par quelques personnalités du monde agricole local, s’associent à Charles-Victor Garola, jeune titulaire de la chaire d’agronomie départementale depuis 1882, pour fonder le syndicat agricole de l’arrondissement de Chartres, quelques mois après la création de ceux de l’arrondissement de Dreux et de Châteaudun. Ces notables éclairés s'étaient donné pour but de défendre l'agriculteur contre une pression commerciale toujours plus forte, les poussant à augmenter leur production, notamment à l'aide des engrais alors en pleine expansion. Pour cela, il était donc nécessaire de les former à la compréhension de la nature des sols et à l’emploi des fertilisants afin de produire le meilleur rendement possible pour leurs terres. Le 10 juillet 1909, les syndicats de Chartres et Châteaudun fusionnent et s’étendent à l’arrondissement de Nogent-le-Rotrou. Enfin, en 1928, le syndicat de Dreux les rejoint pour former le Syndicat agricole départemental d’Eure-et-Loir (SADEL). Il s’agit alors d’une part d’un organisme d’étude étroitement lié historiquement à la station agronomique du département et d’autre part d’un organisme de défense des intérêts économiques et agricoles de ses membres. Toujours dirigé par des notables locaux épris de progrès, telle la famille Benoist, le syndicat se démocratise véritablement à cette époque. Il développe le crédit et la mutualité agricole et crée, entre 1932 et 1943, des filiales sous forme de coopératives destinées à la fois à l’achat et à la vente de céréales et de semences, mais aussi à l’achat des engrais et autres matières premières nécessaires à l’agriculture. Dans l’immédiat après-guerre, les intérêts généraux de l’agriculture française sont pris en main par de puissants syndicats nationaux comme la Confédération générale de l’agriculture (1945-1953), rapidement évincée par l’une de ses branches, l’actuelle FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles). Les syndicats locaux recentrent alors leurs activités sur leurs coopératives qui, en Eure-et-Loir, fusionnent progressivement dans les années 1960 pour former, à la fin de cette décennie, la Société coopérative agricole d’Eure-et-Loir (SCAEL). Elle devient alors rapidement l’une des premières coopératives céréalières française. Elle est, en 2020, présente à tous les stades de la filière céréales, de la semence à l’exportation.
Coopérative intercommunale de battage des grains, de Saint-Géniès-de-Fontédit
Cave coopérative vinicole « Les Vignerons de Poussan »
La cave coopérative vinicole "Les Vignerons de Poussan", fondée en 1936, rassemble des viticulteurs poussanais. Elle absorbe en 1974 la cave coopérative de Bouzigues. En 1979, elle vinifie 62 912 hectolitres de vins de table pour le compte de 570 viticulteurs (820 hectares en production) ; elle cesse son activité au début des années 2000.
Union des laiteries coopératives de la région de Ligueil
Coopérative des artisans et paysans de la Lozère
La Coopérative des artisans et paysans de la Lozère, originellement dénommée Société d'intérêt collectif des ateliers agricoles lozèriens, a été créée en 1958 à l'instigation de Janine Maurin, épouse de François Brager, président du Conseil général de la Lozère de 1994 à 1998. Cette coopérative a pour but « de collecter et d'assurer l'écoulement des objets et ouvrages réalisés par les agriculteurs des régions de montagne, au cours des périodes hivernales » (statuts de 1963). Devant son succès, la Coopérative achète en 1962 un local Rue de l'Ange à Mende pour servir de lieu de stockage et d'exposition, puis en 1967 décide d'ouvrir un magasin à Paris : ce sera la « Maison de la Lozère », rue de Hautefeuille dans le sixième arrondissement de Paris. Une période faste s'ouvre alors pour la Coopérative jusqu'à la crise des années 1980 qui amorce son déclin et ce, malgré la collaboration fructueuse avec l'architecte-designer Jean-Michel Wilmotte. En 2003, la liquidation de la Coopérative est prononcée.
Organisation régionale laitière agricole et coopérative (ORLAC)
Coopérative laitière de « La Plaine » à Cintrey
La coopérative de "la Plaine" est fondée le 15 mars 1925. Sa circonscription territoriale comprend les communes de Cintrey, la Rochelle, la Quarte et les communes limitrophes. Son siège social est établi à Cintrey. Cette société a pour objet toutes opérations concernant la vente des produits agricoles laitiers provenant exclusivement des exploitations des associés. En 1931, elle compte 70 sociétaires. En 1976, elle fusionne avec la coopérative "la Varenne", de Preigney par absorption de cette dernière. La coopérative de "la Plaine" est dissoute par fusion avec la coopérative laitière d'Aboncourt-Gésincourt le 30 juin 1988.
Société fruitière de Menthonnex
Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.
Fédération des caves coopératives du Var
"La Fédération des Caves Coopératives du Var représente les 42 caves coopératives du département, qui regroupent 3521 vignerons coopérateurs.
Elle est composée d'une équipe administrative de 3 salariées et d'un conseil d'administration.
La Fédération a pour but de premier de défendre les intérêts des caves coopératives en tenant compte de leurs spécificités :
Union Sud-Vendéenne Agricole Laitière
Cave coopérative de Sainte-Anastasie-sur-Issole
Cave coopérative de Trans-en-Provence « La Transiane »
La cave coopérative de Trans-en-Provence « La Transiane » fusionne avec la coopérative vinicole de Draguignan « La Draçénoise » le 1er octobre 1987.
Union nationale des coopératives agricoles de céréales (UNCAC)
En 1945, deux unions nationales voient le jour, l'Union nationale des coopératives agricoles de céréales (UNCAC) et l'Union Nationale des Coopératives Agricoles d'Approvisionnement (UNCAA pour l'approvisionnement). Ce sont les deux premières unions de coopératives créées, dites du « boulevard Saint-Germain » où se trouvent leur siège à Paris.
Union des coopératives agricoles InVivo
Le groupe InVivo est né en 2001 de la fusion des deux premières unions nationales de coopératives, de collecte et d'approvisionnement :
Union générale des coopératives agricoles d'approvisionnement (UNCAA) créée en 1945, qui lance en 1977 l'enseigne de distribution nationale Gamm Vert comptant 1050 magasins et devenue enseigne française n° 1 de la distribution verte. En 1992, la division productions animales de l'Union des coopératives agricoles d'aliments du bétail (UCAAB, créée en 1951) intègre l'UNCAA.
SIGMA issue de la fusion en 1990 entre l'UGCAF et l'UNCAC. Cette union dans le domaine des céréales et des semences a pour objectif de fédérer les forces coopératives céréalières pour aborder les marchés internationaux. Les activités agrofournitures de l'UGCAF ne sont pas concernées par cette fusion et sont reprises par l'UNCAA.
En octobre 2007, InVivo devient l'actionnaire majoritaire d'Evialis, fabricant d'aliments pour animaux d'élevage, fournisseur de prémix et de services mais aussi de produits de santé et d'hygiène. En juillet 2015, il crée sa filière vin InVivo Wine.
InVivo est en 2017 le premier groupe coopératif français avec un réseau de 220 coopératives sociétaires, 9 200 collaborateurs, 4 pôles d'activités (agriculture, nutrition animale, bétail, vin), une présence internationale dans 31 pays (14 en Europe, 5 sur le continent américain, 2 en Afrique, 10 en Asie) et un chiffre d'affaires de 6,4 milliards d'euros. « Il se donne pour mission de redonner à l'agriculture et à la coopération agricole françaises toute leur place dans la chaîne de valeur alimentaire mondiale, dans le respect de la planète et des hommes. »
Laiterie coopérative de Coulon
La cave coopérative de Paziols est fondée le 22 décembre 1913. Le Conseil d’administration de la cave est alors présidé par Dieudonné Cartade, assisté de son vice-président, Rustique Chaluleau, qui est à l'origine du projet de création de la cave. Ce dernier est ingénieur agronome et inspecteur principal des Eaux-et-Forêts.
Le conseil d'administration charge Jules-Pierre Reverdy de la construction du bâtiment. Les travaux commencent en 1914 mais sont stoppés par la déclaration de guerre : les murs sont terminés mais aucune cuve n'est achevée avant 1916. Ce n'est qu'en 1917 que, sous l'impulsion
de Chaluleau venu en permission, le conseil réunit les fonds nécessaires pour faire couvrir le bâtiment avec une toiture en fer. Cette cave, labellisée par la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites en 2013, est proposée depuis pour une inscription aux Monuments Historiques.
La cave s’agrandit plusieurs fois : en 1920, en 1940 et en 1964. On compte alors 8000 hl de cuverie auxquels viennent s’ajouter 11 000 hl en 1976. Dans les années 1980, la cave réunit plus de 230 adhérents. En 1993, la coopérative du Mont-Tauch à Tuchan fusionne avec la coopérative de Paziols, le village voisin.
Coopérative agricole de l'union centrale des syndicats des agriculteurs de France (CAUSAF)
En 1919, Jules Zimheld dirigeait la Coopérative agricole de l'union centrale des syndicats agriculteurs de France.
Syndicat CFDT Agroalimentaire Loire-Atlantique
Coopérative laitière de la région nantaise (COLARENA).
Cave coopérative agricole Saint-Christol-lez-Alès
Triskalia est une coopérative agricole bretonne née en octobre 2010 de la fusion de trois coopératives (Coopagri Bretagne qui trouve ses racines en 1911 avec la fondation de l'Office central de Landerneau, la coopérative des agriculteurs du Morbohian née en 1933, l'Union éoylis issue du regroupement en 2003 des coopératives d'Ouphine, d'Ynal et Trieux, créées en 1945, en 1946 et 1950). En fusionnant avec le Groupe d'Aucy en 2020 elle prend le nom d'Eureden.
Les fruitières sont des sociétés coopératives regroupant des propriétaires de vaches laitières dans le but d'exploiter et transformer leur production. La production annuelle est vendue par adjudication à un fruitier qui utilise les bâtiments (logement du fruitier, locaux techniques, porcherie.) et le matériel de fabrication (moulin, brassoir, baratte, cercle à fromage.) dont la fruitière est propriétaire.
Quatre sociétés fruitières, fondées par la famille Gay, se sont succédé à Vulbens. La première, créée le 16 mai 1811 par Pierre-François Gay, prend place dans un bâtiment de la ferme du château. La deuxième, toujours au château, est fondée le 30 janvier 1847 par le fils du précédent, François-Antoine Gay. Elle cesse son activité le 25 mars 1851. La troisième, constituée par Bernard Gay le 10 mai 1858, s'installe dans des locaux acquis par ce dernier. L'homme est également à l'initiative de la quatrième société le 9 janvier 1876. À la fin de cette année se termine la construction d'une fruitière et d'un poids public. Une porcherie est également annexée. La société semble fonctionner jusqu'en 2003.
Bernard Gay créé également une fruitière à Menthonnex-sous-Clermont le 27 février 1889. Elle est mise en service le 1er mai de la même année. Elle est vendue après la Première Guerre mondiale.
François Glory est né le 31 août 1894 à Corbères-les-Cabanes dans les Pyrénées-Orientales. Il s’engage politiquement auprès de René Manaut, député de gauche radicale à partir des années 1920. Il suit et prépare les différentes campagnes électorales de ce dernier dans le département et à Prades. Il exerce ensuite la fonction de chargé de mission au Cabinet du sous-secrétaire d’État à l’Intérieur par arrêté ministériel du 17 janvier 1930 jusqu’au mois de décembre de la même année, poste durant lequel il est l’attaché de René Manaut. François Glory fait carrière au sein de l’administration publique française. Il obtient un poste d’Inspecteur départemental des assurances sociales des Pyrénées-Orientales par arrêté ministériel du 15 avril 1931. François Glory décède à Perpignan le 15 mai 1988.
Distillerie coopérative d'Ornaisons
Historique
À l’origine, cette distillerie, créée en 1886, appartenait à deux familles d'Ornaisons, les familles Bes et Barsalou. Ce n’est que le 15 juin 1920 que cette société se constitua en coopérative, à la suite d’une condamnation des propriétaires pour « fraude » douanière, condamnation qui les avait contraints à vendre. Tout apport de produits viniques devait en effet être assorti de laissez-passer et de numéros d’apport délivrés par la recette locale dont les propriétaires dépendaient (cf. ci-dessous « fonctionnement »). La distillerie avait alors pour seul objet l’utilisation ou la vente des marcs, lies et tous les sous-produits de la vinification, ainsi que la distillation des vins provenant exclusivement de la récolte des adhérents. Le capital initial fut fixé à la somme de 812 700 francs et divisé en 32 508 parts de 25 francs chacune. Jusqu’en 1970, les parts sociales sur la distillerie étaient nominatives. A l’origine, la distillerie d’Ornaisons avait pour membres des coopératives, mais aussi des propriétaires issus des communes de Montseret, Cruscades, Luc sur Orbieu, Boutenac et Névian. Dans les années 70, elle intégra les distilleries de Tuchan puis de Capendu - cette dernière ne demeurant que fugitivement partenaire - mais surtout s’enrichit du GICV de Bagnouls/Port-Vendres, qui étoffa la production d’Ornaisons d’un nouveau produit : l’eau de vie. Dans les années 1980, la distillerie d’Ornaisons se voit rejoindre par Saint André de Roquelongue et Durban, elle-même absorbée par Tuchan. La particularité de la distillerie d’Ornaisons est d’avoir vu le jour avant la cave coopérative qui la jouxte, puisque cette dernière n’a été créée que le 30 avril 1933. Elle s’est bien évidemment modernisée : là où il fallait 35 hommes pour nettoyer la cuve à la fourche, il n’en faut aujourd’hui que deux avec du matériel adapté.
Administration
En 1920, le conseil d’administration, composé de seize membres issus des sociétaires et nommés par l’assemblée générale pour trois ans, est renouvelable par tiers, chaque année (les deux premières séries sont « désignées par le sort »). Son bureau est composé d’un président, de deux vice-présidents, d’un trésorier et d’un secrétaire. Un directeur, salarié, est chargé par délégation du président de tout ce qui est nécessaire à la bonne marche des services, de la comptabilité, du salaire des ouvriers et des répartitions dues aux propriétaires. Les parts sociales conditionnent le déroulement du vote : de 1 à 75 parts : 1 voix ; de 76 à 150 parts : 2 voix ; de 151 à 250 parts : 3 voix ; de 251 à 350 parts : 4 voix ; à partir de 351 parts et quel qu’en soit le nombre : 5 voix. Une part sociale représente alors un apport correspondant à cinq hectolitres de vin.
Fonctionnement
Le marc doit être porté à la coopérative dès sa sortie du pressoir. Chaque chargement de marc doit être accompagné d’un laissez-passer, en fait une déclaration de récolte à la douane qui détermine sa « prestation vinique ». Cette prestation vinique, réglementaire, a pour objet le contrôle qualitatif et quantitatif du vin mais vise également le respect de contraintes environnementales. Les conducteurs, sitôt arrivés à la distillerie, doivent se présenter à l’employé de service chargé du pont-bascule et se soumettre à une nouvelle pesée de leur chargement, rarement en adéquation avec les quantités énoncées sur les laisser-passer. Cette formalité accomplie, un ticket stipulant le poids net est remis au conducteur. Tous les marcs apportés sont décomptés non seulement en tenant compte de leur poids net, mais également de leur richesse alcoolique, déterminée par une analyse en laboratoire. Le degré trouvé est porté au compte de l’adhérent, en même temps que le poids. En fin de campagne, il est fait pour l’ensemble des propriétaires la moyenne du degré des marcs. Le produit du tonnage par la moyenne du degré donne le chiffre servant de base pour la répartition des bénéfices à appliquer à chaque adhérent. En cas de contestation, le différend est tranché par le directeur de la station œnologique de l’Aude, qui a le pouvoir de refuser des marcs visiblement altérés.
Laiterie coopérative de Thairé d'Aunis
Minoterie coopérative agricole de Riolet-Saujon
Moulin à blé appartenant à la famille Plisson, vendu en 1921 à la coopérative agricole de Saujon. Cette dernière le fait reconstruire et le transforme en minoterie en 1929, avec une capacité d'environ 110 quintaux par jour. La cessation d'activité remonte aux environs de 1960, et les bâtiments ont été par la suite transformés en auberge, puis en logements.
Société coopérative agricole de panification de Bernay
La société coopérative agricole de panification de Bernay prend cette forme et dénomination en 1934. Son siège social se situe à Bernay, dans les locaux de la société. Son objet est de transformer en pain tout ou partie de la farine du blé fourni par les associés, ainsi que de vendre les blés provenant des exploitations de ces mêmes associés. Le conseil d'administration est composé de six membres nommés pour un an. Il a les pouvoirs de gestion et d'administration, gère d'une façon générale toutes les affaires et pourvoit à tous les intérêts sociaux. On trouve dans les archives de cette société un second livret, vierge, concernant les statuts et imprimé en 1947. La liquidation de la société de panification a eu lieu en 1988, comme le confère le compte-rendu de réunion du 24 mars 1988.
Coopérative de distillation de Saint-Géniès-de-Fontédit
Coopérative d'utilisation de matériel agricole de Saint-Géniès-de-Fontédit
Union coopérative agricole de Loir-et-Cher
L'histoire de la constitution de l'Union coopérative agricole est un élément crucial pour faciliter la compréhension du fonds . Cette histoire se déroule en deux temps. En 1921, la première association appelée " Union des associations agricoles de Loir-et-Cher " voit le jour. Il s'agit d'une première ébauche de coopérative permettant de rassembler les moyens de production et l'approvisionnement des associations agricoles communales. Dès 1929, l'Union s'installe rue des Fourneaux à Blois. En 1941, une première subdivision apparaît, la loi du 2 décembre 1940 obligeant la séparation des fonctions syndicales et économiques de toutes les associations. Ainsi, L'Union des associations agricoles de Loir-et-Cher se divise en Coopérative d'approvisionnement des associations agricoles de Loir-et-Cher et en Union des associations et coopératives de Loir-et-Cher. Dans un second temps, les agriculteurs du département constituent dès les années trente des associations appelées " Coopératives de vente " afin d'organiser l'écoulement des stocks de production via des magasins et des silos de stockage. Elles sont au nombre de sept : La Coopérative de vente d'Ouzouer-le-Marché, celle du canton de Mer, du Vendômois, du Val-de-Loir, la coopérative meunerie/boulangerie des côtes du Cher et l'Union des producteurs de la Vineuil Saint-Claude. Enfin, la troisième branche qui compose l'Union est celle du Syndicat des producteurs de Semences de Beauce, qui se charge de distribuer les semences aux agriculteurs. C'est de cette dernière structure que l'Union héritera son logo, le Semeur. En 1955, l'ensemble de ces coopératives sont réunies sous l'appellation " Union " pour des raisons d'organisation mais aussi parce qu'elles étaient toutes installées dans un même immeuble, place Jean Jaurès à Blois. La fusion offrait en outre la possibilité de simplifier l'organisation des activités. L'Union, coopérative agricole de Loir-et-Cher (appelée également " Union-Blois ") met en place des sections géographiques, héritées des anciennes coopératives de vente, et des services (appelés ponctuellement secteurs). Ils sont multiples : approvisionnement, matériel, céréales, fruits-légumes-conserves, semences, élevages et aliments du bétail. Ils sont complétés par un service administratif et un service technique et entretien. Avec cette nouvelle structure, l'ensemble de chaîne de production est contrôlée par une seule entité. Très vite après la fusion, les dirigeants de la coopérative ont eu la volonté de diversifier leurs activités, par la constitution de filiales ou bien par le rachat partiel voire total d'autres entreprises. Secteur Approvisionnement : - Achats : 1990 : Sogaimex, Progelati. - Filiales : 1972-1990 : S.I.C.A. Unicentre. Secteur Céréales : - Achats : 1986 : Société Bionnet. 1986 : Société de stockage et de conditionnement du Berry (SCB). 1986 : Établissement Simonneau - Filiales : 1971 : Unigrains, Sofiproteol. Secteur Légumes-Conserverie : - Achats : 1950 : Conserverie Gresle à Contres. 1960-1964 : Conserverie Blondeau à Selles sur Cher. 1960-1966 : Conserverie des Murs à Vendôme. 1992 : Participation au capital de la société anonyme (SA) Maingourd (20%). - Filiales : 1960 : Constitution de " Paysans de France " 1961 : Mise en place de la Société nationale d'études " Uniconserves " qui devient en 1962 la Société d'intérêt collectif agricole (SICA), SA, Société de vente et d'approvisionnement (SAV) " France Uniconserves " (FUC). 1964-1992 : Fusion de la FUC avec l'Union production et vente qui permet de créer la filiale Coopérative générale des conserves (CGC). 1978-1992 : Création des " Conserves du Blaisois " (SICA, SA). Secteur Aliments du bétail et élevages : - Achats : 1968-1980 : Participation à la Sedov. 1978 : Participation à la Secav et à Socapor. 1986 : Participation à la Société Pellé et à Agena. 1989 : Participation à Orléans Viande. - Filiales : 1973-1980 : Constitution d'Avicentre avec la Franciade. Secteur Semences : - Filiales : 1971-1989 : Création du Groupement d'intérêt économique (GIE) France Canada Semences qui devient une Société Anonyme en 1976. 1979-1987 : Mise en place du GIE Épi de Bresse. 1981 : Constitution du Groupe Agricole. 1982 : Création du GIE Épi de France. 1984-1988 : Constitution de la SICA Union-Nickerson (SUN). 1985 : Hybriblé. 1986 : Adhésion au GIE Pollen. 1988 : SA Union Blois Semences (UBS). Après plusieurs secousses, une véritable crise s'abat sur l'Union à la fin des années quatre-vingt. En effet, au cours de l'exercice 1986-1987, l'Union se lance dans un grand programme d'investissement de plus de 71 millions de francs alors que, dans le même temps, les différents secteurs enregistrent des résultats plus que médiocres. De lourdes pertes financières sont enregistrées à la fin de l'année 1987, dans un climat économique peu favorable. Par la suite, la décision prise par Gérard de Coucy, directeur général, de vendre la filiale France Canada Semences entraîne une " crise de confiance " avec les administrateurs de l'Union. Un premier plan de restructuration est alors mis en place en 1987-1988, suivi d'un second en 1992 lors du rachat par la coopérative Le Dunois. Il est intéressant d'observer que les seules photographies d'Assemblée générale et d'Assemblée de section ont été prises à ces deux dates. A partir de 1992, l'Union et la coopérative Le Dunois coexistent ensemble sous le nom de l'Union coopérative Valbeauce. Par la suite, en 1997, lorsque la Franciade fusionne avec cette nouvelle entité, les dirigeants décident de créer Agralys. L'Union et la Franciade composent alors une des filiales d'Agralys, Ligéa.
La création de la Franciade en 1883, à l'initiative de Jules Tanviray, est une première du genre en France (8 mois avant la loi sur les syndicats professionnels), elle sera suivie par la création de la caisse locale de Crédit agricole de Loir-et-Cher par Alphonse Riverain puis d'une mutuelle d'assurances.