- FDMSA00602
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Société [coopérative] d'HLM finistérienne
Société [coopérative] d'HLM finistérienne
Une des 17 sociétés coopératives de construction qui a vu le jour dans la ville de Landerneau.
La famille Brunaut est rattachée au groupement des Castors de la ville de Landerneau et à une société coopérative de construction.
La famille Quentel est rattachée au groupement des Castors de la ville de Landerneau et à une société coopérative de construction.
Coopérative maritime L'Abeille
Les coopératives maritimes apparaissent à la fin du XIXème siècle suite à la crise de la sardine sur les côtes atlantiques. Cette crise constitue le point de départ des difficultés économiques des marins-pêcheurs. Les associations locales vont permettre la création d'assurances mutuelles et de coopératives de crédit et d'avitaillement pour les pêcheurs. Ainsi, la coopérative joue le rôle de négoce à la fois sur le matériel de pêche et sur les produits pétroliers. Les coopératives maritimes se développent après-guerre grâce à la mise à disposition de fonds des pouvoirs publics à bas taux d'intérêt. Elles travaillent en partenariat avec la Centrale de référencement et de développement des Coopératives et de leurs comptoirs (CECOMER). Cette union de coopératives maritimes permet également d'homogénéiser les politiques commerciales et tarifaires (prix de vente minimum) et d'animer la politique globale de développement de l'activité grand public.
La coopérative maritime L'Abeille est créée en 1956. Elle a pour objet la réalisation de toute opération susceptible de permettre le maintien ou de favoriser le développement de la pêche maritime, des cultures marines et de toute autre activité maritime, la fourniture de services répondant aux besoins professionnels individuels ou collectifs de leurs associés. La coopérative maritime L'Abeille est constituée de trois services :
le service alimentation concernant la fourniture de tabacs et d'alcools. La coopérative est soumise à un contrôle douanier puisque ces produits n'ont pas de taxe imposée par l'État.
le service combustible auprès duquel l'ensemble de la flottille douarneniste se ravitaille en combustible. Le gasoil et l'essence sont commandés à la Société bretonne d'avitaillement et de distribution (SOBAD), une entreprise locale, qui possède un entrepôt et un réseau de distribution sur le port de Douarnenez.
le service achats de marchandises diverses. La coopérative fournit tout produit en rapport avec l'activité de la pêche par le biais de ces magasins Douarnenez-Tréboul et Société Civile Immobilière (SCI) de la Pointe.
La coopérative maritime L'Abeille et le Crédit maritime sont très liés financièrement. La coopérative est actionnaire du Crédit maritime et inversement. L'Abeille est très active dans le domaine maritime. Elle participe à des commissions et contribue à la sauvegarde de l'emploi dans la pêche à Douarnenez. Ainsi, l'Abeille devient actionnaire au sein de nombreuses sociétés telles que la Société coopérative d'armement douarneniste (SCAD). Les coopératives portuaires de Douarnenez se sont réunies dans le but de constituer une coopérative d'armement (SCAD). Les coopératives portuaires sont Bretagne investissement, Coopérative Abeille, Union financière pour le développement de la coopération maritime (UFIDECOM), la Coopérative d'armement des pêcheurs artisans (CAPAD), la société coopérative de fonds de soutien de marché de Douarnenez (SOCOMADEZ) et 12 coopératives individuelles. La SCAD est créée le 24 juillet 1993. Les fonctions de la société sont la réalisation de toute opération susceptible de permettre le maintien ou de favoriser le développement de la pêche maritime, des cultures marines et de toute autre activité maritime, de construire, d'acheter ou de vendre en totalité ou en partie et d'exploiter tout navire de pêche, de gérer tout navire de pêche possédé, soit par elle-même, soit par des armateurs ou des patrons pêcheurs adhérents.
La coopérative maritime L'Abeille est liquidée en février 2013 avec la société Comptoir maritime de Douarnenez-Tréboul. L'ensemble du stock de l'entreprise est alors vendu aux enchères.
Coopérative « L'Imprimerie nouvelle » de Morlaix
Le 24 juin 1894, huit ébénistes fondent une association ouvrière : L'Ameublement. Les fondateurs sont vite rejoints par des compagnons menuisiers qui souhaitent intégrer la coopérative. Ils sont admis sociétaires en 1895. L'arrivée de nouveaux venus entraîne une nouvelle dénomination : « L'Ameublement et le Bâtiment ». Yves Prigent préside la coopérative de 1898 jusqu'aux environs de 1930. En 1909, la coopérative construit des ateliers. Elle installe un magasin d'exposition de meubles en 1929 à Morlaix. Jean Floc'h, nouveau président élu en 1951, contribue avec les sociétaires à développer la coopérative. La coopérative participe à de nombreux chantiers (logements HLM, urbanisation de quartier, bâtiments industriels, etc.) et est très présente sur le marché de la construction de Morlaix et des environs. La société poursuit son développement et crée un bureau d'études en 1965, embauche du personnel spécialisé dans l'agencement de magasin. Elle adhère au groupement Probaco en 1967. Probaco est un groupement de Scop de l'Ouest ayant pour objet de grouper les moyens des entreprises coopératives du bâtiment. En 1968, l'effectif de la coopérative est de 143 salariés, dont 51 sociétaires. Il passe à 200 en 1972. Le développement de la société coopérative – dont la majeure partie de l 'activité est maintenant axée sur la construction - est synonyme de tensions au sein de l'entreprise. Jean Flocj, président, propose de renommer la coopérative : Scoba, abréviation de « Société coopérative ouvrière Bâtiment et Ameublement ». En 1975, la société s'installe dans de nouveaux locaux dans la zone industrielle de la Boissière à Morlaix et transfère ses activités sur trois sites. Transfert des installations et changement de dirigeant en 1975. La coopérative gère quatre départements (gros œuvre, menuiserie, ébénisterie et vente). Les années 80 sont synonymes de crises (du bâtiment, des investissements) et avec l'arrivée de Pierre Frey, ingénieur spécialisé dans le conseil aux coopératives ouvrières, le renouveau n'est que de courte durée. La société dépose le bilan en 1984. Une quinzaine de salariés décident de créer une nouvelle coopérative, la société anonyme Coba.
Une des sociétés coopératives créées à Landerneau qui a fait sortir de terre la première maison Castor en 1957. Hubert Polard en était le président.
Union regroupant à partir de 1951 les groupes Castors qui souhaitent y adhérer. Représentation unique du Mouvement face aux pouvoirs publics, l'Union nationale des Castors (UNC) cherche à promouvoir le Mouvement Castor et créateur de liens entre les différentes expériences, mais aussi organisme de conseils. Son bulletin de liaison : Castor-Service.
Dès la fin du XIXe siècle, les agriculteurs prennent conscience du besoin d’une organisation
professionnelle : qu’il s’agisse de s’assurer contre les risques, de mieux acheter ou de mieux vendre et de mieux financer leurs travaux. L’aristocratie foncière participe à ce mouvement dans le but de mieux organiser les campagnes.
L’Office Central des œuvres mutuelles agricoles naît en 1911, à Landerneau : c’est une coopérative
aux multiples services. Par le biais de syndicats et de « dépôts » locaux, il approvisionne les agriculteurs en grains, semences et matériel, proposant en outre de nombreux services tels que mutuelles contre l’incendie, contre la mortalité du bétail et les accidents du travail, caisses d’assurances sociales et de
crédit mutuel. L’esprit coopératif a toujours été prépondérant, solidarité et mutualisme sont les principes qui se retrouvent dans la devise de l’Office Central : « Unir, Servir, Défendre ». L’Office Central accompagne les programmes scolaires afin de donner aux enfants le goût d’un métier. Il contribue également à la création de l’école d’agriculture du Nivot à Lopérec.
Son siège s’installe à Landerneau car la ville occupe une position centrale et se trouve à la jonction des lignes de chemin de fer Quimper-Brest et Brest-Morlaix. C’est également une ville de foires et de marchés, un lieu de rencontre de la ville et de la campagne. En 1911, le Conseil d’Administration de l’Office Central se réunit dans la salle de l’Hôtel Raould, quai de Léon à Landerneau. Quelques mois plus tard, les réunions ont lieu dans un nouvel immeuble sur les bords de l’Élorn. Le bâtiment est appelé Ty Kenta, ce qui signifie la Maison Première.
Les personnages qui jalonnent l’histoire de l’Office Central sont nombreux mais seulement cinq hommes
ont présidé à sa destinée :
La famille Bodenez est rattachée au groupement des Castors de la ville Landerenau et a participé à une société coopérative de construction.
La famille Hernot était rattachée au groupement des Castors de Landerneau et à une société coopérative de construction.
Figure emblématique, Hervé Budes de Guébriant (1880-1972) assure la présidence de l’Office Central pendant 37 ans, de 1919 à 1956. Il est également président de la Chambre d’Agriculture du Finistère de 1924 à 1958 et premier président de l’Union Centrale des syndicats des agriculteurs de France en1933. Originaire de Saint-Pol-de-Léon, cet ingénieur agronome est un fervent militant du catholicisme social. Il fonde une caisse d’assurance agricole dans sa ville natale avant de présider l’Office Central, après la Première Guerre mondiale. Incarnation du corporatisme paysan de la première moitié du XXe siècle, il en fait un des organismes agricoles les plus puissants du pays. Au terme de son mandat de
président, il y conserve néanmoins une influence déterminante jusqu’à sa mort. Les piliers de son 5 idéologie se résument en trois points : mutualité, coopération, développement. Le fonds conservé aux archives de Landerneau comprend une part très importante de la correspondance du comte de
Guébriant.
Le restaurant coopératif de l’Arsenal, L'Avenir des travailleurs est créé en 1917 par Victor Pengam et Gaston Dussaubat sous la forme de restaurant coopératif de tempérance. La coopérative construisit et géra deux restaurants. Ces derniers ne survécurent pas à la guerre et six nouvelles cantines furent mises en place dès 1945, dont celle de la Madelaine, installée dans des baraques en bois et surnommée la Gueule d'or en référence au bâtiment aux Lions.
Ces restaurants hérités de la guerre furent remplacés par deux nouveaux, à Laninon en 1956 et à Quéliverzan en 1961 (qui hérita du surnom La Gueule d'or). Ils nourrissaient plus de 4 000 personnes chaque midi pour moins de 30 francs le repas, avec une qualité déjà remarquable dès les années 70.
Dans les années 1990-2000, les restaurants passent aux mains de sociétés privées et la coopérative dépose son bilan en 2008.
Triskalia est une coopérative agricole bretonne née en octobre 2010 de la fusion de trois coopératives (Coopagri Bretagne qui trouve ses racines en 1911 avec la fondation de l'Office central de Landerneau, la coopérative des agriculteurs du Morbohian née en 1933, l'Union éoylis issue du regroupement en 2003 des coopératives d'Ouphine, d'Ynal et Trieux, créées en 1945, en 1946 et 1950). En fusionnant avec le Groupe d'Aucy en 2020 elle prend le nom d'Eureden.
Héritière de l'Office central, organisme coordonnant l'action de plusieurs coopératives agricoles et de sociétés oeuvrant dans les domaines du crédit, de l'assurance et de la mutualité. A la dislocation de l'Office, il donne naissance à la Groupama Bretagne pour les activités d'assurance.
Mutualité sociale agricole (MSA)
Monsieur L'Her (1932-2004), ouvrier menuisier, originaire de Kerfeunteun, co-fonde à Quimper en 1956 la SCOP des Constructions d'Armor dont il va présider le conseil d'administration. Monsieur L'Her était par ailleurs membre de plusieurs associations catholiques (association populaire familiale, association d'action ouvrière catholique [A.O.C.] et plusieurs dossiers reflètent cet engagement associatif.
La famille Bellec était rattachée au groupement des Castors de Landerneau et à une société coopérative de construction.
Installée primitivement à Ty Roux en Penhars puis au 205 Route de Douarnenez, la société coopérative ouvrière du bâtiment va participer à un très grand nombre de chantiers quimpérois (bâtiments publics, grands immeubles de la ZUP de Kermoysan, lotissements de maisons individuelles, etc&) au cours des années d'essor urbain que connait la ville de Quimper entre 1960-1980 à la suite de la création du Grand Quimper. La société cessera finalement son activité à la suite d'un jugement du tribunal de commerce de décembre 1984 et sera mise en liquidation quelques années plus tard.
Société coopérative de production La Fraternelle (Morlaix)
Société mutualiste du logement familial
Société mutualiste s'inscrivant dans le Mouvement Castor, créée sous le nom de Mutuelle nationale des cités coopératives ouvrières (MNCCO) par les membres de la Fédération nationale des cités coopératives ouvrières (FNCCO), notamment par Roger Blanc (1923-2018), dont il fut le président de 1953 à 1979. Il s'agit d'une caisse d'assurance décès qui devient en 1958 la Société mutualiste du mouvement familial qui élargit son champ d'action. Elle stoppe ses activités en 1979 par manque d'effectif.
Société nationale des cités coopératives
Héritière de l'Office central, organisme coordonnant l'action de plusieurs coopératives agricoles et de sociétés oeuvrant dans les domaines du crédit, de l'assurance et de la mutualité. A la dislocation de l'Office, il donne naissance à la fédération du Crédit mutuel de Bretagne pour les activités de crédit.
La famille Perramant est une famille rattachée au groupement des Castors dans la ville de Landerneau.
La famille Polard est une famille rattachée au groupement des Castors dans la ville de Landerneau et plus particulièrement de la société anonyme de construction la "La Maison Landernéenne".