Société coopérative de reconstruction du canton de Troarn
- FDMSP00018
- Collectivité
- 1948 - 1964
Société coopérative de reconstruction du canton de Troarn
Société Copéport Marée SA SCOP
La société Copéport Marée SA SCOP est créée en juin 2007 pour l'exploitation d'un fonds de commerce de mareyage et de transformation de produits de la mer à Port-en-Bessin. Elle était issue de la société Copéport marée OPBN, transformée en SCOP. Présente sur l'ensemble des criées de Basse-Normandie pour l'exploitation de diverses espèces de poissons et fruits de mer pêchés dans la Manche, elle comptait parmi ses clients des enseignes de la grande distribution comme Carrefour, Système U et Casino mais aussi toute une clientèle de grossistes, poissonniers, restaurateurs et industries agro-alimentaires. Elle est adhérente du Groupement qualité des marins pêcheurs, criées et mareyeur de Basse-Normandie dénommée "Normandie Fraîcheur Mer" qui délivre le label de qualité "Label Rouge" sur les coquilles Saint-Jacques de Normandie. La société entre en procédure de liquidation dès 2010, elle employait 74 salariés.
Membre de la Jeunesse Étudiante Chrétienne, Jacques Vico s'est engagé dans la résistance dès juillet 1940, à l'âge de 17 ans sous le nom de Joseph Vitran. Au sortir de la guerre, il prend la tête de la Coopérative Nationale de Reconstruction et de Reconstitution des Boulangers Sinistrés. Il dirigera également l'Assedic Basse-Normandie pendant près de trois décennies et participera à la fondation du réseau des Maisons des Jeunes et de la Culture. Il était président de l'Union départementale des Combattants Volontaires de la Résistance, vice-président national de cette organisation, et président de l'association Résistance et Mémoire. Tout au long de son existence, il a placé l'homme au cœur de ses activités et s'est continuellement investi pour témoigner et transmettre son engagement auprès des jeunes générations.
Coopérative Agricole Linière du Nord de Caen (CALNC)
La coopérative a été créée en 1962. Elle comptait 21 salariés en 1996.
Présidents : Paul Lemarinier, 1962-1972 ; André Barbot, 1973-1993 ; Jean-Paul Vermes, en mars 1993.
Le Théâtre du Gros Caillou a été un théâtre professionnel fondé en1979 par Yves Graffey. Celui-ci fut, de 1969 à1972, chargé par Jo Tréhard, directeur de la Comédie de Caen, de créer et d'animer la "section Théâtre des jeunes spectateur" à la Comédie de Caen. La structure prend dès son origine la forme juridique et administrative d'une société coopérative (SCOP). Et le nom fut proposé par un groupe d'enfants. Dès sa fondation, le Théâtre du Gros Caillou est chargé du "Théâtre-Enfance et Jeunesse" au Théâtre municipal de Caen jusqu'en 1991. Dans le cadre de la politique de sectorisation du Théâtre municipal, initiée par la Ville de Caen. Monsieur Girault étant Maire et Madame Rivière, Maire adjointe à la Culture. Le TGC en 1979 obtient le label de Centre Dramatique National Enfance et Jeunesse (CDNEJ). En 1982 ce théâtre rénove un local, rue de l'Arquette à Caen où sont regroupés services administratifs et techniques, une salle de répétition pouvant se transformer en salle de représentations d'une capacité de 150 places.
Le Théâtre du Gros Caillou a élaboré le projet artistique et culturel suivant :
Création de spectacles et représentations pour les jeunes spectateurs (de la petite enfance à l'adolescence).
Création de textes par des auteurs contemporains (commandes d'écritures, résidences).
Accueil de spectacles crées par d'autres compagnies.
Organisation d'actions culturelles diversifiées auprès des jeunes publics (ateliers de jeu dramatique, d'expression théâtrale, animations en milieu scolaire).
Interventions au sein de stages de formation à destination des enseignants du 1er et 2nd degré.
L'action artistique du Théâtre du Gros Caillou est menée en priorité sur les 3 départements : Calvados, Manche, Orne, même s'il lui arrive, en fonction des opportunités de faire tourner ses spectacles sur l'ensemble du territoire national voire international (Italie, Grande-Bretagne).
Le Ministère de la Culture en 1991 décidant de ne pas lui renouveler son contrat triennal, Yves Graffey est contraint de liquider juridiquement la structure Théâtre du Gros Caillou en 1992.
Yves GRAFFEY
Après les affrontements destructeurs de l'été 1944, la ville de Caen doit se reconstruire. Une fois les premières phases de déblaiement et de déminage terminées, et dès 1946, la priorité devient la reconstitution des bâtiments détruits. Des associations de remembrement sont créées pour dresser le nouveau cadastre, retrouver les propriétaires et établir leurs droits en dommages de guerre. En effet, la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre donne à tous les propriétaires de biens sinistrés le droit de recevoir une indemnité, notamment pour les biens immobiliers. Pour obtenir ces indemnisations, les propriétaires ont l'obligation d'adhérer à une association de remembrement.
Les sinistrés ont également la possibilité d'adhérer à une société coopérative, de droit privé, ou une association syndicale de reconstruction, de droit public. Dans les zones urbaines notamment, ces associations ou coopératives ont pour mission principale d'organiser les travaux de reconstruction en percevant les dommages de guerre pour le compte de leurs adhérents. La loi du 16 juin 1948 donne à ces groupements de reconstruction un statut légal et définitif.
A Caen, deux associations de remembrement se transforment en associations syndicales de reconstruction en novembre 1947 : l'Union des Propriétaires des Appartements de Caen (UPAC) et La Renaissance de Caen. Un an plus tard, en septembre 1948, ces deux associations syndicales se transforment en sociétés coopératives de reconstruction. D'autres sociétés coopératives sont créées dans le même mouvement : le Foyer Caennais en avril 1949, la Coopérative de Construction Rationnelle (CCR) en juin 1949 et la Coopérative de reconstruction des entreprises industrielles, commerciales et portuaires de Caen et ses environs (ICP) en juillet 1949. Leurs principales tâches sont d'établir les dossiers de reconstruction, de mettre au point les projets, de passer les marchés et de contrôler les travaux. Toutes ces coopératives autonomes adoptent une gestion commune : elles forment une Union des sociétés coopératives de reconstruction qui permet d'harmoniser les projets de reconstruction et d'organiser les programmes de travaux grâce à des services techniques et administratifs communs.
Chaque société coopérative de reconstruction a un champ d'action spécifique : l'UPAC construit les immeubles en copropriété, la Renaissance de Caen les immeubles en centre-ville composés de magasins et d'appartements. La Coopérative de Construction Rationnelle s'occupe quant à elle des Immeubles Rationnels Préfinancés (IRP) et des Immeubles Collectifs d’État (ICE), qui sont des immeubles financés massivement par l’État, souvent en copropriété, et attribués après construction. Enfin, le Foyer Caennais construit les quartiers résidentiels et l'ICP les entreprises. Si ces sociétés sont au début autonomes, elles fusionnent une première fois en décembre 1953 pour devenir La Renaissance de Caen, à l'exception du Foyer Caennais qui ne rejoint la société coopérative unique qu'en juin 1960.
La Renaissance de Caen est dissoute en décembre 1964, après avoir participé pendant 17 ans à la reconstruction de la ville.