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Authority record
Aude Caves et distilleries

Cave coopérative « Les Trois Lis »

  • FDMSP00006
  • Corporate body
  • 1924 - ?

La cave coopérative « l'Abri », devenue « Les Trois Lis » est créée le 19 avril 1924, à l'instigation d’Édouard Babou, propriétaire - viticulteur à Lézignan-Corbières. Elle attire très rapidement de nombreux adhérents et doit s'agrandir à la fin des années 1920. Cet important mouvement d'adhésions se poursuit jusqu'en 1940. Dans les années 1960, avec l'entrée massive des vins du Maghreb en France, la cave obligée de stocker ses vins doit à nouveau s'agrandir.

Cave coopérative de Paziols

  • FDMSP545
  • Corporate body
  • 1913 - ?

La cave coopérative de Paziols est fondée le 22 décembre 1913. Le Conseil d’administration de la cave est alors présidé par Dieudonné Cartade, assisté de son vice-président, Rustique Chaluleau, qui est à l'origine du projet de création de la cave. Ce dernier est ingénieur agronome et inspecteur principal des Eaux-et-Forêts.
Le conseil d'administration charge Jules-Pierre Reverdy de la construction du bâtiment. Les travaux commencent en 1914 mais sont stoppés par la déclaration de guerre : les murs sont terminés mais aucune cuve n'est achevée avant 1916. Ce n'est qu'en 1917 que, sous l'impulsion
de Chaluleau venu en permission, le conseil réunit les fonds nécessaires pour faire couvrir le bâtiment avec une toiture en fer. Cette cave, labellisée par la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites en 2013, est proposée depuis pour une inscription aux Monuments Historiques.
La cave s’agrandit plusieurs fois : en 1920, en 1940 et en 1964. On compte alors 8000 hl de cuverie auxquels viennent s’ajouter 11 000 hl en 1976. Dans les années 1980, la cave réunit plus de 230 adhérents. En 1993, la coopérative du Mont-Tauch à Tuchan fusionne avec la coopérative de Paziols, le village voisin.

Cave coopérative de Villepinte

  • FDMSP00007
  • Corporate body
  • 1939 - 1992

La cave coopérative de vinification de Villepinte a été créée en 1939.
En 1969, la cave de Villepinte a l'initiative de créer l'Union des caves coopératives de l'ouest audois et du Razès (U.C.C.O.A.R.), organisme commercial regroupant les caves d'Arzens, Montréal, Routier et Villepinte. Cet organisme commercialise une partie de la production.
En 1987, la cave d'Arzens absorbe la cave de Villepinte. Actuellement, la cave d'Arzens regroupe les caves d'Alzonne, Arzens, Moussoulens, Ventenac et Villepinte.
Au début des années 1990, la flavescence dorée est à l'origine du déclin de la viticulture dans la région de Villepinte. Par la suite, on a procédé à une reconversion du vignoble. La convergence des deux éléments est à l'origine de la cessation d'activité de la cave de Villepinte en 1992.

Distillerie coopérative d'Ornaisons

  • FDMSP00010
  • Corporate body
  • 1920 - ?

Historique
À l’origine, cette distillerie, créée en 1886, appartenait à deux familles d'Ornaisons, les familles Bes et Barsalou. Ce n’est que le 15 juin 1920 que cette société se constitua en coopérative, à la suite d’une condamnation des propriétaires pour « fraude » douanière, condamnation qui les avait contraints à vendre. Tout apport de produits viniques devait en effet être assorti de laissez-passer et de numéros d’apport délivrés par la recette locale dont les propriétaires dépendaient (cf. ci-dessous « fonctionnement »). La distillerie avait alors pour seul objet l’utilisation ou la vente des marcs, lies et tous les sous-produits de la vinification, ainsi que la distillation des vins provenant exclusivement de la récolte des adhérents. Le capital initial fut fixé à la somme de 812 700 francs et divisé en 32 508 parts de 25 francs chacune. Jusqu’en 1970, les parts sociales sur la distillerie étaient nominatives. A l’origine, la distillerie d’Ornaisons avait pour membres des coopératives, mais aussi des propriétaires issus des communes de Montseret, Cruscades, Luc sur Orbieu, Boutenac et Névian. Dans les années 70, elle intégra les distilleries de Tuchan puis de Capendu - cette dernière ne demeurant que fugitivement partenaire - mais surtout s’enrichit du GICV de Bagnouls/Port-Vendres, qui étoffa la production d’Ornaisons d’un nouveau produit : l’eau de vie. Dans les années 1980, la distillerie d’Ornaisons se voit rejoindre par Saint André de Roquelongue et Durban, elle-même absorbée par Tuchan. La particularité de la distillerie d’Ornaisons est d’avoir vu le jour avant la cave coopérative qui la jouxte, puisque cette dernière n’a été créée que le 30 avril 1933. Elle s’est bien évidemment modernisée : là où il fallait 35 hommes pour nettoyer la cuve à la fourche, il n’en faut aujourd’hui que deux avec du matériel adapté.
Administration
En 1920, le conseil d’administration, composé de seize membres issus des sociétaires et nommés par l’assemblée générale pour trois ans, est renouvelable par tiers, chaque année (les deux premières séries sont « désignées par le sort »). Son bureau est composé d’un président, de deux vice-présidents, d’un trésorier et d’un secrétaire. Un directeur, salarié, est chargé par délégation du président de tout ce qui est nécessaire à la bonne marche des services, de la comptabilité, du salaire des ouvriers et des répartitions dues aux propriétaires. Les parts sociales conditionnent le déroulement du vote : de 1 à 75 parts : 1 voix ; de 76 à 150 parts : 2 voix ; de 151 à 250 parts : 3 voix ; de 251 à 350 parts : 4 voix ; à partir de 351 parts et quel qu’en soit le nombre : 5 voix. Une part sociale représente alors un apport correspondant à cinq hectolitres de vin.
Fonctionnement
Le marc doit être porté à la coopérative dès sa sortie du pressoir. Chaque chargement de marc doit être accompagné d’un laissez-passer, en fait une déclaration de récolte à la douane qui détermine sa « prestation vinique ». Cette prestation vinique, réglementaire, a pour objet le contrôle qualitatif et quantitatif du vin mais vise également le respect de contraintes environnementales. Les conducteurs, sitôt arrivés à la distillerie, doivent se présenter à l’employé de service chargé du pont-bascule et se soumettre à une nouvelle pesée de leur chargement, rarement en adéquation avec les quantités énoncées sur les laisser-passer. Cette formalité accomplie, un ticket stipulant le poids net est remis au conducteur. Tous les marcs apportés sont décomptés non seulement en tenant compte de leur poids net, mais également de leur richesse alcoolique, déterminée par une analyse en laboratoire. Le degré trouvé est porté au compte de l’adhérent, en même temps que le poids. En fin de campagne, il est fait pour l’ensemble des propriétaires la moyenne du degré des marcs. Le produit du tonnage par la moyenne du degré donne le chiffre servant de base pour la répartition des bénéfices à appliquer à chaque adhérent. En cas de contestation, le différend est tranché par le directeur de la station œnologique de l’Aude, qui a le pouvoir de refuser des marcs visiblement altérés.

Fédération départementale des caves coopératives de l'Aude

  • FDMSP00011
  • Corporate body
  • 1929 – Présent

La Fédération des caves coopératives de l’Aude, appelée aussi « Union des coopérateurs audois », est créée en 1929. Elle est l’aboutissement à l’échelle départementale d’un mouvement coopératif initié en 1907. Tout d’abord association de loi 1901, elle est régie depuis 1970 par le statut syndical loi 1884.
Aujourd’hui, elle regroupe la totalité des 70 caves coopératives du département. Son bureau se compose de 22 membres élus parmi les présidents de ces dernières. Chaque mois, il se réunit avec une partie des dirigeants de caves en conseil d’administration, sous l’égide du président, choisi parmi ses membres. Des assemblées générales sont organisées annuellement. En tant qu’organisme syndical, la Fédération des caves coopératives de l’Aude a pour mission de défendre les intérêts de ses adhérents dans tous les domaines.
Elle joue également un rôle de conseil et d’aide des caves sur différents plans :
 administratif, par une cellule nommée BUROCOP, chargée d’aider les caves dans leur gestion quotidienne et par le biais d’une campagne d’informatisation ;
 technique, grâce à l’offre de formations, de voyages d’étude et de publications diverses, par la création de l'UCATREVA (Union Coopérative d’Assistance Technique pour la Rénovation du Vignoble Audois) qui a permis de mettre en place une politique départementale d’arrachage et de restructuration raisonnée du vignoble ;
 juridique, par une veille sur la législation en vigueur sur le droit social, viti-vinicole ou en matière commerciale (marché français, européen), comme en témoigne l’abondante documentation réglementaire du fonds ;
 commercial par la mise en place de campagnes promotionnelles à visée nationale comme la création de la marque DARNAGA dans les années soixante-dix ou bien par l’organisation de concours des vins de l’Aude et la représentation à des salons nationaux et internationaux ;
 économique par le suivi des investissements des caves coopératives, par l’attention portée à la gestion des stocks, aux fusions ou restructurations de caves, par la création d’un groupement d’achat de matériel nommé APPROCOP qui offre aux adhérents de la Fédération la possibilité de profiter de prix négociés en gros. Enfin, la Fédération par son envergure départementale est un acteur dans la mise en œuvre de plans de développement à portée départementale, régionale et nationale ainsi qu’un interlocuteur des divers organismes viti-vinicoles.